mardi 29 novembre 2011

Dweik: « La poursuite des arrestations en Cisjordanie menace la réconciliation »

[ 29/11/2011 - 17:01 ] 
Hébron - CPI
Le président du Conseil législatif palestinien, Dr. Aziz Dweik a mis en garde contre l’inapplication des ententes concernant la réconciliation palestinienne, entre le Hamas et le Fatah, dans leur dernière réunion au Caire, en particulier à l'égard des détenus politiques.
« Le Hamas et le Fatah ont échangé des listes de prisonniers et il a été convenu d'être libérés en quelques jours », a affirmé Dweik.
Dweik a souligné à l'agence "Qods Press" que jusqu'à présent, "il n'y a pas d'application sur le terrain de ce qui a été souligné dans la rencontre « Mechaal-Abbas », tout en avertissement que la réconciliation dans son ensemble sera en "danger" si les arrestations se poursuivent et les prisonniers n’étaient pas libérés».
D'autre part, le chef du Conseil législatif a confirmé qu'il est déraisonnable que les factions de la résistance palestinienne acceptent à reconnaître "Israël", ajoutant que ces factions qui ont refusé de reconnaître l'occupation, quand elles étaient au stade de la faiblesse, certainement ne l'accepteront pas, à la lumière de leur position plus forte qu'auparavant.
Dweik a également réaffirmé en commentant ce qui a été attribuée à des déclarations faites par le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, quant à la possibilité de discuter de la position de la reconnaissance d '"Israël" avec le mouvement de Hamas, lors de la prochaine réunion entre les deux côtés (Hamas et Fatah), réitérant qu’il n'était pas informé d'une manière formelle sur cette question, écartant l'acceptation de la reconnaissance d "Israël".
En ce qui concerne le fait que le président du Conseil national palestinien Saleem Zanoun a invité un comité gestionnaire dans l’OLP à élaborer  la constitution palestinienne, Dweik l’a considérée comme une «chanson en dehors de la Mirage", insistant que l'accord de réconciliation comprenne  la réforme de la structure de l'OLP, en confirmant que Zanoun ne serait pas l’un de ses membres.
Finalement, Dweik a réaffirmé que le Conseil législatif est la législation juridique de la Palestine, qui est compétente pour modifier la Constitution, ajoutant que« tout amendement à la Constitution de l'absence du Conseil législatif est une modification inconstitutionnelle et illégale, et contraire à l'esprit de la loi et la Convention sur la réconciliation palestinienne.