vendredi 26 mars 2010

L'armée Israélienne met en examen 2 soldats accusés d'avoir utilisé un garçon comme bouclier humain

Ecrit par los angeles times / trad : Monique Poupon
25/03/2010
JERUSALEM / Deux soldats Israéliens impliqués dans l'offensive de la Bande de Gaza il y a un an ont utilisé un garçon Palestinien de 9 ans comme bouclier humain pour ouvrir des paquets qu'ils pensaient être un engin piégé avec des explosifs, ont été accusés mardi par l'armée Israélienne.
Les soldats, dont les noms n'ont pas été lâchés, ont été mis en examen dans la cour militaire pour "conduite non-autorisée" et "dépassant leur autorité d'une manière qui a mis en danger la vie ou la santé", a dit l'armée.
Le garçon, dont le cas avait été présentée aux FDI par les Nations Unies, était sans armes.
Les soldats pouvaient affronter une sentence maximale de 3 ans s'ils étaient reconnus coupables, a dit un représentant de l'armée.
Les charges criminelles sont crues être les premières relatées au combat apportées contre les soldats Israéliens pour leurs actions durant l'assaut de 22 jours contre Gaza. Un cas criminel antérieur avait été apporté contre des soldats accusés du vol d'une carte de crédit.
Environ 1 400 Palestiniens et 13 Israéliens avaient été tués durant l'opération, qu'Israël a dit avoir lancée dans une tentative d'arrêter le tir de roquettes Palestiniennes de Gaza dans les cités Israéliennes du sud.
Des groupes des Droits de l'Homme et une commission des NU ont accusé l'armée Israélienne d'avoir commis des crimes de guerre et de viser des civils durant l'opération. Ils ont appelé Israël à nommer un enquêteur indépendant pour revoir la conduite des militaires, mais Israël a dit que sa cour militaire est capable de revoir les sujets en interne.
Des officiels de l'armée ont dit qu'ils revoient environ 30 cas criminels. Le mois dernier, l'armée a dit qu'elle avait puni deux haut commandants pour avoir permis un bombardement près d'une enceinte des NU où des civils avaient trouvé refuge.
Michael Sfard, un avocat Israélien, qui représente les soldats qui sont venus au public avec des plaintes à propos de la conduite militaire à Gaza, a appelé la mise en examen de l'armée "très petite et très tard".
Il a noté que son groupe, Briser le Silence, a essayé d'attirer l'attention sur l'usage de boucliers humains à Gaza il y a un an, mais avait été sujet à des attaques en rafales du gouvernement.
"Ils ont tout écarté de la main", a dit Sfard. "Maintenant un an plus tard ils ont trouvé que l'une des pratiques a eu lieu. Si l'Etat d'Israël avait cédé aux appels pour une enquête (externe), je suis sûr qu'ils auraient trouvé aujourd'hui d'autres pratiques étant vraies aussi."