Le gouverneur de l’Etat
du New Jersey, Chris Christie, vient de présenter ses excuses au magnat
des casinos Sheldon Adelson, grand pourvoyeur de fonds au lobby
sioniste, pour avoir évoqué, dans un discours par ailleurs 100%
pro-israélien, les « territoires occupés ».
Christie, comme la
majorité des politiciens états-uniens (et français faut-il ajouter),
donne à longueur d’année des gages aux crimes de guerre du gouvernement
israélien.
Samedi dernier encore, il était de corvée à la convention des Juifs
Républicains, l’une des officines israéliennes outre-Atlantique.
« J’ai fait un tour en hélicoptère au-dessus des territoires occupés,
et j’ai ainsi pu ressentir, personnellement, l’importance de la menace
militaire qui pèse quotidiennement sur Israël », a-t-il déclaré,
persuadé de s’attirer les bonnes grâces de l’assistance.
Mauvaise pioche : on ne parle pas impunément de « territoires
occupés » (et encore moins de « territoires palestiniens occupés »)
devant ces représentants auto-proclamés du « Peuple élu » qui formaient
l’assistance.
Après avoir été copieusement sifflé pour cela, Christie a été
convoqué par le milliardaire Adelson dans les bureaux de ce dernier à
Las Vegas, où se tenait la convention, et il a du pondre un communiqué
d’excuses, rapporte l’Agence Télégraphique Juive (Jewish Telegraphic
Agency, JTA).
PAS PIRE QUE VALLS
Christie n’est pour autant pas plus raciste que Manuel Valls, le
ministre français de l’Intérieur devenu Premier Ministre, qui s’est
surpassé le mois dernier dans l’hystérie pro-juive, comme on peut
l’entendre dans la vidéo ci-dessous.
Il s’agit du discours prononcé par Valls le 19 mars dernier à un
rassemblement « contre l’antisémitisme » à Paris, rassemblement au cours
duquel les voyous de la Ligue de Défense Juive ont pu impunément
tabasser le journaliste Jonathan Moadab, sous les yeux de la police de
ce même Valls.
On retiendra en particulier ce passage de la diatribe de Valls, où le
ministre, bien excité, proclame que « Les juifs de France sont plus que
jamais les Français à l’avant-garde de la République et de nos
valeurs ». Et les Français pas juifs ? L’arrière-garde, sans doute.
(Manuel Valls, bien entouré par le député Claude Goasguen, le « likudnik » Meyer Habib, et BHL)