samedi 6 février 2010

Selon Haaretz : Israël un paradis pour pédophiles ?

vendredi 5 février 2010 - 06h:39
Dana Weiler-Polak - Haaretz
Le Conseil national pour l’enfant s’est félicité de l’arrestation de Avinoam Braverman et a appelé les ministères du gouvernement à prendre des mesures pour empêcher les pédophiles de piéger des enfants sur le Web.
« Nous avons dit depuis longtemps qu’Israël est un paradis pour pédophiles et tout le monde disait que nous exagérions », a déclaré le responsable du Conseil, Yitzhak Kadman.
« Mais nous voyons comment cela se passe encore et encore, et que le filet de sécurité pour les enfants présente trop de failles », dit-il.
Le Conseil national pour l’enfant souhaite que le gouvernement mette en place des cours obligatoires, dès l’école élémentaire, sur la façon d’utiliser le réseau Internet en toute sécurité.
Le conseil souhaite aussi que le ministère de la Sécurité publique institue un « garde-Web » composé de volontaires, de la Garde Civile pour aider la police dans ce domaine, et souhaite aussi que le ministère de la Justice impose des peines plus sévères pour les délinquants sexuels sur le réseau.
L’Association israélienne pour la protection de l’enfant a déclaré que la question revient fréquemment dans ses rencontres avec les parents et les enfants.
L’association s’efforce dans les écoles élémentaires et maternelles, sous forme de mise en scène, d’avertir les enfants sur les [dangers] des correspondances en ligne avec des inconnus, et leur apprend à protéger leur corps, explique Dorit Hoffman, directeur adjoint de l’association.
Dorit Hoffman ajoute qu’avant chaque jeu, ils organise une session pour les professeurs et les parents des enfants de la maternelle, sur la façon de répondre aux questions des enfants et à leurs remarques sur la pièce.
Après que les policiers aient reçu une plainte ou un rapport concernant un enfant, ce sont des enquêteurs pour enfants qui sont appelés .
Ronit Tzur, le superviseur national des enquêtes pour enfants et des enquêtes spéciales concernant les jeunes, au ministère des Affaires sociales, a déclaré : « Nous essayons d’intervenir auprès des enfants le plus rapidement possible avant que d’autres ne s’entretiennent avec eux. »
Créer une relation et encourager les enfants à raconter aux enquêteurs ce qui leur est arrivé est un processus qui demande du temps, dit Tsour.
Pour découvrir la vérité, les enquêteurs posent des questions directes plutôt que des questions indirectes, et ils encouragent les parents à faire de même avec leurs enfants, dit encore Tsour. [...]
Ils sont habilités à déterminer la crédibilité du témoignage d’un enfant et à témoigner à sa place s’ils estiment que l’enfant pourrait être choqué en comparaissant devant le tribunal.
2 février 2010 - Ha’aretz - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.haaretz.com/hasen/spages...
Traduction : Info-Palestine.net
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8120