jeudi 3 décembre 2009

La Suède appelle à reconnaître Jérusalem Est comme capitale d'un futur état palestinien

Publié le 1er-12-2009


"La Suède fait pression", titre le Jérusalem Post, en s’indignant de ce que la Suède, actuellement détentrice de la présidence rotative de l’Union européenne, ait l’intention de mettre les pieds dans le plat lors de la réunion mensuelle des ministères européens, la semaine prochaine à Bruxelles.

Il faut lire la prose du correspondant, Herb Keinon, dans l’édition du 1er décembre de la voix de son maître* : "Alors qu’Israël fait de visibles efforts pour reprendre les pourparlers de paix avec les Palestiniens, la Suède appelle à reconnaître Jérusalem-Est comme capitale d’un futur Etat palestinien. Cette volonté, d’après le ministère des Affaires étrangères, entrave la médiation européenne entre Israël et les Palestiniens. "

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Et de poursuivre : "Mais, comme le souligne un haut responsable de la diplomatie israélienne, le plus affolant d’un point de vue israélien est le déni de la reconnaissance de Jérusalem-Ouest en tant que capitale de l’Etat d’Israël. "Cela perturbe l’équilibre".

"Le ministre suédois des Affaires Etrangères, Carl Blidt, ne s’est pas rendu une seule fois sur le territoire israélien depuis sa prise de fonctions en juillet. Sa visite prévue en septembre avait été annulée suite à l’article publié dans le quotidien Aftonbladet, qui accusait les soldats israéliens de trafic d’organes palestiniens."

Déjà au Parlement européens, une dizaine de députés verts ont " bruyamment réclamé la fin de l’occupation", jeudi dernier.

Ils ont même "brandi en pleine séance plénière du Parlement une carte représentant Israël dans les frontières d’avant juin 1967", rapportait l’AFP.

"De retour d’une mission en Palestine où j’ai pu constater les démolitions de maisons palestiniennes, l’expulsion de familles de Jérusalem-est, la poursuite de la colonisation... Il m’est apparu indispensable d’interpeller l’Europe et ses dirigeants pour qu’ils prennent leurs responsabilités dans la résolution du conflit israélo-palestinien", a expliqué la parlementaire française Nicole Kiil-Nielsen, à l’origine de cette initiative.

Et mardi, devant le même Parlement réuni à Strasbourg, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait estimé que les Palestiniens étaient confrontés à "une situation de grande souffrance, de manque de respect pour leurs droits à l’autodétermination".

*http://fr.jpost.com/servlet/Satellite ?cid=1259243051593&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull

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