dimanche 20 juin 2010

Le renard dans le poulailler, pouvons-nous faire confiance aux sociétés de sécurité israéliennes ?

samedi 19 juin 2010 - 06h:00
Gordon Duff - SabbahReport
Israël nous transmet-il la maladie pour nous vendre le remède ?
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Nous avons appris cette semaine qu’Israël avait mis en scène l’attaque de la Flottille de la liberté avec des acteurs et des effets spéciaux courants à Hollywood, appelés « double négatif ». On pouvait voir les acteurs au milieu d’humanitaires pacifiques, brandissant des armes. Il y a eu toutefois un problème lorsque le décor utilisé par Israël ne correspondait pas tout à fait à l’original. Nous avons eu un film montrant nos « terroristes » israéliens traversant à répétition de l’acier (NDT voir ci-dessous la vidéo à la minute 7:58 et suivant). L’industrie israélienne du film a souffert dernièrement. Même les fausses vidéos de Ben Laden ont été transformées en enregistrements audio. Le nouveau Ben Laden qu’ils avaient recruté faisait auparavant de la pub pour Marlboro en Égypte.
Il est évident qu’Israël a détruit toute crédibilité qu’il pouvait avoir auparavant. Découvrir la fabrication à bon marché d’un mensonge est une chose, mais celui-ci était abondamment estampillé « gouvernement de l’État d’Israël ». C’était un pur suicide. Seuls les idiots qui veulent être trompés - des politiciens dans la poche de l’AIPAC et de Fox news - ont vraiment été abusés. Franchement, quand on n’a aucune intégrité à sacrifier, impossible d’être humilié. Étant donné la nature « des cycles de news », il pourrait y avoir à tout moment un nouveau massacre ou une bombe terroriste. Étant donné qu’Israël en à besoin, mais vite, il est tout à fait possible que nous en ayons un.
Je n’aurais jamais pensé qu’un pays irait jusqu’à placer des gens, fabriqués comme dans un jeu vidéo, dans une action utilisée comme preuve vitale montrant Israël « en train de se défendre ». Peu de chances qu’il réutilise ce stratagème. Ses lamentations perpétuelles au sujet du terrorisme peuvent avoir été, dès le début, illustrées de tours de passe-passe cinématographiques. Il nous faut à présent remonter des décennies en arrière pour examiner les photos et les vidéos qui ont probablement été truqués, comme les films israéliens montrant des Palestiniens en train de danser le 11 Septembre. Ces films n’avaient pas été modifiés, ils étaient simplement vieux de plusieurs années, tout comme les instantanés des armes qu’Israël prétend avoir trouvées sur la Flottille de la liberté, et dont la signature numérique remontait à 2006.
Ce qu’Israël nous a présenté comme de l’« autodéfense » devient maintenant un acte de terrorisme. Je ne sais pas si le fait d’inclure des terroristes armés dans un film, de fait des acteurs israéliens déguisés brandissant des barres de fer, est un crime, mais ce devrait l’être. Si doutes il y avait, les films les auront dissipés. Ce que nous devons savoir, c’est pourquoi la falsification des preuves d’actes terroristes est devenue une industrie en Israël, alors que cette nation est chargée de la sécurité, y compris de la vidéo-sécurité, dans la plupart des aéroports mondiaux, notamment dans pratiquement tous les aéroports des USA ? Iriez-vous consulter un médecin qui travaille dans un laboratoire de guerre bactériologique ? Recruteriez-vous un faussaire de chèques pour travailler dans une banque ? Engageriez-vous un pédophile pour s’occuper de vos enfants ? Eh bien, nous avons recruté Israël pour veiller sur nos ports, nos installations nucléaires, nos aéroports et beaucoup d’autres installations - pays dont nous savons avec certitude qu’il nous donnera une fausse vidéo, qu’il modifiera le scan d’un conteneur ou qu’il falsifiera une lecture de radiation si cela sert ses intérêts.
Songez aux Étasuniens qui claironnent continûment qu’Israël est notre allié, une grande démocratie, le bastion de la liberté au Moyen-Orient. Même la fatwa globale du centre Simon Wiesenthal, ou ADL mal nommé, stipulant que toute la population de la planète est composée soit d’« antisémites » soit de « juifs animés de la haine de soi » ou d’une combinaison des deux, n’arrivera pas à sortir Israël de ce mauvais pas. Celui-ci a déjà abattu sa « carte Auschwitz » quand il a été surpris en train de noyer les appels à l’aide des blessés de la flottille dans un doublage « retournez à Auschwitz » à l’image d’un ventriloque. Nous avons même entendu qu’Israël dit maintenant aux Palestiniens de retourner à « Gazauschwitz ». Drôle de sens de l’humour.
Il est hors de doute que les USA ont été bernés dans le déluge de renseignements déversés par Israël après le 11 Septembre. « Son » programme, longue histoire de griefs, a été accompli au prix de milliers de vies étasuniennes, et les pertes humaines se poursuivent.
La question qui se pose est de savoir pourquoi développer une industrie pour la falsification de preuves de terrorisme ? On pense d’abord, bien entendu, qu’Israël a une industrie multimilliardaire d’équipement et de services de sécurité gérée par le Mossad dont le personnel est maintenant autorisé à travailler dans le secteur privé tout en continuant à servir l’État. Mais cela va-t-il plus loin ? Si vous le pouvez et le souhaitez, à l’instar d’Israël, ajouter des personnages dans les vidéos, vous pouvez également les enlever. Quand nous regardons les vidéos de « terroristes arabes » plaçant des bombes ou tirant des coups de feu comme à Mumbai, qu’il y a-t-il que nous ne voyons pas ? Est-ce qu’on a changé les acteurs ? Y a-t-il des personnages qui ont été effacés ? Pourquoi ?
Jusqu’ici nous avons la preuve qu’Israël crée de faux passeports de n’importe quel pays et place ses agents où bon lui semble. Nous avons aussi vu des vidéos trafiquées pour couvrir le meurtre de civils innocents. À partir de là, nous pouvons présumer que lorsque nous voyons dans une vidéo un adolescent jeteur de pierres se faire abattre, cet adolescent peut très bien avoir été un enfant chargé de livres scolaires. C’est exactement ce qui a été fait avec les vidéos de la Flottille de la liberté et personne de raisonnable ne peut imaginer qu’Israël ait eu à sa disposition cette technologie depuis 35 ans sans l’avoir jamais utilisée.
Des vidéos factices et de faux agents utilisant des passeports falsifiés ont-ils été employés pour couvrir les explosions du 7 juillet à Londres ? Une série de circonstances bizarres entourant la visite de Netanyahu, la modification de son emploi du temps de manière à éviter la zone attaquée, jettent le soupçon sur des vidéos montrant des suspects « de type arabe ». Maintenant nous savons qu’il pouvait s’agir de n’importe qui ; les bombes pourraient avoir été placées à n’importe quel moment et déclenchées à distance.
Une fois que vous prenez le chemin de l’imposture ou que que vous êtes surpris en train de faire ce que vous faites depuis des décennies, vous avez ouvert une porte que vous ne pouvez pas refermer.
La plupart des spécialistes du renseignement reconnaissent qu’un pourcentage significatif d’Israéliens faisant des affaires dans le monde sont employés par leurs agences de renseignement. Beaucoup de ces individus ont un passeport australien, allemand ou britannique ; beaucoup d’autres ressemblent à des Arabes, parlent les dialectes locaux à la perfection. Beaucoup d’entreprises étasuniennes ont eu des agents israéliens planqués parmi leurs employés ; même chose pour les ONG de l’ONU, les organisations de bienfaisance réputées et bien sûr, dans la presse. Toutefois la majorité de ces agents sont employés dans la vente, l’installation et la maintenance de l’équipement d’installations de haute sécurité ou gèrent, en fait eux-mêmes, les installations vu la vaste gamme de services qu’ils fournissent. C’est là que le bât blesse. L’aéroport de Schiphol à Amsterdam, l’aéroport de Détroit par lesquels le "Crotch Bomber" (NDT : le terroriste qui avait caché des explosifs dans son slip) est passé en vitesse sans passeport, étaient des installations gérées par des Israéliens.
Où se trouvent les vidéos montrant celui que notre terroriste a rencontré pendant qu’il était à Schiphol, aéroport doté d’un système de vidéo à haute définition supérieur à tout ce qui a été installé hors d’Israël ? Oh ! La vidéo est introuvable, elle a disparu ; la société israélienne gérant l’aéroport l’a égarée. N’a-t-elle pas eu le temps d’insérer une meute de danseurs palestiniens en train d’attacher une bombe dans leur slip ? Ils auraient tous pu avoir des barres de fer et traverser les murs de l’aéroport pour arriver jusque-là. En partant, ils auraient pu disparaître dans le sol comme des vampires.
L’attentat de Times Square était censé nous faire oublier le fiasco du Mossad à Détroit, autre aéroport géré par les Israéliens. Lorsque le passager indien repéré par les chiens détecteurs de bombes a été arrêté, où la vidéo a-t-elle disparu ? Comment s’appelait-il ? S’est-il simplement évanoui dans la nature ? A-t-il été renvoyé en Israël tout comme l’équipe de vidéastes israéliens en train de danser le 11 Septembre ? Quand le gouvernement du Yémen a annoncé que les agents de « Al Qaida » - souvenez-vous, ceux que Dick Cheney a relâchés de Guantanamo - avaient eu des contacts avec leurs agents israéliens, où cette nouvelle est-elle passée ? Le Yémen possède leurs portables, bourrés d’indices utiles sur la gestion des opérations de style Mossad.
C’est donc une question de confiance. Un aéroport peut-il être gardé par ceux qui y font transiter des assassins et des terroristes ? Pouvons-nous accepter qu’un groupe de clowns spécialisés en effets spéciaux gère les vidéos de sécurité capables de nous mener à la guerre ? Peu importe le prix intéressant ou l’emballage séduisant dans lequel nous est proposée la technologie USA volée, ne devons-nous pas nous soucier de savoir qui sont nos partenaires en affaires ?
NDT : La video en question
15 juin 2010
Cet article peut être consulté ici :
Traduction : Anne-Marie Goossens