Abou Zouhri : L'appel de l'ONU représente une implication dans les intérêts de l'occupation

[ 24/07/2010 - 18:18 ]

Gaza – CPI Le porte-parole du mouvement du Hamas Dr. Sami Abou Zouhri a critiqué l'appel de l'ONU aux solidaires internationaux leur demandant d'acheminer les aides humanitaires vers la bande de Gaza par voie terrestre seulement et non pas la mer. Il a considéré que cet appel est illégal et inacceptable. Dans une déclaration de presse publiée samedi 24/7, Abou Zouhri a dit que cet appel représente un réel scandale qui exprime l'implication de l'ONU avec les intérêts de l'occupation sioniste. Il a précisé qu'elle offre une couverture à l'entité sioniste pour poursuivre sa piraterie contre les pacifistes internationaux dans les eaux internationales. Le porte-parole du Hamas a affirmé que le chemin terrestre est toujours fermé. La plupart des délégations solidaires sont interdites d'entrer dans la bande de Gaza. En exemple, citons la caravane jordanienne qui s'est retrouvée interdite d'entrer dans la bande à travers le passage de Rafah. Abou Zouhri a ajouté que les habitants de Gaza se voient aussi empêchés de quitter le secteur. En conséquence, l'appel de l'ONU représente une participation dans le sévère blocus sioniste imposé injustement contre la bande de Gaza depuis plus de 4 ans consécutifs. Le mouvement du Hamas a appelé tous les mouvements de solidarité internationale à négliger cet appel illégal et à conduire les aides à Gaza par tous les moyens possibles, jusqu'à la levée complète de l'embargo sioniste. De son côté, le membre Dr.Yahia Moussa du bloc "Changement et réforme", qui représente le mouvement du Hamas au conseil législatif palestinien, a exprimé sa condamnation des déclarations du porte-parole de l'ONU M. Nesirky, qui a appelé à acheminer les aides à la bande de Gaza par voie terrestre seulement. Il a dit que cette position est répréhensible et qu'elle représente un échec onusien. Dr. Moussa a ajouté que l'ONU doit prendre une décision qui exige la levée complète de l'embargo sioniste au lieu de soutenir l'occupation.