vendredi 4 novembre 2011

La promesse de Balfour et la promesse de la résistance

03/11/2011 - 22:01 ]
Gaza – CPI
Le 2 novembre nous rappelle la déclaration de Balfour faite par la Grande-Bretagne, en 1917, promettant aux Juifs de leur donner la terre arabe de Palestine. C’est « une promesse donnée par un non-propriétaire à des gens qui ne la mérite pas ». En effet, la Grande-Bretagne a donné la terre sainte, dont elle n’est pas la propriétaire, aux Juifs. La Grande-Bretagne ne possède pas la terre de la Palestine pour qu’elle puisse la donner à qui que ce soit.
C’est une promesse juridiquement nulle, et elle ne peut donc donner que des fruits avariés. L’existence d’"Israël" sur la terre arabe de la Palestine est donc nulle ; et toutes ces tentatives de « paix », arabes ou internationales, ne seront en aucun cas légales.
A l’occasion de la commémoration de cette promesse désastreuse pour le peuple palestinien et pour toute la nation arabe, notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a essayé de connaître l’opinion de certains Palestiniens sur la possibilité de l’anéantissement de cette promesse qui a installé l’Entité sioniste par la résistance palestinienne, une résistance qui a anéanti « l’armée invincible » avec la dernière transaction d’échange de prisonniers.
De bons signes
L’analyste politique Mostapha As-Sawwaf confirme que le traitement avec l’occupant ne peut se faire qu’à travers la résistance, et cela s’applique partout, non seulement en Palestine. Partout dans le monde. Pour libérer leur terre, leurs lieux saints, les Palestiniens n’ont rien d’autre que la résistance.
Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), mercredi 2 novembre 2011, As-Sawwaf a dit que les changements dans la région donnent beaucoup de signes positifs montrant que l’occupation ne restera pas à jamais. L’imam Cheikh Ahmed Yassine disait : « Le fort ne reste pas toujours fort, le faible ne reste pas toujours faible, tout change ».
Les Arabes disent qu’un droit ne se perd pas, si son propriétaire ne le laisse pas tomber, ajoute As-Sawwaf. Et c’est en appliquant ceci que la cause palestinienne reste vivante. Les exemples sont probants, ajoute-t-il : « La libération de Gaza, la transaction d’échange de prisonniers qui reflète la résistance de la bande de Gaza dans la dernière guerre ».
La résistance a anéanti le rêve de Balfour
Pour sa part, l’écrivain Mohammed Al-Ifrangi confirme qu’une réelle résistance pourra faire très mal à l’occupant, et faire barrage aux projets coloniaux de l’occupant ; c’est une résistance qui détruit ses projets et ses rêves de mettre la main sur la patrie sans rien payer.
Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), mercredi 2 novembre 2011, Al-Ifrangi a dit que les occupants israéliens veulent bâtir leur grand "Israël" dont les frontières dépassent celles de la Palestine pour aller du Nil jusqu’à l’Euphrate, mais la résistance palestinienne les ont confinés dans les territoires occupés en 1948. Et là, elle travaille contre eux jusqu’à leur suicide aux moments politiques propices.
Pour Al-Ifrangi, l’équilibre des forces existe chez la résistance palestinienne. Si cet équilibre des forces n’existait pas, les occupants israéliens n’auraient pas eu si peur de libérer des Palestiniens, alors que la plupart d’entre eux dépassent la cinquantaine. Ces occupants israéliens ont peur de leur esprit, de leur croyance, dit-il.