mercredi 13 juillet 2011

L'accueil du président grec par Abbas à Ramallah cause une colère populaire

[ 13/07/2011 - 11:24 ]
Ramallah – CPI
La réception par le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de son homologue grec, Karolos Papoulias, à Ramallah, mardi après-midi, a causé des réactions de colère populaire dans la rue palestinienne, suite à la position d'Athènes d'empêcher les bateaux de la "Flottille de la Liberté 2" de partir des ports grecs vers la Bande de Gaza assiégée, début juillet.
Des dizaines de jeunes palestiniens ont participé cet après-midi, à une marche pacifique dans la ville de Ramallah pour protester contre l'accueil du président grec dans le siège du district à Ramallah.
Les participants à la marche qui a démarré place Manara dans le centre de la ville de Ramallah, ont levé les drapeaux palestiniens et des banderoles condamnant la venue du Président grec, en raison de sa position envers la "Flottille de la Liberté" et son interdiction d'atteindre la Bande de Gaza.
Le président grec Papoulias, est arrivé hier à Tel-Aviv pour une visite officielle en entité sioniste, puis il s'est rendu à la ville de Ramallah pour une visite officielle des territoires de l'Autorité palestinienne, où il a reçu une grande cérémonie d'accueil, ce qui a causé une grande colère parmi les citoyens palestiniens.
L'une des participantes à la manifestation à laquelle ont appelé des groupes de jeunes palestiniens sur Internet, a exigé l'expulsion du Président grec des territoires palestiniens, à cause de sa soumission aux exigences sionistes, en interdisant la "Flottille de la Liberté 2" de naviguer vers Gaza.
Une autre participante a appelé le Président grec à s'excuser auprès du peuple palestinien et toute l'humanité, "en raison de sa position honteuse à l'égard de la Flottille de la Liberté 2" qui va à l'encontre de toutes les normes et lois humanitaires et internationales".
Jamil, l'un des organisateurs de la manifestation, a déclaré que "cette marche intervient pour exprimer à la direction palestinienne à Ramallah le refus du peuple palestinien de recevoir le président grec dans les territoires palestiniens à cause de son interdiction sur la "Flottille de la Liberté 2" qui transporte des aides humanitaires et médicales pour plus de 1,5 millions de citoyens palestiniens assiégés par "Israël" dans la Bande de Gaza".