15-07-2010 | 11:52
Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riad Al-Maliki, en visite hier à Sofia, a réaffirmé que toute reprise des négociations directes avec Israël n'aura lieu qu'avec la participation de la communauté internationale.
Lors d'une conférence de presse dans le cadre d'une visite officielle du président palestinien Mahmmoud Abbas en Bulgarie, M. Al-Maliki a souligné que "sans la présence d'une tierce partie", une reprise des négociations directes avec Israël "serait une perte de temps". A ce propos, le chef de la diplomatie palestinienne a rappelé que les négociations directes engagées depuis 1991 entre Palestiniens et Israéliens n'avaient "abouti à rien", en reprochant à la communauté internationale un manque de "parité" sur ce dossier. "Nous les Palestiniens, nous avons besoin de la présence d'une troisième partie. Pas seulement pour nous regarder, mais pour intervenir, pour être un catalyseur, pour aider à jeter des ponts (pour rapprocher) les positions des deux parties, pour établir des propositions et aider les deux parties à avancer dans la bonne direction", a ajouté M. al Maliki.
Des discussions indirectes, dites "de proximité" et proposées par l'administration américaine, ont été lancées le 9 mai dernier entre Israéliens et Palestiniens, dans la perspective que ces pourparlers évoluent vers des négociations directes, mais aucun progrès n'a été enregistré. La partie palestinienne exige des avancées dans ces discussions, concernant notamment les questions de sécurité et des frontières, pour pouvoir passer à l'étape de négociations directes. L'émissaire américain au Proche Orient George Mitchell devra retourner cette semaine dans la région pour tenter à nouveau de relancer le processus de paix israélo-palestinien.
Lors d'une conférence de presse dans le cadre d'une visite officielle du président palestinien Mahmmoud Abbas en Bulgarie, M. Al-Maliki a souligné que "sans la présence d'une tierce partie", une reprise des négociations directes avec Israël "serait une perte de temps". A ce propos, le chef de la diplomatie palestinienne a rappelé que les négociations directes engagées depuis 1991 entre Palestiniens et Israéliens n'avaient "abouti à rien", en reprochant à la communauté internationale un manque de "parité" sur ce dossier. "Nous les Palestiniens, nous avons besoin de la présence d'une troisième partie. Pas seulement pour nous regarder, mais pour intervenir, pour être un catalyseur, pour aider à jeter des ponts (pour rapprocher) les positions des deux parties, pour établir des propositions et aider les deux parties à avancer dans la bonne direction", a ajouté M. al Maliki.
Des discussions indirectes, dites "de proximité" et proposées par l'administration américaine, ont été lancées le 9 mai dernier entre Israéliens et Palestiniens, dans la perspective que ces pourparlers évoluent vers des négociations directes, mais aucun progrès n'a été enregistré. La partie palestinienne exige des avancées dans ces discussions, concernant notamment les questions de sécurité et des frontières, pour pouvoir passer à l'étape de négociations directes. L'émissaire américain au Proche Orient George Mitchell devra retourner cette semaine dans la région pour tenter à nouveau de relancer le processus de paix israélo-palestinien.
Le cargo humanitaire libyen “Al-Amal”
Manifestation de soutien à Ghaza
Le cargo libyen d'aide humanitaire "Al-Amal", devant se rendre à Ghaza, accostera ultérieurement au port d'Al-Arich, affirment hier les autorités égyptiennes. Une source sécuritaire citée par la presse a affirmé que l'Egypte avait autorisé le cargo à accoster au port d'Al-Arich au lieu du port de Ghaza.
Les autorités égyptiennes et le Croissant rouge égyptien s'apprêtent à accueillir le cargo. Huit navires militaires israéliens avaient entouré mardi le cargo d'aide transportant 21 personnes et chargé de 2000 tonnes d'aides humanitaires. Les organisateurs du cargo ont confirmé dans la nuit de mardi une panne dans l'un des moteurs du cargo, indiquant que le cargo se trouve à environ 40 ou 50 km des côtes de Ghaza.
Les autorités israéliennes ont réitéré mardi leur refus quant à l'accostage du cargo libyen au port de Ghaza, menaçant de recourir à des représailles si le cargo insistait à avancer vers Ghaza. Les autorités israéliennes imposent depuis 4 ans un blocus à Ghaza, empêchant ainsi l'entrée des aides humanitaires. Cette opération du cargo libyen intervient 6 semaines après l'interception de la "Flottille de la liberté" par les forces israéliennes dans les eaux internationales entraînant la mort de 9 militants turcs et plusieurs blessés.
Par ailleurs, des dizaines de Palestiniens ont participé hier à une manifestation de soutien avec le cargo humanitaire libyen, à l'appel du Comité populaire contre le siège de Ghaza.
Des dizaines de Palestiniens, à bord de petites embarcations ont manifesté sur les côtes de Ghaza, brandissant les drapeaux palestinien et libyen, en signe de soutien avec le cargo libyen attendu dans ce territoire palestinien, sous blocus israélien depuis juin 2007.
Djamal Al-Khoudary, député et membre du comité populaire contre le siège de Ghaza, a réaffirmé la détermination du bateau humanitaire libyen à atteindre les côtes du territoire pour venir en aide aux populations ghazaouies. Il a aussi averti Israël contre toute intervention pour intercepter le bateau libyen, chargés de différentes aides humanitaires.
Manifestation de soutien à Ghaza
Le cargo libyen d'aide humanitaire "Al-Amal", devant se rendre à Ghaza, accostera ultérieurement au port d'Al-Arich, affirment hier les autorités égyptiennes. Une source sécuritaire citée par la presse a affirmé que l'Egypte avait autorisé le cargo à accoster au port d'Al-Arich au lieu du port de Ghaza.
Les autorités égyptiennes et le Croissant rouge égyptien s'apprêtent à accueillir le cargo. Huit navires militaires israéliens avaient entouré mardi le cargo d'aide transportant 21 personnes et chargé de 2000 tonnes d'aides humanitaires. Les organisateurs du cargo ont confirmé dans la nuit de mardi une panne dans l'un des moteurs du cargo, indiquant que le cargo se trouve à environ 40 ou 50 km des côtes de Ghaza.
Les autorités israéliennes ont réitéré mardi leur refus quant à l'accostage du cargo libyen au port de Ghaza, menaçant de recourir à des représailles si le cargo insistait à avancer vers Ghaza. Les autorités israéliennes imposent depuis 4 ans un blocus à Ghaza, empêchant ainsi l'entrée des aides humanitaires. Cette opération du cargo libyen intervient 6 semaines après l'interception de la "Flottille de la liberté" par les forces israéliennes dans les eaux internationales entraînant la mort de 9 militants turcs et plusieurs blessés.
Par ailleurs, des dizaines de Palestiniens ont participé hier à une manifestation de soutien avec le cargo humanitaire libyen, à l'appel du Comité populaire contre le siège de Ghaza.
Des dizaines de Palestiniens, à bord de petites embarcations ont manifesté sur les côtes de Ghaza, brandissant les drapeaux palestinien et libyen, en signe de soutien avec le cargo libyen attendu dans ce territoire palestinien, sous blocus israélien depuis juin 2007.
Djamal Al-Khoudary, député et membre du comité populaire contre le siège de Ghaza, a réaffirmé la détermination du bateau humanitaire libyen à atteindre les côtes du territoire pour venir en aide aux populations ghazaouies. Il a aussi averti Israël contre toute intervention pour intercepter le bateau libyen, chargés de différentes aides humanitaires.
"Le cargo se dirige lentement vers les côtes de Ghaza et il est déterminé à rejoindre le territoire palestinien malgré les menaces israéliennes de l'attaquer et de le détourner", a déclaré Al-Khoudary.