dimanche 30 août 2009

Côte en baisse

Par GIL HOFFMAN jpost.fr

28.08.09

Le nombre des Israéliens considérant la politique d'Obama comme pro-israélienne a chuté à 4%, selon un récent sondage de l'institut de recherche Smith.

Le Président américain, Barack Obama, mercredi.
PHOTO: AP , JPOST

51% des Juifs israéliens considèrent que la politique menée par l'administration Obama est plus pro-palestinienne que pro-israélienne, 35% la jugent neutre, et les 10% restants ne souhaitaient pas s'exprimer sur le sujet. Le sondage, entrepris sur un échantillon représentatif de 500 personnes, a une marge d'erreur de 4.5%.

Une enquête réalisée en Juin montrait que la côte de confiance du Président américain s'élevait à 6%. Les réactions avaient alors été vives du côté de la Maison Blanche qui considérait ce résultat comme le révélateur des récentes tentatives d'améliorer les relations américano-israéliennes.

L'enquête précédente, réalisée peu de temps après que le Président Obama s'est adressé au monde musulman au Caire, montrait que 50% des interrogés considéraient que la politique d'Obama était plus pro-palestinienne que pro-israélienne ; 36% la jugeant neutre.

La popularité d'Obama parmi les Israéliens a dégringolé depuis un sondage en date du 17 mai, à la veille d'une rencontre entre la Président américain et Netanyahou à la Maison Blanche. 31% considérait alors Obama comme pro-israélien, 14% le pensaient pro-palestinien et 40% le jugeaient neutre.

L'opinion des Israéliens sur l'administration Obama est donc presque diamétralement opposée à celle que suscitait son prédécesseur, George W Bush. Près de 88% d'Israéliens considéraient en effet que Bush était pro-israélien alors que seuls 2% le percevaient comme pro-palestinien.

Le nouveau sondage, a été réalisé lundi et mardi dernier, avant qu'Obama n'accepte d'exclure Jérusalem d'un accord sur un gel des constructions dans les implantations et de permettre la construction d'établissements publics en Judée-Samarie.

Interrogés quant à un potentiel gel des constructions dans les implantations, 51% ont déclaré qu'ils ne soutiendraient pas cet accord, 41% se sont déclarés pour ce retrait, et 9% n'ont pas souhaité s'exprimer.

Parmi ceux qui ont voté pour le Likoud aux précédentes élections, 73% se sont déclarés opposés à un tel accord. Chez Kadima, deux tiers des votants se sont positionnés en faveur du gel.