mercredi 29 septembre 2010

Colonisation: Un diplomate israélien craint l'isolement d'"Israël" dans le monde

28/09/2010  
Depuis le refus du premier ministre israélien de prolonger le moratoire sur la colonisation, plusieurs ambassades israéliens, de par le monde, ont mis en garde contre l’isolement d’ « Israël ».
Un haut diplomate israélien, cité par la radio militaire, a affirmé que plusieurs ambassadeurs israéliens ont lancé des mises en garde sur les conséquences de l'isolement d'"Israël" dans le monde.
"Israël risque de payer un prix élevé à la suite de la reprise de la construction dans les colonies", s'est inquiété ce diplomate.  
Selon lui, le message d'Israël "ne passe pas". "Personne dans le monde ne comprend la position d'Israël qui consiste à affirmer que l'on peut négocier tout en reprenant les constructions dans les colonies", a-t-il dit, selon la radio.
Entre-temps, l'émissaire spécial américain George Mitchell est de retour, ce mardi, à Jérusalem occupée pour tenter de sauver les négociations israélo-palestiniennes.
Mitchell doit rencontrer mardi soir le ministre israélien de la guerre Ehud Barak à Tel-Aviv et mercredi Netanyahu à Jérusalem, selon des responsables israéliens. 
Il s'entretiendra jeudi avec le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah (Cisjordanie). 
Rappelons que la construction a recommencé dans plusieurs colonies de Cisjordanie lundi après l'expiration d'un moratoire de dix mois, que les Israéliens ont décidé de ne pas prolonger. A la suite de cette décision, les Palestiniens ont réservé leur réponse sur l'avenir des pourparlers de paix jusqu'à une réunion de la Ligue arabe programmée le 4 octobre.
"Nous ne voulons pas arrêter ces négociations, mais si la colonisation se poursuit, nous serons obligés de les arrêter", a répété mardi le chef de l'Autorité palestinienne.  
Dans ce contexte, 87 des 100 sénateurs américains ont pressé lundi Barack Obama de tout faire pour convaincre Mahmoud Abbas de ne pas quitter les négociations avec "Israël", en dépit de la fin du moratoire qui a suscité également la déception des Européens et de l'ONU.