06/02/2011
La déclaration du Quartette pour le Proche-Orient, jugeant "impérative" une reprise des négociations de paix, n'est "pas à la hauteur de nos attentes", a critiqué samedi le principal négociateur palestinien Saëb Erakat.
"Le communiqué du Quartette n'est pas à la hauteur de nos attentes. Il ne s'est pas hissé au niveau que nous attendions de lui, ni au niveau des événements que traverse la région et qui exigent de prendre des décisions", a déclaré M. Erakat.
Le Quartette a "pressé les parties au conflit israélo-palestinien "de surmonter les obstacles" empêchant le processus de paix d'"avancer".
Le Quartette a "pressé les parties au conflit israélo-palestinien "de surmonter les obstacles" empêchant le processus de paix d'"avancer".
Les pourparlers de paix, brièvement relancés le 2 septembre à Washington, sont suspendus depuis l'expiration fin septembre d'un moratoire sur la colonisation en Cisjordanie, dont les Palestiniens réclament la prolongation, ce à quoi M. Netanyahu s'est refusé.
"Nous espérions que, compte tenu des événements auxquels assiste la région, le Quartette prendrait des décisions historiques pour contraindre Israël et le gouvernement Netanyahu à arrêter la colonisation et annoncerait son engagement sur les frontières de l'État palestinien à naître avec Jérusalem-Est pour capitale", a affirmé le négociateur palestinien.
Dans son communiqué, le Quartette se contente simplement de réitérer qu'il "regrette" qu'Israël n'ait pas prolongé son moratoire sur les implantations, sans condamner explicitement la colonisation comme l'espéraient les Palestiniens.
Le Quartette a réaffirmé également que "l'objectif est d'en finir avec l'occupation qui a commencé en 1967 (...) de façon à mettre un terme au conflit sur la base de deux États".
Mais il ne mentionne pas spécifiquement la reconnaissance d'un État palestinien sur les frontières de juin 1967 (avant la Guerre des Six jours) comme le réclament les Palestiniens.
M. Erakat avait appelé cette semaine le Quartette pour le Proche-Orient à prendre la "décision historique" de reconnaître la Palestine sur les lignes de 1967, affirmant que la stabilité et les droits de l'Homme dans la région commençaient par là.
"Pour apporter la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient il faut assécher le bourbier de l'occupation israélienne, qui est l'unique cause de tous les problèmes de la région", avait plaidé M. Erakat, visant les déclarations occidentales sur la stabilité et la démocratie dans la région.
"Nous espérions que, compte tenu des événements auxquels assiste la région, le Quartette prendrait des décisions historiques pour contraindre Israël et le gouvernement Netanyahu à arrêter la colonisation et annoncerait son engagement sur les frontières de l'État palestinien à naître avec Jérusalem-Est pour capitale", a affirmé le négociateur palestinien.
Dans son communiqué, le Quartette se contente simplement de réitérer qu'il "regrette" qu'Israël n'ait pas prolongé son moratoire sur les implantations, sans condamner explicitement la colonisation comme l'espéraient les Palestiniens.
Le Quartette a réaffirmé également que "l'objectif est d'en finir avec l'occupation qui a commencé en 1967 (...) de façon à mettre un terme au conflit sur la base de deux États".
Mais il ne mentionne pas spécifiquement la reconnaissance d'un État palestinien sur les frontières de juin 1967 (avant la Guerre des Six jours) comme le réclament les Palestiniens.
M. Erakat avait appelé cette semaine le Quartette pour le Proche-Orient à prendre la "décision historique" de reconnaître la Palestine sur les lignes de 1967, affirmant que la stabilité et les droits de l'Homme dans la région commençaient par là.
"Pour apporter la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient il faut assécher le bourbier de l'occupation israélienne, qui est l'unique cause de tous les problèmes de la région", avait plaidé M. Erakat, visant les déclarations occidentales sur la stabilité et la démocratie dans la région.