vendredi 18 juin 2010

Des dirigeants occidentaux accourent au secours d’Israël : Aznar en tête!!

17/06/2010  
Pour faire face à la portée médiatique importante de l’attaque israélienne meurtrière contre la flottille de la Liberté, laquelle comptait des personnalités politiques, littéraires, académiques occidentales importantes, une contre-offensive semble se préparer, pour porter secours à l’entité sioniste, et surtout à son image, profondément ternie.
S’est chargé d’ouvrir la campagne, l’ancien Premier ministre espagnol José Maria Aznar, qui a lancé un appel au secours, pour porter assistance à  Israël, «  le plus proche allié de l’Occident dans une région perturbée »,  sur les pages du quotidien londonien Times. (Ce journal en perte de crédibilité qui avait publié de fausses informations  selon lesquelles l’Arabie Saoudite a donné son feu vert à Israël pour attaquer l’Iran, ce que les responsables saoudiens ont catégoriquement nié).
Pour cette fin, ce responsable espagnol appartenant au post-franquisme, met beaucoup du sien. Intitulant son article d’une dramatisation forcée«  Soutenez Israël, s’il tombe, l’Occident tombera !!».
Selon lui, la crise n’est en rien due au blocus israélien de la Bande de Gaza qui n’est selon ses propos « qu’un faux bruitage qui vise à détourner l’attention de ce qui se passe réellement ».  Avouant que la défense d’Israël n’est certes pas une mission facile et ne jouit pas d’une grande popularité , Aznar juge que l’occident devrait s’écarter des sentiments de courroux, en traitant d’Israël, et adopter une position rationnelle et pondérée pour prendre en considération plusieurs données.  
Parmi lesquelles, ce responsable espagnol,( impopulaire parmi les siens depuis qu’il a soutenu la guerre de Bush en Irak en 2003, contre l’opinion de 80% des espagnols), en cite le fait qu’Israël ait été créé par une décision onusienne, ce qui selon ses termes «  devrait exclure le moindre doute sur sa légitimité ». (33 états ont décidé de l’usurpation de la Palestine !!, ndlr) . « Que c’est un pays qui dispose d’institutions démocratiques bien ancrées et d’une société dynamique, ouverte et supérieure dans plusieurs domaines : culturel, scientifique et technologique ».  
Selon cet homme, soupçonné par le dirigeant vénézuélien Hugo Chavez d’avoir soutenu la tentative coup d’état organisée contre lui en 2002,  « les racines, l’histoire et les valeurs d’Israël sont occidentales », mais observe-t-il, cette entité «  présente une particularité singulière ; celle que c’est le seul pays occidental dont la légitimité et l’existence posent toujours des questions depuis sa fondation ».  
Dans une plaidoirie se lamentant sur le sort d’Israël, Aznar énumère que ce dernier a fait l’objet  d’offensives de la part de ses voisins, qui s’est par la suite poursuivie par les attentats suicides et enfin «  par la dernière guerre qui n’est autre que cette campagne pour délégitimer son existence dans les instances internationales et les milieux politiques ».
Se désolant que malgré les soixante deux années écoulées depuis la création de cette entité, cette dernière se trouve toujours « en posture de défense pour son existence, face aux missiles qui sont larguées contre elle du nord et du sud, et aux  menaces de la rayer de la carte,  venant de la part de l’Iran, qui tente de se doter de l’armement nucléaire ».  
Selon l’avis d’Aznar, accusé dans son pays d’avoir voulu manipuler les médias pour faire accuser l’Eta d’une attentat perpétré en 2004, l’instabilité au Proche Orient n’est pas liée à l’occupation israélienne des territoires arabes, et à son refus de reconnaître les droits légitimes du peuple palestinien ; mais elle est due à « la montée de l’extrémisme islamique qui prône l’éradication d’Israël comme devoir religieux, et en raison de l’Iran qui veut imposer sa suprématie dans la région ».
Et de conclure «  ces deux choses ne constituent pas seulement de menace  pour Israël, mais pour le monde occidental, voir pour le monde entier ».
Critiquant  le regard que portent les Occidentaux sur le Proche- Orient, il le qualifie d’obscur, et lui en veut particulièrement d’imputer à Israël la responsabilité des tragédies qui se passent ; reprochant à certains hommes politiques occidentaux « d’agir comme s’ils voulaient parvenir à une entente avec le monde islamique en sacrifiant l’existence d’Israël ».  
Estimant que le droit d’Israël d’exister dans des frontières  sures nécessite une clarté dans la vision stratégique, Aznar a souligné que  cette dernière fait de plus en plus défaut à l’Europe, ainsi qu’aux États-Unis  qui commencent à prendre le même chemin.  
Aznar semble surtout s’inquiéter d’un  repli de l’Europe de soutenir Israël, le qualifiant « d’impuissance et de défaillance ».  Et rappelant à cet égard l’initiative qu’il a lui-même lancée pour défendre Israël, baptisée  «  les amis d’Israël » et regroupant  un nombre de personnalités mondaines, politiques, économiques et intellectuelles,  à l’instar de David Trimble, de John Bolton, …
Aznar souligne que la mission de ces hommes n’est pas de défendre le gouvernement israélien et sa politique, mais surtout  de défendre Israël, son droit à l’existence et à se défendre.  
«  Israël fait partie intégrante du monde occidental, dont les racines puisent dans les traditions judéo-chrétiennes ; si la composante juive s’estompe de cette civilisation et Israël s’effondre, le sort de ce monde court à sa perte, car leur destin est inséparable », conclut finalement Aznar.
Lequel ne cherche même pas à réfléchir ses mots avant de les écrire, attribuant  une connotation de guerre de religions au conflit au Proche-Orient.
Juifs et Chrétiens contre Musulmans !!