lundi 11 juillet 2011

Une mère et sa fille, victimes et témoins de la sauvagerie de l’occupation israélienne

[ 10/07/2011 - 01:25 ]
Khan Younes – CPI
Les occupants israéliens pratiquent tous les jours des atrocités contre le peuple palestinien. Leurs actes sont si nombreux que le monde ne fait même pas attention. Cependant, il s’occupe d’un seul soldat israélien capturé comme militaire, faisant partie de cette armée qui tue les Palestiniens sans aucune indulgence. Cette armée bombarde sans aucune distinction, tuant hommes, femmes, enfants. Les victimes sont si nombreuses qu’on n’en parle même pas. Mme Najah Qadih et ses filles tombées en martyre sous les bombes de l’occupation israélienne. Leur unique faute était d’être palestiniennes.
La mère Najah Qadih, 41 ans, était assise dans la cour de sa simple maison. Elle venait de saluer son mari qui était parti vers la mosquée pour accomplir la prière du vendredi. Soudain, elle a reçu un obus envoyé par les bombardiers sionistse. Un nouvel acte est venu s’ajouter à la liste des crimes, des massacres, des boucheries des occupants israéliens.
Sang et désolation
A l’entrée de cette maison simple, on voyait le sang et les traces du crime partout, surtout sur ses murs, témoins d’un nouveau crime contre  la famille palestinienne. Cette famille palestinienne venait de perdre sa mère et une fille de dix-neuf ans. De plus, deux autres filles ont été grièvement blessées.
Le père retrouve une mère et une fille tuées et deux filles entre la vie et la mort. Dans le cortège funèbre, il pressait les pas afin d’aller s’assurer de l’état de ses deux filles blessées, à l’hôpital de Khan Younes.
Le triste père Ibrahim Saleh confie à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il venait de sortir de la maison pour aller prier dans la mosquée du quartier et qu’il disait aux voisins qu’ils devaient faire attention aux chasseurs de l’occupation israélienne qui surveillaient le ciel de la zone, lorsqu’il a entendu les explosions de bombes. C’était près. Sa maison pouvait être touchée. Il est retourné à la maison, pour voir sa femme et ses filles qui baignaient dans leur sang. Il n’a pu supporter le choc et est tombé par terre. Heureusement, il s’est vite repris et a commencé à rassurer le reste de ses enfants qui venaient de perdre, en quelques instants, leur mère et leur sœur.
Une noce différente
Beaucoup de rêves ont été anéantis par ce nouveau crime israélien. La jeune martyre Nidal était dans sa première année universitaire, et elle était fiancée. Son mariage devait se tenir cet été, mais elle a été enterrée, avec sa mère et ses rêves.
Un parent de la famille révèle à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il a été le premier à arriver sur le lieu du drame. Il a vu une scène terrible et choquante. Mme Najah, la mère, et ses filles préparaient le déjeuner dans la cour de la maison, et en quelques secondes, leurs corps ont été déchiquetés par les bombes israéliennes. Et la petite maison, de deux pièces seulement et d’un plafond démontable, a été détruite.
Il s’est avéré que la mère et une de ses filles sont tombées en martyre et deux autres ont été grièvement blessées. Elles ont été transférées à l’hôpital sur un petit chariot de fabrication locale. « La sauvagerie de l’occupation peut atteindre un tel niveau ?! », s’est-il demandé.