vendredi 1 octobre 2010

L'occupation a utilisé des armes toxiques durant les affrontements de Selwan

[ 30/09/2010 - 12:17 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les participants dans la conférence organisée par le comité de défense de Selwan et le centre médiatique d'al-Qods ont demandé hier, mercredi 29/9, la formation d'une commission internationale pour enquêter sur les types de bombes utilisées par les forces occupantes contre les manifestants et les citoyens palestiniens lors des derniers affrontements de la semaine dernière dans la ville occupée d'al-Qods.
En présence de personnalités religieuses et nationales, la conférence a révélé que les forces de l'occupation israéliennes ont utilisé des bombes de gaz et assourdissantes périmées, qui laissent des dommages significatifs comme la fatigue, la fièvre, des vomissements, de l'essoufflement, et des effets affectant l'environnement à long terme.
Le président du haut conseil islamique, Cheikh Ekrima Sabri, a déclaré : « Il n’y a pas de différence entre les troupeaux de colons sionistes et les forces occupantes parce qu'ils travaillent selon une même stratégie visant à judaïser la ville occupée d'al-Qods, et à contrôler ses lieux saints ». Il a affirmé que les mesures sionistes « s'opposent à toutes les lois et les normes internationales qui interdisent l'utilisation de gaz et d’armes toxiques ».
Il a souligné la nécessité de la stabilité et de l'union face à l'attaque sioniste.
Un membre du comité de la défense des terres de Selwan, Fakhri Abou Diab, a déclaré qu'il avait remarqué l'état de santé des résidents après le lancement des bombes sionistes entre les maisons, dans les ruelles, et sur les manifestants. Certains d'entre eux ont été transportés vers des hôpitaux pour y être soignés, et "nous avons été informés qu’ils avaient été blessés par intoxication".
« Nous avons regroupé les bombes lancées par les forces occupantes pour connaitre leur type, et nous avons découvert que leur validité avait expirée depuis plus d'une année ou six mois. De plus, les médecins ont affirmé que les gaz présents dans ces bombes se sont oxydés, et causent de graves dommages sur l'homme et l'environnement », a ajouté Abou Dhiab.
De son côté, le directeur du centre d'information de Wad Halwa, Gawad Siam, a informé de l'augmentation de « l’arrogance des colons sioniste et de leurs gardiens à Selwan », où ils utilisent leurs armes hasardeusement contre les résidents du village, blessant plusieurs d’entre eux.
Il a rappelé l’incident qui a causé le martyre du jeune palestinien Samir Sarhan, en rejetant les allégations de l'assassin qui a été libéré plusieurs heures seulement après l'enquête.
Il a affirmé que le martyr Sarhan a été assassiné de sang froid, la rue n'était pas fermée et la voiture du tueur n'était en panne, selon ce qui a été montré dans la vidéo diffusée par la deuxième chaîne de la télévision sioniste.
De plus, le directeur du centre médiatique d'al-Qods, Mohamed Sadiq, a demandé la formation d'une commission  internationale  pour enquêter sur les types d’armes utilisés par les forces occupantes dans les quartiers d'al-Qods au cours de cette période. Il a affirmé : « Al-Qods est devenu un laboratoire pour tester des armes, des substances gazeuses, et des balles, ainsi qu’une arène pour les utiliser de manière aléatoire par les forces occupantes ».
Enfin, le vice-président de la fédération des secours médicaux arabes, Rajeh Hourine, a attiré l'attention sur la décision du tribunal central à Tel-aviv en 2005, qui a affirmé que le gaz lacrymogène est une substance très toxique lancée sur les gens afin de leur causer des dommages volontaires. En effet, le gaz lacrymogène a été reconnu comme substance chimique toxique, et cette décision a été approuvée par la Cour suprême sioniste en 2006.