jeudi 30 juillet 2009

Tel Aviv propose la réactivation de la Commission d’Armistice de 1949

G.H

29/07/2009

L’entité sioniste envisage de réactiver la commission d'armistice avec le Liban établie en 1949 après la première guerre israélo-arabe, pour favoriser des pourparlers de paix entre les deux pays, a indiqué le quotidien Haaretz.

Cette proposition aurait été formulée par le premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou au ministère des affaires étrangères et présentée aux représentants des États-Unis, les Nations unies et de l'Union Européenne a rapporté le quotidien.

A noter que la commission d'armistice avec le Liban était formée de deux représentants, un libanais et un autre israélien sous la présidence d'un représentant des Nations unies. Elle se réunissait alternativement des deux côtés de la frontière israélo-libanaise jusqu'en 1967 quand l’entité sioniste a demandé son démantèlement.


L’entité sioniste a depuis lors déclenché deux guerres majeures contre Liban, en 1982 et en 2006, communément connue sous le nom de la guerre des 33 jours et dans laquelle l’armée israélienne a subi un sérieux échec face à la résistance islamique libanaise.

La nouvelle commission, toujours selon la presse Israélienne, pourrait comprendre à la fois un représentant diplomatique et un responsable militaire, alors que le processus décisionnaire serait soumis à un vote majoritaire. La commission pourrait alors servir de voies de communication entre les deux états avant la reprise formelle des négociations de paix. Elle pourrait ainsi résoudre le cas des hameaux de Chebaa et du village de Ghajar.

Les négociations de paix avec Beyrouth sont gelées depuis l'échec du processus de Madrid lancé en 1994.

A noter que les autorités libanaises rappelle que différentes zone dont les fermes de Chebaa, le village de Ghajar et les collines de Kfarchouba sont toujours sous occupation israélienne.

Mais encore, l’entité sioniste poursuit ses survols quotidiens du Liban, violant ainsi sa souveraineté, et constituant selon les Nations Unies une infraction à la résolution 1701, et donc au droit international.

Cela dit, l'émissaire américain pour la région, George Mitchell, a indiqué mardi à Jérusalem que le président Barack Obama souhaite instaurer "une paix globale au Proche-Orient qui inclue la paix entre Israël et les Palestiniens, entre la Syrie et Israël et entre Israël et le Liban, ainsi qu'une normalisation complète des relations entre Israël et tous ses voisins dans la région".
almanar.com