La police d’occupation a une nouvelle fois profané de sang froid l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'Islam, à l’Est de Jérusalem occupée. Les policiers israéliens sont entrés sur l’esplanade des mosquées sous prétexte de disperser des manifestants. Ils ont également interdits les fidèles d’y avoir accès.
Des heurts ont éclaté mercredi matin sur le site sensible. Les policiers ont tiré, près de la porte des Lions, des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule amassée, dans laquelle se trouvaient des dizaines d'enfants attendant de se rendre dans les écoles voisines.
Les policiers, déployés par centaines dans la Vieille ville survolée par les hélicoptères, ont ensuite entrepris de repousser la foule loin de l'esplanade des Mosquées, dont tous les accès ont été bloqués.
"Des dizaines de manifestants masqués ont lancé des pierres et des pétards vers les forces de l'ordre, selon la version de l’occupation.
Des extrémistes juifs avaient appelé à se rendre massivement mercredi matin sur l'esplanade des Mosquées pour signifier leur soutien à Yehuda Glick.
Cette figure de la droite extrémiste sioniste qui milite pour le droit des sionistes à prier sur l'esplanade des Mosquées a été grièvement blessée par balles le 29 octobre à Jérusalem. un ex-détenu palestinien a été tué le lendemain par les policiers israéliens, sous prétexte qu’il serait son tueur présumé.
Dans un climat de tensions exacerbées, la visite annoncée d’extrémistes sionistes sur l'esplanade des Mosquées ne pouvait être perçue par les musulmans que comme une provocation supplémentaire.