vendredi 28 octobre 2011

Une récolte de larmes: L'agriculture palestinienne continue de se détériorer en raison des incessantes destructions d'Israël

27/10/2011
Les déraçinements d'arbres fruitiers et plus particulièrement d'oliviers, n'ont cessé d'être perpétrés par les colons sionistes d'Israel depuis 1946.  Voici quelques chiffres :                        
Seulement entre Janvier et Septembre 2011, 7500 oliviers ont été soit déraçinés, soit brûlés, soit vandalisés par des colons illégaux israéliens.
- D'après le Centre Palestinien pour les Droits Humains, il est estimé à 10 346 le nombre d'oliviers arrachés ou brûlés en Cisjordanie pour la seule année de 2010.
- 13 149 dunums de terres (1 dunum = 919.3 mètres carrés) ont été confisquées ou détruites par Israel.
- Selon le Ministère de l'Agriculture Palestinienne, au moins 114 000 oliviers ont été détruits par les soldats et colons israéliens dans la bande de Gaza puis l'an 2000.
Voici un exemple des types de vandalisations commises par les israéliens sur les terres Palestiniennes. Des soldats israéliens ont lancé des petites bombes depuis leurs jeeps et tiré des balles faisant en sorte qu'elles s'enraçinent dans la terre d'un paysan en Cisjordanie. Ils ont ensuite brûlé son blé, ses grenadiers et ses oliviers. Le feu s'est étendue sur toute la vallée. Un paysan gazaouis présent a contacté les pompiers qui sont venus éteindre le feu mais dans d'autres lieux, d'autres incendies étaient déclenchés. Safadi, le paysan attaqué, estime qu'il a perdu " 30 000 mètres carrés de terre comprenant 300 grenadiers, 150 oliviers et tout son blé".
Comme le rapport de UN-OCH l'affirme 17% de la bande Gaza est classifiée comme une zone dangereuse et est ainsi inaccessible au paysans Palestiniens , qui risquent de se faire tirer dessus par ces franc-tireurs israéliens et mourir s'ils essayent de mettre un seul pied dans cette zone, sans parler des fermes. De ces 17%, environ 95% sont des zones cultivables. Aussi "35% des terres cultivables de la bande Gaza se trouvent dans cette zone interdite d'accès aux Palestiniens".Cela a évidemment un impact très grave sur l'éconimie locale.
"Considérant que la majeure partie de la zone rstreinte ets agricole et accapare 35% des terres cultivables ds Gazaouis, il n'est pas suprenant que les actifs relatifs à l'agriculture comprenant les arbres fruitiers, les serres, les fermes de brebis et poulets, les puits d'eau, atteignent 90% des pertes d'actifs. La valeur totale de ces propriétés est estimée à 275 millions de dollars.
Dans cette catégorie, le type d'actifs le plus précieux sont les arbres fruitiers dont les oliviers, les amandiers, les agrumiers et les vignes. Ces rabres , qui prennent des années et des années à grandir et à commencer à porter leurs fruits, représentent plus de 213 millions $ ou 77 % de pertes agricoles , suivis des serres (47 millions$), des puits d'eau (9 millions$),  les fermes de brebis (4.5 millions$) et les fermes de poules (2 millions$).
De plus le rapport de l'UN-OCHA "Between the fence and a hard place - The humanitarian impact of Israeli- imponed restrictions on access to land and sea in the Gaza Strip", affirme : " Des évaluations prudentes ont calculé la valeur des propriétés, agricoles ou non, détruites durant les cinq dernières années dans les zones restreintes de terre, atteint les 308 millions de dollars (valeur de réinvestissement).
Les actifs relatifs à l'agriculture atteignent 90% de ce coût. Il a été estimé que les restrictions aux accès et la destruction relative aux actifs agricoles produisent des pertes annuelles d'environ 75 000 tonnes de mètres carrés de potentiel de production.
Des estimations prudentes chiffrent la valeur marchande de cette production à 50.2 millions de dollars par an. La majeure partie des fermiers indiquent que depuis l'expansion des zones de restrictions en 2008, ses revenus provenant de l'agriculture se sont réduits à moisn d'un tiers de ce qu'ils étaient auparavant. Le reste a informé la perte totale de leurs revenus.
Alors que dans le passé; la récolté des olives fournissaient de l'emploi à des milliers de personnes dans chaque région, chaque famille travaillant ensemble à récolter puis presser les olives pour enfin en fabriquer les dérivés et les exporter. Mais depuis l'invasion sioniste, de moins en moins de Palestiniens peuvent subsister de cette manière et doivent lutter tous les jours pour survivre.
Sachant que les oliviers sont des arbres sacrés mentionés dans la Torah, la BIble et le Coran, qui peuvent vivre des siècles, et que son huile représentent 25% de la production agricole totale dans la Cisjordanie.
L'olive et ses dérivés ( huile,savon) sont l'un des pilliers de l'économie Palestinienne.
Toutefois, ces sources de revenus constamment persecutés par la politique sioniste israélienne afin de chasser les Palestiniens... de Palestine (!) en essayant dans le processus de les dégrader et les démoraliser.
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