lundi 31 mars 2014

Journée de la terre en Palestine, les colons profanent al-Aqsa

Près de 50 colons israéliens ont pris d’assaut la sainte mosquée d’al-Aqsa dans la ville occupée d’al-Qods, escortés par un grand nombre de policiers sionistes, et ce , à l’occasion de la journée de la terre.
Selon un gardien de la sainte mosquée, s’exprimant à l’agence de presse turque Anatolie, « près de 50 colons en groupes, ont pris d’assaut la mosquée d’al-Aqsa du côté de la porte des Maghrébins. Ils ont assisté à des explications sur le Temple présumé ».
Des dizaines de Palestiniens sur l’esplanade de la sainte mosquée ont commencé à crier : « Allah Akbar » .
La mosquée d’al-Aqsa est prise d’assaut presque quotidiennement  par des colons, escortés par des forces de l’armée et de la police sionistes.   
Journée de la terre:
 Le 19 février 1976, le gouvernement israélien annonça sa décision de confisquer 25 000 hectares de terre en Galilée.
Suite à cette décision, les palestiniens vivant dans les territoires occupés par Israël répliquèrent par la grève générale, suivant le mot d’ordre lancé par la Conférence Nationale pour la Défense des Terres Arabes (front constitué en septembre 1975, réunissant des villageois, maires et conseillers municipaux des principaux villages arabes, en Galilée et dans la région du Triangle, la seconde région de peuplement arabe en importance à l’intérieur des territoires occupés) avec les chefs traditionnels de la communauté druze et chefs tribaux des bédouins du Néguev.
En dépit des pressions, des menaces et d'une campagne hostile menée par la presse israélienne, la grève eut lieu le 30 mars.
La présence de l'armée israélienne transforma la grève en manifestation, puis en révolte. En même temps, les Palestiniens de Cisjordanie et Gaza se mirent en grève, en solidarité avec leurs frères.
Bilan de la journée : 6 martyrs, une centaine de blessés et des centaines d'arrestations. Cette logique de confiscation des terres a conduit progressivement les Palestiniens de 1948 à se découvrir, comme les autres palestiniens, victimes du même processus de dépossession qui ne se poursuit pas seulement dans les Territoires occupés mais en Galilée et au Néguev.
source: al-Alam et divers
http://www.almanar.com.lb