mercredi 23 mars 2011

L'ancien président sioniste condamné à 7 ans de prison ferme

[ 22/03/2011 - 18:40 ]
Tel-Aviv – CPI
Un tribunal sioniste a condamné, le mercredi 22/3, Moshe Katsav, ex-président de l'entité sioniste à 7 ans de prison ferme et deux ans avec sursis, pour des accusations d'avoir commis des crimes sexuels contre 3 femmes, y compris le viol, attentat à la pudeur, harcèlement sexuel, l'agression contre un témoin et l'entrave à la justice.
Katzav, agé de 65 ans, a en outre été condamné à deux ans de prison avec sursis et à une indemnité de 100.000 shekels (20.000 euros) en faveur de la principale femme victime, connue seulement sous le pseudonyme d'"Aleph", ainsi qu'à une amende de 25.000 shekels (5.000 euros) pour une seconde plaignante.
Il a démissionné de son poste à la fin de juin 2007 après qu'il a été accusé par quatre employées d'une série d'abus sexuels, y compris le viol, l'agression et le harcèlement sexuel.
La sentence a été prononcée à la majorité de deux des trois juges du tribunal de district de Tel-Aviv, présidé par le juge George Kara. La juge Yéhoudit Shevah s'était prononcée pour une peine de quatre ans et demi de prison ferme.
La condamnation contre Katsav avait été publié le 30 décembre du viol d'une ancienne employée à deux reprises lorsqu'il était ministre du tourisme dans les années nonante du siècle dernier.Il a également été reconnu coupable d'avoir commis deux actions immoraux, l'un d'eux à l'utilisation de la force, en plus de harcèlement sexuel contre 3 employées du ministère du Tourisme et puis durant la présidence lors qu'il a été choisi par la Knesset en 2000, alors qu'il a été condamné d'entrave à la justice.
"Il a en outre été reconnu coupable de deux actes indécents, dont un avec usage de la force, et de harcèlement sexuel contre trois de ses employées au ministère du Tourisme puis à la présidence après son élection en 2000, ainsi que d'entrave à la Justice.Il était passible d'un minimum de huit ans de prison pour ses crimes, et a obstinément clamé son innocence, se disant victime d'"un ignoble complot" et d'un "lynchage organisé", a rapporté l'Agence France Press.