dimanche 28 août 2011

Institut Mandela : L’occupation abuse de la torture envers les captifs palestiniens

[ 28/08/2011 - 00:48 ]
Ramallah – CPI
L’institut Mandela pour les affaires des captifs a accusé les autorités de l’occupation israélienne d’abuser de la torture contre les captifs palestiniens ; ils agressent leur dignité humaine.
L’avocate Bothayna Daqmaq, présidente de l’institut Mandela, a appelé la commission spécialisée dans ce domaine des Nations Unies à envoyer des experts afin de poursuivre ces violations, si dangereuses.
Dans un rapport publié jeudi 24 août 2011, l’institut Mandela confirme que les autorités militaires sionistes pratiquent une politique très dure contre les captifs palestiniens. Et les soldats de l’occupation israélienne, lorsqu’ils investissent les maisons palestiniennes dans leurs campagnes d’arrestations, causent, dans la plupart des cas, des dommages corporels. Et les contenus, les biens, les meubles de la maison sont dévastés, cassés, détruits.
Sanction collective
Les forces israéliennes d'occupation imposent aussi des sanctions collectives, continue l’institut Mandela, à l’encontre de la population, en retenant des civils innocents dans les écoles des villes, des villages et des camps. Ils ont le droit à toutes sortes d’agression, de frappe, d’humiliation, de mise à nu. Des familles entières sont prises pour boucliers humains, durant les arrestations, durant les assauts donnés à des habitats palestiniens.
L’institut Mandela a publié des témoignages confirmant ces moyens de torture utilisés envers les détenus palestiniens, durant les interrogations. L’isolement individuel et la privation de toute rencontre avec l’avocat deviennent une politique appliquée par les occupants israéliens. Le chef de l’équipe pourra prolonger la durée de la détention de quinze à trente jours. Le juge militaire pourra pour sa part le faire pour une durée encore plus longue.
Les enquêteurs de l’occupation israélienne ont beaucoup recours à cette torture connue sous le nom d’"Al-Chabah". Par ce procédé, le détenu est mis dans des positions très difficiles, très douloureuses, impossibles à supporter pour longtemps. Souvent, cette position est accompagnée de violences corporelles, de frappes, de chocs électriques. Les enquêteurs agitent aussi les détenus de façon très violente, parfois jusqu’à la mort, ce qui s’est passé avec plusieurs captifs.
Et la torture psychologique
L’institut Mandela se montre très inquiet au sujet de la torture psychologique et de l’humiliation dont les captifs palestiniens sont le sujet. Les occupants israéliens veulent briser le moral du détenu par tous les moyens. Ils font répandre des rumeurs pour entamer sa réputation. Ils le maltraitent, menacent de faire mal à sa famille, ou de lui imposer une condamnation excessive.
Pour enfoncer encore plus le clou, les bourreaux israéliens privent le détenu du sommeil, de la nourriture. Et ils l’exposent à une lumière exagérément basse, à une musique trop forte pour une durée qui pourra dépasser les 24 heures, à des courants d’air trop froid ou trop chaud, à des actions inhumaines ; ils l’obligent à baiser leurs chaussures, à manger par terre les mains enchaînées derrière le dos.
Et les cellules des oiseaux (les traîtres) sont utilisées de plus en plus. Les captifs palestiniens sont privés de tout soin médical, de plus en plus, une façon parmi d’autres de faire pression sur le captif durant l’interrogatoire. La guerre psychologique contre les détenus continue en les laissant se faire attaquer par des chiens sauvages.