lundi 14 juillet 2014

Le massacre se poursuit : nouvelles manifestations dans toute la France

Tandis que les scènes d’horreur nous sont décrites par nos amis palestiniens, plusieurs villes annoncent des manifestations pour demain et les jours qui viennent.
A Lille ce dimanche :

Ainsi, Lille qui a manifesté aujourd’hui de manière massive, rassemblant entre 5000 et 6000 manifestants, appelle à manifester :
ce lundi 14 juillet à 17 h sur la Grand Place.
A l’appel de la Communauté Palestinienne, de l’AFPS, d’Europalestine, … Faites passer le message, sms, emails, facebook twitter.
Au 6ème jour de bombardements, Israël qui refuse tout cessez-le-feu, toute médiation américaine ou autre, intensifie son attaque, via la marine, l’aviation et les chars, tuant femmes et enfants et visant même les morts , puisque deux cimetières ont été bombardés !
Plus de 170 morts étaient recensés dimanche après-midi, dont une cinquantaine d’enfants et une trentaine de femmes.
Les blessés sont quant à eux 10 fois plus nombreux déjà, en moins d’une semaine et le gouvernement égyptien interdit à l’aide médicale de parvenir jusqu’à Gaza.

Alain Duphil, diacre du diocèse de Toulouse, nous écrit :
« Mes amis catholiques de Gaza que je joins au téléphone aujourd’hui me disent que c’est pire qu’en 2008, les bombes sont effrayantes, la terre tremble jusqu’au centre de Gaza-ville à chaque explosion. Plusieurs explosions par minute. Depuis 6 jours ils ne dorment plus. »
Le Dr. Ayman Al-sahbany de l’Hôpital Shifa à Gaza raconte :
"Hier, au cours de mon travail à la salle d’urgence de l’hôpital Shifa, alors que j’accueillais les blessés par les bombardements, j’ai vu arriver des enfants couverts de sang.
Le plus vieux, âgé de 8 ans, hurlait. Quand je me suis précipité vers lui pour vérifier ses blessures, il criait : « S’il vous plaît Docteur, laissez-moi et aller sauver mon frère Ahmed ». Il me suppliait et réclamait de pouvoir partir de l’hôpital pour aller sauver son frère.
Mais j’ai vu après examen qu’il souffrait de multiples fractures aux membres supérieurs et saignait abondamment. Puis j’ai vu que Ahmed, âgé de 2 ans, était sur un lit à côté, en sang et couvert de boue.Je n’ai pas pu me contrôler et mes larmes ont commencé à couler. Je me suis détourné pour qu’il ne me voie pas pleurer. Que Dieu nous aide à sauver ce qui reste dans nos vies "