mardi 8 avril 2014

Un politicien américain contraint de s’excuser pour avoir évoqué « les territoires occupés »

Le gouverneur de l’Etat du New Jersey, Chris Christie, vient de présenter ses excuses au magnat des casinos Sheldon Adelson, grand pourvoyeur de fonds au lobby sioniste, pour avoir évoqué, dans un discours par ailleurs 100% pro-israélien, les « territoires occupés ».
Christie, comme la majorité des politiciens états-uniens (et français faut-il ajouter), donne à longueur d’année des gages aux crimes de guerre du gouvernement israélien.
Samedi dernier encore, il était de corvée à la convention des Juifs Républicains, l’une des officines israéliennes outre-Atlantique.
« J’ai fait un tour en hélicoptère au-dessus des territoires occupés, et j’ai ainsi pu ressentir, personnellement, l’importance de la menace militaire qui pèse quotidiennement sur Israël », a-t-il déclaré, persuadé de s’attirer les bonnes grâces de l’assistance.
Mauvaise pioche : on ne parle pas impunément de « territoires occupés » (et encore moins de « territoires palestiniens occupés ») devant ces représentants auto-proclamés du « Peuple élu » qui formaient l’assistance.
Après avoir été copieusement sifflé pour cela, Christie a été convoqué par le milliardaire Adelson dans les bureaux de ce dernier à Las Vegas, où se tenait la convention, et il a du pondre un communiqué d’excuses, rapporte l’Agence Télégraphique Juive (Jewish Telegraphic Agency, JTA).
PAS PIRE QUE VALLS
Christie n’est pour autant pas plus raciste que Manuel Valls, le ministre français de l’Intérieur devenu Premier Ministre, qui s’est surpassé le mois dernier dans l’hystérie pro-juive, comme on peut l’entendre dans la vidéo ci-dessous.
Il s’agit du discours prononcé par Valls le 19 mars dernier à un rassemblement « contre l’antisémitisme » à Paris, rassemblement au cours duquel les voyous de la Ligue de Défense Juive ont pu impunément tabasser le journaliste Jonathan Moadab, sous les yeux de la police de ce même Valls.
On retiendra en particulier ce passage de la diatribe de Valls, où le ministre, bien excité, proclame que « Les juifs de France sont plus que jamais les Français à l’avant-garde de la République et de nos valeurs ». Et les Français pas juifs ? L’arrière-garde, sans doute.
(Manuel Valls, bien entouré par le député Claude Goasguen, le « likudnik » Meyer Habib, et BHL)