jeudi 14 janvier 2010

Les forces israéliennes démolissent 17 structures au nord de la Cisjordanie


Cisjordanie - 12-01-2010
Par ISM 
Le 10 janvier, les forces israéliennes ont démoli, pour la deuxième fois, 17 bâtiments de la communauté palestinienne de Khirbet Tana. Ceci n’est que le dernier chapitre de la longue lutte de cette petite communauté agricole pour garder ses terres. L’armée est arrivée le matin du 10 dans le village, avec un convoi de jeeps et de bulldozers, et a rasé 17 structures, qui comprenaient des maisons, des classes et des abris pour les animaux. Plusieurs oliviers ont aussi été détruits. Selon un communiqué de l’armée, les structures ont été démolies parce qu’elles étaient « illégales », et construites sur un terrain militaire, et donc « mettant en danger la vie des habitants ».


















Khirbet Tana est installé autour de deux sources naturelles, à 7 km à l’est de Beit Furik, dans la région de Naplouse. 35 familles y vivent, certaines en permanence, et d’autres seulement au printemps et en automne à cause de l’isolement de la région et de son climat dur. Les habitants disent que l’existence du village remonte à plus de 3.500 ans.

Ce n’est pas la première fois que ces destructions par l’armée israélienne surviennent. En 2005, elle a démoli presque tout le village, ne laissant que la mosquée, construite il y a plus de 150 ans. Bien que la plupart des demeures aient été construites il y a au moins 150 ans, l’armée affirme qu’elles ont été bâties sans permis et qu’elle a donc le droit de les démolir. La région toute entière est en catégorie Zone C – sous contrôle israélien militaire et civil – selon les Accords d’Oslo de 1994.

Les habitants du village souffrent aussi des menaces constantes des colons de la colonie voisine de Mekhora, construite sur les terres palestiniennes de Khirbet Tana et de Beit Furik. Ce sont en fin de compte les colons qui bénéficient de la destruction de Khirbet Tana, puisque leurs projets agricoles continuent de s’étendre sur la terre du village. Les colons ont été vus en train de se baigner dans la source d’eau potable de Khirbet Tana, méthode habituelle employée par les colons pour polluer l’eau des villages palestiniens.

Il y a deux mois, les forces israéliennes ont confisqué 4 tracteurs aux fermiers de Khirbet Tana, demandant 3.100 shekels (650€) s’ils voulaient les récupérer. Les fermiers ont intenté un procès devant le tribunal de la colonie d’Ariel pour demander le retour de leurs tracteurs.

En dépit de ces conditions de vie terribles, les villageois ont immédiatement commencé à dégager les gravats et à reconstruire. Des manifestations à Beit Furik s’organisent.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13249&type=temoignage&lesujet=D%E9molitions%20de%20maisons

Le Pharaon de pacotille n’a encore rien vu…

Egypte - 12-01-2010
Par George Galloway 

Je me suis déjà trouvé, dans la vie, à des endroits particulièrement dangereux : à la fin des années 1980, alors que j’accompagnais une équipe de tournage de la chaîne ITN, nous avions été bombardés par l’aviation éthiopienne… Face contre boue, sans aucune couverture autour de nous, j’ai vu les shrapnels déchirer et tuer des petits enfants et j’en ai vu d’autres mourir sur une table en bois, dans une hutte couverte de chaume, une fois les bombardiers partis.



















 
Gaza, 8 janvier : le Premier Ministre palestinien et dirigeant du Hamas Ismail Haniyeh accueille George Galloway, initiateur du Convoi Viva Palestina.



J’ai été bombardé par les Israéliens dans Beyrouth et je me suis retrouvé avec le canon d’une mitraillette israélienne entre les côtelettes, à Naplouse, durant la première guerre d’Irak.

Involontairement, j’avais levé les mains. L’« Israélien » blond comme les blés et aux yeux bleus fleur-de-lin m’avait dit que si je ne l’avais pas fait, il m’aurait « descendu ».

Mais jamais je ne m’étais retrouvé en situation aussi périlleuse que la semaine passée dans le petit port sinaïtique d’Al-Arish, vers lequel la dictature égyptienne avait détourné notre convoi.

Cinq cents étrangers de dix-sept nationalités différentes, à bord de deux-cents véhicules, ont été confinés dans un immeuble dépourvu de l’hygiène élémentaire, sans eau et sans nourriture. Parmi eux, dix parlementaires turcs, dont le président de la Commission de la politique étrangère.

Nous avons filmé depuis un bureau du troisième étage les cognes des ‘mukhâbarât’ (services secrets égyptiens) cassant des pierres et aiguisant leurs gourdins derrière le dos de plusieurs rangées de policiers antiémeutes casqués, munis de matraques et de boucliers. Puis ce fut le chaos.

Nous avons certes de quoi nous plaindre de nos flics, mais permettez-moi de vous dire que lorsque vous voyez des policiers en train de balancer des demi-briques sur un rassemblement de femmes et d’hommes venus apporter des médicaments à des civils soumis à un état de siège militaire et totalement à bout, vous remerciez votre bonne étoile de pas vivre dans un pays comme celui-là. Cinquante-cinq, sur les cinq-cents que nous étions furent blessés, et sans l’effet de choc que notre couverture vidéo clandestine en live (tout est sur Youtube, désormais) a provoqué dans l’opinion publique arabe (nos médias occidentaux n’ont pas levé la langue…), nous serions sans doute encore là-bas.

Le lendemain, la dictature égyptienne voulait nous voir quitter les lieux : nous avons refusé de partir sans que nos camarades blessés et les sept des nôtres qui avaient été jetés en prison fussent avec nous. Après un nouveau sit-in, nos exigences furent satisfaites et nous reprîmes notre chemin vers un accueil formidable à Gaza : nous étions tous là !

La tyrannie égyptienne a fait courir le bruit que je me serais trouvé parmi les personnes en état d’arrestation lorsque nous sommes sortis d’Egypte. Si cela avait été le cas, étant donné que j’étais entouré par cinq-cents membres du convoi gonflés à bloc, je pense que cela aurait sérieusement chauffé !

Aussi ai-je envoyé à ces connards le message que je ferais mon apparition au beau milieu de la nuit précédant notre départ et que je ferais face à leur jazz-band seul (ou, plus exactement, accompagné de mon vieil ami, le journaliste écossais Ron McKay).

McKay n’est plus journaliste : aujourd’hui, il se consacre à l’écriture de romans policiers. Mais ce qui s’est passé ensuite aurait défié jusqu’à son imagination (qu’il a pourtant fertile).

Nous nous sommes retrouvés entre les pattes d’une phalange glauque de flics de la secrète, pour la plupart habillés en civils, dont aucun n’était capable d’aligner deux mots en anglais. Ils ont tenté de nous chouraver nos passeports, mais nous avons refusé de faire un seul pas sans qu’on nous les rende – même s’il y avait de la menace dans l’air (ou, au contraire, peut-être bien grâce à ça…).

Ils nous ont entassés dans une camionnette sans plaque d’immatriculation, dont ils nous ont empêchés de redescendre, y compris, à un moment donné, physiquement.

Un détective privé, soi-disant journaliste égyptien du Daily News a bien tenté de nous interviewer, mais il a été tenu à distance à coups de poings.

On nous a emmenés à la vitesse grand V. Je savais qu’ils n’allaient pas nous refroidir, car nous avions pu passer les coups de fil indispensables – bon, tout au moins à l’Association des Journalistes ; c’est le genre de truc qui fait toute la différence, dans des situations telle celle-là…

Nous avions pris la peine d’appeler officiellement le Foreign Office britannique, mais ça ne valait même pas le prix du jeton… Durant notre voyage de cinq jours vers le Caire, les diplomates britanniques n’avaient rien trouvé de mieux que nous objurguer de nous montrer coopératifs.

Cette coopération était bien difficile, dès lors que les flics égyptiens ne parlaient pas un mot d’anglais et que, d’ailleurs, ils étaient muets comme des carpes…

La rumeur parvint, de Londres, selon laquelle Nile News, porte-voix de la dictature égyptienne, faisait état, au matin, du fait que les sept prisonniers parmi les membres de notre convoi, que nous avions réussi à faire libérer à Al-Arish, allaient être arrêtés à nouveau dès que nous serions ressortis de la bande de Gaza…

Aussi le bain de sang que nous nous étions ingéniés à éviter semblait-il désormais inévitable. Nous avons demandé à retourner à la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza, mais cela nous fut refusé. A l’aéroport du Caire, nous avons refusé d’entrer dans le bâtiment du terminal, et nous avons essayé de héler un taxi, qui nous aurait ramené là d’où nous venions.

Des gorilles des forces de sécurité égyptiennes nous ont physiquement poussés dans le bâtiment de l’aéroport et ils nous ont surveillés de près, jusque dans les toilettes. Ils nous ont tous suivis, partout, et lorsque McKay a pris une photo, il a failli y avoir un incident sérieux. Ils nous ont accompagnés jusqu’à l’entrée de l’avion de British Airways, et le premier anglophone de cette interminable nuit se pointa pour venir me déclarer persona non grata en Egypte.

Je lui ai alors fait ma propre déclaration, dans laquelle je lui ai fait savoir que lui-même et ses amis tortionnaires auraient un jour à affronter la colère des Egyptiens, qui avaient fait la queue, à l’aéroport, sous les yeux des gorilles, pour venir nous serrer la main.

Plus tard, son administration a fait savoir que je venais d’être interdit de territoire égyptien au motif que je serais un « fomentateur de troubles ».

Laisse-moi te dire, M. le Pharaon-de-Pacotille, que malgré tes 99,99 % de votes Moubarak, tu n’es pas sorti de l’auberge !
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13251&type=analyse&lesujet=R%E9sistances

Le Hamas révisera sa position sur l'échange des détenus


12/01/2010
 
 La direction du mouvement de résistance palestinien Hamas a mené "des pourparlers secrets avec un pays arabe et un autre européen sur l'affaire de l'échange des détenus", entravée par les obstacles israéliens, et ce, selon des sources informées.
 Alors que les deux pays ont demandé du Hamas de renoncer à certaines conditions, ce dernier a indiqué qu'il ne pouvait en aucun cas abandonner quelques exigences, mais qu'il "réviserait sa position avant de donner sa réponse finale au médiateur allemand dans les prochains jours", comme l'a affirmé son chef politique Khaled Mechaal.
Pour d'autres sources du mouvement, l'échange des prisonniers n'aura pas lieu pour bientôt.        
A ce sujet, la direction du Hamas entamera dans les prochaines heures des réunions à Damas en présence du responsable du dossier des négociations pour prendre la position finale face à la réponse israélienne.  

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=119496&language=fr
 

Les agents d’influence sionistes en action : "France-Israël Jeunes" (Association France-Israël) sur Facebook

France - 13-01-2010
Par France-Israël Jeunes 

Voici le courrier que reçoivent les jeunes inscrits sur Facebook :
"Face à la désinformation qui sévit dans nos médias au sujet d’Israël, le devoir de toute âme qui pense, de tout homme libre, est de réagir et de contribuer quelques vérités dès lors que celles-ci sont mises à mal, malmenées, dévoyées, … " (sic !)


"A force d’informations lénifiantes, de contrevérités, la jeunesse française semble souvent manifester peu d’intérêt, voire se montrer indifférente à l’égard d’Israël.

Et pourtant, les jeunes de notre pays savent-ils qu’aujourd’hui les menaces qui pèsent sur ce minuscule Etat sont des menaces pour l’équilibre du monde dans son ensemble ? Ont-ils encore conscience que, si l’Histoire ne se répète pas, il existe pourtant encore aujourd’hui des gens qui combattent et qui tuent au nom de la religion, qui refusent de reconnaître le droit d’exister à Israël et qui demandent même à le « rayer de la carte » ? Sont-ils suffisamment nombreux à comprendre aujourd’hui les enjeux de demain, à ouvrir les yeux sur la réalité d’un monde qui bouge et qui s’ils n’y prennent pas garde, pourrait leur offrir de bien mauvaises perspectives ?

La solidarité avec Israël est le devoir de tous, cette solidarité, presque naturelle, est un signe et une garantie du bon état du monde. Même si les relations franco-israéliennes se sont améliorées ces derniers temps, nous devons rester vigilants.

Cette amitié entre nos deux pays, ce formidable espoir de paix dans un monde pourtant menaçant, nous sommes convaincus qu’ils doivent devenir le combat de la jeunesse.

Oui, il y a des raisons d’espérer ! Telle est la raison d'être de France-Israël Jeunes, créée il y a quelques mois, pour que la jeunesse agisse plus qu’elle ne subisse le cours de l’Histoire, pour organiser la résistance face à une désinformation dont les jeunes sont ici les premières victimes.

Face à l’ampleur des aberrations avancées par ses détracteurs, Israël semble susciter un nouvel intérêt, éveiller la curiosité des jeunes générations.

Fort de ce sentiment qui permet de nourrir l’espoir, celui de jeunes hommes et de jeunes femmes désireux de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent et qui connaît de nombreux bouleversements géopolitiques, il est de notre devoir de nous organiser et d’organiser la résistance face à la désinformation, d’inviter la jeunesse à s’engager pour défendre l’amitié entre la France et Israël.

Pour faire vivre cette amitié, France-Israël Jeunes souhaite s’adresser particulièrement aux jeunes, aux étudiants, et donc intégrer les campus, les grandes écoles, diffuser plus largement nos actions

- en organisant des cafés géopolitiques, des conférences-débats dans des endroits ouverts au plus grand nombre, plus proches des attentes de la jeunesse,

- en proposant des séminaires sur la désinformation,

- en communiquant davantage vers l’extérieur et le grand public (journaux gratuits, internet, …)
"
  http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13253&type=communique

8 militaires israéliens endormis en pleine patrouille


13/01/2010 Alors que l'entité sioniste vante sans se lasser ses capacités militaires, et sa parfaite disposition à contrer toute attaque, huit soldats d'un bataillon du nord de la Palestine occupée ont été retrouvés en plein somme alors qu'ils étaient en patrouille à la frontière avec le Liban.

Selon la radio israélienne qui a rapporté cette information mardi, c'est le commandant du bataillon qui a saisi les huit militaires, dont deux officiers, quatre soldats et deux chauffeurs, alors qu'ils plongeaient  dans un profond sommeil, les armes dans leurs mains, il y a de cela deux semaines.

C'est alors qu'il est monté à bord du véhicule militaire (dans lequel ils se trouvaient) avant de démonter les armes et de les réveiller. Ils étaient stationnés dans la région de Tourmos, qui avait servi de passage dans le passé avec le Liban.
Citant des soldats du bataillon, la radio a précisé que le personnel militaire pris en plein sommeil n'avait pas dormi pendant 48 heures, mettant en garde contre les souffrances des soldats en raison du manque de sommeil. 

Selon le porte-parole militaire israélien, le chef de la patrouille a été jugé puis emprisonné.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=119687&language=fr

La vérité (sur ce qu’est le sionisme) finira par s’imposer

Israel - 13-01-2010
Par Gilad Atzmon 

Le gouvernement israélien n’y réfléchit pas à deux fois, avant d’ordonner une attaque génocidaire contre des civils. Les chefs militaires israéliens n’y réfléchissent pas à deux fois, eux non plus, avant de lancer leurs bombes sur une des régions les plus densément peuplées de la planète. Ils n’hésitent pas non plus à utiliser des mortiers d’artillerie contre un refuge de civil géré par l’Onu. Le peuple israélien n’hésite pas, lui non plus, ne serait-ce qu’une seconde, avant d’approuver à la quasi-unanimité les tactiques inhumaines de leur armée.


















 

Le vice-ministre sioniste des Affaires étrangères humiliant l’ambassadeur de Turquie en entité.



Mais, pour quelque raison bizarre, les Israéliens sont abasourdis de découvrir que le reste de l’humanité commence à comprendre leur véritable nature.

Une nouvelle fois, c’est une série télévisée turque qui montre les Israéliens sous leur véritable jour de collectif assassin mû par la vengeance.

Voici de cela quelques mois, ce fut la série « Séparation » (Ayrilik), diffusée en prime-time, qui dressa le portrait d’armée assoiffée de sang qu’est « Tsahal ».

Cette semaine, il s’agit de la « Vallée des Loups », un drame télévisuel qui montre des agents du Mossad et des diplomates israéliens en poste en Turquie se livrant à des rapts d’enfants.

Si vous vous demandez ce que font les Israéliens quand ils sont dénoncés pour ceux qu’ils sont et pour ce qu’ils font, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Daniel Ayalon est en mesure de vous apporter une réponse.

Ayalon s’est permis, cette semaine, d’humilier l’ambassadeur de Turquie en Israël en raison des « critiques persistantes formulées par son pays à l’encontre de l’Etat juif ». L’officiel israélien a refusé de serrer la main de l’ambassadeur de Turquie et il l’a fait s’asseoir sur un siège surbaissé, lors de leur rencontre. Il s’était aussi assuré qu’un cameraman serait bien présent afin d’enregistrer cette humiliation. Confit dans sa fierté juive, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères semblait convaincu que le fait de traiter un diplomate Goy avec mépris permettrait à Israël de s’en tirer à bon compte avec ses crimes ?

Les Israéliens sont fous de rage contre les Turcs. Ils n’aiment pas être percés à jour ; ils préfèrent de loin être aimés et admirés, toute abstraction faite de leurs records d’atrocités. Pour une raison bien à eux, les Israéliens n’ont pas la capacité de se voir eux-mêmes au travers des autres ; ils insistent mordicus à éviter de s’apercevoir dans un miroir. Ils demandent même au reste de l’humanité de détourner son regard de leurs crimes de guerre, et même de s’excuser d’avoir été témoin de leurs agissements horrifiants.

La porte-parole de la société de production télévisée turque qui est à l’origine de la série « La Vallée des Loups » a été estomaquée par une telle exigence israélienne : elle a refusé tout de go de s’excuser. « Israël, a-t-elle déclaré, « a déjà été accusée d’être un Etat criminel de guerre à de nombreuses reprises par le passé, par des organisations internationales de défense des droits de l’homme, dont l’Onu, qui a consigné par écrit ces accusations dans ses rapports officiels ».

Comme la plupart d’entre nous, cette porte-parole turque s’est à bon droit demandé « comment il se fait que les mêmes autorités israéliennes qui ont bombardé des enfants venus se protéger sous le drapeau onusien à Gaza sans la moindre hésitation sont aussi préoccupées, aujourd’hui, à propos d’une série télévisée qui se contente de montrer ce qu’elles ont fait ? » (Cette gente dame ne comprend pas (n’a pas encore compris…) que les Israéliens se soucient de la vérité comme d’une guigne…).

Le divorce diplomatique actuel entre Israël et la Turquie n’est qu’un symptôme d’un phénomène qui ne fait que s’amplifier : Israël, les lobbies juifs et les propagandistes racistes juifs dans le monde entier sont en train de recourir à divers moyens pour tenter de dissimuler la vérité du projet national juif et ses implications inhumaines gravissimes. Ainsi, un responsable officiel israélien recourra à un siège surbaissé, agrémenté d’un arsenal d’incivilités outrageantes, afin d’humilier un diplomate étranger, tandis que les propagandistes juifs ethniques, au sein de la mouvance de gauche, auront tendance à crier à l’antisémitisme afin de tenter de paralyser totalement le discours antisioniste. Dans leur univers, les juifs n’assument jamais aucune responsabilité. Sur leur planète ségréguée, les juifs ne regrettent jamais rien : ils ne se repentent jamais de rien. Les Goyim, de l’autre côté, sont soumis à un flot incessant d’insultes au seul motif qu’ils ont dit la vérité, voire même simplement qu’ils ont été associés à la vérité. Si Israël et ses séides pensent qu’ils pourront poursuivre dans cette tactique encore longtemps, ils se gourent gravement.

Le vent est, en effet, en train de tourner.

L’authenticité est le pilier porteur de l’humanité. L’espoir est alimenté par notre capacité à dire les choses telles que nous les voyons. A cet égard, la Turquie est une lumière, au bout du tunnel. En l’occurrence, c’est la télévision et les dirigeants turcs qui sont déterminés à dire ouvertement ce que nos dirigeants « libéraux » refusent d’admettre, non seulement en paroles mais même en pensée.

Ce n’est pas du côté israélien que se trouve la vérité. De fait, la vérité est en passe de devenir le pire ennemi du projet national juif, de sa narration phantasmatique et de sa notion totalement fictionnelle de l’Histoire. Les Israéliens savent, confusément, que la vérité finira par s’imposer. Ils ont bien des motifs pour paniquer.

Le mur de la défiance commence tout juste à sortir de terre autour d’eux et des lobbies qui les soutiennent. http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13254&type=analyse&lesujet=Sionisme

La résistance est notre voie

mercredi 13 janvier 2010 - 21h:43
Cirepal
Intervention de Hajj Abu Imad Rifa’î, représentant du Jihad islamique au Liban.
(Intervention au cours du congrès de la coalition des associations civiles pour la défense d’al-Quds et des lieux saints, où a été prise la décision de faire d’al-Quds la capitale permanente de la culture arabe)
(JPG)
Combattants de la résistance palestinienne
Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Chers frères, chères sœurs, paix et miséricorde de Dieu sur vous
Notre congrès se déroule aujourd’hui, un an après la terrible agression sioniste subie par notre peuple à Gaza, vécue dans leur sang et leurs âmes. Nous nous rappelons tous les deux images de cette guerre : l’image de la tuerie et de la destruction, l’utilisation des armes meurtrières, dont des armes prohibées sur le plan international, guerre soutenue par le monde américano-occidental, détruisant les maisons, les écoles, les mosquées et les universités, et accompagnée du silence de certains régimes arabes, pour ne pas parler de connivence évidente. Et l’image de cette résistance légendaire d’un peuple abandonné, assiégé depuis plus de trois ans, sur une terre qui est la plus étroite dans le monde sur ses habitants et qui vit dans une pauvreté des plus marquées. Qui pouvait croire, selon une lecture matérialiste des rapports de force, que les avions s’écrasent devant les minarets, que les chars se brisent devant la volonté d’un groupe, peu nombreux, en hommes et en matériels.
Les rapports de force seulement matériels ne peuvent expliquer cette ténacité légendaire de notre peuple, qui a fait face aux bombes phosphoriques avec sa chair, qui a fait face aux fusées, chargées d’uranium enrichi, avec ses paupières, et finalement, la volonté de résistance et de la vie a vaincu, obligeant l’ennemi à reculer, à arrêter son agression, sans réaliser ses objectifs, qui est la libération de son prisonnier. Il n’a pu changer les forces sur le terrain, comme Livni l’a promis au Caire, quelques jours avant l’agression, ni n’a pu imposer son équation sur la résistance.. Des dizaines de fusées ont continué, jusqu’à la dernière minute, à viser les colonies et les bases militaires de l’occupant. Le soldat est resté prisonnier, imposant à l’ennemi de procéder à un échange, humiliant (pour lui), dont il craint les conséquences sur le moral de son peuple.
L’endurance à Gaza, et sa victoire, n’ont pas été une humiliation seulement pour l’entité sioniste, ni un défi seulement aux positions soutenant cet Etat, mais elles ont fait découvrir la connnivence arabe, dont l’histoire se rappellera. Gaza, par sa victoire, est en train d’être puni parce qu’il a dévoilé ce qui est caché chez certains arabes, et parce qu’il a osé à défier les régimes qui ont pris la nation entière en otage dans leur politique, leur économie et leur armement au profit de quelques individus accrochés à un trône creux que les enfants de Gaza ont piétiné.
Si telle est la position à Gaza, peut-on s’attendre à ce qu’il ne soit pas pire dans al-Quds ? L’ennemi sioniste a mené des opérations de judaïsation de la ville d’al-Quds, a souillé ses lieux saints chrétiens et musulmans, a expulsé ses habitants, détruit ses maisons, violé ses sacralités, rien que l’année passée plus qu’il ne l’a fait depuis son occupation. La mosquée al-Aqsa n’était pas aussi en danger qu’à l’heure actuelle. Les groupes extrémistes sionistes se préparent, se rassemblent, organisent leurs rangs, pour investir la mosquée al-Aqsa et le détruire, pour y installer le prétendu temple sur ses ruines, soutenus par un gouvernement extrémiste de droite dirigé par le trio satanique : Netanyahu, Ofadia et Lieberman. Netanyahu qui fut le premier à reprendre la politique des tunnels sous la mosquée al-Aqsa, lors de son précédent gouvernement, et le rabbin extrémiste Ofadia Yusuf, qui a décrit les musulmans comme des arriérés, qui a attaqué notre prophète, paix et salut sur lui. Et Lieberman.. !! Vous rappelez-vous les déclarations de Lieberman ? Qui a dit, un jour, que l’entité sioniste devrait bombarder à l’arme atomique le barrage du Nil en Egypte pour que le Caire soit noyé, qui a attaqué un jour le président égyptien Husni Mubarak, le décrivant par les pires attributs ? Lieberman, qui a déclaré que le fait de se rendre au Caire et de rencontrer ses responsables n’était pas un honneur pour lui.. Où sont ceux qui prétendent assurer la sécurité nationale égyptienne ? Les tunnels qui assurent le lait aux enfants, les vivres aux familles, sont une menace pour la sécurité nationale égyptienne... et la menace de destruction du barrage du Nil par l’arme atomique ne l’est pas ? La destruction des barbelés qui séparent les Palestiniens de leurs frères égyptiens, la violation de l’honneur de l’Egypte et de sa sécurité nationale, sont des menaces à la sécurité nationale, tandis que la menace, et les agissements quotidiens pour la destruction de la mosquée al-Aqsa, ne le sont pas ? Sont-ils une défense de la sécurité nationale arabe ?
Chers frères, chères sœurs
Nous nous sommes habitués, à la veille de toute nouvelle guerre américaine contre notre nation, de voir des ballets diplomatiques, menés par des représentants arabes et étrangers, dans les capitales arabes... A chaque fois, ils jouent le même jeu : agiter les négociations de règlement, et après la fin de l’agression, ils reviennent, ferment les portes à nouveau, et libèrent l’agressivité de l’ennemi sioniste qui répand sa corruption. Avant la seconde guerre du golfe contre l’Irak, ils nous ont vendu la conférence de Madrid, et avant l’invasion de l’Afghanistan, G. Bush fils a parlé de sa vision des deux Etats, et avant l’occupation de l’Irak, Cheney est venu pour annoncer l’Etat palestinien... Aujourd’hui, nous avons le droit de nous demander : quelle nouvelle agression se prépare dans la région, alors que nous assistons à tous ces mouvements, dans tous les sens, dans les capitales arabes ? Est-ce que l’Iran sera la cible ? Ou une nouvelle agression contre Gaza ? Ou une troisième guerre contre le Liban ? Les Arabes parlent de paix, et l’ennemi sioniste accumule ses armes et mène des manœuvres, il prépare ses avions et son système de missiles. Qui veulent-ils tromper, ceux-là ? Ils ne font que se duper eux-mêmes.
Ils parlent du retour aux négociations, et sur la présence de nouvelles initiatives pour un règlement. La question qu’il faut se poser est : est-ce qu’il leur est possible, après vingt ans de négociations, de nous dire à quoi sont-ils parvenus ? La colonisation dans al-Quds et en Cisjordanie a augmenté de 40 colonies, avant le règlement, à 200 colonies après, soit multiplié par 5. Le nombre de prisonniers a augmenté de 460, avant la première intifada, à 8000 aujourd’hui. Des millions d’arbres ont été détruits après le processus de règlement, et al-Quds est en train de s’évanouir dans les méandres du processus de règlement... De quelles négociations ils parlent, alors qu’ils ont en face un ennemi qui ne croit que dans le meurtre, qui n’est intéressé que par la confiscation des terres, l’agression contre la dignité des gens, la destruction des maisons, la confiscation des biens. De quel règlement parlent-ils alors que les appareils sécuritaires de l’autorité se sont transformées, d’unité de lutte armée, en unité de Dayton ? Celui qui est nommé « le grand négociateur » dans l’autorité, l’auteur du livre « les négociations sont une vie » n’a-t-il pas reconnu l’échec de 18 années de négociations ?... Selon quelle conception et stratégie est-il juste de dire que des négociations supplémentaires sont une alternative aux négociations ? Y at-il des gens raisonnables pour considérer que la même expérience peut aboutir à des résultats différents ? Le fait de proposer le règlement n’est qu’une manière de nous égarer et de tromper le peuple, une poudre aux yeux que l’administration américaine nous jette pour faire passer ses plans.
Face à tous ces événements, face au resserrement du siège contre Gaza, l’élargissement de la colonisation en Cisjordanie, la menace contre la mosquée al-Aqsa, les mesures oppressives contre notre peuple dans les régions occupées en 1948, nous ne voyons qu’une seule voie, celle de la résistance, pour récupérer les droits.. La résistance est la fierté et l’honneur de la nation, la résistance est la voie qui va libérer la terre, qui protège les lieux saints, qui vaincra l’ennemi, qui instaurera l’Etat et la patrie, la résistance est ce qui unifie le peuple palestinien, elle est ce qui libèrera les prisonniers.
Nous considérons que l’unité nationale est la voie pour affronter tous les plans conçus par nos ennemis, et qu’il est nécessaire d’unifier les rangs palestiniens, pour défendre nos lieux saints et nos droits. C’est l’objectif véritable de l’unité, l’unité qui protège les constantes, les lieux saints, qui récupère la terre et assure le retour des réfugiés, qui récupère la patrie.. Non pas un accord fragile dont le but est de faire passer quelques points sécuritaires, dans un souci de négocier, ou de donner une trêve gratuite à l’ennemi, et du temps pour qu’il procède à des changements sur le terrain à son profit. Nous disons à tous, venez et mettons-nous d’accord sur ce qui a été décidé au sein de la direction unifiée de l’intifada bénie en 2000, ou ce qui a été décidé dans l’accord du Caire en 2005. Venez pour reconstruire l’OLP et travailler selon la charte nationale palestinienne, qui croit dans la lutte armée comme seule voie pour la libération de la terre et le retour des réfugiés.
Il est nécessaire d’aborder dans ce congrès qui se tient à Beirut la situation des réfugiés palestiniens au Liban. Au cours des derniers mois, une évolution importante a eu lieu, représentée par la décision du gouvernement libanais de reconnaître les droits humains et sociaux des réfugiés. Il s’agit d’un pas positif qui va dans le sens de l’intérêt des deux peuples, palestinien et libanais, et qui peut pousser vers l’approfondissement du dialogue libano-palestinien, en tenant compte des craintes des deux parties. Nous faisons un effort, avec l’Etat libanais, et les différentes parties qui soutiennent ces droits, pour les traduire en lois et règlements par le conseil législatif, et devenir applicables, ce qui réduira la souffrance de notre peuple dans les camps.
Mais il y a certains qui essaient de troubler le climat dans les camps, dans une tentative claire pour maintenir la tension entre les camps et leur environnement, pour faciliter leur description comme « des ilôts sécuritaires » et empêcher toute tentative d’apaiser les relations libano-palestiniennes. Certaines de ces parties internes ont des tendances racistes ou des calculs étroits, certains même étrangers avect un agenda visant à l’installation définitive des Palestiniens, qu’ils veulent imposer au Liban et aux réfugiés à la fois.
Nous disons que nous ne permettrons pas d’installer la tension sécuritaire à l’intérieur ou aux environs des camps, et nous ferons face à toutes ces tentatives. Nous sommes concernés, en tant qu’organisations et groupes palestiniens, de poursuivre la liaison avec l’Etat libanais, toutes ses institutions, pour protéger le Liban et protéger notre peuple dans les camps, et prendre toutes les mesures pour que le communiqué ministériel du gouvernement devienne une réalité.
Ce qui nous réunit dans ce congrès, aujourd’hui, c’est la mosquée al-Aqsa, qui représente la première qibla dans la doctrine et la culture de notre nation.. Pour récupérer al-Aqsa, et avec lui, la dignité de la nation, nous devons faire en sorte que notre al-Aqsa soit la qibla (direction) de notre résistance, pour affronter les plans de règlement qui ne préparent que l’agression contre notre nation et nos peuples, qui ne préparent que l’occupation de notre terre, le vol de nos richesses, et nous imposer les conditions de la soumission.
Que la mosquée al-Aqsa soit la qibla de notre lutte, le but de notre résistance, ce qui nous unifie, le but des générations de cette nation, car la libération de la mosquée que Dieu a bénie et dont Il a fait le lieu de voyage nocturne de Son envoyé et prophète, c’est la première cause des musulmans. Ainsi cela fut, et cela doit le rester, quels que soient les sacrifices et la dureté des complots.
En espérant que ce congrès ramène la boussole vers l’objectif, et si ce n’est pour les régimes arabes, du moins pour les jeunes générations, pour élaborer la culture d’al-Aqsa et de la résistance...
Hommage à nos prisonniers, à nos combattants et notre peuple résistant à Gaza, en Cisjordanie et dans toute la Palestine !!
Hommage à notre peuple résistant dans l’exil !!
11 janvier 2010 - Diffusion et traduction par CIREPAL
Centre d’Information de la résistance en Palestine
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7971

La galère des étudiants de Gaza

mercredi 13 janvier 2010 - 07h:12
Claude Delfond
Il y a un an, l’armée Israélienne détruisait Gaza. 3500 habitations démolies, 56 000 endommagées. 700 entreprises et magasins réduits en poussière. Bombardements systématiques de tout le système d’aduction d’eau ainsi que les égouts et stations d’épuration.
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Université à Gaza
En opposition au droit international, Israël interdit toute importation de ciment et de verre, c’est-à-dire toute reconstruction. Mais Israël s’en fout, comme du rapport de l’ONU Goldstone, l’accusant de « crimes de guerre » et de « possibles crimes contre l’humanité ».
Ce qui est le plus significatif de l’étranglement israélien, c’est son acharnement sur l’éducation. Difficile de faire croire que l’éducation des Palestiniens de Gaza menace en quoi que ce soit la sécurité israélienne. La raison est ailleurs. De tout temps les oppresseurs se sont employés à maintenir leurs esclaves dans l’ignorance.
A Gaza, il y a un an, sur un territoire de 365 km2 (une fois et demie seulement plus grand que celui de la commune de Marseille), 18 établissements scolaires ont été réduits en poussière. Les étudiants qui ont décroché « par chance » leur inscription universitaire dans d’autres pays à travers le monde, ne peuvent pas partir, ne peuvent pas aller poursuivre leur études ailleurs. Selon un article de Médiapart, 1983 étudiants ont été acceptés, pour cette année scolaire 2009/10, dans les établissements d’enseignement à l’étranger, seulement 1214 étudiants ont réussi à traverser le passage frontalier.
Toutes les mesures visant à restreindre l’accès à l’enseignement supérieur des Gazaoui est régi par une lettre du 7 juillet 2008 émanant de celle qui était alors membre de la Knesset et ministre israélienne des affaires étrangères, Tzipi Livni : « l’interdiction de sortie des étudiants de Gaza relève de la décision du cabinet de sécurité du 9 septembre 2007. Le cabinet a caractérisé Gaza d’entité hostile et a placé des restrictions aux frontières pour le passage des biens et des personnes sortant de la Bande et y entrant, sauf dans les cas humanitaires ».
Il faut d’abord avoir disposer d’une bourse d’études universitaires « agrée » par Israël. Oui, Israël choisit les universités mondiales où les Palestiniens peuvent étudier. Déjà, tous les pays n’ayant pas une représentation diplomatique en Israël (et ils sont nombreux), ne sont pas éligibles. En outre, depuis juin 2008, Israël impose une « escorte diplomatique » pour les étudiants allant étudier à l’étranger (ils doivent être accompagnés individuellement par un diplomate). Mais il faut également aller assister à un entretien pour un visa à Jérusalem ou en Cisjordanie. Or le territoire est bouclé. C’est la poule et l’oeuf : il faut sortir de Gaza pour avoir un document permettant de sortir...
La conséquence est que, fin octobre, dans la bande de Gaza, 838 étudiants étaient toujours en attente d’une autorisation de sortir. Chaque année, un millier d’étudiants, détenteurs de bourses à l’étranger, essaient de quitter Gaza pour poursuivre leurs études. Car, à Gaza, les universités ne proposent que des diplômes de premier cycle. Chaque année, moins d’un tiers des étudiants peut effectivement partir. L’article de Médiapart, ainsi que celui d’Info-Palestine donnent des témoignages personnels émouvants d’étudiants reçus à un examen étranger, disposant d’une bourse et empêchés de rejoindre leur université.
La France se situe au 5ème rang des pays d’accueil d’étudiants palestiniens. Environ 200 étudiants palestiniens, dont une quarantaine de Gazaouis, sont actuellement inscrits dans un établissement universitaire français. Les contingents les plus importants se rencontrent dans les domaines suivants : filières de santé et sciences fondamentales et appliquées. La moitié environ de ces étudiants sont inscrits au niveau Master et un quart au niveau Doctorat. Concernant les sorties des étudiants boursiers de Gaza, la France s’appuie sur la procédure négociée en 2008 avec les autorités israéliennes par la Commission européenne au nom de tous les Etats membres. Cette procédure, permettant de délivrer des « security clearance », n’est même pas respéctée par Israël. Nombreux sont les étudiants sélectionnés qui restent à Gaza et ne peuvent participer dans les temps à la rentrée universitaire. Selon cette procédure, les étudiants sont pris en charge à Erez par un agent du Consulat général de France qui les conduit à la frontière jordanienne pour prendre leur avion à Amman. Embûches, arbitraire et humiliations sont donc les premiers enseignements du candidat étudiant Gazaoui.
Israël s’acharne depuis longtemps sur les Universités palestiniennes. Au début de la Première Intifada (1987), les 11 universités palestiniennes avaient été fermés par les autorités israéliennes . Certaines furent rouvertes en 1990 ,après que des pressions internationales furent exercés sur Israël et toutes reprirent leurs activités progressivement au cours de l’année 1991. Le 28 décembre 2008, Israël a bombardait les bâtiments abritant les laboratoires scientifiques à l’Université islamique de Gaza. Selon les témoignages des coopérants français, le blocage procédurier des fournitures à l’université d’Al-Aqsa est quotidien.
On compte aujourd’hui 83 408 étudiants dans le supérieur pour une population de 3,76 millions d’habitants, soit 22 étudiants pour 1000 habitants. En Israël, c’est 35/1000, et même sans doute plus, car à l’intérieur même d’Israël, l’accès à l’enseignement supérieur n’est pas le même selon l’origine : parmi les Israéliens qui passent leurs examens de fin d’études secondaires, on compte 3 fois plus de Juifs que d’ Arabes acceptés dans les universités israéliennes.
29 décembre 2009 - Tranmis par l’auteur - Vous pouvez consulter cet article à :
http://boulesteix.blog.lemonde.fr/

Netanyahu incite à la violence

mercredi 13 janvier 2010 - 08h:39
Fares Chahine - El Watan
Les menaces du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, lancées au cours de la réunion hebdomadaire de son cabinet, dimanche matin, par lesquelles il promet de « riposter immédiatement et puissamment » à tout nouveau tir de roquettes provenant de la bande de Ghaza, ont été traduites le même jour par l’assassinat de cinq Palestiniens.
Escalade militaire à Ghaza et campagne de dénigrement
Deux d’entre eux, des civils, blessés par des tirs israéliens dans l’enceinte de l’ancienne colonie Doughit, au nord de la bande de Ghaza, ont perdu la vie faute d’avoir pu être secourus à temps. Pendant près de trois heures, l’armée israélienne a empêché les équipes médicales de les évacuer, jusqu’à ce qu’ils se soient vidés de leur sang.
En début de soirée, à l’est du camp de réfugiés de Maghazi, au centre de l’enclave palestinienne, trois résistants du Djihad islamique ont été tués et un autre a été gravement blessé par un tir de roquette air-sol. Des sources médicales palestiniennes ont affirmé que trois jeunes résistants dont les corps étaient déchiquetés, ont été amenés dimanche soir à l’hôpital Chouhada El Aqsa, à Deir El Balah. La semaine passée, Israël avait intensifié ses frappes dans la bande de Ghaza, tuant et blessant plusieurs Palestiniens, espérant provoquer les factions armées et les pousser à reprendre les tirs de roquettes contre son territoire, à l’arrêt depuis un an environ, ce qui constituerait un prétexte valable au lancement de l’opération « Plomb durci n°2 » dont parlent les médias israéliens.
Cette nouvelle agression qui, selon les mêmes médias, s’étalera sur une semaine seulement, sera plus féroce que celle de l’hiver dernier qui a duré 22 jours et fait 1450 tués et plus de 5000 blessés parmi les Palestiniens, en majorité des civils, aura pour but final de réoccuper l’ensemble de la bande de Ghaza. Des responsables militaires israéliens ont déclaré que le lancement de « Plomb durci n°2 » est une question de temps. L’Autorité palestinienne a dénoncé l’attitude de Netanyahou et de son gouvernement de droite et d’extrême droite. Nabil Abou Roudeina, porte-parole de la présidence, a déclaré dans un communiqué publié dimanche soir que les menaces de Netanyahou impliquent une grave escalade qui a débuté depuis longtemps. « Israël veut tergiverser, ne veut pas entrer dans des négociations de paix sérieuses et tente de tromper la communauté internationale en lui faisant croire que c’est l’Autorité palestinienne qui ne veut pas cela », a ajouté Abou Roudeina.
Les menaces de Netanyahou
Devant ses ministres, Benyamin Netanyahu ne s’est pas contenté de menacer Ghaza, mais s’en est pris aussi à la direction de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, qu’il a accusée d’inciter à la haine et d’œuvrer contre la paix pour avoir donné le nom de Dallal El Moughrabi à une place de la ville d’El Bireh, près de Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Dallal El Moughrabi était une militante du mouvement nationaliste Fatah, tombée au cours d’une opération armée en 1978, en plein territoire israélien. Quant à Salam Fayad, Premier ministre de l’Autorité palestinienne, Israël lui en veut pour s’être rendu au domicile des trois militants des Brigades des martyrs d’El Aqsa assassinés récemment de sang-froid par les forces spéciales israéliennes dans la ville palestinienne de Naplouse, en Cisjordanie occupée, pour compatir avec leurs familles et leur présenter ses condoléances. Pour l’Etat hébreu et Netanyahu, cet acte humanitaire est synonyme d’incitation à la haine et de soutien au terrorisme. L’Autorité palestinienne, malgré les pressions des Etats-Unis surtout, refuse toujours de reprendre les négociations avec Israël tant qu’il n’a pas gelé totalement la colonisation en Cisjordanie occupée et dans la ville sainte d’El Qods occupée et annexée par Israël en 1967.
Des pressions financières sur l’état Hébreu
Les déclarations de l’émissaire américain George Mitchell, évoquant l’éventualité de pressions financières sur l’Etat hébreu pour l’inciter à faire des concessions, semble être derrière cette attaque virulente de Netanyahou contre le président de l’Autorité palestinienne, qu’il accuse de paralyser le processus de paix.
La semaine dernière, l’émissaire spécial pour le Proche-Orient, George Mitchell, a en effet évoqué la possibilité par les Etats-Unis de retirer leur soutien aux garanties de prêt à Israël, un système de garanties grâce auquel l’Etat hébreu a bénéficié de milliards de dollars de prêts à des taux préférentiels. Pour toutes ces raisons et parce que Netanyahou et son gouvernement se sentent sous pression de la communauté internationale, ses menaces contre la bande de Ghaza doivent être prises au sérieux. Une nouvelle guerre dans l’enclave palestinienne pourrait constituer une sorte d’échappatoire, même si elle semble momentanée.
En Cisjordanie occupée, par des actes tels ceux qui ont conduit à l’assassinat de militants du Fatah devant leurs familles, Netanyahou pourrait tenter de continuer à embarrasser le président Abbas et l’Autorité palestinienne en les présentant devant leur peuple comme faible et incapable de le protéger.
Là aussi, le Premier ministre israélien espère un retour à la violence des Palestiniens, par le biais d’une nouvelle intifadha qu’il préfère armée, pour pouvoir taxer l’Autorité palestinienne de terroriste, comme l’a fait Sharon du temps de Yasser Arafat, et de ne plus rendre de compte à personne. Abbas serait présenté à la communauté internationale comme partenaire non valable pour la poursuite du processus de paix et le tour serait joué. Aux Palestiniens de ne pas tomber dans ce piège. Ils en ont les moyens, à condition d’aller en premier lieu à la réconciliation car leur division est actuellement l’arme la plus redoutable qu’utilise l’Etat hébreu contre eux.
Correspondante à Gaza, le 13 janvier 2010 - El Watan - Internationale
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7974

Seuls, des psychiatres peuvent expliquer le comportement d’Israël

mardi 12 janvier 2010 - 06h:11
Gideon Levy
Peut-être qu’avec un traitement prolongé, par des spécialistes, le diagnostic qui nous sauvera pourra-t-il être établi !
Notre monde sauvage du crime a récemment été soumis à observation. Depuis le garde du corps du chef d’état-major des FDI jusqu’aux assassins de leurs propres enfants, tous ont fait l’objet d’examen. Le temps est venu, comme c’est la coutume ici, de mettre également le pays en observation. Peut-être qu’avec un traitement prolongé, par des spécialistes, le diagnostic qui nous sauvera pourra-t-il être établi !
Il y a de nombreuses raisons à cette mise en observation. Une longue série d’actes qui n’ont aucune explication rationnelle, voire aucune explication du tout, laisse apparaître les symptômes suivants : perte de contact avec la réalité ; folie, paranoïa, schizophrénie et mégalomanie, temporaires ou permanentes ; perte de mémoire et perte de jugement. Tout cela doit être examiné dans le cadre d’une observation minutieuse.
Des spécialistes en psychiatrie pourraient avoir la gentillesse d’essayer d’expliquer comment un pays dont les dirigeants sont engagés pour une solution à deux Etats continue d’affecter des budgets énormes à la construction de colonies nouvelles dans des territoires qu’il a l’intention de quitter dans l’avenir. Quelle explication peut-il y avoir, en dehors du domaine psychiatrique, à un arrêt de 10 mois des constructions de logements dans les colonies, s’il est suivi immédiatement par toujours plus de constructions ? Comment un pays peut-il être si radin quand il s’agit de dépenser de l’argent pour la santé de ses citoyens - dont les pauvres deviennent encore plus pauvres - et, alors que certaines routes en Cisjordanie sont déjà considérées comme dangereuses, y construire de plus en plus de routes qui partent de nulle part pour mener nulle part ?
Ils devront expliquer comment le procureur de l’Etat peut annoncer son intention d’exproprier des propriétaires palestiniens de leurs terres privées pour la colonie d’Ofra - la « plus grande colonie illégale dans les territoires » (selon les termes d’un conseiller du ministre de la Défense sur la question des colonies), quand le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dans son intervention à l’université Bar-Ilan l’année dernière, s’est engagé de façon explicite à ne pas le faire, et quand le président Shimon Peres a fait de même dans une réunion avec le président égyptien Hosni Mubarak.
Il leur faudra expliquer aussi ce qui se cache derrière la décision d’examiner la façon d’annexer l’Autoroute 443 qui traverse la Cisjordanie au territoire israélien, afin de s’opposer à la récente décision de la Haute Cour de Justice qui l’ouvre aux automobilistes palestiniens. Comment un pays peut-il prôner la primauté du droit et vouloir se montrer plus malin que la Haute Cour en « contournant » les lois ? Et comment une minorité insignifiante - les colons - peut-elle semer la peur et réussir à extorquer le pays pendant tant d’années ?
Ces spécialistes en psychiatrie devront indiquer clairement comment un pays, sur lequel un rapport a été aussi potentiellement désastreux pour lui que le rapport Goldstone, peut aussi catégoriquement et obstinément refuser de réunir une commission d’enquête recommandée par ledit rapport comme une clause dérogatoire. Comment une nation qui a si désespérément lutté pour son image et sa position internationales, et qui est si dépendante de la bienveillance du monde, a pu nommer un personnage aussi oppresseur et violent qu’Avigdor Lieberman comme son diplomate n° 1 ? La moitié du monde a fermé la porte au ministre des Affaires étrangères et nous en subissons les conséquences.
Pourquoi ne pas envisager de présenter au monde, même avec quelque illusion, un visage plus amène que le visage menaçant de Lieberman ? Pourquoi un pays aussi frappé d’ostracisme par une si grande partie du monde ne se demande-t-il pas, ne serait-ce qu’un instant, quel rôle il a joué dans la création de cette situation d’isolement, d’où il ne fait qu’attaquer et accuser ceux qui le critiquent ? Comment une société qui traîne derrière elle une occupation cruelle depuis deux générations peut-elle refuser de la voir en face, comment peut-elle continuer de se sentir si bien dans sa peau et d’échapper à toute sorte d’examen de conscience ou même à la moindre idée d’équivoque morale ?
Quelle sorte d’explication peut-il être donnée au fait qu’une nation à forte majorité laïque ne possède aucun système de mariage civil, n’ait aucun bus ni train à circuler le jour du Shabbat ? Comment, dans un tel pays, peut-on exiger que les riches municipalités transfèrent des fonds aux conseils religieux, figurez-vous, plutôt que de répondre à d’autres besoins ? Comment un pays qui a à traiter avec une minorité arabe nationale, qui lui est restée de façon surprenante loyale pendant plus de 60 années, comment ce pays peut-il tout faire pour l’abaisser, l’humilier et l’exclure, la traiter si injustement et engendrer en elle un sentiment de frustration et de haine ?
Peut-on expliquer de façon rationnelle comment un pays, auquel toutes les nations arabes ont présenté une proposition historique pour faire la paix, peut refuser même d’en discuter ? un pays à qui le président de la Syrie (dont le principal allié, l’Iran, menace Israël) propose humblement de conclure un accord de paix, et qui reste inébranlable dans son refus. Seuls, des experts en psychiatrie pourraient expliquer, éventuellement, comment l’occupation persistante du Golan et les occasions ratées de paix pourraient avoir un quelconque rapport avec la sécurité ou la logique. Dans le même temps, il leur faudra, à ces spécialistes, expliquer quel est le lien entre le caractère sacré des sites historiques et la souveraineté qu’il revendique sur ces sites. Et par-dessus tout, ils devront clarifier comment une telle société, intelligente et talentueuse, peut participer à cette marche de fous, sans la moindre objection.
En vérité, c’est un cas difficile à traiter, raison de plus pour recommander que le pays soit envoyé en observation.


10 janvier 2010 - Ha’aretz - traduction : JPP
 http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7957

Et voici le mur de fer...

mardi 12 janvier 2010 - 05h:54
Saleh Al-Naami - Al Ahram Weekly
Ce sont avant tout des produits de première nécessité qui transitent par les tunnels creusés entre l’Égypte et Gaza, constate Saleh Al-Naami.
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Décision israélienne, financement américain, active collaboration égyptienne, mutisme de la soit-disant "communauté internationale", silence complice des régimes arabes... Tous les ingrédients sont réunis pour donner naissance à cette monstruosité qui dépasse en perversion et en cruauté tout ce que le 20e siècle avait su inventer comme procédés pour enfermer et affamer des populations entières.
Maged Ibrahim a couru à la maison de sa sœur toute proche pour récupérer des bidons en plastique vides. Ce professeur d’université était très pressé. Dès que son neveu Adham lui eût donné trois conteneurs, Ibrahim s’est dépêché d’aller avec sa voiture à la station à essence pour faire le plein pour assurer un approvisionnement minimal en cas d’urgence. Il a besoin aussi d’essence pour le générateur électrique qu’il utilise chez lui quand il y a des pannes d’électricité, ce qui peut parfois durer jusqu’à cinq heures car Israël refuse d’autoriser le ravitaillement régulier de la seule centrale électrique du territoire.
Ibrahim, comme beaucoup d’autres dans la bande de Gaza, cherche désespérément à stocker des vivres et du carburant passés en contrebande par des tunnels, après avoir appris que l’Egypte envisageait de construire un mur de fer en face de ces tunnels pour les faire disparaître. Ces galeries souterraines sont devenues une source essentielle de revenus et d’approvisionnement pour les gens d’ici. Le professeur d’université a eu de la chance et il a pu remplir ses bidons avec du carburant, mais la majorité s’en est retournée les mains vides, les stations étant à sec.
Salem Al-Othman, un habitant du camp de réfugiés d’Al-Nosayrat au centre de Gaza, est propriétaire d’une épicerie et est soucieux de stocker des marchandises en prévision d’une fin de la contrebande. Al-Othman est allé chez l’un des marchands en gros dans le quartier voisin de Deir Al-Balah pour réserver ses produits, mais il était étonné que le grossiste prétende être en rupture de stock sur tout ce que Al-Othman souhaitait acquérir.
Dans le même temps, et contrairement à la plupart des jeudi, les marchés traditionnels de la bande de Gaza, de Rafah et d’autres grandes villes palestiniennes qui vendent des produits égyptiens sont très actifs. Les consommateurs ont acheté tout ce qu’ils pouvaient et l’incertitude sur ce qui va ensuite se passer a fait monter les prix en flèche, malgré les avertissements du gouvernement d’Ismaïl Haniyeh contre la sur-facturation. Pendant ce temps, le mur de fer de l’Egypte était le sujet sur toutes les lèvres.
Maghli Aisha, âgée de 81 ans et qui vit à Al-Satr Al-Sharqi dans Khan Younis au sud de Gaza, est préoccupée ces derniers temps. Maghli est asthmatique et elle a eu moins de crises ces dernières années grâce à des médicaments passés en contrebande à travers les tunnels depuis l’Egypte. « La fermeture des tunnels et la poursuite du siège vont être durs pour ma grand-mère », dit son petit-fils Hassan à Al-Ahram Weekly. « Aucun d’entre nous ne se soucie des tunnels, sauf s’ils nous permettent de respirer un peu sous l’état de siège. » Il implore avec accablement : « S’il vous plaît, ne laissez pas mourir ma grand-mère juste parce qu’il n’y a pas de médicaments ».
Le mur dont on parle a été aussi le sujet de beaucoup de débats parmi les jeunes Palestiniens. Lorsqu’ils se réunissent à Gaza, ils discutent de la manière de rendre ce mur inefficace. Les nouvelles du mur arrivent à un moment où les Palestiniens réalisent pleinement l’importance des tunnels qui les affranchissent partiellement des effets débilitants du blocus organisé par Israël. Par exemple, les tunnels sont un facteur de premier plan dans le contrôle des prix depuis le début du siège, et ils représentent une source d’emplois pour des milliers de personnes dans ce qui est connu sous le nom de « business souterrain ».
Pour Salman, âgé de 38 ans, la contrebande par les tunnels a été un tournant dans sa vie. Il a commencé en tant que propriétaire d’une petite boutique de produits électriques et il a évolué jusqu’à commercer de nombreux types de produits. Aujourd’hui il commerce dans les équipements électriques, les matériaux de construction, le bétail et encore d’autres biens qui sont en nombre insuffisant à cause du blocus. Près de sa maison au centre de Gaza, Salman a construit un grand parc pour des centaines de bovins qui sont passés en contrebande par les tunnels. Il les vend aux plus petits commerçants et lui-même emploie entre 10 et 20 personnes pour s’occuper des animaux.
« Parfois, le personnel travaille sans relâche pour satisfaire les demandes des clients », dit Salman à Al-Ahram Weekly.
Salman traite avec les commerçants égyptiens qui amènent les marchandises depuis le côté égyptien des tunnels. De là, Salman et ses hommes acheminent les marchandises après avoir payé une redevance aux propriétaires du tunnel. Les commerçants par tunnels préfèrent ne pas divulguer la valeur ou le volume des produits qu’ils apportent en provenance d’Égypte, dans le but de faire un bénéfice raisonnable.
Bien que la majorité pense que ces commerçants font un profit rapide, en réalité ce n’est pas vrai. Les commerçants par tunnels paient leurs homologues égyptiens pour les marchandises, puis ils paient les propriétaires du tunnel ainsi que le salaire d’un grand nombre d’employés, ce qui nécessite d’augmenter considérablement le prix des produits à la vente afin de réaliser un profit. Comme les autres commerçants, Salman espère que le siège prendra fin et que les tunnels disparaîtront parce que son entreprise est très risquée.
Khamis Al-Daqqa, qui vend des légumes, a expliqué comment les tunnels ont permis de maintenir les prix assez bas. Al-Daqqa donne comme exemple que si de grandes quantités d’oignons n’arrivaient pas par les tunnels, le prix d’un kilo serait autour de 5 shekels, voir 6, au lieu du prix actuel de 2 shekels. « Le volume important de fruits et de légumes a relancé le commerce et a amélioré le pouvoir d’achat des gens », dit-il au Weekly.
Avant que les bruits à propos du mur de fer n’aient commencé à circuler, les commerçants ont tenté une nouvelle expérience afin de réduire encore plus les prix : en creusant leurs propres galeries de façon à réduire la redevance qu’ils versent aux propriétaires des tunnels. Un de ces opérateurs économiques, qui versait préalablement 40% de la valeur de la marchandise aux propriétaires d’un tunnel, a creusé sa propre galerie qui s’est ensuite spécialisée dans le passage de produits électriques et de vêtements.
Israël propage de nombreuses et fausses informations selon lesquelles ces tunnels sont utilisés pour la contrebande d’armes et de matériel de combat. En réalité, ces galeries qui préoccupent tant Israël et ses alliés sont utilisées pour répondre aux besoins de base quotidiens.
Un propriétaire de tunnel, qui a souhaité rester anonyme, a déclaré à Al-Ahram Weekly que tous les tunnels qu’il connaissait étaient utilisés pour la contrebande de biens et de produits basiques pour les civils. Son tunnel est dédié aux médicaments et à quelques denrées alimentaires fournis par ses partenaires de l’autre côté de la frontière. Il reçoit les marchandises à l’extrémité de son tunnel et les distribue en fonction des commandes passées par les centres de soins et les dispensaires. Lui et ses partenaires reçoivent de ces dispensaires une redevance fixée pour chaque livraison.
Ahmed Bahr, vice-président du parlement palestinien, est certain que les dirigeants égyptiens ne permettront pas que la population de Gaza meure de faim. « Le président [Hosni] Moubarak a promis de ne pas tolérer que les Palestiniens souffrent de la faim », a dit Bahr à Al-Ahram Weekly. « Je suis convaincu qu’il tiendra parole et se tiendra aux côtés de notre peuple ». Il a ajouté que la sécurité nationale de l’Egypte est « tout aussi importante pour nous que la sécurité nationale palestinienne. Ainsi, Gaza n’a pas été - et ne sera jamais - une source de menace pour la sécurité de l’Egypte. »
Et Bahr de conclure : « La menace vient d’Israël ».
(JPG)

8 janvier 2010 - Al-Ahram Weekly Online - Vous pouvez consulter cet article à :
http://weekly.ahram.org.eg/2010/980...
Traduction : Claude Zurbach
 http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7963

Tiraillements chez les colons israéliens sur le recours à la violence et à la désobéissance

publié le mardi 12 janvier 2010
Le Monde avec AFP

 
Une figure centrale de la colonisation juive en Cisjordanie, Pinhas Wallerstein, a annoncé, lundi 11 janvier, qu’il démissionnait de ses fonctions, accusant ses collègues de pas se dissocier suffisamment des extrémistes.
M. Wallerstein, 61 ans, numéro deux du Conseil de Yesha, le principal organisme représentatif des colons de Cisjordanie, a adressé lundi une lettre de démission à ses collègues. Pinhas Wallerstein est un des fondateurs du Bloc de la foi, le mouvement nationaliste religieux qui a lancé la colonisation au cœur de la Cisjordanie en 1974. France à Jérusalem
Dans cette lettre obtenue par l’AFP, M. Wallerstein proteste contre le "silence" de ses collègues "lorsque certains de nos propres dirigeants sont pris à partie" par des extrémistes. Il regrette aussi leur passivité face à la politique dite du "prix à payer", à savoir les actions de représailles systématiques de colons contre les Palestiniens. "Notre silence se retournera contre nous", écrit-il.
UN GOUVERNEMENT TROP PRUDENT À L’ÉGARD DES EXTRÉMISTES
La politique dite du "prix à payer" consiste à s’en prendre à des cibles palestiniennes chaque fois que les autorités israéliennes prennent des mesures qu’ils considèrent comme allant à l’encontre de la colonisation. Ces agressions se sont intensifiées après la décision du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de décréter un moratoire de dix mois sur les nouvelles constructions dans les implantations de Cisjordanie.
"La différence entre [le président du Conseil de Yesha, Dani Dayan] et moi ne vient pas de l’idéologie, mais de la quantité", a déclaré M. Wallerstein sur la radio de l’armée, avant d’ajouter qu’il était "confiant dans la capacité de la direction actuelle à poursuivre avec succès la lutte contre le gel de la colonisation".
Pinhas Wallerstein, qui s’est élevé contre le mouvement de soldats colons refusant de participer à des opérations d’évacuation de colonies en Cisjordanie, reproche au gouvernement d’être trop précautionneux à l’égard des colons les plus extrémistes, le soupçonnant de tenter d’"éviter un conflit interne après l"évacuation [du bloc de colonies de Gaza] Gush Katif", en 2005.

Israël présente des excuses officielles à la Turquie

14/01/2010
Hasard du calendrier, le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman (à gauche), a effectué hier sa première visite de travail à Chypre, un pays hostile à la Turquie. Il y a rencontré son homologue Markos Kyprianou. Depuis Nicosie, M. Lieberman a tenté de calmer le jeu avec la Turquie, en l’appelant à traiter Israël « avec respect et dignité » tout en soulignant que son pays ne voulait pas d’une confrontation avec Ankara. Photo AFP
Hasard du calendrier, le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman (à gauche), a effectué hier sa première visite de travail à Chypre, un pays hostile à la Turquie. Il y a rencontré son homologue Markos Kyprianou. Depuis Nicosie, M. Lieberman a tenté de calmer le jeu avec la Turquie, en l’appelant à traiter Israël « avec respect et dignité » tout en soulignant que son pays ne voulait pas d’une confrontation avec Ankara. Photo AFP
Ankara avait menacé hier de rappeler son ambassadeur à Tel-Aviv après son « humiliation » lundi.

Israël a adressé hier des excuses officielles à la Turquie pour le traitement réservé à son ambassadeur lors de sa convocation lundi, accédant à la demande d'Ankara dans le but de mettre fin aux tensions récentes. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré dans la soirée qu'il prenait bonne note des excuses d'Israël, que son pays « attendait ».
Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a présenté ses excuses à l'ambassadeur de Turquie, Oguz Celikkol, pour l'avoir humilié lundi, devant photographes et cameramen, en signe de protestation contre la diffusion sur une chaîne de télévision privée turque d'une série jugée antisémite par Israël. Dans un communiqué, le bureau de M. Ayalon a dit avoir adressé ses excuses à M. Celikkol à la demande du président israélien Shimon Peres. « Toutes les différences entre la Turquie et Israël doivent être réglées dans le respect mutuel », a écrit M. Ayalon à l'ambassadeur, selon son bureau. « Il n'y avait aucune intention d'humilier l'ambassadeur et il regrette la façon dont a été transmise sa protestation », a ajouté le bureau.
La Turquie, un allié de poids pour Israël, avait exigé des explications et des excuses au sujet du comportement de M. Ayalon, qui avait notamment refusé de serrer la main à M. Celikkol, le contraignant à attendre longuement dans un couloir, puis à s'asseoir plus bas que ses interlocuteurs. M. Ayalon avait promis mardi soir d'utiliser des « voies diplomatiques plus acceptables » et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reconnu hier que « les protestations du ministère des Affaires étrangères auprès de l'ambassadeur turc étaient justifiées sur le fond, mais auraient dû être transmises d'une façon diplomatique plus acceptable ». Mais la Turquie avait jugé ces déclarations « insuffisantes » et menacé de rappeler son ambassadeur si elle ne recevait pas des excuses officielles avant hier soir.
À la suite des excuses officielles, M. Netanyahu a formulé le vœu que cette crise soit désormais considérée comme réglée. « Le Premier ministre Netanyahu et le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman ont coordonné la lettre d'excuses envoyée par le vice-ministre des Affaires étrangères Ayalon à l'ambassadeur turc et espèrent que cela mettra un terme à cette affaire », ont indiqué les services de M. Netanyahu. Le Premier ministre « a une nouvelle fois exprimé son inquiétude concernant le rafraîchissement des liens entre Israël et la Turquie » et a donné consignes aux responsables « de trouver des moyens d'empêcher cette tendance », selon le texte.
Cette poussée de fièvre entre les deux pays intervient à quatre jours d'une visite à Ankara, prévue dimanche, du ministre israélien de la Défense, Ehud Barak. 

Le premier ministre turc s'en prend fortement contre l'entité sioniste et exige à réformer l'ONU

[ 12/01/2010 - 11:28 ]
Istanbul- CPI


Le premier ministre turc, Rajev Tayyeb Erdogan s'est pris fortement contre le gouvernement de l'occupation sioniste, en lui attaquant d'une manière plus ferme et l'accusant  de violations très flagrantes aux décisions des nations unies qu'avait humilié à travers la filtration de son aviation de guerre aux cieux du Liban et le bombardement continuel sur la bande de Gaza.
Lors d'une conférence de presse avec son homologue libanais, Saad Al Hariri, à Ankara, le lundi 11/1,   Erdogan, a déclaré que la Turquie ne restera plus immobile devant les violations de l'occupation israélienne aux décisions des nations unies, notamment contre le Liban et la bande de Gaza.
"Les ministre turcs vont mettre en garde le ministre sioniste de guerre, Ehud Barak,  des menaces contre le compromis international de paix , au cours de sa visite prévue à la Turquie la semaine prochaine", a souligné Erdogan.
"Pour quelle raison les bombes se jettent régulièrement sur la bande de Gaza? Prétendiez-vous que les trois martyrs assassinés récemment dans la bande, ont lancé des roquettes? Nous  surveillons la situation et il n'y a guerre du lancement de roquettes", s'est pris fortement Erdogan contre les violations des dirigeants de l'occupation israélienne.
Erdogan a considéré que l'occupation israélienne viole les lois, règles et chartes internationales, car elle croit qu'elle est le plut puissant dans la région et sait bien que les palestiniens ne possèdent pas ses armes développées.
Le premier ministre turc a appelé à la reforme indispensable des nations unies, citant que le gouvernement de l'occupation a violé plus de 100 décisions onusiennes ce qui reflète qu'elles n'avaient aucun intérêt chez elle ce qui  nécessite que l'Onu doivet être reformée pour mettre en vigueur ses décisions.
"On n'accepte plus une autre expérience  qu'elle soit, dans notre région, similaire de celle de l'Iraq, contre l'Iran, en confirmant que son pays ne soutient plus que l'Iran soit un pays nucléaire, en attaquant la politique de deux poids, deux mesures de la communauté internationale qui attaque l'Iran et oublie totalement l'arsenal nucléaire de l'occupation israélienne qui menace vraiment la région, en particulier après sa guerre barbare contre la population de la bande de Gaza qu'avait témoigné des armes interdites au niveau international dont le phosphore blanc", a souligné le haut responsable turc.

La colère monte contre le « mur d’acier » : l’Egypte trahit Gaza

[ 13/01/2010 - 00:29 ]
Gaza – CPI


Les sentiments de colère ne cessent de monter contre la barrière métallique qui s’élève entre les territoires palestiniens de la bande de Gaza et les territoires égyptiens.
Beaucoup croient que c’est un pas supplémentaire visant à renforcer le blocus imposé sur plus d’un million et demi de Palestiniens emprisonnés chez eux depuis plus de trois ans.
Un député égyptien interroge son gouvernement
Le député égyptien Mohammed Al-Omda a questionné son gouvernement sur ce mur d’une profondeur de 18 à 30 mètres.
Le député a questionné Fathi Srour, président du Conseil du peuple, le parlement égyptien, sur le mur.
Ce mur traduit la nature de la relation existante entre l’Egypte, les Etats-Unis et les Sionistes. En fait, l’Egypte n’est plus qu’un Etat américain qui exécute les ordres fédéraux, sans discussion, dit le député.
Le député égyptien a également critiqué le silence de son pays face à la guerre menée par l’Entité sioniste contre le Liban, face à la division du Soudan par les Américains, face à la guerre agressive israélienne menée contre Gaza.
Non seulement le gouvernement égyptien tient cette attitude négative, mais il exécute aussi, avec application, les informations données pour renforcer le blocus imposé sur la bande de Gaza. Il commence même à enterrer un mur métallique afin de couper toutes les veines de la vie d’un peuple arabe, musulman et chrétien.
Renforcer le siège sur les Palestiniens
Pour sa part, la « Campagne européenne pour briser le blocus » a également catégoriquement condamné l’installation du « mur d’acier » sur les frontières égyptiennes, sous prétexte de vouloir limiter le creusement de tunnels par lesquels passent des produits pour les Palestiniens assiégés.
La campagne est sûre que le « mur d’acier » construit à une profondeur d’une vingtaine à une trentaine de mètres ne fait qu’approfondir la haine entre les peuples. Et installer le mur, sans retrouver une porte de sortie réelle de la grave crise du blocus imposé sur la bande de Gaza, ne fait qu’aggraver encore plus la tragédie des habitants de la bande.
La « Campagne européenne pour briser le blocus » lance alors un appel solennel au président, au gouvernement et à tous les responsables égyptiens à assumer leurs responsabilités politiques, humaines et morales envers la bande de Gaza. Il faut travailler pour lever le siège de Gaza, en ouvrant le point de passage de Rafah et en laissant tomber définitivement le « mur d’acier ».
La tragédie du blocus qui étouffe un million et demi d’humains dans la bande de Gaza exige de la république arabe d’Egypte qu’elle y mette fin par la simple ouverture du point de passage de Rafah pour laisser passer les besoins humains, médicaux, alimentaires, énergétiques. Ainsi, les tunnels perdront toute raison d’être.
Une menace stratégique pour Gaza
L’ingénieur Nazar Al-Wahidi, expert en eau souterraine, de son côté, dit que le « mur d’acier » assiège la bande de Gaza économiquement. Il constitue surtout une menace réelle, dangereuse et stratégique pour l’eau souterraine de la Bande.
En fait, le mur complétera les pièges des eaux creusés par les occupants israéliens sur les frontières est et nord de la bande de Gaza. Il s’ajoutera également au siège aérien et maritime imposé par les occupants israéliens et par l’OTAN.
Le « mur d’acier » envenimera la réserve souterraine des eaux commune entre la bande et l’Egypte. L’ingénieur Nazar Al-Wahidi exhorte alors les experts égyptiens à intervenir pour la protéger.
Le « mur d’acier », ce nouveau siège, n’empêche pas seulement la nourriture et l’énergie d’arriver dans la bande de Gaza, mais aussi l’eau !
La position des ulémas
Le cheikh Abdou Al-Majid Al-Zandanie, doyen de l’Université Al-Iman du Yémen, a catégoriquement condamné ce mur et a appelé les ulémas de l’Université Al-Azhar à intervenir. Le gouvernement égyptien doit comprendre qu’assiéger un Musulman, surtout au niveau de la nourriture, constitue un acte d’assassinat lent, un acte qui viendra à l’encontre de l’Islam, à l’encontre des gens des plus croyants que sont les Palestiniens.
Déraciner les arbres !
Pour construire le mur, les autorités égyptiennes ont déraciné des dizaines d’arbres sur toute la longueur des frontières égyptiennes avec la bande de Gaza, dit Solyman Ouad, membre du conseil municipal de la ville de Ravah, du côté égyptien.
Les fermiers égyptiens ont reçu une compensation, dit le responsable. Mais qui viendra en aide à la bande de Gaza assiégée depuis plus de trois ans ?!
Que dit le régime égyptien ?
Ahmed Abou Al-Ghayd, ministre égyptien des affaires étrangères, dit au journal Al-Sharq Al-Awsat que l’Egypte a toute la liberté de faire ce que bon lui semble, sur ses territoires, pour assurer sa sécurité. Personne n’a le droit de dicter à l’Egypte ce qu’elle doit faire ou ne pas faire, surtout que son pays est toujours prêt à défendre les droits palestiniens, s’excuse-t-il.
Les critiques s’enchaînent
C’est surtout de l’intérieur de l’Egypte que les critiques contre le « mur d’acier » s’élèvent.
Des journalistes et des écrivains égyptiens ont critiqué les déclarations d’Abou Al-Ghayd, ministre égyptien des affaires étrangères. Ils voient dans la construction du « mur d’acier » comme une soumission aux ordres sionistes, américains et européens. Ils appellent cette barrière métallique "le mur de la trahison", étant installée entre l’Egypte et ses frères arabes, musulmans et palestiniens déjà durement assiégés.
Deux murs discriminatoires de séparation !!
Maintenant, le gouvernement construit un « mur d’acier », sous une égide américano-européenne, autour de la bande de Gaza. Ce mur nous rappelle qu’il y a déjà un autre mur discriminatoire de séparation construit sur les territoires de la Cisjordanie. Ce mur est encore là, bien que la Cour Internationale de la Justice (CIJ) de La Haye a catégoriquement condamné la construction par l’Entité sioniste d’un mur discriminatoire de séparation sur les territoires palestiniens.
On a vraiment honte d’apprendre qu’un autre mur de séparation discriminatoire creuse la terre sur nos frontières avec la bande de Gaza, écrit le journal égyptien Al-Dostour. Ce mur installé avec l’aide des Américains et des Israéliens réalisera les mêmes objectifs criminels que le mur de la Cisjordanie : isolement et siège, souffrance et famine. On veut fermer tout espace d’où arrive un peu de nourriture !
Qu’Allah, continue le journal, punisse notre gouvernement (égyptien) qui dépense des millions de dollars de l’argent du peuple égyptien pour affamer un peuple frère, le peuple palestinien de la bande de Gaza assiégé dans sa prison à ciel ouvert la plus grande du monde depuis plus de trois ans. Le siège qui étouffe la population de Gaza, plusieurs régimes arabes dont surtout le régime égyptien y participe depuis un an. Qui viendra en aide à ce peuple ? Dieu seul le sait.

Haniyeh appelle la communauté internationale à presser sur l'occupation et arrêter ses crimes

[ 13/01/2010 - 11:34 ]
Gaza - CPI


Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a affirmé que Gaza poursuit attentivement les derniers escalades militaires de l'occupation contre la Bande de Gaza, en écartant une nouvelle guerre sioniste et qualifiant les déclarations des dirigeants occupants israéliens de guerre psychique.
Haniyeh a appelé, le mardi 12/1, lors d'une réunion hebdomadaire, à Gaza, la communauté internationale à la nécessité d'obliger l'occupation israélienne de respecter les lois internationales et d'arrêter ses crimes et violations contre le peuple palestinien, en mettant en garde des dernières escalades militaires des dirigeants sionistes.
Le dirigeant palestinien a critiqué fortement les medias égyptiens qui attaquent, d'une manière sans précédent, les habitants de Gaza, après la mort du soldats égyptien suite aux tensions sur les frontières palestino-égyptiennes, à cause de la décision égyptienne de construire un mur d'acier, tout en appelant le gouvernement de Mohamed Hosni Moubarak à assumer ses responsabilités et arrêter cette propagande qui nuit aux relations historiques des deux peuples, en confirmant que des enquêtes se poursuivent pour dévoiler les circonstances du meurtre du soldat égyptien.

Cheikh al-Qaradawi condamne les agressions et violations sionistes contre la ville d'al-Qods

[ 13/01/2010 - 18:29 ]
Beyrouth – CPI


Le président du conseil des secrétaires de l'organisation internationale d'al-Qods, Dr. Youssef al-Qaradawi, a exprimé sa condamnation aux violations sionistes répétées contre la ville occupée, les plans visant à judaïser cette ville sacrée et l'éloignement de ses habitants palestiniens.
Lors de la séance d'ouverture du 7ème congrès de l'organisation internationale d'al-Qods, al-Qaradawi a affirmé, le mercredi 13/1, dans la capitale libanaise, Beyrouth, la continuation des travaux et efforts de l'organisation d'al-Qods, depuis sa création avant 9 ans, pour soutenir les projets économiques, humaines et culturels, ainsi que d'autres projets dans cette ville sacrée.
Il a condamné fortement les attaques et violations sionistes répétées contre la ville occupée d'al-Qods, la mosquée sainte d'al-Aqsa, ainsi que les gardiens, les croyants et les habitants de la ville sainte, tout en s'interrogeant : où sont les arabes et les musulmans devant les agressions sionistes continuelles à al-Qods.
Les arabes et les musulmans doivent s'unir pour sauver al-Qods", a-t-il ajouté, en déclarant que l'organisation d'al-Qods comporte des musulmans et des chrétiens qui travaillent pour sauver cette ville sacrée.

L'armée de l'occupation israélienne envahit plusieurs régions de la ville de Bethléem

[ 13/01/2010 - 18:39 ]
Bethléem – CPI


Plusieurs blindés militaires de l'armée de l'occupation israélienne ont envahi, aujourd'hui à l'aube, le mercredi 13/1, diverses régions dans la ville de Bethléem, au sud de la Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont dit que les forces sionistes ont attaqué le village de Beit Sahour et d'al-Obeidiah, où elles ont déployé leurs patrouilles, en terrorisant les Palestiniens.
Les sources ont ajouté que les milices fidèles de l'ex-président, Mahmoud Abbas, qui se trouvent pendant 24 heures dans les rues de cette ville se sont retirées avant l'invasion sioniste.