dimanche 9 mars 2014

L’occupation a arrêté trois citoyens et convoqué deux autres en Cisjordanie

Ramallah – CPI
Les forces d'occupation sioniste ont arrêté, à l'aube d’aujourd’hui, trois citoyens des villes de Naplouse et de Bethléem, au nord et au sud de la Cisjordanie occupée, lors d'un raid dans lequel des enfants ont été arrêtés.
Notre correspondant a affirmé, selon des sources de sécurité, que les forces d'occupation ont convoqué deux autres citoyens au service des renseignements et ont agressé d’autres. Elles ont aussi forcé les femmes et les enfants à sortir dans le froid glacial et ont mis en place des barrières mobiles dans différentes régions.
Notre correspondant a aussi cité, selon des sources locales, que les forces d'occupation ont arrêté du camp de réfugiés de Balata à l'est de Naplouse le jeune Basel Hachech (24 ans) et ont perquisitionné son domicile, ainsi que le salon de coiffure où il travaille.
A Bethléem, les forces israéliennes ont lancé une campagne de raids et d’incursions dans de nombreux sites de la province tard le soir et jusqu’au matin. Elles ont agressé des citoyens et arrêté deux jeunes puis remis des convocations à d'autres.
Dans le village Rashaidah à l’Est de la province, les troupes ont arrêté les deux jeunes hommes Salama Hashem Ali Rashaidah (27 ans) et Faisal Khalaf Rashaidah (25 ans) après l'arrêt de leur voiture à la périphérie du village et la vérification de leurs identités.
A Khirbet Dar Ali, une force militaire a pris d'assaut un certain nombre de maisons et procédé à des inspections à l'intérieur puis a délivré à trois citoyens des convocations pour le service des renseignements.
Ces citoyens sont Yousef Mahmoud Ahmed Suleiman (44 ans), Ahmed Yousef Salman Ali (35 ans) et Kamel Mahmoud Shawreh (40 ans).
Les troupes israéliennes ont aussi pris d'assaut le camp de réfugiés d'Aida et le domicile du jeune homme Ahmed Ali Sheikh pour lui remettre une convocation de sécurité.
Dans la ville de Tekoa, les forces d'occupation ont pris d’assaut la région et parcouru les rues. Les soldats ont ensuite tiré des gaz lacrymogènes vers les maisons ce qui a conduit à plusieurs cas de suffocation.