lundi 29 novembre 2010

Les deux leaders détenus Abou Haija et Ghalma annoncent une grève de faim

[ 28/11/2010 - 11:18 ]
Naplouse – CPI
Le centre d'Ahrar pour les études des détenus et des droits de l'homme a déclaré que les deux dirigeants détenus, Cheikh Jamal Abou Haija, 52 ans, du camp de Jénine et le détenu Ahed Abou Ghalma, 42 ans, de Beit Fourik, ont annoncé leur grève de faim depuis hier.
Le directeur du centre d'Ahrar pour les études des détenus et les droits de l'homme, Fouad al-Khafach, a déclaré, dans une déclaration de presse publiée le samedi soir 27/11, que les deux leaders détenus ont annoncé leur grève de faim depuis deux jours successifs, pour protester contre l'agissement mauvais de la direction de la prison d'al-Ramla contre eux et parce qu'elle empêche leurs familles de les rendre visite ainsi que la politique d'isolement pratiquée contre eux.
Al-Khafach a ajouté que le Cheikh Jamal Abou Haija est isolé depuis six ans, souffre de plusieurs maladies et sa famille est interdite de lui rendre visite depuis plusieurs ans.
C'est aussi la situation du détenu Ahed Abou Ghalma, l'un des accusés d'avoir participé à l'assassinat du ministre sioniste, Zeevi, où la direction des prison sionistes renouvelle son isolement chaque six mois et empêche son épouse et ses fils de lui visiter alors qu'il a été mis dans une cellule individuelle.
Wafa Abou Ghalma a déclaré au centre d'Ahrar que son mari Ahed insiste de poursuivre sa grève de faim jusqu'à la reprise de ses droits garantis par toutes les conventions et les droits internationaux.  
Elle a exprimé son inquiétude sur la vie de son mari, portant l'occupation responsable de tout danger ou risque menaçant la vie de son mari prisonnier.
De son côté, Oum Abdul-Salam Abou Haija, a appelé toutes les organisations juridiques et les institutions des droits de l'homme à intervenir immédiatement pour stopper la détérioration de l'état sanitaire de son mari isolé dans une cellule individuelle depuis plus de 6 ans, s'interrogeant sur le rôle des institutions des droits de l'homme envers les violations dangereuses contre les détenus palestiniens.