vendredi 18 juin 2010

Réserves gazières et les missiles du Hezbollah: nouvelle équation d'équilibre

17/06/2010  
Le Hezbollah et ses missiles ont, une nouvelle fois, refait surface dans l'équation d'équilibre avec l'ennemi israélien, mais cette fois-ci sous un nouveau titre: la saisie par l'occupation des énormes réserves de gaz découvertes au large de la côte libanaise.    
L'entité sioniste n'a pas caché sa préoccupation du consensus libanais sur cette question, au moment où Tel Aviv insiste à nier les droits des Libanais dans ces champs découverts. 
Le quotidien israélien Haaretz a reflété la crainte israélienne du Hezbollah et de ses missiles en publiant, en titre, une image de Sayed Hassan Nasrallah souriant devant un champ gazier sous-marin. 
Pour leur part, plusieurs commentateurs israéliens ont sondé la position du Hezbollah sur cette question, affirmant qu'elle sera un nouveau titre pour la résistance, notamment à la lumière du consensus libanais sur la nécessité de faire face aux plans israéliens de s'accaparer de cette richesse. 
La télévision israélienne a rapporté dans ce contexte, les propos du président du conseil exécutif du Hezbollah Sayed Hachem Safiyeddine qui a affirmé que "ces richesses sont un droit du peuple libanais qui doit en profiter. Ceci confirme le besoin du Liban à la force contre Israël. Si au Liban, nous avons besoin des centaines et des milliers de missiles pour défendre notre souveraineté, dignité et nos eaux, nous aurons alors besoin d'armes, de force et de résistance supplémentaires pour défendre nos richesses".  
Notons que le potentiel économique de ce gisement est évalué à 30 milliards de dollars, et son extraction qui est une opération techniquement délicate, a besoin des dizaines d'années, soit 50 ans, selon les estimations israéliennes.
Pour l'expert israélien en droit international, Yoav Hreiss, "si le Liban veut commencer son action de forage il doit entamer un dialogue avec "Israël" via les Nations-Unies". 
Reste à dire, quelle sera la réponse libanaise face à l'intransigeance d'"Israël" qui ne cesse de qualifier d'"infondées" les requêtes libanaises"?