samedi 15 octobre 2011

Haniyeh : Pas de joie complète sans la libération de tous les détenus

[ 14/10/2011 - 00:00 ]
Gaza – CPI
Dans son discours du vendredi et en disant au revoir aux fidèles partant au pèlerinage, le 14 octobre 2011, dans la mosquée de Cheikh Zayed, à Gaza, Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, a insisté à dire : « Notre joie ne sera totale et notre victoire ne sera complète qu’avec la libération de toute la terre et de tous les détenus. Aujourd’hui les captifs, et demain Al-Quds et Al-Aqsa ».
Les nouvelles nous disent, ajoute Haniyeh, que « nous avons un rendez-vous mardi prochain avec une fête nationale, avec un moment historique, lorsque nous recevrons nos héros revenant des prisons de l’occupation israélienne ».
Cette transaction bénie d’échange de prisonniers, continue Haniyeh, comportera la libération de toutes les captives palestiniennes dont la combattante Ahlam Al-Timimi, condamnée à 16 perpétuités.
Toute la Palestine vit cette joie, ajoute Haniyeh : « Gaza, la Cisjordanie, la ville d'Al-Quds, les territoires occupés en 1948, le Golan syrien occupé. La transaction s’est réalisée grâce à la résistance de ce peuple, surtout Gaza qui a payé le prix cher de cette transaction, ce qui est un message renforçant l’unité de ce peuple et la géographie de sa terre ».
La transaction va libérer 320 captifs condamnés à perpétuité, ce qui veut dire toute leur vie : « Ainsi, nous sortirons ces gens de leur tombe, dit Haniyeh. Par votre endurance et votre patience, vous avez donné à ces héros une nouvelle vie, libre et digne ».
Puis Haniyeh a appelé les pèlerins palestiniens à porter un message à la nation musulmane, leur disant : « Il y a encore des milliers de captifs palestiniens dans les prisons de l’occupation israélienne, la Palestine et la ville d'Al-Quds sont encore occupées, Gaza est encore sous le blocus et le peuple est toujours en souffrance ».
Enfin, Haniyeh a adressé un message à toute la nation arabo-islamique : « Brisez le blocus de Gaza. N’oubliez pas la Palestine, la ville d'Al-Quds et les réfugiés sans abri depuis plus de soixante ans ».