mardi 21 juin 2011

Al-Bardawil nie avoir reçu une nouvelle offre dans l’accord d’échange

[ 21/06/2011 - 11:32 ]
Gaza – CPI
Le mouvement de résistance islamique du Hamas nie avoir reçu toute nouvelle proposition européenne officielle concernant l’accord d’échange de prisonniers avec l’occupation sioniste.
Le dirigeant au mouvement du Hamas, le Dr Salah al-Bardawil, a déclaré dans un communiqué dont le CPI a obtenu une copie : « Le Hamas n’a reçu aucune nouvelle offre formelle dans l’accord d’échange de prisonniers », affirmant que son mouvement acceptera l’accord lorsque ses conditions seront remplies.
La deuxième chaine hébreu a prétendu samedi dernier que l’Allemagne et la France ont intensifié leur rôle dans l’avancement du dossier du soldat captif Gilad Shalit, et que les deux pays ont offert certaines facilités au Hamas qui signifient en pratique la reconnaissance de la légitimité du mouvement à Gaza, en échange du repliement du dossier Shalit.
Parmi ces facilités se trouvent le fait de parvenir à des accords concernant les points de passage entre l’occupation et la Bande de Gaza, l’augmentation des investissements étrangers, et l’allégement du blocus sioniste imposé contre l’enclave.
Pour sa part, le colonel retraité de l’armée sioniste, Samuel Gordon, a appelé son gouvernement à entamer le processus des négociations directes avec le Hamas afin de parvenir à un accord bilatéral comprenant la réalisation de l’échange de prisonniers et donc la libération du soldat sioniste captif, Gilad Shalit.
Gordon a considéré que le refus du gouvernement sioniste de négocier directement avec le Hamas dans le dossier Shalit, et sa volonté de laisser la réalisation de l’opération d’échange à des médiateurs internationaux, constituent « un problème et un obstacle majeur » qui empêchent la réalisation de l’opération.
« Les arguments sur lesquels s’appuie Israël pour refuser de dialoguer avec le Hamas, tels que ce mouvement est son plus grand ennemi juré et qu’il continue de tirer des roquettes, sont des justifications fragiles qui ne peuvent aboutir à un accord bilatéral dans le dossier Shalit », a-t-il assuré.
Dans des déclarations publiées dimanche par le journal hébreu Haaretz, Gordon a insisté sur l’impossibilité d’ignorer les négociations avec le Hamas, car c’est un « mouvement vivant et bel et bien existant ». Tout en ajoutant : « Celui qui veut un accord avec les Palestiniens, et celui qui veut la libération de Shalit doit passer aux négociations directes avec le Hamas ».
L’ancien militaire sioniste a réaffirmé que les négociations directes sont « la garantie de parvenir à des accords difficiles, et elles ont une influence décisive sur l’issue de l’affaire ».