Les brigades
Ezzedine
el-Qassam, branche armée du Hamas ont annoncé avoir enlevé le soldat
israélien Shaoul Aron (portant le numéro 6092065) lors de la dernière
opération menée à l’Est du quartier Touffah (Est de Gaza).
Pour sa part Israël nie toujours l'emprisonnement de son soldat.
Selon l'ambassadeur israélien à l'ONU Ron Prosor s’exprimant
dimanche, « il n'y pas de soldat israélien enlevé, ces rumeurs sont
fausses ».
Pourtant, le site palestinien pour l’information a publié dimanche soir des photos du soldat enlevé.
18 soldats tués
Au cours de cette opération, 14 soldats sionistes ont péri et plus de
50 ont été blessés, dont un commandant de l’unité Golani. indique le
Hamas.
Malgré le blackout imposé par les autorités sionistes, l'armée
israélienne a reconnu que 18 de ses militaires sont morts depuis le
début de cette offensive, le bilan le plus lourd pour les forces
israéliennes depuis 2006.
Opération d’infiltration d’al-Qassam
Ce
lundi à l’aube, les brigades al-Qassam ont réalisé une opération
commando en s'infiltrant derrière les lignes de l’armée israélienne. Les
médias israéliens ont reconnu que 26 soldats ont été blessés dont
quatre dans un état grave.
Dans un communiqué, les brigades al-Qassam ont dit que
l’infiltration a eu lieu derrière les lignes de l’ennemi à l’Est du
passage frontalier de Beit Hanoun au nord de Gaza et que des
affrontements sont toujours en cours entre le groupe de résistance et
les soldats sionistes.
Selon la chaine de télévision palestinienne al-Aqsa, quatre soldats israéliens ont péri et une jeep militaire a été détruite.
Par
ailleurs, la chaine al-Aqsa a rapporté que les brigades al-Qassam ont
attaqué aux charges explosives une force spéciale israélienne, faisant
état d’affrontements.
Pour
sa part, la dixième chaine de télévision israélienne a assuré que deux
groupes armés ont pris d’assaut le passage de Nir Am et d’Erez, faisant
état d’importantes pertes dans les rangs de l’armée israélienne.
La radio militaire israélienne a indiqué que 15 soldats ont été
transportés aux hôpitaux vers minuit, dont deux dans un état grave.
Un soldat touché, en image
Par ailleurs le Hamas a posté une vidéo dans laquelle un de ses
franc-tireurs a touché d'une balle un sodat israélien à Beit Hanoune,
selon le site d'infos libanais
al-Hadath News.
502 martyrs palestiniensLe
pilonnage israélien de la Bande de Gaza se poursuivait ce lundi matin.
Plus de 30 Palestiniens sont tombés en martyre dans une série de raids
israéliens survenus dans plusieurs régions de Gaza.
Ce qui élève le bilan des martyrs à 502 personnes et celuis des blessés à plus de 3130 .
Et les massacres continuent
L'évènement
le plus tragique a été le double massacre perpétré dans un
bombardement israélien de la maison de la famille Siyam, dans le nord de
Rafah (au sud de Gaza) et d'Abou Jameh, à Khan Younès.
Dans le premier , les sources médicales ont fait état de 10 morts
parmi les civils, la majorité étant des enfants. 20 autres ont été
blessés.
Dans
le second, selon le porte-parole du ministère palestinien de la santé,
ce sont les cadavres de 16 membres de plus de la famille Jameh qui ont
été retrouvés dans les décombres de leur maison bombardée dimanche à
Khan Younès au sud de la Bande de Gaza. « 25 membres de la famille Abou
Jameh ont péri dimanche dans ce raid », a-t-il indiqué.
De
plus, un Palestinien a trouvé la mort et un autre a été blessé dans un
raid sioniste contre une moto dans le camp Nousseirat au centre de la
Bande de Gaza.
Par ailleurs, un Palestinien est
mort et deux autres blessés dans un raid ce lundi matin contre la ville
de Rafah (sud). Alors que deux autres martyrs ont été enregistrés dans
un pilonnage sioniste lundi à l’aube contre la région de Meghraqa (au
sud de Gaza). Des dizaines de personnes fuyaient également une localité
au nord de Gaza, Beit Hanoun.
Depuis le début del'offensiv
e
israélienne, selon le ministre de l'Autorité palestinienne Moufid
Hassayné, quelque 1.100 unités résidentielles ont été détruites
totalement, et 18.300 partiellement.
Dans
60 écoles désormais surpeuplées de l'ONU où 83.000 déplacés ont trouvé
refuge, la place venait à manquer, femmes et enfants ne pouvant
s'installer qu'à même le sol des couloirs.
Plus tôt, des localités
situées à proximité avaient été mises en alerte, selon la radio
militaire, et les habitants appelés à ne pas sortir.
«Inquiétude » internationale !
Sur le front diplomatique, les 15 pays du Conseil de sécurité ont
demandé un "retour à l'accord de cessez-le-feu de novembre 2012" et
appelé au "respect des lois humanitaires internationales, notamment sur
la protection des civils".
Le président américain Barack Obama, s'inquiétant du "nombre
croissant de morts" à Gaza, a annoncé que son chef de la diplomatie John
Kerry se rendrait au Caire lundi.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, en tournée au
Proche-Orient, a lui martelé depuis le Qatar que l'armée devait "faire
beaucoup plus" pour épargner les civils.
Il a aussi dénoncé "l'action atroce" à Chajaya, banlieue à l'est de
la ville de Gaza, où plus de 70 Palestiniens sont morts dimanche.
Ban doit se rendre lundi au Koweït, puis au Caire, à Jérusalem, Ramallah et Amman.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui s'est entretenu avec Ban
Ki-moon, a qualifié le bombardement de Chajaya de "crime contre
l'humanité" dont les auteurs doivent être "poursuivis et punis".
Médecins sans frontières : cesser de bombarder des civils
L'ONG
Médecins sans frontières (MSF) appelle Israël à "cesser de bombarder
les civils pris au piège dans la bande de Gaza et à respecter le
personnel médical comme les structures de santé".
"Depuis le début de l'offensive +Bordure protectrice+, la majorité
des morts à Gaza sont des civils (...) A l'hôpital Al-Shifa où travaille
MSF, la plupart des blessés qui arrivent en salle d'urgence sont des
femmes et des enfants", a indiqué MSF dans un communiqué à l'AFP.
"En salle de réanimation des urgences, la moitié des cas sont morts
dans les minutes qui ont suivi leur arrivée à l'hôpital, l'autre moitié
avait besoin de chirurgie d'urgence et au moins la moitié d'entre eux
sont des enfants", selon le témoignage à Gaza de la coordinatrice des
activités médicales de MSF, Audrey Landmann.
Depuis le début de l'offensive terrestre lancée jeudi, "le nombre de
victimes augmente de manière exponentielle", a observé l'ONG française.
"Alors que le discours officiel soutient que l'offensive terrestre a
pour but de détruire les tunnels, ce que l'on voit sur le terrain, c'est
que les bombardements sont indiscriminés et que ceux qui en meurent
sont des civils", affirme le coordinateur du projet de MSF à Gaza,
Nicolas Palarus.
Plus de 100 Palestiniens ont été tués à Gaza pour la seule journée de
dimanche, la plupart dans une violente offensive contre Chajaya.
Le bilan des Palestiniens tués depuis le début de la campagne militaire
israélienne, le 8 juillet, se chiffrait lundi matin à 469.
source: almanar, alalam, AFP
http://www.almanar.com.lb