mardi 20 avril 2010

Des pratiquants juifs brûlent le drapeau israélien à Al Qods occupée

[ 19/04/2010 - 20:15 ]
Al Qods occupée - CPI

"Au moment où des préparatifs officiels se produisent à l’occasion de la commémoration du meurtre des soldats de l’armée sioniste, à Al Qods occupée, et la célébration de l’instauration de l’état de l’entité sioniste, des groupes juifs du mouvement religieux «Neturei Karta» ont profité de l’opportunité pour publier leur forte hostilité au sionisme", ont déclaré des sources sionistes.
Le journal israélien, Yedioth Ahronoth a souligné, le lundi 19/4, que plus de 150 activistes juifs du mouvement «Karta» ont protesté violement contre les sionistes, dans la cour de «Sabate», à Al Qods occupée, en portant des slogans hostiles qui condamnent l’occupation israélienne.
"L’un des pratiquants a brûlé le drapeau israélien, avant qu’il ne soit arrêté par un soldat sioniste déguisé en vêtements des religieux juifs", ont souligné les sources.
Notons que «Neturei Karta» est un mouvement orthodoxe juif qui refuse la création de l’état de l’occupation sioniste, en le qualifiant d’illégal sur la terre Palestinienne en attendant l’arrivée de Jésus Christ (que la paix de Dieu soit sur lui).

Le bloc Changement et réforme estime grandement la position de Larijani contre la décision sioniste

[ 19/04/2010 - 19:20 ]
Gaza - CPI

Le bloc parlementaire «Changement et réforme» du Hamas a estimé grandement la position du président du parlement iranien, Ali Larijani qui a criminalisé la décision militaire sioniste stipulant l’expulsion, des milliers de Palestiniens de la Cisjordanie, ainsi que le nettoyage ethnique exercé contre les arabes dans les territoires palestiniens occupés en 1948. 
Dans une lettre envoyée, le lundi 19/4, au président du parlement iranien, M. Larijani, le bloc changement et réforme a estimé grandement la condamnation  du parlement iranien à la décision militaire sioniste, au moment où la communauté internationale garde un silence suspect et honteux face aux crimes très flagrants et violations solennelles de l’occupation israélienne contre les palestiniens.  
Le bloc a appelé les parlements du monde entier, notamment les membres dans l’organisation de la conférence islamique à adopter des positions similaires à ceux des hommes libres et de prendre une initiative semblable à celle de Larijani qui a condamné publiquement et officiellement la décision militaire sioniste contre les autochtones palestiniens.

L'occupation décide de démolir 4 maisons palestiniennes à al Khalil

[ 19/04/2010 - 19:00 ]
Al Khalil – CPI

 Des sources locales ont dit, le lundi à midi 19/4, que les autorités de l'occupation ont informé les propriétaires de quatre maisons de leur décision de les démolir, dans le village de Halhoul, au nord d'al Khalil. 
Les sources ont ajouté que les forces occupantes accompagnées par des officiers de la planification ont envahi la région d'Abou Remouze, à l’est du village, en présentant aux 4 Palestiniens des décisions pour démolir leurs maisons, sous prétexte qu’elles sont construites dans une région proche de la route n° 60 utilisée par les colons sionistes.

Les colons sionistes ciblent l’existence des Palestiniens

[ 19/04/2010 - 17:50 ]
Yafa – CPI

 Les colons sionistes qui habitent dans la colonie de "Kyriat Arba", installée sur les terres agricoles d'al Khalil, en Cisjordanie occupée, ont attaqué des maisons palestiniennes dans la ville de Yafa, dans les territoires palestiniens occupée en 1948, pour la première fois depuis la création de l'entité israélienne en Palestine occupée, avant 62 ans. 
Cet événement représente un nouveau type d’agressions des colons sionistes contre les Palestiniens, en attaquant les citoyens dans les régions voisines des colonies sionistes, en Cisjordanie occupée, en soulignant que ce développement montre que les colons attaquent les arabes de 1948 également. 
Des témoins oculaires ont dit, le lundi 19/4, qu’un grand nombre de colons sionistes du lycée colonial dans la colonie de "Kyriat Arba" sont entrés dans le jardin d'une maison palestinienne, en menaçant de tuer ses propriétaires s’ils n’évacueront pas immédiatement le lieu.

Un sit-in devant le siège de la Croix-Rouge à Damas pour soutenir les captifs palestiniens

[ 19/04/2010 - 17:44 ]
Damas – CPI

  Le comité de défense des captifs et détenus palestiniens dans les prisons sionistes a organisé, ce matin lundi 19/4, un sit-in populaire devant le siège du comité international de la Croix-Rouge, à Damas, à l'occasion de la semaine du prisonnier palestinien, pour expliquer la tragédie des captifs dans les prisons sionistes aux associations et organisations internationales et humaines dont la Croix-Rouge. 
Des représentants des forces et mouvements palestiniens, ainsi qu’un grand nombre de Palestiniens ont participé à ce sit-in, en portant les drapeaux palestiniens et les photos des captifs dans les prisons israéliennes. 
Le représentant du comité de défense des captifs a présenté une lettre à la représentante de la Croix-Rouge, à Damas, en l'appelant à mettre fin à la tragédie des captifs qui ont commencé une grève de faim depuis le 7 avril. 
"Les captifs ont organisé cette grève de faim pour obtenir leurs droits humains", a-t-il a ajouté en indiquant aux violations sionistes quotidiennes contre les captifs palestiniens. 
Le comité a salué les efforts prodigués par la Croix-Rouge pour minimiser la souffrance des captifs palestiniens, en appelant à transmettre sa lettre au siège du comité international, à Genève. 
De son côté, la représentante de la Croix-Rouge a remercié les manifestants qui ont exprimé leur opinion et leur condamnation aux mesures et pratiques sionistes oppressives.

Azzam : Le pari du Fatah sur le veto américain est derrière l’échec de l’union nationale

[ 19/04/2010 - 15:59 ]
Gaza - CPI

Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a affirmé que les dernières déclarations du membre du comité central du Fatah, Azzam Al Ahmed qui a dévoilé que l’échec de la réconciliation était à cause du pari du Fatah sur le veto américain et son incapacité de traiter sérieusement les efforts déployés pour réaliser le consensus national. 
Al Ahmed a déclaré au journal «Al Chourouk», qu’un grand effondrement peut avoir lieu au sujet des coopérations sécuritaires entre l’occupation et l’autorité palestinienne.  
«Les menaces d’Al Ahmed d’interrompre les collaborations sécuritaires avec les services sécuritaires sionistes, prouvent clairement, l’implication directe du Fatah pour exterminer la résistance nationale et protéger les intérêts de l’ennemi occupant, notamment les frappes contre le Hamas», a souligné Barhoum en condamnant la position non patriotique de l’autorité palestinienne. 
Barhoum a considéré les déclarations d’Al Ahmed comme une preuve réelle et explicite qui montre les positions justes et patriotiques du Hamas, en condamnant le pari du Fatah sur le veto américain qui soutient aveuglement les objectifs et agendas criminels de l’occupation israélienne.

L’opération d’expulsion contre les Cisjordaniens débute par l’éloignement de 200 palestiniens

[ 19/04/2010 - 15:55 ]
Amman - CPI

Le chef du conseil législatif palestinien, Dr. Aziz Duweïk a affirmé que l’armée israélienne a commencé l’exécution de sa décision criminelle en expulsant 200 palestiniens de la Cisjordanie vers la Bande de Gaza. 
Duweïk a qualifié ces expulsions de crime très horrible et d’une 2ème Nakba contre le peuple palestinien occupé et opprimé de ses droits depuis plus de 60 ans. 
Le haut leader palestinien a affirmé lors d’une déclaration de presse au journal jordanien «Al Sabil», le dimanche 18/4, que le pari continuel de l’autorité palestinienne sur des négociations inutiles n’est qu’une illusion trompeuse. 
Duweïk a appelé l’autorité palestinienne à renoncer immédiatement à cette stratégie inutile et de renforcer la résistance nationale. 
 «L’occupation a prouvé au monde entier à travers cette décision militaire qu’elle viole et frappe toutes les lois, règles et conventions humaines et internationales, en confirmant qu’il est un état de colonialisme qui ne respecte aucune loi ou convention», a ajouté Duweïk.
Des sources palestiniennes bien informées ont affirmé que l’armée de l’occupation israélienne a arrêté sur plusieurs passages de la Cisjordanie des Palestiniens, en ajoutant que toute personne naît dans la Bande de Gaza sera expulsée vers des directions inconnues.  

Larijani : la décision sioniste pour expulser les palestiniens représente un crime

[ 19/04/2010 - 13:50 ]
Téhéran – CPI

Le président du parlement iranien, Dr. Ali Larijani, a exprimé sa forte condamnation à la décision de l'occupation israélienne d'expulser des centaines de milliers de Palestiniens de la Cisjordanie.
Le correspondant du centre palestinien d'information, à Téhéran, a déclaré que Larijani a condamné, le dimanche 18/4, lors d'une réunion du parlement, la décision sioniste qui vise à éloigner un grand nombre de Palestiniens, en qualifiant cette mesure de crime qui cible l'identité arabe et islamique.
"Cette décision vient dans le cadre des exterminations collectives pratiquées par l'occupation contre le peuple palestinien", a ajouté Larijani.
Le responsable iranien a condamné «également le silence des pays arabes et islamique envers ce crime sioniste, en appelant la nation arabe et islamique à soutenir le peuple palestinien et sa résistance nationale.

Des activités coloniales dans le village de Baki'a à al Jalil

[ 19/04/2010 - 13:42 ]
Haaretz – CPI

Des organisations sionistes coloniales extrémistes travaillent dernièrement pour judaïser le village arabe de Baki’a, à al Jalil, simultanément avec leurs politiques de colonisation dans la vieille ville d'al-Qods occupée, al Khalil, Yafa et Akka.
Ces organisations achètent les maisons des habitants arabes dans ce village, notamment au centre où une synagogue juive du XIX siècle est  installée.
Les organisations sionistes annoncent leur but de judaïsation dans ce  village, où le journal hébreu "Haaretz" a dit que c'est la première fois que  l’on annonce de grandes activités coloniales dans les territoires occupés en 1948.
L'un des responsables de l'organisation du patrimoine d'al-Jalil a dit qu’on travaille pour fixer 1000 colons sionistes dans le village de Baki’a.

Dr. Khalil Al Hayya appelle la résistance à libérer les captifs Palestiniens par tous les moyens

[ 19/04/2010 - 11:09 ]
Gaza - CPI

Le membre au bureau politique du Hamas, Dr. Khalil Al Hayya a affirmé que la résistance est capable d’accéder à tous les moyens nécessaires pour la libération des captifs palestiniens, en faisant allusion au soutien du Hamas et du peuple palestinien aux captifs qui poursuivent leur grève de faim générale.
Lors d’un festival intitulé «Le sacrifice des captifs» qui a été organisé par le conseil des étudiants de l’université islamique, le dimanche 18/4, Dr. Khalil a insisté sur la libération des détenus palestiniens qui souffrent extrêmement dans les geôles sionistes.
«Comment le Fatah veut-il réaliser la réconciliation nationale, alors qu’il continue d’emprisonner des centaines de partisans du Hamas en Cisjordanie ?», a critiqué Dr. Khalil Al Hayya, d’un ton ferme, les prétentions du Fatah envers le consensus national palestinien, tout en appelant la direction égyptienne à libérer les captifs du Hamas dans ses prisons.

Al Ghoul:Gaza sera l'hôte d'une conférence internationale pour soutenir les prisonniers palestiniens

[ 19/04/2010 - 10:38 ]
Gaza - CPI

Le conseiller et ministre des captifs au gouvernent d’entente, Mohamed Faraj al-Ghoul a révélé que la Bande de Gaza va accueillir, le 2 octobre prochain, une conférence internationale pour soutenir la cause des prisonniers palestiniens dans les geôles de l’occupation.
Le ministre a affirmé dans une déclaration, le dimanche 18-4, que la tenue de cette conférence va coïncider avec le premier anniversaire annuel d'un accord pour la libération de 20 détenues palestiniennes contre l’envoi d’une cassette vidéo qui montre le soldat sioniste, Gilad Chalit.
Cette conférence est la première de ce genre, où des dizaines de personnalités arabes et européennes seront invitées, dont des responsables de droit international et qui ont des relations avec des organisations des Nations Unies, dans une tentative pour internationaliser la question des prisonniers et prendre des actions contre l'occupation en condamnant ses crimes de guerre contre les prisonniers.
Le ministre des prisonniers a souligné qu’on a crée une commission spéciale pour les préparatifs et l’organisation de cette Conférence internationale, et qui fera partie des commissions du haut comité pour le soutien des prisonniers qui  a été formé dans le but de faire revivre l’an 2010 comme l’année des prisonniers. 
«La Commission a commencé ses contacts avec les différentes autorités, il y a un mois, afin d’assurer la mobilisation du plus grand nombre de militants et la réussite de cette conférence», a précisé le ministre.

L'occupation envahit le nord de Gaza

[ 19/04/2010 - 10:49 ]
Gaza – CPI

La résistance palestinienne a fait face aux forces sionistes qui ont envahi, aujourd'hui à l'aube, le lundi 19/4, la région de Beit Lahia et les colonies évacuées, au nord de la Bande de Gaza.
Des sources locales ont affirmé au correspondant du Centre Palestinien d’Information que des forces spéciales sionistes se sont infiltrées et pénétrées dans la colonie évacuée de Dougheit, ainsi que la région de Salatine et de Waha, à Beit Lahia, au nord de la Bande de Gaza, mais la résistance palestinienne s'est accrochée avec les soldats sionistes.
Les brigades de Nasser Salah Eddine, la branche militaire du mouvement de la résistance populaire ont dit que leurs résistants ont pu découvrir une force spéciale qui s'est infiltrée dans la région de Zendah, à l'ouest-nord de la Bande de Gaza.
Les brigades ont ajouté dans un communiqué que leurs hommes se sont accrochés avec cette force sioniste, en affirmant des blessures directes au sein des soldats de l'ennemi.

La Mairie de Bagnolet demande la levée du blocus de Gaza et elit Salah Hamouri citoyen d’honneur de la ville

Publié le 19-04-2010
Après la Mairie de Grigny (69) c’est au tour de celle de Bagnolet (93) d’élire citoyen d’honneur de la ville Salah Hamouri, otage franco-palestinien depuis 5 ans dans les prisons israéliennes. Ci-dessous la motion votée par le conseil municipal de Bagnolet.
Motion pour Gaza
"Un an après l’agression meurtrière et criminelle de l’Etat israélien contre le peuple palestinien de la petite bande de Gaza, le blocus est total. Il est pire qu’avant le début de l’offensive de l’armée israélienne du 27 décembre 2008. Les tunnels, seuls issues de « liberté », sont murés en profondeur par des blocs d’acier. Les bombardements massifs ont anéanti la population gazaoui : plus de 1400 morts dont la majorité sont des femmes des enfants et des vieillards, destruction d’habitations, massacre d’animaux, arbres arrachés et terrains de culture saccagés… Le siège est installé pour que rien ne rentre ni ne sorte ! Que peut faire cette population contre une des armées la plus équipée du monde, aidée de surcroît, par les Etats Unis et L’Union Européenne ?
Avec le rehaussement de relations avec l’UE, le gouvernement israélien avec ses ministres de droite et d’extrême droite voit un encouragement à son égard. Candidat à l’OCDE, Israël est soutenu par la Russie, les Etats Unis et ses alliés, dont la France (Jérusalem, le 22 octobre 2009) Ce siège est illégal, inhumain et devant une catastrophe humanitaire sans précédent, nous devons dire STOP ! Ça suffit. !
Le conseil municipal :
- condamne sans réserve l’agression militaire et meurtrière perpétrée par l’État israélien contre Gaza, les crimes et massacres de masse, les exécutions de familles entières, les destructions des biens publics et des équipements collectifs et sociaux, les infrastructures civiles et les édifices publics en grande partie financés par l’Union Européenne
- demande la levée totale du blocus maritime, terrestre et aérien de Gaza et la libre circulation des biens et des personnes. Ce blocus, punition collective inhumaine, viole les conventions de Genève. Le CICR confirme que l’UE a obligation de rechercher activement les suspects de crimes de guerre (article 4 de la convention)
- demande l’application du rapport Goldstone, entériné par l’assemblée générale de l’ONU et la traduction devant les tribunaux internationaux des responsables politiques et militaires pour crimes de guerre
- reconnaît le droit au peuple palestinien à la résistance contre la colonisation de la Palestine
- exige la libération de tous les détenus politiques palestiniens en Israël et la destruction du mur de la honte.
- reconnaît le droit au retour sans conditions et imprescriptible des réfugiés palestiniens dans leurs foyers et sur leurs terres d’origine (Résolution onusienne n°194 du 11 décembre 1948, confirmée par les résolutions n° 394, 513, et 3236. Ce droit a été réaffirmé plus de 130 fois par les nations unies)
- demande que soit respectée l’application de la résolution du 10 avril 2002 du parlement européen qui a voté à deux reprises le gel de l’accord d’association économique et commerciale UE-Israël en raison de la violation par Israël de l’art 2 de cet accord sur le respect des DH et des principes démocratiques. En 2007, à la tête de la présidence européenne, la France donc Nicolas Sarkozy à la veille de la fin de son mandat, a rehaussé cet accord sans tenir compte de la dite résolution et cette fois sans consultation du parlement européen.
- déclare citoyen d’honneur de Bagnolet, Salah Hamouri, franco-palestinien, étudiant en sociologie, que les autorités militaires israéliennes arrêtent lors d’un contrôle d’identité à un check point. Le jeune franco-palestinien, Salah Hamouri, est condamné, sans preuve ni témoin à purger une peine de 7 ans de prison en Israël pour « délit d’intention » d’attentat contre le rabbin Ovadia Yossef."
CAPJPO-EuroPalestine

lundi 19 avril 2010

Les forces israéliennes bloquent Beit Ommar et se servent d'un jeune comme bouclier humain


Beit Ommar - 18-04-2010
Par Palestine Solidarity Project 
Vendredi matin 16 avril, les villageois de Beit Ommar ont découvert à leur réveil que d’énormes blocs de béton bloquaient l’entrée de la ville et qu’une barrière de métal empêchait l’accès aux véhicules. D’autres routes étaient également bloquées et les soldats israéliens contrôlaient les identités de tous les piétons.















Vers 11 du matin, 4 jeeps ont commencé à rouler vers la rue principale pour provoquer les jeunes, qui ont riposté de leur manière traditionnelle, en jetant des cailloux sur les véhicules blindés. Les troupes d’occupation ont installé des tireurs d’élite sur un toit et d’autres soldats ont commencé à tirer à balle caoutchouc-acier sur les groupes de jeunes. Deux soldats ont attrapé un jeune de 12 ou 13 ans qui passait par la nuque et l’ont forcé à marcher devant eux (photo ci-dessus), l’utilisant comme bouclier humain alors qu’ils pénétraient dans le village. Le jeune était visiblement paniqué, un troisième soldat l’a alors attrapé violemment par le bras et l’a poussé contre un mur, puis l’a menotté et l’a jeté dans une jeep.
Après avoir suffisamment provoqué les jeunes de manière à avoir une excuse pour envahir la ville, 6 jeeps et un énorme véhicule transporteur de troupes ont passé les 7 heures suivantes à tirer des balles caoutchouc-acier, des grenades lacrymogènes, des grenades incapacitantes et des balles réelles, perturbant ce qui reste de vie normale aux habitants de Beit Ommar.
Le lendemain, samedi 17 avril, le Comité étudiant de Palestine Solidarity Project a organisé un événement à l’école allemande pour commémorer la 34ème journée des prisonniers politiques palestiniens, avec des invités venus de toute la Cisjordanie, dont le Ministre de l’Autorité Palestinienne chargé du mur, le directeur de l’agriculture du district d’Hébron et les familles de certains des 170 prisonniers politiques de Beit Ommar.
Les soldats ont ordonné l’annulation de l’événement, ce que les étudiants ont refusé et se sont mis en sit-in devant les M16 et les lanceurs de grenade de la troupe d’occupation qui leur criait dessus.


Confronté à ce défi pacifique et résolu, les soldats en colère ont recommencé à tirer sur les jeunes de la ville.
Environ 500 personnes ont participé à l’événement, et a été interrompu deux heures après son début par les soldats qui ont tiré à balles réelles dans la cour de l’école pleine de familles et d’enfants. C’est un miracle que personne n’ait été blessé, à part des dizaines de suffocation dues aux grenades lacrymogènes.
Les troupes israéliennes et les agents de la Shabak qui les avaient rejointes ont finalement fait retraite après plusieurs heures de provocations inutiles. La route était jonchée de pierres, de grenades métalliques, de balles et de cartouches. Aucun des jeunes de Beit Ommar n’a été blessé et celui qui a servi de bouclier humain a été rendu un peu plus tard dans l’après-midi à sa famille bouleversée, boitant et souffrant sérieusement.

Tous les partis politiques palestiniens participeront à la 5ème Conférence Internationale de Bil’in sur la résistance non violente

Bilin - 18-04-2010

Par Comité Populaire de Bil’in 
Le village palestinien de Bil’in accueillera, du 21 au 23 avril prochain, la Conférence : « Khalas ! Enough occupation! We’re winning! 5th Bil’in International Conference on Popular Resistance » (1). Tous les secrétaires généraux des partis politiques palestiniens participeront à un des ateliers de la conférence, démarche sans précédent depuis la rupture entre les deux principales forces politiques palestiniennes, le Hamas et le Fatah, il y a quatre ans.

































Pour la deuxième année consécutive, une délégation espagnole conduite par la Campagne de Solidarité « La Palestine au cœur » participera à la Conférence en tant que représentante de la société et des institutions civiles espagnoles.

La Conférence est organisée par le Comité Populaire de Bil’in, avec le soutien de NOVA.

(...)

Ici pour le programme complet et le bulletin d’inscription.

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13734&type=communique&lesujet=R%E9sistances

Ma mère, l’infiltrée

Palestine - 18-04-2010
Par Mohammad Alsaafin

Mohammad Alsaafin est né dans le camp de réfugiés de Khan Younis, à Gaza, et a grandi au Royaume-Uni et aux États-Unis, avant de retourner en Palestine pour faire ses études à Birzeit. Il vit actuellement à Gaza avec son père. 
Ma mère est une infiltrée illégale. Elle a noyauté sa ville natale, où ses parents étaient nés et où elle a grandi. Ses activités d’agent infiltré sont aussi variées qu’infâmes. Elle emmène ma sœur à l’école, avec les gamins des voisins. Elle fait la cuisine et s’occupe de la maison. En fait, nous avons acheté cette maison pour qu’elle ait une base d’opération depuis qu’elle a infiltré. Elle va à la gym (je suspecte que les noyauteurs ont absolument besoin de rester en forme). Elle va voir ses sœurs, mais je ne puis dire avec certitude si celles-ci l’aident dans ses activités illégales. Elle s’occupe aussi des jeunes enfants de son frère.
Vous voyez, mon oncle aurait pu être un infiltré. Ils l’ont foutu dehors de sa terre patrie lui aussi, lui ont dit qu’il n’avait pas l’autorisation adéquate pour y vivre. En fait, il l’a eu, mais ils n’ont pas voulu la lui renouveler. Il a été tenu éloigné de ses enfants pendant des années. Finalement, on lui a donné la permission d’infiltrer une nouvelle fois, mais il est mort quelques mois plus tard, avant que la nouvelle loi n’entre en vigueur. Il est peut-être devenu un infiltré à titre posthume, je ne sais pas.
Je ne suis pas sûr de la date à laquelle ma mère a cessé de faire partie de la communauté dans laquelle elle a grandi, ou n’a plus habité dans la ville de son enfance. Peut-être est-ce lorsqu’elle est tombée amoureuse d’un dangereux détenu. Ce n’était pas à l’époque un quartier de haute sécurité – il avait été autorisé à quitter Gaza pour ses études. Ils se sont rencontrés à l’université : elle le futur élément infiltré, lui le futur prisonnier. Ils étaient amoureux, l’un de l’autre et de la Palestine. Et c’est l’amour qui les a foutus en l’air.
Ils ont décidé de se marier, et ce n’est pas une chose à faire lorsque vous êtes Palestinien. Ce n’est pas à vous de décider avec qui vous marier ni où vivre ni où vous élèverez vos enfants ni si vous vivrez ensemble dans votre propre pays. Tout ça, c’est aux sionistes de le décider. Ils y sont donc allés de leur décision et ont décidé que mon père ne pouvait pas vivre en Cisjordanie, parce qu’il s’était échappé de cette prison côtière. La même règle s’applique à moi, parce que je suis né à Gaza. J’ai essayé de leur dire que je n’avais pas voulu naître ici, que j’aurais voulu naître à Fallujah comme mon grand-père, mais pour eux ça n’a aucune importance. Nous étions tous les deux nés à Gaza, donc le sionisme nous a gratifié de papiers d’identité de Gaza pour le prouver. Ils sont en hébreu. Je ne lis pas l’hébreu.
Alors ma mère est repartie où elle avait grandi avec ses huit frères et sœurs et un nombre incalculable de cousins et de voisins et d’amis et de souvenirs et tout ça. Elle est rentrée et a essayé de vivre sa vie à nouveau là en Cisjordanie. Mais l’histoire rattrape toujours les criminels ; un employé invisible dans la vaste monstruosité qui est l’autorité d’occupation israélienne l’a déclarée coupable d’avoir épousé le détenu une vingtaine d’années auparavant. Sa carte d’identité (en hébreu) cisjordanienne a disparu. Elle en a eu une de Gaza à la place. Et soudain, une nuit alors qu’elle dormait dans son lit, elle est devenue une infiltrée dans sa propre maison, sa propre ville, son propre pays.
Aujourd’hui, elle est une criminelle mais ça semble tellement normal qu’un Palestinien soit un criminel parce qu’il vit chez lui. C’est arrivé sur les terres occupées en 1948, alors pourquoi cela n’arriverait-il pas en Cisjordanie ? Ça fait un an que je ne l’ai pas vue, parce que je ne suis pas autorisé à y aller et qu’elle ne peut pas en sortir. Et aujourd’hui, une mère peut être arrachée à ses gosses et ses sœurs et ses neveux et ses nièces et envoyée au loin, ou peut-être même être jetée en prison pendant sept ans.
Voilà la vie sous la botte du contrôle sioniste de la population. Revenir vivre dans votre ville natale est « infiltrer ». Se marier avec un Palestinien qui a la mauvaise carte d’identité donne à l’armée le droit de séparer votre famille. Vous ne décidez pas où vivre, ni avec qui. Vous ne pouvez pas voir votre épouse ou vos enfants quand vous le souhaitez. Et quand quiconque, dans l’armée d’occupation, décide de changer les règles pendant la nuit, vous savez qu’un autre aspect de la vie normale est devenu un crime.

Les Palestiniens commémorent le Jour des Prisonniers

dimanche 18 avril 2010 - 07h:56
Bilal Randeree - Al Jazeera
Plus de 7000 Palestiniens, dont 270 âgés de moins de 18 ans, sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes, a déclaré dans un communiqué le Bureau central palestinien de statistique (PCBS), à l’occasion de la Journée des prisonniers, marquée ce samedi par les Palestiniens.
(JPG)
Marwan Barghouti, le Nelson Mandela palestinien, est un dirigeant politique détenu par l’armée israélienne depuis 2002 - Photo : Getty
Trois de ces prisonniers sont en prison depuis plus de 30 ans, et 315 depuis plus de 15 ans, dit le PCBS dans son communiqué.
On estime que près de 9000 Palestiniens sont détenus par Israël chaque année, soit pour lcause de résistance armée soit pour des actes de désobéissance civile. Selon les organisations de défense des droits humains, jusqu’à 700 adolescents et enfants ont été arrêtés uniquement l’année passée.
Trois cents Palestiniens âgés de moins de 18 ans, sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes.
-  6.155 prisonniers sont de la Cisjordanie occupée,
-  400 prisonniers sont à l’intérieur d’Israël et de Jérusalem-Est occupée,
-  745 sont de la bande de Gaza,
-  33 de la détenus sont des femmes,
-  300 des détenus sont âgés de moins de 18 ans,
-  296 sont en détention administrative,
-  800 de ces prisonniers sont emprisonnés à vie,
-  570 ont été condamnés à 50 ans de détention,
-  460 ont passé entre les 10 et 15 ans de leur peine de 50 ans,
-  110 ont passé plus de 20 ans en prison,
-  13 ont passé plus de 25 ans en prison,
-  3 prisonniers ont passé plus de 30 ans en prison,
-  1 prisonnier, Nael al-Barghouthi, a passé plus de 32 ans en prison,
-  720 prisonniers purgent actuellement des peines entre 10 et 50 ans,
-  40 prisonniers ont été condamnés à 20 ans,
-  130 prisonniers ont été condamnés à 15 ans,
-  245 prisonniers ont été condamnés depuis plus de 10 ans,
-  325 prisonniers ont été emprisonnés avant la signature des accords d’Oslo,
-  555 prisonniers ont été emprisonnés avant l’Intifada al-Aqsa de Septembre 2000,
-  2 000 personnes malades sont en prison, dont 160 ont des pathologies permanentes et 16 souffrent de maladies mortelles dont des cancers,
-  1 soldat israélien, Gilad Shalit, est actuellement détenu par le Hamas [mouvement islamiste de la résistance palestinienne] dans Gaza.
17 avril 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
Bilal Randeree
Traduction : Info-Palestine.net

Marwan Barghouthi, 8 ans dans les geôles de l’occupant

publié le dimanche 18 avril 2010
Ma’an news

 
La veille de la Journée des Prisonniers palestiniens, le 16 avril est l’anniversaire de l’enlèvement et de l’emprisonnement de Marwan Barghouthi par les forces israéliennes [1]. A l’ occasion de ce 8ème anniversaire, le parlementaire emprisonné a présenté son analyse de la situation actuelle en Palestine.
Le dirigeant palestinien, qui a réussi à produire collectivement en 2007 le Document des Prisonniers qui présentait un plan pour la réconciliation palestinienne après des mois de violence entre le Fatah et le Hamas, vient d’exhorter à nouveau les factions rivales à « mettre derrière elles les jours noirs de la division ».
Les Palestiniens doivent se regrouper derrière leurs intérêts nationaux communs, a déclaré Barghouthi, soulignant : « tous sont acquis à notre message national et nous resterons toujours fidèles à nos martyrs et aux détenus dans les prisons israéliennes. Nous tenons absolument au droit au retour, à la protection de Jérusalem et des Lieux saints ».
Il a appelé les responsables du Hamas à signer le document de réconciliation, proposé sous l’égide de l’Egypte, affirmant que c’était une solution viable qui mettrait un terme à la division [2].
A propos des questions externes, Barghouthi a parlé des Etats-Unis et du rôle qu’ils jouent dans la question israélo-palestinienne. Le responsable palestinien emprisonné a dit clairement qu’il pense que les Etats-Unis font constamment obstruction à la paix dans la région par leur soutien sans fin à l’occupation.
Au vu de ce soutien américain et de "l’intransigeance croissante d’Israël", Barghouthi a affirmé qu’il n’y a guère de raison de rechercher un accord de paix. Selon lui, les rumeurs de crise dans les relations entre les Etats-Unis et Israël sont largement exagérées, et il appelle « ce qui se passe aujourd’hui... une différence d’opinion," plutôt qu’une crise.
Pour Barghouthi, la récente déclaration du Quartette en soutien au plan du Premier ministre palestinien en exercice, Salam Fayyad, de déclarer un Etat palestinien dans les deux ans est " l’opportunité pour Israël de poursuivre l’occupation et de gagner du temps pendant deux ans de plus."
Ce qui est requis du Quartette, affirme Barghouthi, c’est une résolution qui condamne Israël et qui exige la fin de l’occupation de la Palestine par Israël.
[1] n’oublions pas notre jeune compatriote Salah Hamouri, détenu illégalement depuis 5 ans et qui aura 25 ans dans une semaine. http://www.france-palestine.org/article14455.html

Le centre Mezan : “Israël a bien assassiné le cameraman de Reuters ”

publié le dimanche 18 avril 2010
Saed Bannoura

 
Fadel Shana’a, 23 ans, travaillait pour Reuters. Au troisième anniversaire de sa mort, le centre Al Mezan pour les Droits humains annonce dans un rapport que l’armée israélienne a tiré délibérément sur le cameraman palestinien et l’a tué, dans la bande de Gaza.
Fadel Shana’a
Le Centre appelle la communauté internationale ; les agences de presse régionales et internationales et les associations qui défendent la liberté de la presse à exercer davantage de pression sur leurs gouvernements afin de traduire en justice les responsables israéliens impliqués dans des crimes comme celui là.
Toujours selon le Centre, trois ans après l’assassinat de Shana’a et bien qu’il soit clairement établi qu’il a été abattu par l’armée, « la justice semble bien loin d’être rendue ».
Shana’a et son équipe ont d ’abord été visés par un missile et moins de cinq minutes plus tard, l’armée a tiré un autre missile sur leur voiture de presse, clairement identifiée comme telle.
Le centre Al Mezan Center a mené une enquête sur cette affaire et conclu que le véhicule de presse était clairement identifiable, que l’équipe filmait dans une zone découverte en plein jour et que leurs caméras et autre équipement étaient clairement visibles.
Le centre affirme que ce crime est une nouvelle violation grave des droits humains par Israël, notamment de l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et toutes les déclarations attenantes y compris la Quatrième Convention de Genève.
Le protocole additionnel de l’article 79 de la Quatrième Convention de Genève de 1949 affirme que les reporters qui travaillent dans des zones de conflit et mènent des missions dangereuses sont considérés comme des civils et doivent être protégés comme tels.
Vendredi 9 avril marquait l’anniversaire de l’assassinat de Shana’a ; ce jour là l’armée israélienne a aussi tué 13 Palestiniens dont 8 enfants alors qu’elle bombardait les parties Est de la vallée de Gaza (Juhr Ad Deek) et le camp de réfugiés de Al Boreij.