lundi 28 février 2011

L’UNRWA met l’holocauste dans le programme scolaire : indignation populaire

[ 27/02/2011 - 23:17 ]
Gaza – CPI
Sous prétexte de vouloir répandre les notions des droits de l’homme et de la tolérance, l’Office de secours et des travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) essaie de mettre l’histoire de l’holocauste dans les programmes scolaires de ses écoles, surtout celles de la bande de Gaza et des camps de réfugiés palestiniens. Est-ce que cette idée est innocente ?
Innocente ou non, l’UNRWA devra ne pas oublier que la mémoire de l’enfant palestinien n’a pas besoin de s’épuiser trop loin dans le passé pour connaître les droits de l’homme. L’holocauste sioniste pratiqué par l’armée israélienne durant la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza, fin 2008/début 2009, est toujours vivant dans toutes les mémoires.
L’holocauste
Sami Mochachaa, porte-parole de l’UNRWA, dit au journal jordanien Al-Ghad que l’UNRWA veut enseigner la relation humaine pacifique.
Certaines voix venant de l’intérieur de l’agence attirent l’attention sur la volonté d’imposer l’holocauste dans les écoles palestiniennes, sous des pressions sionistes et occidentales.
Le journal jordanien remarque que l’agence internationale applique la politique du deux poids deux mesure. Sinon, pourquoi ne parle-t-elle pas des « holocaustes palestiniens », celui de la dernière guerre n’étant qu’un exemple.
L’Organisation des Nations Unies, elle-même, et toutes ses organisations internationales participent et organisent des activités pour célébrer les victimes de l’holocauste des Juifs, durant le mois de février. Pas une seule célébration cependant pour un seul des holocaustes palestiniens pratiqués par les occupants israéliens.
Une position nationale
Les instituteurs de l’agence ne sont pas du tout contents d’une telle décision. RQ exprime son refuse ferme de cet acte. Il vise à donner une légitimité perdue à l’occupation israélienne.
Cet instituteur a appelé le peuple palestinien et toutes les factions palestiniennes, à l’intérieur comme à l’extérieur, les institutions juridiques, les médias à mener une campagne organisée afin que l’UNRWA arrête ses pratiques inacceptables par tous les Palestiniens.
Pour sa part, Dr. Mohammed Asqoul, ministre de l’éducation du gouvernement palestinien, dans la bande de Gaza, confirme que l’idée d’enseigner l’holocauste dans les écoles de la bande de Gaza est totalement refusée.
Son ministère travaille pour construire la personnalité palestinienne, pour préserver l’identité et les droits palestiniens, le droit au retour en tête.
L’UNRWA baisse ses services
L’agence entame ladite tentative au moment où elle baisse ses services, en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation.
Abdou Al-Aziz Tariqchi, directeur de l’association palestinienne des droits de l’homme, dit que l’UNRWA a baissé ses services à un niveau inacceptable. C’est un désengagement organisé et systématique de ses responsabilités envers les réfugiés palestiniens.
Dans le domaine de la santé, à titre d’exemple, pour une opération coûtant dix mille dollars, elle n’offre que six cent dollars, un maximum pour la plus grande opération chirurgicale.
Et dans l’éducation, continue Tareqchi, l’agence a arrêté d’assurer les fournitures scolaires, hormis les livres. Et même ces derniers, ils n’arrivent pas toujours à temps. Et souvent ils sont très usés, comme c’était le cas cette année à l’école Hittin du camp Aïn Al-Holwa.