lundi 27 octobre 2014

Les colons sionistes dansent sur des terrains palestiniens dépouillés !

Sur un terrain palestinien, à côté de la colonie sioniste de « Nabi Daniel » installée sur la terre des Palestiniens des villages d’Al-Khader et Nahalin, au sud de Bethléem, au sud de la Cisjordanie, des drapeaux d’"Israël", l’Etat d’occupation, et des stands ont été installés, des positions de fête et de joie.
Un bon nombre de colons sionistes y étaient présents. Ils montraient leur joie après la décision de l’occupation sioniste de confisquer quelque huit hectares de terrains palestiniens de la région au profit de la construction d’une école talmudique au service de ladite colonie.
Une nouvelle confiscation
C’est en passant par une rue ancienne appelée « La rue d’Al-Kilo » qu’on peut arriver au terrain que les sionistes veulent confisquer. Elle est d’un kilomètre de longueur. Cette rue arrive au village de Nahalin, un village de l’ouest de Bethléem. Durant l’Intifada d’Al-Aqsa, les autorités sionistes l’ont fermée. Cette fermeture a causé beaucoup de mal aux habitants de ce village. Leur distance pour arriver au cœur de la ville de Bethléem a triplé, à cause de cette fermeture. La distance entre eux et la ville s’élève désormais à une dizaine de kilomètres.
Cette colonie sioniste de « Nabi Daniel » se trouve sur la droite de la rue. Sur la gauche de la rue se trouve la colonie d’Al-Ayzar. Entre les deux colonies se trouve ce terrain de huit hectares qui attend la décision définitive de sa confiscation. Les occupants sionistes n’ont donné qu’un court délai pour une quelconque opposition.
La mosquée de Saladin
Dix kilomètres au loin du terrain à confisquer, il y a un vieux village bâti par le chef historique Saladin, pendant qu’il tentait de libérer la ville sainte d'Al-Quds. Ce village est couvert par la terre sioniste. Certains activistes palestiniens ont réussi à ressortir sa petite mosquée de dessous des décombres et à la restaurer.
Des militants palestiniens travaillent pour restaurer non seulement la mosquée de ce vieux village, mais aussi ses maisons. Ils encouragent les gens à retourner à leurs terrains pour les travailler et les reprendre de l’occupation sioniste qui fait tout pour les dévorer, pour continuer l’élargissement colonial, la judaïsation de la région, le projet de la « Grande Jérusalem ».
Le projet de « Grande Jérusalem » est destiné à construire une série de colonies sionistes au sud de la ville, puis les lier aux colonies de ville d'Al-Quds et à sa partie ouest.
C’est ma terre, c’est mon honneur
Un fermier palestinien, qui possède un terrain agricole dans la région, informe notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il vient tous les jours pour travailler sa terre et pour la conserver.
Il conclut :
« C’est ma terre. Je la conserve, comme je me conserve et conserve mon honneur. Elle est la source de ma vie. Je l’ai reçue de mon père qui l’avait reçue de son père. Et moi, je la délivrerai à mes enfants. Je ne la délaisserai jamais, jusqu’au dernier jour de ma vie ».