mardi 19 août 2014

ONG : Les restrictions israéliennes entravent l'enquête sur Gaza

Les deux organisations "Human Rights Watch" et "Amnesty" ont déclaré que les autorités de l'occupant israélien empêchent leurs efforts pour collecter des preuves sur la probabilité de crimes de guerre dans la Bande de Gaza.
Les employés de ces deux organisations juridiques n'ont pas obtenu des permis d'entrer à Gaza, en dépit de la pression sur l'Etat hébreu et l'Egypte depuis les premiers jours de l'agression sur Gaza.
Les deux organisations ont ajouté mardi dans leurs déclarations à l'agence de presse "Reuters"  que l'interdiction israélienne imposée depuis des années sur le voyage de leur personnel à Gaza entrave la capacité d'enquêter sur les actes de violence, mais "Israël" prétend que les deux organisations n'ont pas présenté les papiers nécessaires pour leur permettre d'entrer dans la Bande de Gaza, tandis que le ministère égyptien des Affaires étrangères n'a pas commenté la raison de la fermeture de ses frontières avec Gaza, apparemment en face des deux organisations.
L'incapacité de ces deux organisations à envoyer des chercheurs internationaux et des experts en munitions dans la Bande de Gaza intervient à un moment où Israël nie avoir commis des violations lors de sa guerre contre Gaza, et refuse de mener une enquête par l'ONU sur la guerre de Gaza.
De son côté, Deborah Hiams, responsable d'Amnesty, affirme que son organisation et "Human Rights Watch" font tous les efforts pour documenter ce qui s'est passé sur le terrain à Gaza. Elle a souligné qu'Amnesty a un seul employé à Gaza.
Le chercheur de l'organisation "Human Rights Watch" au Moyen-Orient, Bill Van Asfield, a confirmé que son organisation a une équipe à Gaza, mais le travail dépasse son énergie, indiquant qu'il y a beaucoup de choses qui doivent être traitées et avertissant que les preuves de ce qui s'est passé à Gaza se dispersent plus le temps passe.