lundi 24 octobre 2011

La Turquie refuse l’aide sioniste après le tremblement de terre de Van

[ 24/10/2011 - 11:20 ]
Istanbul – CPI
Le gouvernement sioniste a pris l’initiative de contacter Ankara pour lui offrir son assistance suite au tremblement de terre qui a dévasté la ville de Van située à la frontière avec l’Iran, hier dimanche. Selon les statistiques, cette catastrophe a entrainé la mort de plus de deux cents personnes et blessé des centaines d’autres.
Pour sa part, le gouvernement turc a refusé l’offre sioniste d’apporter une assistance humanitaire et médicale pour aider à surmonter cette catastrophe. Il a annoncé qu’il se contenterait au stade actuel, de l’aide de l’Iran et de l’Azerbaïdjan.
Le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a déclaré dans un communiqué publié par son bureau la nuit dernière : « Nous avons su pour le tremblement de terre dévastateur en Turquie, et nous avons émis des directives à tous les organismes pour fournir l’assistance nécessaire à la Turquie, comme cela s’est produit il y a plusieurs années lorsqu’un tremblement de terre similaire a frappé la Turquie ». Puis il a fait référence à l’assistance offerte par Ankara pour contrôler l’incendie du mont Carmel dans la région de Haute Galilée (au nord des territoires palestiniens occupés en 1948), à la fin de l’année dernière.
« Les voisins doivent agir de cette manière dans les épreuves et les moments difficiles », a-t-il ajouté.
Le président de l’Etat hébreu, Shimon Peres, s’est entretenu par téléphone la nuit dernière avec son homologue turc Abdullah Gül, à qui il a présenté ses condoléances pour les victimes du tremblement de terre qui a atteint une magnitude de 6,6 sur l’échelle de Richter.
Il a de même souligné que le front intérieur sioniste est prêt à fournir l’assistance nécessaire à la Turquie lorsqu’elle le voudra.
Des responsables sionistes ont critiqué le refus de la Turquie de l’aide sioniste qu’ils ont qualifiée de « diplomatique », en soulignant la nécessité de séparer les questions humanitaires des problèmes politiques, d’autant plus que le côté sioniste, selon leurs prétentions, est doté d’une grande expérience dans le traitement des catastrophes naturelles.