dimanche 12 septembre 2010

Obama appelle au gel de la colonisation

11/09/2010
Vendredi, le président des États-Unis Barack Obama a appelé son homologue israélien a prolonger le moratoire sur le gel de la colonisation en Cisjordanie pour poursuivre les négociations. L'actuel moratoire doit prendre fin le 26 septembre.
Jeudi dernier, Obama avait affirmé sa satisfaction à l'égard du gel actuel des colonies qui avait selon lui, eu un rôle considérable dans la décision de l'OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine) de reprendre les négociations avec Israël. Depuis l'opération Plomb Durci, lancé sur Gaza en décembre 2008, les négociations de paix avaient été interrompues.
Vendredi, il a demandé au premier ministre israélien de renouveler le moratoire sur le gel de la colonisation en Cisjordanie, pour poursuivre les pourparlers dans de bonnes conditions. Obama a déclaré que la première phase des négociations avait surpassé les attentes de beaucoup de monde, mais que l'éventuelle reprise de la colonisation en Cisjordanie était une menace pour la suite du processus de paix. "Les négociations ont déjà été si loin, et dans une voie des plus constructive, qu'il serait logique et raisonnable d'étendre le moratoire" a-t-il déclaré à Netanyahou. Quand au président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, il lui a demandé de montrer au peuple israélien son sérieux et sa volonté de construire la paix, pour "faciliter la tâche de Netanyahou si il décide de prolonger le moratoire".
Bien que conscient des difficultés à venir, Obama s'est déclaré optimiste durant son discours de vendredi. "Cela va devenir de plus en plus difficile, mais je reste confiant" a-t-il affirmé, ajoutant que "il y a un énorme fossé entre là où nous en sommes et là où nous voulons aller, et il va y avoir de plus en plus de gens dans la région qui vont tenter d'ébranler ces négociations."
Obama a déclaré que ces négociations servaient les intérêts américains au Moyen-Orient, et que leurs réussites aideraient les États-Unis à "traiter avec les terroristes". "Nous ne faisons pas ça seulement pour nous sentir bien, mais nous le faisons également car cela profitera aux intérêts américains."