dimanche 7 septembre 2014

Rue de la Roquette : un responsable sioniste reconnaît à son tour la culpabilité de la LDJ

En cette rentrée de septembre, l’hebdomadaire Actualité Juive remet opportunément sur le tapis la question de la dissolution de la Ligue de Défense Juive (LDJ), mise sous le boisseau par les Valls et autres Cazeneuve, gardiens théoriques de l’ordre public.
La dissolution de cette bande fasciste avait fini, fin juillet, par devenir un sujet d’actualité, au terme d’années d’impunité et de violences physiques en série perpétrées par ces voyous à la solde de l’Etat israélien.
C’est en particulier après les incidents dits « de la rue de la Roquette », le 13 juillet dernier à Paris, en marge d’une manifestation de soutien au peuple palestinien, que la LDJ avait été désignée pour ce qu’elle est vraiment.
Rappelons toutefois que dans un premier temps, gouvernement et médias conventionnels, à l’unisson, avaient osé accuser les organisateurs de la manifestation de protestation contre les massacres israéliens à Gaza de porter la responsabilité d’une « attaque de synagogue » et de « slogans antisémites ».
Tandis que le gouvernement interdisait les manifestations parisiennes suivantes pour la Palestine (lesquelles eurent quand même lieu, n’en déplaise à notre gouvernement transformé en annexe de celui de Jérusalem), il fallut des jours pour rétablir la vérité.
Et cela, grâce en particulier à une vidéo tournée par un citoyen ordinaire rue de la Roquette : visionnée des centaines de milliers de fois, ce document permit d’établir de manière incontestable que le récit gouvernement-CRIF-médias était un gros mensonge : c’étaient bien les voyous pro-israéliens, chargeant aux cris de « Palestine on t’encule » sous la protection de la police, qui étaient à l’origine des violences.
Mais depuis, plus rien : Valls est revenu tout bronzé de vacances, il essaye de faire bonne figure face à la chute vertigineuse de sa cote de popularité, Hollande pédale entre déboires ex-conjugaux et cadeaux supplémentaires au grand patronat, mais le décret de dissolution de la LDJ a manifestement été laissé en jachère.
Alors, merci à Actualité Juive d’avoir accordé une interview à Maurice Dahan, présenté comme responsable du Service de Protection de la Communauté Juive (SPCJ) à Strasbourg.
Dans cet entretien, Dahan est notamment interrogé sur l’éventuelle dissolution de la LDJ.
Il commence par énoncer une grosse ânerie : la LDJ ne pourrait selon lui être dissoute, car elle n’a pas d’existence légale. C’est bien sûr une énormité juridique : à ce compte-là, ni al-Qaeda ni l’Etat Islamique en Syrie et en Irak n’auraient rien à craindre en France, n’ayant pas déposé leurs statuts d’association loi 1901 en bonne et due forme dans une préfecture de l’hexagone.
A sa décharge, Dahan n’est peut-être pas un professionnel du droit, ce qui n’est pas le cas de l’avocat Gilles-William Goldnadel, défenseur de membres de la LDJ à plusieurs reprises, et qui avait avancé une « argumentation » aussi aberrante en juillet dernier.
Mais la suite des propos de Dahan est plus révélatrice.
Il dit ainsi, à propos du 13 juillet et de la LDJ. « … je veux dire que la vigilance c’est veiller à nous avant de s’occuper des autres. Les problème de la LDJ c’est qu’ils ont voulu, à Paris, s’occuper de gens qui étaient dans une manifestation. Cette manifestation était anti-israélienne et on y a entendu des propos antisémites, c’est une réalité. Mais ce n’est pas une raison pour mettre sa vie en danger d’une part, et d’autre part pour prendre le risque d’attirer un public aussi chaud et excité comme celui-là vers un lieu où se trouvaient d’autres Juifs qu’ils ont mis en danger ».
Merci M. Dahan, vos propos sont clairs : ce sont bien les gens de la LDJ qui, loin de « défendre la communauté juive », sont au contraire allés provoquer la manifestation de soutien au peuple palestinien.
Oui, il est plus que temps de dissoudre la LDJ (et ce qui semble être son nouveau cache-nez, un Bétar renaissant en France) avant qu’elle ne recommence ses violences.

Nouvelles démolitions de maisons de Bédouins dans le Néguev

Israël a fait procéder à la démolition de plusieurs maisons palestiniennes dans le Néguev, cette semaine. Les bulldozers ont rasé trois bâtiments à Um Beten et des structures supplémentaires à la périphérie de Hura, villages situés dans la partie nord de la région du Néguev.
La région du sud du Néguev abrite environ 160 000 Bédouins Palestiniens, selon les estimations de l’Association pour les Droits Civils en Israël. Comme les quelque 1,7 million de citoyens Palestiniens d’Israël, ils font face à plus de cinquante lois discriminatoires, qui limitent leur accès aux ressources de l’État et étouffent l’expression politique, d’après le Centre juridique Adalah basé à Haïfa.
En plus de ces discriminations, l’Association pour les Droits Civils en Israël note que près de 80 000 Palestiniens dans le Neguev vivent dans des communautés qu’Israël qualifie de « villages non reconnus », où ils « sont privés des services et infrastructures de base, comme l’électricité ou l’eau courante ». Beaucoup de ces communautés sont antérieures à la Nakba, le nettoyage ethnique de 1948 de la Palestine.
La politique israélienne vise à chasser les Bédouins de leurs terres et à les regrouper en communautés dans des ghettos. Le Plan Prawer, un programme approuvé par le parlement israélien, programme de déplacer des dizaines de milliers de Palestiniens dans le Neguev, selon les estimations de Adalah. Après l’indignation et les protestations suscitées par ce plan parmi les Palestiniens, Israël a annoncé l’annulation du Plan Prawer en décembre de l’année dernière.
Mais Arabs48 rapporte que « les démolitions se poursuivent" sans relâche dans Hura et Um Beten, entre autres villages. Ces démolitions de maisons et de villages ont continué sans interruption dans toute la région et, dans une moindre mesure, ont également eu lieu dans les communautés palestiniennes de la partie nord d’Israël.
Une vidéo montre ces démolitions : https://www.youtube.com/watch?v=gL8...
Israël prétend que ces « villages non reconnus » doivent demander la reconnaissance de l’Etat afin de recevoir un meilleur traitement et l’accès aux services, mais un article d’Adalah révèle que plus d’une douzaine de villages qui ont été rétroactivement reconnus par Israël en 2003 étaient toujours privés des services de base une décennie plus tard.
« Les treize villages - connus comme villages »Abu Basma" - n’ont vu à peu près aucune amélioration et ne sont toujours pas mieux lotis que les villages non reconnus une décennie après leur reconnaissance », indique Adalah. Onze des villages étaient encore privés de services d’eau, douze n’avaient pas de routes goudronnées, et un seul était connecté au réseau national d’électricité et bénéficiait des services de traitement des eaux usées.
Pendant ce temps, les communautés juives israéliennes voisines dans le Neguev profitent d’importantes subventions de l’Etat.
Adalah ajoute que « le taux de mortalité infantile parmi les Bédouins du Neguev a été de 150% plus élevé que le taux global chez les citoyens arabes d’Israël, et 375 % plus élevé que le taux chez les citoyens juifs d’Israël, entre 2007 et 2009.
Alors que les enfants ont commencé l’année scolaire le 1er Septembre dernier en Israël, de nombreuses écoles primaires dans les villages bédouins du Néguev ne sont toujours pas raccordés au réseau électrique national.
La compagnie d’électricité et le ministère de l’éducation ont à maintes reprises refusé de connecter les écoles au réseau national. En Juillet 2013, Adalah a déposé une requête à la Cour suprême pour exiger leur connexion, représentant des parents d’élèves de sept écoles arabes bédouines (avec un total combiné de plus de 3000 étudiants) qui fonctionnent encore sur des générateurs privés. Ces générateurs fournissent l’électricité de façon limitée qui peut être perturbée pendant plusieurs heures, ce qui empêche donc l’utilisation et le fonctionnement des ordinateurs, des services Internet, des climatiseurs et autres nécessités.
Israël a justifié son refus de services de base dans ces zones en soulignant leur manque d’abris et d’aires protégées contre les tirs de roquettes par des groupes de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza assiégée !
Manifestations en 2013 contre plan Prawer d’Israël, qui vise à déplacer de force des dizaines de milliers de Bédouins palestiniens. (Oren Ziv / ActiveStills)

En fait, les villages palestiniens à travers le Neguev ont cherché à obtenir des abris depuis des années, mais le gouvernement a systématiquement refusé leurs demandes.
Source :
(Traduit par Ammo Niac)

samedi 6 septembre 2014

Galloway agressé par un pro-israélien: « Je veux te couper la gorge »

Dans sa première interview télévisée après sa sortie de l’hôpital, le député britannique George Galloway a déclaré à Russia Today, qu’il était surpris par l’absence de condamnation de la part d’autres politiciens britanniques suite à l’attaque brutale qu’il a subie. L’agression de Galloway par un homme pro-israélien lui a entraîné beaucoup de souffrance.
Galloway, âgé de 60 ans, a été sauvagement battu, vendredi dernier, à Notting Hill, à Londres, en raison de ses positions sur le conflit à Gaza.
« Il m’est très douloureux de marcher, de me déplacer, même de parler parce que je souffre d’une luxation de la mâchoire, avec de très mauvaises blessures à la tête, et des côtes cassées« , a-t-il déclaré.
Il a déclaré que l’attaque a eu lieu aux alentours de 19h30, en plein jour, alors qu’il se trouvait dans la rue.
« Malheureusement pour moi, il n’y avait pas beaucoup de gens aux alentours. Mais heureusement, aucun de mes petits enfants n’étaient là pour assister à ce qui s’est passé ensuite« , a-t-il dit. « Je posais pour une photo avec deux messieurs marocains qui avaient un magasin dans la rue. Et tandis que je posais pour cette photo, un homme est arrivé venant de nulle part – vêtu d’un t-shirt avec le logo des Forces de défense israéliennes – puis s’est rué vers moi, maudissant, jurant et criant son soutien à  et son opposition à mon point de vue sur . Ensuite, un torrent de coups de poing et de coups de pied [ont suivi] – qu’il a reconnu devant la cour aujourd’hui, même s’il a plaidé non coupable de l’accusation selon laquelle son acte était motivé religieusement ».
Après une audience, l’affaire a été transmise à une juridiction supérieure. « Dans tous les cas, le juge a renvoyé la question devant une plus haute juridiction, la libération conditionnelle n’a pas été acceptée. Il a été refusé que l’homme soit libéré sous caution, il va donc passer quelques semaines en prison avant que cette question revienne devant une juridiction.«
Galloway a décrit l’agresseur comme un « pro-israélien fanatique. » « Son site Facebook contenait ces mots selon lesquels il voudrait me couper la gorge. Un homme qui dit qu’il aimerait vous couper la gorge, habillé pour l’occasion dans un t-shirt des Forces de défense israéliennes et qui déboule dans une rue près de chez vous, a probablement une intention sérieuse de vous faire du mal« .
« Ceci est sans précédent ces derniers temps. La Grande-Bretagne n’est pas vraiment le genre de pays où les législateurs, les  sont sauvagement attaqués de cette manière – et certainement pas quand ils ont été élus six fois, après 27 ans au parlement après avoir atteint la soixantaine« .
« Si cela peut arriver à Galloway, cela peut arriver à n’importe qui « 
L’incident a été largement ignoré par les hauts responsables politiques du Royaume-Uni.
Peter Oborne, un écrivain conservateur pour le quotidien conservateur The Telegraph a demandé dans un article, lundi, pourquoi aucun des hauts responsables politiques n’ont condamné l’agression de Galloway.
« Cela semble très étrange. Ils nous disent souvent combien ils détestent la violence et le , combien ils croient en la primauté du droit, la liberté d’expression et la . Mais quand on m’a agressé, ils se sont tus. Ce chroniqueur conservateur soulignait un point évident : si cela peut arriver à Galloway, cela peut arriver à n’importe qui « .
Connu pour ses prises de position anti-israélienne radicale, Galloway est allé jusqu’à déclarer sa circonscription une « zone sans Israël. » Le député a exhorté les gens à ne pas acheter des biens ou des services  et même à rejeter les touristes.
Galloway a souligné qu’il fait la distinction entre les gens et le régime. « Israël n’a rien à voir avec le judaïsme. Beaucoup de juifs sont contre ce que fait Israël et la plupart des personnes soutenant ce que fait Israël ne sont pas juifs« , a-t-il dit.
« Le mot Juif n’a jamais franchi mes lèvres. Je n’ai pas une once de racisme dans mon corps. L’Union était une construction politique, l’apartheid en Afrique du Sud est une construction politique, l’État de l’apartheid d’Israël est une construction politique. Cela n’a rien à voir avec la haine des gens, encore moins d’une religion « .
Le peuple palestinien a le droit légal et moral de résister à l’occupation israélienne, a-t-il ajouté.
« La  palestinienne a, pendant presque 70 ans, tenté de récupérer son pays en l’état. Il a été rayé de la carte et le peuple palestinien dispersé aux quatre coins du monde. Personne n’accepterait cela. Si des étrangers viennent voler votre pays, vous effacer de la carte, prendre votre maison et vous chasser, vous allez lutter et tout faire pour revenir « .

Israël lance un nouvel appel d'offres dans une colonie de Cisjordanie

Un policier anti-émeute israélien utilise du poivre de... (PHOTO MUSA AL SHAER, AFP)
Un policier anti-émeute israélien utilise du poivre de cayenne contre un militant palestinien manifestant contre la colonisation israélienne devant la colonie de Beitar Illit, en Cisjordanie, le 5 septembre.
Les autorités israéliennes viennent de lancer un appel d'offres pour la construction de 283 logements dans la colonie d'Elkana en Cisjordanie occupée, a-t-on appris vendredi auprès de l'autorité israélienne des terrains publics.
Le projet d'extension de la colonie d'Elkana, située dans le nord-ouest de la Cisjordanie, a été approuvé en janvier et l'appel d'offres publié jeudi, indique le site internet de l'autorité.
L'appel d'offres est lancé malgré les préoccupations de la communauté internationale, inquiète qu'Israël ne redonne un coup d'accélérateur à sa politique de colonisation en Cisjordanie, dans un contexte où les perspectives de paix israélo-palestinienne sont déjà très sombres.
Cette inquiétude s'est fortement exprimée quand Israël a décidé dimanche de déclarer propriété de l'État 400 hectares proches de la colonie de Gva'ot, dans les environs de Bethléem, en réaction au meurtre de trois jeunes Israéliens en juin dans le secteur.
L'appropriation, d'une ampleur sans précédent depuis les années 80 selon l'organisation anti-colonisation «la Paix maintenant», a suscité une ample réprobation internationale.
La poursuite de la colonisation (la construction d'habitations civiles dans les territoires occupés ou annexés par Israël depuis 1967) est largement considérée comme une entrave majeure aux efforts déployés depuis des décennies pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
Elle passe pour avoir grandement contribué à l'échec, en avril 2014, d'un nouvel effort de paix mené pendant plusieurs mois par le secrétaire d'État américain John Kerry.
L'extension d'Elkana, parmi d'autres projets de construction de milliers de logements, était dans l'air depuis plusieurs mois. Le projet a reçu un accord en janvier et son avancement, comme celui d'autres programmes, a été «retardé par la guerre à Gaza cet été», a indiqué à l'AFP Ariel Rozenberg, porte-parole du ministère du Logement.
La municipalité de Jérusalem a par ailleurs annoncé mercredi autoriser à planifier la construction de 2200 logements et des travaux de réhabilitation dans le quartier d'al-Sawareh, à Jérusalem-Est annexée.
L'aile la plus à droite du conseil municipal s'est opposée à ce projet, dénonçant l'attribution de ces logements à des Palestiniens, selon le journal Haaretz.
Le maire de Jérusalem, Nir Barkat a lui évoqué une opportunité de renforcer la «souveraineté israélienne sur Jérusalem-Est et de préserver son unité».

Hantés par la guerre, les habitants de Gaza veulent reconstruire

Khan Younis, bande de Gaza - La guerre dans la bande de Gaza est terminée, mais les quelque 10 000 habitants de Khouza’a n’y croient pas encore. Le bruit des avions de reconnaissance tout proche continue à les faire songer à la mort.

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30 août 2014 - Amir al-Najjar est dans les bras de sa mère, Sawsan, dans Khuza’a - Photo : Luke Cody
Mohammed al-Najjar, 23 ans, est face aux décombres de ce qui était auparavant sa maison. Il nous dit : « La guerre reprendra, nous le savons. Tu n’entends pas le bruit des drones ? Il ne leur suffit pas de nous avoir laissé nos maisons en ruines et des souvenirs douloureux. Ils veulent maintenir la menace ».
Mohammed n’est pas le seul à se sentir en complète insécurité. Ces jours-ci, c’est un sentiment partagé par tous les habitants de cette ville qui ont préféré retourner dans leurs maisons détruites plutôt que de rester dans des écoles transformées en abri pour réfugiés. Leurs récits sont les mêmes que partout ailleurs dans la bande de Gaza. La destruction massive des habitations par l’armée de l’air israélienne a laissé un lourd fardeau sur les épaules de la ville de Khouza’a.
Al-Monitor a essayé à deux reprises d’entrer dans la ville pendant la guerre, mais les forces israéliennes avaient déclaré la zone interdite, et à quiconque de s’en approcher. L’entrée de la ville ne révèle pas grand-chose au premier abord sur la situation actuelle dans la ville. Al-Monitor a visité le quartier de la famille Najjar.
Debout à côté de quelques réservoirs pour l’eau en cours de réparation, Riad al-Najjar, 42 ans, a déclaré à Al-Monitor : « Ils ont utilisé des explosifs pour démolir des maisons. Nous avons trouvé de la dynamite dans l’herbe. Tout le monde ici connaît les détails de ce qui s’est passé, les noms des martyrs, de leur histoire et d’où ils venaient. Il s’agit d’une nouvelle mémoire sacrée pour la ville ».
Mahmoud al-Najjar, 22 ans, a déclaré à Al-Monitor : « La première fois que nous avons pu entrer dans Khouza’a après avoir quitté la ville suite à l’invasion terrestre, nous avons trouvé à l’entrée une petite fille de 9 ans, dans un fauteuil roulant, et qui avait été tuée. Son corps était en partie décomposé. Non loin d’elle, nous avons trouvé le corps décomposé d’un vieil homme. Ils étaient tous les deux de la famille Abou Rjeily, et il semblait qu’ils essayaient de s’échapper. Dans les maisons démolies, nous avons trouvé les corps de certains des combattants de la résistance. Comme nous voulions les sortir [de sous les décombres], leurs pieds ou les mains se sont détachés... »
Située dans le sud de la bande de Gaza, à l’est de Khan Younis à la frontière avec Israël, Khouza’a était l’une des principales lignes de front pendant la guerre. Bakr al-Najjar, 26 ans, nous a raconté : « L’armée nous a ordonné de sortir, au milieu des bombes et des roquettes qui tombaient sur nous comme la pluie. Ils ont ouvert le feu sur nous. Mon oncle et mon cousin sont morts en face de moi. Nous n’avons pas pu faire demi-tour. Nous avons dû laisser les corps derrière nous. Nous pouvions juste continuer à avancer ».
Human Rights Watch a rapporté le 4 août avoir « fait une enquête sur plusieurs incidents entre les 23 et 25 juillet. Les habitants ont déclaré que les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des civils qui essayaient de fuir Khouza’a, alors qu’aucun combattant palestinien n’était présent à ce moment-là, et qu’aucun tir [de fusée] ne s’était produit. »
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Shehada al-Najjar décrit le terrible calvaire vécu par sa famille dans Khuza’a, le 30 août 2014 - Photo : Luc Cody
Fodda al-Najjar, 63 ans, cuisine des gombos sur un petit poêle dans une tente que ses fils ont fabriqué à partir de couvertures et de bâtons près de sa maison en ruines. Elle a perdu son fils. « Il était un combattant de la résistance, et je crois qu’il est maintenant au ciel. Il est devenu un martyr, le 24 juillet 2014. Il me manque terriblement, mais c’était son choix, et il a ma bénédiction », dit-elle.
Alaa al-Najjar, 20 ans, nous a emmenés à la maison de Mohammed Mahmoud al-Najjar, non loin de l’ancienne maison de Fodda. À l’aube du 25 juillet, plus de 80 habitants de la ville avaient trouvé refuge dans son sous-sol quand l’endroit a été bombardé par les forces israéliennes.
Alaa, qui était parmi les réfugiés dans la maison, se souvient : « Tout d’abord, la maison a été touchée par des tirs d’artillerie, après quoi une roquette a été tirée par un avion de reconnaissance. Ensuite, une bombe a été larguée par un avion F-16. » Il ajoute : « Cela s’est produit au milieu des cris des femmes et des enfants. Beaucoup d’entre eux ont été blessés. Deux vieillards ont été tués, Kamel al-Najjar et Salem Kodeih ».
Susan al-Najjar, 37 ans, a déclaré à Al-Monitor : « Mon mari a été blessé dans les bombardements. Notre fils de 6 ans, Mutassim était terrifié, alors nous l’avons pris par la main et nous sommes partis, mais une balle tirée par des soldats israéliens a touché sa tête, sous nos yeux. Je savais que si nous n’avions pas bougé, le reste de mes quatre enfants mourrait aussi. »
Susan continue d’avancer et montre l’endroit où elle et son mari ont abandonné le corps de Mutassim - sur un tas de tuiles et de sable, à l’ombre d’un arbre luxuriant - pour continuer à fuir avec le reste de ses enfants, Aya, Nazmi, Raghad et Zaid.
« Je savais que si je n’ai pas laissé mon fils, nous allions tous être tués, parce que les balles visaient ceux et celles qui sortaient du sous-sol », a déclaré Susan avec des larmes dans ses yeux. « J’ai abandonné mon fils pendant neuf longs jours. Je me demandais toujours s’il avait peur dans l’obscurité, s’il était mangé par des chiens ou s’il avait froid. Je n’ai été un peu soulagée que lorsque nous sommes revenus et l’avons enterré. Ils ne m’ont pas laissé voir son corps décomposé. »
Ahmed al-Najjar, 39 ans, a emmené Al-Monitor à l’intérieur de sa modeste maison et a raconté ce qui s’est passé. Il a dit : « Les forces israéliennes ont pris d’assaut ma maison après avoir détruit à l’explosif le mur du fond. Ils m’ont arrêté, ainsi que 30 autres hommes de la ville. Ils nous ont tous mis dans des véhicules blindés, bandé nos yeux et nous ont ordonné de nous déshabiller. Ils nous ont emmenés dans une zone où nous sommes restés pendant six heures, puis nous avons été emmenés à l’intérieur d’Israël. Je suis resté là pendant quatre jours, au cours desquels j’ai été soumis à des interrogatoires. Nous sommes revenus à travers le passage d’Erez, mais quatre membres de ma famille sont toujours détenus. »
Shehada al-Najjar, 44 ans, a partagé la même expérience que son cousin Ahmed, sauf que lorsque Shehada s’est vu ordonner de monter dans le véhicule blindé, un soldat lui a tiré dessus. Une balle est entrée dans son cou et une autre l’a touché au bras.
Shehadeh a déclaré à Al-Monitor : « Quand le soldat a tiré, l’officier qui nous faisait prisonniers a crié vers lui. J’ai continué à saigner pendant six heures après mon arrestation. Puis ils ont appelé la Croix-Rouge pour me transporter à l’hôpital européen [de Gaza], où les médecins ont été surpris que je sois encore en vie ».
Les témoins de l’horreur de la guerre et des jours terribles dans Khouza’a ont survécu par pur hasard. Leurs blessures seront très longues à cicatriser.

Asma al-Ghoul est journaliste et écrivain, du camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

http://www.al-monitor.com/pulse/ori...
Traduction : Info-Palestine.eu - Claude Zurbach

Du vol ! Purement et simplement...

Regard sur le monde : Israël prend la terre, la Palestine perd la terre ; c’est la façon dont cela fonctionne.

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Les manifestations contre l’occupation et les expropriations en Cisjordanie sont toujours sévèrement et violemment réprimées par les troupes israéliennes, qui régulièrement n’hésitent pas à tuer - Photo : Activestills.org
Donc un peu plus de la Palestine a été avalée. Mille hectares de terres volées aux Palestiniens par le gouvernement israélien - une « appropriation » - c’est du vol, n’est-ce pas ? Et le monde a utilisé les formules habituelles. Les Américains ont trouvé ce vol « contre-productif » pour la paix, ce qui est probablement une réaction un peu moins forte que si le Mexique s’accaparait un morceau de 1000 acres au Texas et décidait d’y construire des maisons pour ses immigrants illégaux aux États-Unis. Mais il s’agit de « la Palestine » (entre des guillemets plus que jamais nécessaires) et Israël n’a cessé de voler, même si pas toujours à cette échelle - c’est le plus grand hold-up sur les terres palestiniennes en 30 ans, depuis qu’il a signé les accords d’Oslo en 1993.
La poignée de main Rabin-Arafat, les promesses de transferts de territoire et deretraits militaires, et la détermination de laisser tous les sujets les plus importants (Jérusalem, les réfugiés, le droit au retour) pour la fin, jusqu’à ce que tout le monde se fasse assez confiance pour que le tout devienne un jeu d’enfant... Pas étonnant que le monde ait accordé sa générosité financière aux deux protagonistes. Mais cette fois-ci l’accaparement des terres réduit non seulement la « Palestine », mais poursuit la construction du cercle de béton autour de Jérusalem pour couper les Palestiniens de la capitale qu’ils sont censés partager avec les Israéliens, et de Bethléem.
Il était instructif d’apprendre que le conseil israélo-juif Etzion ait considéré ce vol comme une punition pour l’assassinat de trois adolescents israéliens en juin. « L’objectif des meurtres de ces trois jeunes était de semer la peur parmi nous, de perturber notre vie quotidienne et de mettre en doute notre droit [sic] à la terre, » a annoncé le conseil Etzion. « Notre réponse est de renforcer la colonisation. » Ce doit être la première fois que la terre en « Palestine » a été accaparé non pas avec des excuses au sujet de la sécurité ou de prétendus actes de propriété - ou sous l’autorité personnelle et directe de Dieu lui-même - mais par pur esprit de vengeance.
Et cela pose un précédent intéressant. Si la vie d’un Israélien innocent - cruellement prise - est d’une valeur d’environ 330 acres de terre, alors une vie palestinienne innocente - tout aussi cruellement prise - doit certainement correspondre à la même valeur. Et si seulement la moitié des 2200 morts palestiniens de la bande de Gaza le mois dernier - et c’est un chiffre minimum - étaient considérés comme « innocents », les Palestiniens ont sans aucun doute maintenant le droit de prendre plus de 330 000 hectares de terres israéliennes, et en réalité beaucoup plus. Mais aussi « contre-productif » que cela pourrait être, je suis sûr que l’Amérique ne le supporterait pas. Israël prend des terres, les Palestiniens perdent la terre ; c’est la façon dont cela fonctionne. C’est ainsi depuis 1948, et c’est ainsi que cela va continuer.
Il n’y aura jamais de « Palestine » et le dernier vol de territoire est simplement un autre petit signe de ponctuation dans le livre des douleurs que les Palestiniens doivent consigner tout en rêvant d’un État croupion. Nabil Abu Rudeineh, le porte-parole du « président » palestinien, Mahmoud Abbas, a déclaré que son patron et les « forces modérées » en Palestine avaient été « poignardés dans le dos » par la décision israélienne, ce qui est un euphémisme. À ce compte-là, Abbas a le dos couvert de coups de couteau. Qu’attend-t-il d’autre après avoir écrit un livre sur les relations israélo-palestiniennes où il n’utilise pas une seule fois le mot « occupation » ?
Donc, nous sommes revenus au même vieux jeu. Abbas ne peut pas négocier avec personne, sauf s’il parle au nom du Hamas en même temps que de l’Autorité palestinienne. Comme Israël le sait. Comme le sait l’Amérique. Comme le sait l’Union Européenne. Mais à chaque fois que Abbas tente de mettre sur pied un gouvernement d’union, nous entendons tous hurler que le Hamas est une organisation « terroriste ». Et Israël dit qu’il ne peut pas parler à une organisation « terroriste » qui veut la destruction d’Israël - même si Israël a utilisé la même formule à propos d’Arafat et, à la même époque, a toléré que le Hamas construise plus de mosquées à Gaza et en Cisjordanie, comme contrepoids au Fatah et à tous les autres « terroristes » alors à Beyrouth.
Bien sûr, si Abbas ne parle que pour lui-même, Israël lui dira ce qu’il lui a dit auparavant : que s’il ne contrôle pas la bande de Gaza, Israël n’a personne avec qui négocier. Mais quelqu’un s’en soucie-t-il ? Il devrait y avoir un titre réservé sur tous les rapports à ce sujet : « Au revoir, la Palestine ».
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Robert Fisk est le correspondant du journal The Independent pour le Moyen Orient. Il a écrit de nombreux livres sur cette région dont : La grande guerre pour la civilisation : L’Occident à la conquête du Moyen-Orient.

http://www.independent.co.uk/voices...
Traduction : Info-Palestine.eu - Naguib

L’extermination de familles entières met à nu les pulsions génocidaires d’Israël

Quatre-vingt neuf familles, qui à peine sept semaines auparavant peuplaient les rues de Gaza, ont été exterminées par Israël.

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Un membre de la famille Jouda descend dans la tombe, lors de l’enterrement de la mère et de ses quatre enfants tués par un raid israélien sur leur maison de Jabaliya, à Gaza, le 24 août 2014 - Photo : APA/Ashraf Amra
En ce dimanche 24 août, et sans préavis, un missile israélien a balayé la maison de Issam Jouda, située dans le quartier de Tal al-Zatar à l’Est de Jabaliya. L’attaque a tué l’épouse de Issam, Rawiya et leurs quatre enfants : Taghrid, Tasnim, Oussama et Mohamed.
D’après le Ministère de la Santé Palestinien, les Jouda étaient la quatre-vingt-neuvième famille gazaouie à être exterminée depuis le début des bombardements israéliens sur l’enclave côtière assiégée, le 7 juillet dernier.
Le cessez-le-feu entré en vigueur mardi dernier (26 août) pourrait certes mettre un terme à l’effusion du sang, mais il ne parviendra jamais à guérir et cicatriser les blessures béantes des familles et proches de plus de 2.100 personnes tuées, ni celles des milliers de blessés et des 100.000 restés sans abri.
En effet, entre le 7 juillet et le 21 août, l’ONU a recensé 140 familles Gazaouies qui ont été partiellement ou complètement anéanties par les attaques israéliennes.
Beaucoup ont été écrasées sous les décombres de leurs maisons. Huit membres de la famille Wahdan, à titre d’exemple, ont été tués dans leur domicile sis au camp de réfugiés de Jabaliya après qu’ils aient reçu des instructions des forces israéliennes de rester en place.
D’autres ont été sommairement exécutés en plein jour alors qu’ils tentaient d’échapper aux forces israéliennes qui sévissaient dans le quartier de Shujaiya qui a connu les plus catastrophiques des désastres. Le même sort a été réservé à plusieurs membres des familles Shamaly et al-Areer et ce, d’après un témoignage recueilli par le journaliste Max Blumenthal.
Pour sa part, le Centre Al Mezan pour les Droits de l’Homme a enregistré l’effroyable nombre de 990 personnes,dont 324 enfants, tuées à l’intérieur de leurs maisons suite aux attaques israéliennes. Ce chiffre représente approximativement la moitié de l’ensemble des personnes tuées dans l’offensive israélienne.
Tout sauf un accident
L’offensive qu’a connue Gaza cet été, caractérisée par le ciblage systématique de familles entières s’inscrit dans le cadre d’une stratégie militaire délibérée qui ambitionne de terroriser la population civile dans le but de l’assujettir et de briser sa volonté à résister à la conquête israélienne. Ces derniers jours, Israël a intensifié cette pratique en rasant des tours d’habitations résidentielles.
Mais le massacre de masse des familles fait également partie de la destruction israélienne continue de la Palestine.
Génocide
Michael Ratner, Président Emérite du Centre de Droit Constitutionnel (CDC), affirme que les actes israéliens contre Gaza dépassent les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité. C’est un génocide estime-t-il, en ajoutant que sa voix adhère à la clameur grandissante de ceux qui voient que le massacre qui se déroule à Gaza fait partie d’un processus d’anéantissement et de destruction systématique en cours .
Dans une déclaration faite à The Electronic Intifada, Ratner a estimé : « Ce sont des violations manifestes des conventions de Genève et des crimes de guerre. Vous ne pouvez pas considérer cela comme une attaque isolée sur Gaza car il faut remonter à l’histoire du Sionisme qui traçait et détruisait plus de 500 villages en 1947-1948, » faisant ainsi référence à la Nakba, le nettoyage ethnique prémédité de 750.000 natifs Palestiniens par les milices sionistes qui cherchaient à établir un état d’exclusivité ethnique pour une majorité Juive.
« Si vous analysez la situation d’un point de vue historique, il vous sera difficile d’échapper à la conclusion de l’auteur et historien israélien Ilan Pappe qui l’a qualifiée de ‘’génocide progressif’’, » a souligné Ratner.
Ratner a par ailleurs noté que la réponse commune à ce type d’accusations est qu’Israël n’a pas assez tué de Palestiniens pour que ses actions soient qualifiées de génocide. Toutefois, « Vous n’êtes pas obligés de tuer un grand nombre de personnes pour commettre un génocide, » explique-t-il.
En effet, l’Article 2 de la Convention pour la Prévention et la Répression du Crime de Génocide définit le génocide dans les termes suivants (caractères gras ajoutés) :
Dans la présente Convention, le génocide s’entend de l’un des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
(a) Meurtre de membres de groupes ;
(b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
(c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
(d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
(e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.
Israël n’a pas à tuer des millions de Palestiniens pour devenir coupable de génocide, ni il doit commettre toute les atrocités susmentionnées, bien qu’il soit indéniablement coupable des points (a), (b) et (c). Il doit juste commettre un de ces crimes avec l’ « intention » de « détruire » les Palestiniens, « totalement ou partiellement » en tant que « groupe national, ethnique, racial ou religieux. »
Le passé est présent
En sa qualité d’état colonial guidé par le Sionisme ou le nationalisme Juif, Israël a, depuis sa création, passé chaque année à détruire graduellement les communautés autochtones Palestiniennes et à expulser ses habitants dans le but de consolider et de maintenir une majorité démographique Juive dans la Palestine historique, un objectif qui, par sa nature, exige le déplacement forcé et l’effacement des Palestiniens. Ce processus se poursuit chaque jour dans l’actuel Israël qui planifie de déplacer avec la force des dizaines de milliers de Bédouins du Naqab (Néguev) afin de « judaïser » leur terre.
Gaza en particulier, où 80% de la population sont constitués de réfugiés nettoyés ethniquement de leurs villages devenus aujourd’hui Israël, a été soumise à des massacres périodiques depuis la création d’Israël. La fréquence de ces massacres s’est intensifiée depuis 2006 parce que, contrairement à la Cisjordanie, la résistance armée à Gaza contre le colonialisme israélien est loin de se calmer.
« Ce n’est pas que les gens se trompent en disant qu’Israël commet des crimes de guerre. C’est juste qu’il faut se placer dans le contexte des 70 dernières années, » souligne Ratner. « Posez-vous la question suivante : Que fait Israël à part essayer de rendre la vie des Palestiniens impossible et les pousser à céder et à quitter leur terre ? »
Dans son éloge infâme de 1956 après l’assassinat d’un colon israélien par des réfugiés Palestiniens de Gaza, promu ensuite au poste de chef d’Etat-major de l’armée Israélienne, Moshe Dayan a candidement décrit la politique israélienne envers Gaza en affirmant : « Pourquoi devons-nous déplorer leur haine brûlante envers nous ? Depuis huit ans maintenant, les Palestiniens se sont réunis dans les camps de réfugiés de Gaza et ont vu de leurs propres yeux comment nous avons transformé leur terre et leurs villages dans lesquels ils ont vécu et leurs ancêtres avant eux, en nos maisons. »
Il a poursuivi : « Nous sommes une génération de colonies et sans le casque d’acier et les armes nous ne parviendrons jamais à planter un arbre et à construire une maison…C’est notre choix d’être prêts et armés, durs et violents, sinon l’épée de Damoclès tombera sur nos propres têtes et ce sont nos vies qui en paieront les frais. »
Plus tard dans la même année, sous le leadership de Dayan, des soldats israéliens ont procédé à des exécutions massives à Khan Younis et Rafah. Ils avaient rassemblé tous les mâles âgés de plus de 15 ans, les ont alignés dans la rue pour que chacun en témoigne, les ont frappés puis ont tiré sur eux, tuant ainsi des centaines. Ce massacre avait pour objectif d’écraser et d’étouffer la résistance.
Au fil des années, beaucoup de responsables israéliens ont partagé le point de vue et l’attitude de Dayan, plus particulièrement Arnon Soffer, surnommé aussi le « compteur des Arabes » en raison de sa fixation compulsive sur la menace posée par les bébés Palestiniens.
Principal architecte de la politique israélienne à Gaza suivant le « désengagement » unilatéral en 2005 du Premier Ministre de l’époque Ariel Sharon, Soffer a une fois dit sur l’enclave côtière : « Si nous voulons rester en vie, nous devrons tuer et tuer et tuer. Toute la journée, chaque jour. » Et cette prédiction cauchemardesque est la réalité d’aujourd’hui à Gaza.
La différence entre l’époque de Dayan et aujourd’hui est qu’Israël a la capacité et la force de volonté de poursuivre sa conquête génocidaire dans l’impunité absolue, grâce notamment à l’arsenal de missiles Hellfire et les bombes anti-bunker que les USA fournissent ainsi qu’une « communauté internationale » disposée à tolérer une agression israélienne sans limite.
Incitation
Au début de ce mois, Moshe Feiglin, vice-président du parlement Israélien, la Knesset, a présenté une proposition détaillée pour la concentration et l’extermination des Palestiniens à Gaza. Empreint d’intention génocidaire manifeste, Feiglin a nié l’existence même du peuple Palestinien en le définissant d’ennemi car la majorité de ce peuple est de confession Musulmane.
Peu de temps avant l’assaut sur Gaza, le législateur israélien Ayelet Shaked, membre de plus en plus populaire du parti de l’extrême droite Habeyit Hayehudi (Jewish Home) et partenaire de haut niveau dans la coalition dirigeante de Netanyahu, a appelé au massacre des mères Palestiniennes afin de les empêcher de donner naissance à des « petits serpents. »
L’appel clair et sans équivoque au génocide lancé par Shaked semble avoir été, dans une certaine mesure, mené contre les 89 familles à Gaza qui ont complètement été oblitérés ainsi que contre les nouveau-nés qui n’ont pas survécu après qu’Israël ait attaqué les centrales électriques qui alimentaient leurs couveuses.
Et même si ce n’était pas le cas, l’incitation en elle-même devrait entrainer des poursuites judiciaires.
L’Article 3 de la Convention sur le Génocide stipule que « L’incitation directe et publique à commettre le génocide » et « La complicité dans le génocide » sont des délits punissables.
Feiglin et Shaked reflètent un état d’esprit enraciné et omniprésent dans la société israélienne et dans les médias sociaux, parmi les foules dans les rues qui scandent « Mort aux Arabes » et parmi les soldats israéliens. Ni Shaked ni Feiglin n’ont été censurés et de ce fait, leurs opinions ont reçu un appui remarquable et phénoménal sur les médias sociaux.
Et avant d’envoyer ses troupes à Gaza, le Commandant de la brigade Givati de l’armée israélienne, le Colonel Ofer Winter a écrit à ses hommes en leur rappelant que leur engagement était au nom de la « Nation Juive d’Israël » pour « anéantir » un « ennemi qui diffame » Dieu.
Il demeure donc inutile pour quiconque de donner des ordres plus explicites. Les soldats israéliens en direction de Gaza s’y rendent avec la profonde haine ethnique des Palestiniens qu’on leur a inculquée au fil du temps.
Complicité
« Le langage est un élément constitutif important. Nous en avons été témoins au Rwanda lorsqu’on a appelé sur les ondes de la radio de tuer les Tutsis, » souligne Ratner qui fait référence aux émissions de la Radio Télévision Libre des Mille Collines, soutenue par le gouvernement Rwandais.
« Les mots qui ont été utilisés par les législateurs Israéliens fomentent les attaques génocidaires stupéfiantes contre le peuple Palestinien. Ceux qui siègent au parlement et qui encouragent cette tendance sont tous complices de tous ces crimes, » a-t-il précis en ajoutant que le même constat s’applique aux responsables US qui continuent de submerger leurs homologues israéliens avec des fournitures inépuisables d’armes visant les civils Palestiniens.
Il est à noter que dans la politique américaine, tout comme en Israël, nier l’existence même du peuple Palestinien est devenu très à la mode ces dernières années.
« Chacun des membres du Congrès qui continue de voter en faveur de l’aide militaire destinée à Israël est complice des crimes contre l’humanité, de génocide et de crimes de guerre, » soutient Ratner qui conclut : « La responsabilité de ce qu’Israël est en train de faire incombe principalement aux Etats-Unis. »
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Rania Khalek est journaliste indépendante et reporter.

http://electronicintifada.net/blogs...
Traduction : Info-Palestine.eu - Niha

Israël: 800 mille sont partis

La chaine de télévision israélienne Canal 10 a assuré que l’immigration des jeunes Israéliens a augmenté de manière alarmante ces dernières années, pour des raisons économiques et de sécurité, selon la chaine satelliatire iranienne alAlam..
De même, et selon un sondage réalisé par une autre chaine de télévision israélienne, Canal 2, 30% des sionistes envisagent sérieusement de quitter pour toujours l'entité israélienne si on leur en donne l'occasion.
Canal 2 indique qu'elle a pris l'initiative de mener ce sondage 10 jours après la fin de la guerre contre la bande de Gaza afin de connaître son impact sur le public israélien. 
Il apparait selon ce sondage que si auparavant l’émigration d’"Israël" était considérée comme une trahison nationale aujourd’hui elle équivaut à s’offrir une autre chance de vie.
Canal 2 a effectué plusieurs entretiens avec les israéliens qui ont émigré vers les pays européens :ils ont exprimé leur bonheur d’avoir quitté «Israël» soulignant qu’il n’est pas sain de vivre tous le temps dans la peur, l’incertitude et l’instabilité sécuritaire. Des campagnes d’émigration ont d’ailleurs commencé à s’organiser, ajoute canal 2.
Le sondage a également montré que 64% des sionistes ont changé leur regard sur ceux qui souhaitent émigrer, il n’est plus négatif comme ils l'étaient dans le passé.
Pour sa part, Canal Dix, citant des sources officielles de la migration de la jeunesse israélienne, a rapporté qu'il y a environ 800 mille Israéliens qui ont quitté l'entité et ont trouvé refuge dans les pays du monde, la plupart étant jeunes et laïques. Berlin est la capitale la plus populaire pour eux.
A noter qu'un site en hébreu a été spécialement conçu pour quitter Israël. Il s'appelle Leaveisrael
http://www.almanar.com.lb

151 décisions d'arrestations administratives le mois dernier

Le Club du captif palestinien a dévoilé, le mercredi 3/9, que les autorités de l'occupant israélien ont publié 151 ordres de la détention administrative en août dernier.
Le club du Club, Mohamed al-Halabi, a déclaré que le nombre d'ordres contre des nouveaux prisonniers était 70 ordres administratifs, alors que le nombre de décisions prises contre des anciens prisonniers est 81.
Dans ce contexte, le Club a confirmé que le nombre des détenus administratifs a vu une augmentation remarquable à la lumière de la continuation de la campagne d'arrestation contre les citoyens palestiniens, dont leur nombre est devenu plus de 500 prisonniers administratifs, dont 300 qui ont été arrêtés la mi-juin dernier.
En commentaire à cette statistique, le chef du Club, Fares Qadoura, a déclaré que les arrestations administratives signifient que l'occupation répond avec arrogance à toute critique.

Bardawil: La violation de la trêve ne sert pas l'occupation

Dr. Salah Bardawil, leader du mouvement du Hamas, a déclaré qu'il n'est pas dans l'intérêt de l'occupation israélienne de violer l'accord de la trêve, soulignant que l'accord a été parrainé par l'Egypte et la communauté internationale et que des parties poursuivront les violations israéliennes de la trêve.
Dans une déclaration de presse, Bardawil a dit mercredi 3/9, que l'accord de la trêve a été signé sous l'égide égyptienne et internationale et stipule sur l'arrêt de l'agression contre la Bande de Gaza, la levée du blocus, l'acheminement des matériaux de construction et la création des mécanismes appropriés pour cela.
Il a ajouté: "Nous poursuivrons les violations israéliennes de la violation avec les parties qui ont parrainé l'accord et le côté égyptien", exprimant son espoir qu'il n'y aurait plus de violations.
Il a indiqué que l'Egypte, la Turquie, les Etats-unis et la Grande-Bretagne ont parrainé l'accord.
Nous sommes confiants que les blocus prendra fin, et que la reconstruction sera sur la base qu'il y a un peuple fort qui a des droits ne les abandonnera, et a sacrifié et fourni le sang pour sa liberté et la réalisation de ses exigences", a-t-il poursuivi.

Hébron: Un Palestinien blessé dans un accident avec un colon

Un citoyen palestinien a été moyennement blessé la nuit dernière dans un accident s'est produit sur la rue de Jérusalem-Hébron près du village de Biet Amr.
Le porte-parole médiatique du Comité populaire pour la lutte contre la colonisation à Biet Amr, Mohamed Awadh, a déclaré que le citoyen Saber Soulayman al-Tarwa (54 ans) du village de Seir, a été blessé dans la collision d'un véhicule de colons du véhicule qu'il conduisait avec sa famille.
Awadh a ajouté qu'al-Tarwa a reçu le traitement par les équipes du Croissant Rouge à Beit Amr.

Les colons profanent la mosquée d’al-Aqsa

Un groupe de colons a fait irruption ce matin (4/9) dans les cours d’al-Aqsa, sous la protection de la police israélienne, au milieu des takbeers des fidèles.
Selon des témoins oculaires à notre correspondant, les soldats israéliens aux portes d’al-Aqsa ont intensifié leurs mesures, ont détenu les pièces d’identité de quelques fidèles et ont autorisé aux colons de profaner les cours de la mosquée.
Les autorités occupantes israéliennes ont imposé des restrictions sévères à l'entrée des fidèles à al-Aqsa et surtout lors des prises d’assaut des colons et de la police, notant qu’il n’est permis qu’aux personnes âgées seulement d’entrer dans la mosquée.

Un jeune homme et une femme âgée succombent à leurs blessures

Un jeune homme et une femme âgée ont trouvé la mort, le mercredi soir 3/9, lorsqu'ils reçoivent le traitement en Egypte de leurs blessures subies lors de l'agression sioniste sur la Bande de Gaza.
Des sources médicales ont déclaré que le jeune Nasser Abou Marahil de résidents du camp de Nussirat au milieu de la Bande de Gaza est tombé en martyre recevant le traitement en Egypte.
Des sources médicales au Caire ont déclaré la mort de la femme âgée Attaf Mohamed Garour dans l'institut médical de Nasser, succombant à ses blessures subies lors de l'agression israélienne sur Gaza.
La femme âgée Garour a été grièvement blessée le deuxième jour de la fête dans un raid aérien israélien sur la rue de Nafaq au quartier de Cheikh Redouan.

L'occupation prolonge l'arrestation de la captive Qa'adan pour la 17ème fois

Le tribunal militaire israélien de Salem a prolongé, le mercredi 3/9, l'arrestation de la captive Mouna Hussein Awadh Qa'adan (42 ans) du village d'Araba au sud-ouest de Jénine, pour la 17ème fois consécutive.
La famille de la captive Qa'adan a déclaré que les autorités de l'occupation israélienne ont arrêté sa fille le 13 Novembre 2012, et qu'elle est emprisonnée depuis cette date.
Elle a souligné qu'elle s'expose à une grande pression psychologique et une douleur dans l'estomac et les articulations, tandis qu'elle est également interdite de visite depuis son arrestation.

La sécurité préventive arrête un ex-prisonnier libéré et prolonge l'arrestation d'un étudiant

Les services de la sécurité préventive ont arrêté la nuit dernière l'ex-prisonnier libéré, Nouh Rabah Qafisha (45 ans) de la ville d'Hébron, au sud de la Cisjordanie occupée.
Notre correspondant a déclaré que le captif Qafisha est un enseignant à une école à Hébron, et il a passé 15 ans sans les prisons sionistes.
D'autre part, la famille de l'ex-prisonnier libéré Mohamed Khalayleh du village de Samu, a déclaré que les services de la sécurité préventive ont arrêté son fils, un étudiant à l'université d'Hébron lorsqu'il travaillait dans le village d'el-Dhaheria, et ont prolongé son arrestation pour l'amener au parquet, sans préciser l'accusation.
L'étudiant Khalayleh est l'un des activistes du bloc islamique et un ex-prisonnier libéré des prisons de l'occupation et de celles des services de sécurité de l'AP.

Est de Jérusalem: 2 200 nouvelles unités coloniales

La municipalité de l'occupation israélienne dans la ville occupée de Jérusalem a donné, hier mercredi 3/9, le feu vert pour construire 2 200 maisons dans la partie orientale de Jérusalem.
La municipalité a accepté de lancer les travaux préparatoires pour la construction de 2 200 logements coloniaux dans le quartier de Sawari à l'est de Jérusalem.
Le président de la municipalité israélienne à Jérusalem, Nir Barakat, a déclaré que ce projet vise à consolider la souveraineté sioniste à Jérusalem-est et à maintenir son unité.
Le chancelier de la municipalité, Pepe Alalu, qui s'est opposé au projet, a déclaré:"C'est une étape préliminaire,  les travaux de construction dans le quartier de Sawari ne commenceront pas avant 8 ans et cette phase ne garantit pas de construire ces unités".
Il est à noter qu'environ 200 000 colons juifs habitent dans les quartiers coloniaux à l'est de Jérusalem, au côté plus de 290 000 Palestiniens.
Cette annonce vient trois jours après la décision d'Israël de confisquer 4 000 dunums des terres au sud de la Cisjordanie occupée dans la région de Bethléem.

Un seul bus quitte le passage de Rafah

Les autorités égyptiennes ont refermé mercredi soir 3/9, le passage de Rafah, au sud de la Bande de Gaza, après le voyage d'un seul bus transportant 75 passagers de ceux qui portent les passeports étrangers et les séjours à l'étranger.
Selon des sources au passage de Rafah, les autorités égyptiennes ont permis à un seul bus d'entrer dans les territoires égyptiens, sous le prétexte de la panne du réseau d'ordinateurs, tandis que les côté égyptien a retourné 41 passager sans donner des raisons.
La source a ajouté que 416 voyageurs sont arrivés dans la salle palestinienne du passage venant à la Bande de Gaza.
Le mécanisme du travail du passage n'a pas été changé après l'accord du cessez-le-feu entre les factions palestiniennes et Israël sous l'égide de l'Egypte.

Tirs sur la voiture du député Hassan Khreisheh à Tulkarem

Ce matin (4/9), la voiture du député Hassan Khreisheh a été ciblée par des tirs à feu alors qu’il se trouvait à l'intérieur.
Khreisheh a déclaré dans un communiqué de presse qu'il avait été visé et que ceci est une tentative d'assassinat. Les coups de feu ont commencé à sa sortie d son domicile alors qu’il était dans sa voiture dans la ville de Tulkarem.
Il a expliqué que les tirs ont eu lieu dans la zone de sécurité à la maison du Premier ministre Rami Hamdallah dans la ville de Tulkarem.
Il est à noter que ce n'est pas la première fois que le député Hassan Khreisheh soit ciblé.

Al-hasayna appelle à l'ouverture des passages et à l'introduction de matériaux de construction

Le ministre des Travaux publics et du Logement Mufid Al-hasayna a appelé à l'ouverture des points de passage immédiatement pour permettre l'entrée des matériaux de reconstruction à la bande de Gaza, ajoutant qu'il y a près de 20 milles familles comprenant 130 mille personnes qui sont confrontées à un triste sort. 
Al-hasayna a aussi déclaré le jeudi (4-9) que le gouvernement de réconciliation nationale a suivi de près les conséquences de cette agression dont les pertes dans certains secteurs sont le double de celles subies lors de l'année de l'agression sioniste 2008-2009, en soulignant que la valeur des pertes dans le secteur du logement et de la construction s'élève à un milliard et demi de dollars. 
Le ministre des Travaux a mis l’accent sur la nécessité d'accélérer, de commencer la reconstruction et de fournir tous les matériaux nécessaires dans tous les secteurs, en particulier la reconstruction des maisons détruites et des refuges.

L’occupation libère aujourd'hui le militant Suhaib Zahida

Il est prévu que les autorités d'occupation sionistes libèrent aujourd’hui (4-9) le militant Suhaib Zahida d'Hébron au sud de la Cisjordanie. 
Le rassemblement des jeunes contre la colonisation a déclaré que le tribunal d’Ofer à l'ouest de Ramallah a décidé de libérer le militant Zahida contre une caution de 1200 shekels et une caution légale de 1500 shekels. 
Ceci a eu lieu après une détention du militant qui a duré des semaines sous le prétexte de ses participations aux sites des réseaux sociaux dans le sujet du commandant de l'unité "Golani" Ghassan Alian qui a été blessé par Al-Qassam au cours de la récente guerre menée sur la bande de Gaza dans le quartier de Shujae’a. 
Les forces d'occupation ont aussi arrêté plusieurs militants, journalistes et écrivains, dont le Dr Abdul Sattar Qassem et autres lors de l'agression sur Gaza et Hébron au cours des dernières semaines.

Haniyeh : Les auteurs de l'agression en Cisjordanie doivent être traduits en justice

Le vice-président du Bureau politique du Mouvement "Hamas" Ismail Haniyeh a déclaré que les attaques répétées contre les dirigeants nationaux en Cisjordanie sont un acte de milices armées. 
Haniyeh a déclaré dans un communiqué jeudi (04-09) que les auteurs des agressions commises contre les députés Hassan Khreisheh et Abdul Sattar Qassem doivent être traduits en justice. 
Il a aussi souligné qu'il n'est pas permis de laisser les dirigeants nationaux sous la menace.  
Des hommes armés ont ouvert le feu ce matin sur le député Khreisheh alors qu'il conduisait son véhicule près de la maison du Premier ministre du gouvernement Rami Hamdellah à Tulkarem. 
En outre, des hommes armés non identifiés ont tiré il y a un mois sur l’analyste politique Abdul Sattar Qassem en sortant de sa maison avec sa femme à Naplouse dans le nord de la Cisjordanie.

L’occupation empêche des dizaines de palestiniens de rendre visite à leurs proches

Des sources de droits de l'homme ont déclaré que l'occupation sioniste a confisqué jeudi (4-9) plus de quarante autorisations permettant l'entrée des palestiniens à l'intérieur des territoires occupés en 1948 pour rendre visite à leurs proches dans les prisons israéliennes et les centres de détention.
Le Club des prisonniers palestiniens a expliqué, dans un communiqué, que des forces du Shin Bet sioniste se sont installées sur la traversée militaire de Dhahiriya dans la ville d’Hébron, en Cisjordanie occupée, et ont confisqué plus de quarante autorisations des familles des prisonniers qui allaient rendre visite à leurs enfants dans la prison de Rimoun.
Selon Mohammed Faraj Abido le père du captif malade Moataz Abido, un officier sioniste a confisqué son autorisation et celle de sa fille.
Il a ajouté qu'il a été surpris comme tous les autres citoyens palestiniens de l’arrivée des agents de renseignement leur retirant les permis.
De son coté, le Club des Prisonniers a indiqué que le retrait de ces autorisations est une nouvelle façon punitive de se venger.

Netanyahu ordonne de démanteler le pont de bois à al-Aqsa

Le journal hébreu "Haaretz" a déclaré que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a ordonné de démanteler le nouveau pont de bois construit par les autorités de l'occupation israélienne sur la porte des Maghrébins à la mosquée bénie d'el-Aqsa dans la ville occupée de Jérusalem.
La décision intervient deux semaines après la construction du pont et avant son ouverture officielle, après avoir été soumis à la pression du roi de Jordanie, qui a exprimé sa colère face à la mise en place du pont sans coordination avec lui, selon Haaretz.
Un responsable du haut niveau au gouvernement israélien a confirmé au journal que le pont a été construit sur la base d'une réunion des côtés sionistes locaux qui n'étaient pas autorisés à prendre une telle décision sans l'approbation du niveau politique en Israël.
Il a attiré l'attention sur le fait que Netanyahu a été informé de la question du pont temporaire à travers la protestation officielle jordanienne, ce qui l'a forcé à clarifier la décision de la municipalité à Jérusalem et la gestion du Mur de Buraq.
Selon le journal, la Jordanie a cité un message de protestation par la voie diplomatique, notamment le ministère des Affaires étrangères, qui a confirmé que la mise en place du pont est un affront envers les sentiments des Jordaniens et serait préjudiciable à la stabilité de la région.

283 nouveaux logements coloniaux à Salfit

Le ministère israélien du Logement a annoncé la nuit dernière le lancement d’un appel d’offres pour 283 nouveaux logements dans la colonie de Kanah à l’ouest de la province de Salfit, au nord de la Cisjordanie occupée.
La deuxième chaine hébreu a indiqué que cette décision intervient moins d’une semaine après que le gouvernement sioniste décide de confisque 400 hectares de terres à Bethléem.
Il est question, toujours selon la chaine, d’appels d’offres pour les logements dont les terrains ont été commercialisés durant les 9 mois de négociations entre l’occupation et l’Autorité palestinienne.
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Un gang juif kidnappeur d’enfants palestiniens

Des médias palestiniens ont révélé l’existence d’une organisation juive qui kidnappe des enfants palestiniens dans les territoires de 48, et planifie des meurtres de citoyens palestiniens afin de « purifier la terre d’Israël ».
Dans son édition de vendredi, le journal Kol al-Arab a indiqué que ce groupe serait actif depuis l’une des colonies de la région de Jérusalem occupée. Un juif d’origine française est à la tête de ce gang, il est arrivé en Israël récemment, après s’être entrainé en France et collecté de l’argent grâce à plusieurs faits d’escroquerie.
Ce sioniste a profité de la dernière agression contre la bande de Gaza en montrant des photos d’enfants de Khan Younès et recevoir des dons des mosquées de France en prétendant qu’il œuvre au profit d’une association pro-palestinienne.
Selon les sources, lorsque son cas fut découvert, il a pris la fuite vers un pays européen depuis lequel il s’est rendu en Palestine occupée. Il se rapprocha de l’organisation Beitar al-Quds pour recueillir des informations sur les citoyens arabes et sur l’équipe de Sakhnine. Il commença alors à planifier un attentat contre les joueurs de cette équipe et ses supporters lors d’un match joué dans un stade à Jérusalem. 
Le journal a ajouté que « le chef du gang a organisé son groupe et collaboré avec des gens qui maitrisent la langue arabe pour les envoyer dans les villes et villages arabes du nord. Là bas, ils assistaient aux prêches du vendredi et lui faisaient remonter des informations précises sur la situation des palestiniens, leurs déplacements et l’arrivée des élèves dans leurs écoles ».Ce gang planifie des enlèvements d’enfants en versant du gaz sur eux puis ils les prennent dans des voitures présentes à proximité de l’opération. Et ce, en plus des assassinats d’arabes sur leurs lieux de travail dans les villes israéliennes, ou dans les bus. De la même manière que l’attentat commis par le terroriste juif Naten ZAdeh en 2005 dans la ville de Shafa Amr, ou que le meurtre sauvage du petit Mohamed Abou Khidr par des colons juifs à Shuafat il y a trois mois. De nombreuses tentatives d’enlèvement d’enfants palestiniens ont eu lieu à Jérusalem occupée, dont la dernière date de quelques jours.
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