mardi 14 juillet 2009

12 juillet 2006, agression israélienne contre le Liban : on n'oublie pas

Liban - 13-07-2009

Par ISM et Al Manar
Convaincus qu'ils appartiennent à une race supérieure, face à une résistance inattendue, les sionistes sont saisis de haine et de rage et décident de détruire le pays qui ose tenir tête à l'unique puissance nucléaire du Moyen-Orient, et de tuer un maximum de civils et surtout d'enfants pendant 33 jours et 33 nuits.




Ces crimes de guerre restent à ce jour impunis et n'ont jamais été dénoncés par le "gouvernement Siniora" de l'époque résolument à la botte des Etats-Unis et d'Israël. Ils se sont même répétés avec la même sauvagerie en décembre 2008 et janvier 2009 contre la population de Gaza, toujours dans l'impunité la plus absolue.

Photo ci-contre : le petit Karim Qobeisi, de Nabatyieh, blessé par les terroristes sionistes le 16 juillet 2006.

NA




"Une troisième guerre contre le Liban aura les mêmes résultats que la deuxième"
Al Manar

C'est l'avis de l'ex-chef du Conseil de sécurité national israélien, Giora Eilenad, qui intervenait lors d'une conférence à laquelle ont participé plusieurs responsables militaires sur la deuxième guerre perdue contre le Liban, organisée par l'Institut des études sur la sécurité nationale, à l'Université de Tel Aviv.

"Si une troisième guerre devait être déclenchée, ses résultats ne seraient pas tellement différents de ceux de la seconde guerre ; les deux parties ayant tiré les conclusions de cette dernière," a-t-il signalé, estimant toutefois qu'au cas où le feu était ouvert du côté libanais, "Israël" n'a d'autres moyens que de combattre l'Etat libanais, et de s'attaquer à tout ce qui est en lien avec ses capacités opérationnelles de guerre.

Diagnostiquant les causes de l'échec israélien, Eiland a perçu "un clivage structurel de taille entre les prévisions du niveau politique et les capacités au niveau exécutif" signalant également que "les objectifs de cette guerre n'étaient pas clairs".

Sachant toutefois que le ministre de la guerre israélien Amir Peretz avait, durant l'offensive, affirmé haut et fort qu'elle visait à éradiquer le Hezbollah.

Cette fausse allégation a également été émise par l'ancien chef d'Etat-major Dan Haloutz, lors de son intervention à la conférence, dans laquelle il a également défendu la décision de la guerre prise en 2006, révélant pour la première fois que les plans de la guerre avaient été conçus bien avant la capture des soldats israéliens et le déclenchement des hostilités : "La théorie de la guerre visait à adresser une frappe douloureuse au Hezbollah, dont l'intensité n'était pas estimée, et dont le coût aurait dû être au dessus des intentions de gain," a précisé ce général de l'armée de l'air qui conduisait la opérations de la guerre en 2006.

Assurant que "si c'était à refaire, il le referait".

Pourtant Haloutz avait été l'un des premiers responsables à avoir démissionné de son poste en raison des déboires de cette guerre, et dont les raisons sont dues, selon lui, "à la convocation tardive des unités de réserve, qui aurait dû se faire plus tôt pour être accompagnée d'une menace d'une expédition terrestre". Haloutz a également évoqué "un disfonctionnement qui a eu lieu dans la coordination et dans le transfert des ordres entre les différents niveaux de commandement, et un manque d'entraînement".

Selon un autre chef militaire israélien, s'exprimant pour la même tribune, l'ex-chef d'état major Moshé Kaplanski, l'échec est dû aux réductions du budget, aux opérations en cours dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, et au manque d'entraînement : "Les commandants des brigades n'avaient pas subi les entrainements adéquats, les officiers ont dirigé des unités de chars sans expérience préalable" signalant que les unités de réserve n'avaient pas été entrainés aux balles réelles depuis six années.