dimanche 25 octobre 2009

Les captives palestiniennes, souffrances inhumaines, en attendant une lueur de liberté

[ 25/10/2009 - 00:49 ]
Gaza – CPI

Jour après jour, les souffrances du peuple palestinien ne cessent d’augmenter. Elles ne sont pas peu nombreuses les familles dont un ou plusieurs membres se trouvent derrière les barreaux de l’occupation israélienne.

Aujourd’hui, une petite lueur d’espoir de retrouver l’air de la liberté se voit à l’horizon, avec la transaction d’échange de prisonniers avec les occupants israéliens. Mais en attendant ce moment, le nombre de captifs palestiniens dans les prisons israéliennes ne cesse d’augmenter. Ces captifs ne sont pas seulement du genre masculin. Plusieurs femmes palestiniennes souffrent également de l’oppression sioniste. Elles n’ont le droit à aucun respect. Leur dignité est largement bafouée par les bourreaux israéliens.

Encore 33 captives

Au début d’octobre 2009, les factions ont pu libérer une vingtaine de captives palestiniennes. Il en reste encore 33 autres, dit le ministre des captifs et des libérés, dans la bande de Gaza. 25 d’entre elles sont originaires de la Cisjordanie. 4 de la ville d'Al-Quds. 3 des territoires occupés en 1948. Et une de la bande de Gaza : Wafa Alice.

21 de ces captives se voient enfermées dans la prison Al-Charoun, 11 à Al-Damoun. Wafa se trouve, elle, dans la prison Al-Ramla. Riyad Al-Achqar, directeur du bureau d’informations du ministère, dit dans un rapport dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, que le nombre de captives n’est jamais stable. Ces occupants en arrêtent une pour la garder ou pour la relâcher le lendemain, ou encore pour la détenir pour longtemps en attendant son jugement.

Les conditions de détention

Il est tout d’abord à savoir que certaines captives se voient enfermées accompagnées de certains de leurs parents. Trois de leurs maris. Deux de leurs frères !

Puis il est primordial de savoir que les captives se retrouvent dans des conditions très difficiles. Et à cause de ces conditions inhumaines, elles souffrent de différentes maladies parfois très graves. A titre d’exemple, Fayza Jomaa souffre du cancer du col de l’utérus, sans voir venir les soins nécessaires. Pareil pour Wafa Samir qui souffre de graves brûlures.

On devine facilement que les occupants israéliens font tout pour faire souffrir les captives palestiniennes. Les cellules sont mal aérées. L’humidité, les rats et les insectes ne veulent les quitter.

Elles souffrent énormément de cette négligence médicale, du manque de consultations, d’analyse, de radio, de spécialistes, surtout les gynécologues. Les infections de toutes sortes, souvent d’origine inconnue, rongent les captives et les exposent à divers dangers.

Le rapport souligne enfin que les captives sont aussi l’objet de toutes sortes d’inspection humiliantes dont la visite surprise nocturne et l’inspection corporelle à nu.