jeudi 23 septembre 2010

Le Quartette appelle l’occupation à prolonger le gel de la colonisation

[ 22/09/2010 - 12:24 ]
Washington- CPI
Le Quartette a appelé  l’occupation israélienne  à prolonger le moratoire sur la colonisation en Cisjordanie, en le qualifiant de « moratoire louable » adopté par le gouvernement de l’entité sioniste en novembre dernier et jugeant qu’il a eu un impact positif.
"Le quartette invite Israël à le poursuivre",  a publié le comité international  dans un communiqué publié après sa réunion en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
En mettant l’accent sur sa demande, le Quartette a insisté sur le fait que les activités colonialistes de l’occupation israélienne ne seront plus reconnues par la communauté internationale.
En indiquant de fortes inquiétudes de toute rupture  des négociations directes refusées par la majorité des factions nationales palestiniennes, le groupe invite encore les Israéliens et les Palestiniens à chercher un moyen efficace pour assurer la continuation adéquate des négociations. Il invite la  communauté internationale à soutenir les efforts destinés à la réussite de ces pourparlers en dépit du pessimisme palestinien et sioniste.
Les dirigeants occupants israéliens, notamment le ministre des affaires étrangères, Avigdor Liebarman et le premier ministre, Benjamin Netanyahu ont annoncé leur refus décisif à tout prolongement du gel de la colonisation, confirmant la non modification de la position de leur gouvernement à cet égard, prétendant qu’ils soumettront aux citoyens israéliens la ratification d’un éventuel accord avec les Palestiniens.
De leur part, les Nations unies, l'Union européenne et les Etats-Unis ont laissé entendre leur appel au gouvernement de l’entité sionsite,  ces derniers jours,  à la nécessité que le moratoire soit prolongé pour le soutien de l’autorité palestinienne menacée d’être responsable (au moins devant le peuple palestinien) de la liquidation de la question légitime palestinienne et au renoncement des droits, principes et intérêts suprêmes de la nation.