vendredi 10 octobre 2014

Israël n’arrive pas à vendre son dôme d’acier

Malgré la propagande israélienne visant à vendre le dôme de fer, ou le système de défense antimissile, le site d’information israélien Walla a révélé qu’Israël a échoué à le commercialiser dans le marché mondial. 
Selon ce site, l’échec de cette commercialisation survient « bien que le dôme d’acier ait réussi à intercepter 90% des roquettes palestiniennes » au cours de la dernière offensive sur Gaza, soulignant que les compagnies d’armement et d’industries militaires au monde ne se sont pas précipitées pour acheter ce système israélien comme il était prévu. 
Malgré ce fait, le site en question n’a pas évoqué les raisons de cet échec, et s’est contenté de citer des raisons secondaires. 
A titre d’exemple, il prétend que le système n’était pas attirant pour les armées qui mènent des guerres classiques, ajoutant que la conjoncture politique du public de la cible potentielle exerce des pressions qui « limitent la possibilité de la vente du système, parce que de nombreux pays arabes et islamiques ne désirent pas acheter d’armes israéliennes, dont des pays du Golfe intéressés par la protection contre les missiles ». 
Des sources médiatiques israéliennes ont rapporté qu’Israël a livré à « un autre pays » la batterie du dôme d’acier, sans dévoiler le nom de ce pays. La compagnie militaire israélienne ne veut aucunement la fuite d’informations technologiques secrètes. 
Selon le même site israélien, les autorités du développement des moyens de combat israéliens oeuvrent pour développer un système baptisé « rayon de fer » pour intercepter les lance-roquettes par les rayons laser. 
La forte production de missiles d’interception devrait diminuer le prix de ces missiles. Mais le prix du système de défense, qui atteint les 50 millions de dollars, dissuade toujours les clients potentiels. 
Reste à souligner que les industries sécuritaires israéliennes exportent près de 80% de leurs productions, permettant ainsi des revenues de 6.5 milliards de dollars au trésor israélien. 
Par ailleurs, le site Walla a rapporté que les Etats-Unis, ayant contribué au développement du système, et ayant offert plus d’un milliard de dollars pour son financement, ont refusé d’acheter ledit système pour l’utiliser en Irak et en Afghanistan. 
La présidente de la coalition américaine pour le développement de la protection contre les missiles, Ricky Alison, a expliqué que le Pentagone s’est abstenu d’acheter le système parce qu’un seul missile d’interception coute 100 mille dollars.
Et d’ajouter que le ministère US de la défense n’est pas concerné par ledit système qui n’assure pas la protection des lance-roquettes. 
Traduit du site al-akhbar