dimanche 3 janvier 2010

La police palestinienne de Gaza, calme et sécurité, malgré la guerre dévastatrice

[ 03/01/2010 - 04:02 ]
Gaza – CPI

Les services palestiniens de sécurité, dans la bande de Gaza, étaient les plus visés par les forces israéliennes d'occupation, pendant leur guerre agressive israélienne menée contre Gaza.

Elles ont commencé leur guerre agressive en frappant tous les sièges de ces centres. Des dizaines de membres de ces centres sont tombés en martyre ou ont été blessés. Malgré toutes ces frappes, la police palestinienne a continué son travail avec une bonne volonté et une forte détermination.

La dure frappe

Le lieutenant Hassan Al-Kachif est directeur de la police du département de Rafah. Il ne cache pas que la police a reçu un très grand coup. Mais Dieu merci, nous avons commencé à quitter nos centres à partir du 20 décembre 2008. A partir de cette date, les forces israéliennes d'occupation ont bombardé des sièges vides.

Amortir la frappe

Un an après la guerre, Al-Kachef ne nie pas que la première frappe a été très grande. Mais dès que les corps des martyrs et les blessés ont été retirés, les forces de sécurité se sont organisées. Un plan de travail a été mis en place. Le contact a été établi entre tous les chefs et tous les éléments. Une semaine seulement après le début de la guerre, les policiers du département de Rafah ont mis leurs tenues officielles. Les agents de circulation ont pris leurs places. En dépit de l’aviation militaire israélienne, les policiers travaillaient, les chefs continuaient aussi leurs inspections.

Ainsi, l’ennemi n’a pas réussi à réaliser ses buts. Rien n’a changé, en dépit de cette affreuse agression. Le gouvernement palestinien est toujours en place. Il est vrai que nous avons perdu beaucoup de nos jeunes et de nos sièges, mais nous avons continué notre travail.

L’organisation

Pour sa part, le colonel Khalil Qazaatt, directeur de la police du département de Gaza, dit que la religion islamique nous a appris que notre travail ne prend pas fin dès qu’un chef meurt. Notre religion est notre force. Dès que la première frappe a été amortie, les affaires ont été reprises en main, tout a été réorganisé et une direction centrale a été mise en place.

L’effort donne ses fruits

La police travaille dans des conditions exceptionnelles. Bien que viser la police civile soit protégée par la loi internationale, les occupants israéliens ont frappé ses sièges. Des conditions exceptionnelles exigent des efforts exceptionnels. Et la direction en donne, dit Mohammed Abou Sissi, vice-directeur de la police du nord.

La police palestinienne était et reste la force du gouvernement, sur tous les niveaux : politique, social et juridique, surtout sécuritaire. La sécurité du citoyen reste le souci principal du gouvernement. Par tous ces efforts donnés, les occupants israéliens n’arrivent pas à perturber notre front intérieur, dit Abou Sissi.

Pendant et après la guerre agressive israélienne menée contre Gaza, la police a travaillé, jour et nuit, dit le colonel Mohammed Abou Zaïd, avec de la fierté dans la voix.

« Peu après la première frappe, je me suis mis au service du directeur de la police. Nous sommes descendus sur le terrain pour travailler jour et nuit et participer à résoudre les affaires directement sur le terrain », ajoute Abou Zaïd.

Il précise que le département du Centre a donné 65 martyrs parmi les policiers. Cela a laissé un manque considérable, surtout que parmi eux se trouvent un bon nombre de cadres expérimentés. Toutefois, les policiers ont tout donné pour que la vie continue. Ils marchaient à pied sur des distances incroyablement longues pour assumer leur devoir. Un défi à l’ennemi qu’ils ont réussi, admirablement.