samedi 28 août 2010

Hortefeux estime qu’Israël est une race !

Publié le 27-08-2010


Fin connaisseur en matière de "races" et de racisme, Brice Hortefeux, ministre de l’intérieur vient de déclarer au lobby israélien que les "actions et les appels au boycott des produits israéliens constituent un crime d’incitation à la discrimination raciale ». (sic). Fin connaisseur, disions-nous à l’instant, car Hortefeux a été lui-même récemment condamné pour injure raciale par le tribunal de Paris, après ses propos sur les Arabes :"quand il y en un ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes".
Voici ce que l’on trouve, à propos de Hortefeux, sous la plume de Serge Golan, sur le site sioniste hamodia :
" No 135 , Communauté Israël
Cette fois, la prise de position est officielle et sans ambigüité : le boycott des produits israéliens constitue un « crime », dénoncé voilà quelques jours par le ministre français de l’Intérieur, Brice Hortefeux. Une déclaration qui tranche avec le silence prudent observé par les autorités françaises depuis le lancement en janvier 2009 de la campagne de manifestations contre les magasins de grande surface distribuant des produits israéliens et « casher ».
« Vous avez attiré mon attention sur l’importance de sanctionner les agissements du Collectif BDS [Boycott, désinvestissement, sanctions] en raison des agissement de certains de ses membres dans les magasins d’alimentation, rappelle ainsi Brice Hortefeux dans un courrier adressé au Centre Simon Wiesenthal. Tout comme vous, je considère que ces actions et les appels au boycott des produits israéliens constituent un crime d’incitation à la discrimination raciale ».
Basé aux Etats-Unis, le Centre Wiesenthal s’était en effet inquiété de la multiplication des actions de commandos boycotteurs. Filmées et diffusées sur Internet, elles mettent chaque fois en scène des groupes d’une trentaine de militants envahissant un supermarché pour en vider les rayons des tomates, avocats, fleurs et autres produits israéliens ou supposés tels. Des mises au bûcher symboliques des produits israéliens destinées à intimider la clientèle et à dissuader les grandes surfaces de commercer avec « les criminels israéliens ».
Reste que la brèche juridique permettant de « coincer » ces boycotteurs est très étroite. Ceux-ci prennent en effet bien garde de ne commettre aucun dégât, s’abritant derrière le discours antisioniste pour réfuter toute accusation d’antisémitisme.
Très engagé dans la dénonciation de cette campagne, le BNCVA (Bureau de vigilance et de lutte contre l’antisémitisme) réussit cependant parfois à traîner certains des responsables du Collectif BDS devant les tribunaux. Le 13 septembre prochain, cinq militants pro-palestiniens comparaîtront ainsi devant le tribunal correctionnel de Mulhouse (Haut-Rhin) pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » pour avoir participé en septembre 2009 à une « action coup de poing » contre un magasin Carrefour du département.
Lorsque les faits sont avérés, la justice française n’hésite d’ailleurs pas à sévir : en témoignent les 1 000 euros d’amende infligés en février dernier par un juge bordelais à une boycotteuse qui avait apposé un autocollant « Boycott Apartheid Israël » sur des jus de fruit provenant de l’Etat hébreu dans une grande surface de Mérignac (Gironde)." http://www.hamodia.fr/article.php ?id=1347
CAPJPO-EuroPalestine