lundi 10 mars 2014

Dieu bénisse Poutine

Uri Avnery, lundi 10 mars 2014
BEN­JAMIN NÉTA­NYAHOU excelle à pro­noncer des dis­cours, surtout quand il s’adresse à des Juifs, à des néo-​​conservateurs ou autres sem­blables, qui se dressent pour applaudir fré­né­ti­quement à tout ce qu’il dit, y compris quand il annonce que demain le soleil va se lever à l’ouest.
Question : est-​​il doué pour autre chose ?
SON PÈRE, homme d’ultra-ultra droite, avait dit de lui un jour qu’il était tout à fait inapte à la fonction de Premier ministre, mais qu’il pourrait faire un bon ministre des Affaires étran­gères. Il voulait dire par là que Ben­jamin n’a pas la pro­fondeur de vue qu’il faut pour guider la nation, mais qu’il sait très bien vendre n’importe quelle poli­tique définie par un véri­table leader.
(Cela nous rap­pelle la pré­sen­tation d’Abba Eban par David Ben-​​Gourion : “il sait très bien pré­senter les choses, mais vous devez lui dire ce qu’il doit présenter.”)
Cette semaine, Néta­nyahou était convoqué à Washington. Il était supposé approuver le nouvel accord “cadre” de John Kerry qui devait servir de base à la reprise des négo­cia­tions de paix, qui n’ont pour l’instant abouti à rien.
La veille de l’événement, le Pré­sident Barack Obama avait donné une interview à un jour­na­liste juif, dans lequel il accusait Néta­nyahou de bloquer le “pro­cessus de paix” – comme s’il y avait jamais eu un pro­cessus de paix.
Néta­nyahou arriva les mains vides – c’est-à-dire pleines de slogans creux. La direction israé­lienne avait dépensé beaucoup d’énergie en faveur de la paix, mais n’avait abso­lument pas réussi à pro­gresser à cause des Pales­ti­niens. C’est Mahmoud Abbas qui est à blâmer, parce qu’il refuse de recon­naître Israël comme l’État-nation du peuple juif.
Quid… humm… des colonies, qui ont continué à se déve­lopper à marche forcée au cours de l’année passée ? Pourquoi les Pales­ti­niens devraient-​​ils négocier inter­mi­na­blement quand, dans le même temps, le gou­ver­nement israélien s’empare d’une part de plus en plus grande du ter­ri­toire qui est l’objet des négo­cia­tions ? (Comme le traduit l’argument clas­sique pales­tinien : “Nous négo­cions le partage d’une pizza, et pendant ce temps Israël est en train de manger la pizza.”)
Obama s’était armé de courage pour affronter Néta­nyahou, l’AIPAC et ses valets du Congrès. Il était sur le point de forcer la main à Néta­nyahou jusqu’à lui faire crier “grâce” – la grâce étant le “cadre” de Kerry, qui a main­tenant été édulcoré au point de res­sembler presque à un mani­feste sio­niste. Kerry veut à tout prix un résultat, quoi qu’il en soit des satis­fac­tions et des insa­tis­fac­tions qu’il implique.
Néta­nyahu, cher­chant un moyen de contrer l’attaque, était prêt à crier comme d’habitude “Iran ! Iran ! Iran !” – lorsque s’est produit quelque chose d’inattendu.
NAPOLÉON a eu un jour cette excla­mation célèbre : “Donnez-​​moi des généraux chanceux !” Il aurait aimé le général Bibi.
Parce que, alors qu’il allait affronter un Obama nou­vel­lement revigoré, il s’est produit une explosion qui a ébranlé le monde :
L’Ukraine.
Ce fut comme les coups de feu qui avaient éclaté à Sarajevo il y a cent ans. La tran­quillité inter­na­tionale a été brus­quement rompue. La pos­si­bilité d’une guerre majeure était dans l’air.
La visite de Néta­nyahou a disparu du champ de l’information. Obama, engagé dans une crise his­to­rique, n’avait plus d’autre désir que de s’en débar­rasser le plus vite pos­sible. Au lieu des sérieuses mises en garde au diri­geant israélien, il s’est contenté de quelques com­pli­ments de pure forme. Tous les brillants dis­cours qu’avait pré­parés Néta­nyahou n’ont pas été pro­noncés. Même son dis­cours triomphal habituel à l’AIPAC n’a pas soulevé d’intérêt.
Tout cela à cause du soulèvement de Kiev.
À CE JOUR quantité d’articles ont été écrits sur la crise. Les com­pa­raisons his­to­riques abondent.
Bien que Ukraine signifie “région fron­ta­lière”, elle a été souvent au centre d’événements euro­péens. On devrait plaindre les éco­liers ukrai­niens. Les chan­ge­ments qu’a connus l’histoire de leur pays ont été per­ma­nents et extrêmes. À dif­fé­rentes époques l’Ukraine a été une puis­sance euro­péenne ou un pauvre ter­ri­toire opprimé, extrê­mement riche (“le grenier à blé de l’Europe”) ou misé­ra­blement pauvre, attaquée par des voisins qui pre­naient ses habi­tants pour les vendre comme esclaves ou atta­quant ses voisins pour agrandir son territoire.
Les rela­tions de l’Ukraine avec la Russie est encore plus com­plexe. En un sens l’Ukraine est le cœur de la culture, de la religion et de l’alphabet russes. Kiev était beaucoup plus impor­tante que Moscou, avant que celle-​​ci ne devienne l’élément central de l’impérialisme moscovite.
Lors de la Guerre de Crimée de 1850, la Russie s’est battue vaillamment contre une coa­lition ras­sem­blant la Grande-​​Bretagne, la France, l’Empire Ottoman et la Sar­daigne pour fina­lement perdre. La guerre avait éclaté pour des ques­tions de droits chré­tiens à Jéru­salem et com­porta un long siège de Sébas­topol. Le monde garde le sou­venir de la charge de la Brigade Légère. Une femme du nom de Flo­rence Nigh­tingale créa la pre­mière orga­ni­sation de soins aux blessés sur le champ de bataille.
Au cours de mon exis­tence, Staline a assassiné des mil­lions d’Ukrainiens en les affamant déli­bé­rément. Il en est résulté que la plupart des Ukrai­niens accueillirent les troupes de la Wer­macht alle­mande en libé­ra­teurs en 1941. Cela aurait pu être le début d’une belle amitié, mais hélas Hitler avait décidé d’éradiquer les “Unter­men­schen” (sous-​​hommes) ukrai­niens afin d’intégrer l’Ukraine dans le Lebensraum (l’espace vital) allemand.
La Crimée souffrit ter­ri­blement. Le peuple Tatar qui avait dans le passé dominé la péninsule fut déporté en Asie Cen­trale, puis admis à revenir des décennies plus tard. Main­tenant il repré­sente une petite minorité, ne sachant appa­remment pas envers qui se tourner.
LES RELATIONS entre l’Ukraine et les Juifs ne sont pas moins compliquées.
Cer­tains écri­vains juifs, comme Arthur Koestler et Shlomo Sand, pensent que l’empire Khazar, qui gou­vernait la Crimée et la région voisine il y a mille ans, s’était converti au Judaïsme et que la plupart des Juifs ash­ké­nazes en seraient les des­cen­dants. Cela ferait de nous des Ukrai­niens. (Beaucoup des pre­miers leaders sio­nistes venaient en effet d’Ukraine).
Lorsque l’Ukraine faisait partie du grand empire polonais, beaucoup de nobles polonais y prirent pos­session de vastes domaines. Ils employaient des Juifs comme gérants. C’est ainsi que les paysans ukrai­niens en sont venus à consi­dérer les Juifs comme les agents de leurs oppres­seurs et que l’anti-sémitisme est devenu un élément de la culture nationale de l’Ukraine.
Comme nous l’avons appris à l’école, à chaque tournant de l’histoire ukrai­nienne, les Juifs furent mas­sacrés. Les noms de la plupart des héros popu­laires ukrai­niens, leaders et rebelles qui sont vénérés dans leur patrie sont, dans la conscience juive, associés à de ter­ribles pogroms.
Le Hetman (chef) cosaque Bohdan Khmel­nytsky, qui libéra l’Ukraine du joug polonais, et qui est considéré par les Ukrai­niens comme le père de leur nation, fut l’un des pires res­pon­sables d’assassinats de masse de l’histoire juive. Simon Pet­liura, qui dirigea la guerre ukrai­nienne contre les Bol­cheviks après la pre­mière guerre mon­diale, fut assassiné par un Juif vengeur.
Cer­tains Juifs âgés immi­grants en Israël peuvent avoir du mal à choisir qui haïr le plus, des Ukrai­niens ou des Russes (ou des Polonais, pour cette question).
PARTOUT DANS LE MONDE les gens ont aussi du mal à choisir entre les camps.
Les tenants habi­tuels de la Guerre Froide n’ont pas de pro­blème – ils haïssent soit les Amé­ri­cains soit les Russes, par habitude.
Quant à moi, plus j’essaie d’étudier la situation, plus je deviens incertain. Il ne s’agit pas d’une situation en noir et blanc.
Ma sym­pathie va d’abord aux rebelles de Maidan. (Maidan est un mot arabe signi­fiant place d’une ville. C’est curieux qu’il ait voyagé jusqu’à Kiev. Pro­ba­blement via Istanboul.)
Ils veulent rejoindre l’Occident, béné­ficier de l’indépendance et de la démo­cratie. Qu’y a-​​t-​​il de mal à cela ?
Rien sauf qu’ils ont des com­pa­gnons douteux. Des néo-​​nazis dans leurs uni­formes copiés, exé­cutant le salut hit­lérien et lançant des slogans anti-​​sémites ne sont pas très sédui­sants. Les encou­ra­ge­ments qu’ils reçoivent d’alliés occi­dentaux parmi les­quels les odieux néo-​​conservateurs, sont dissuasifs.
D’autre part, Vla­dimir Poutine n’est pas non plus très enga­geant. C’est le vieil impé­ria­lisme russe en plein retour.
Le slogan utilisé par les Russes – le besoin de pro­téger les rus­so­phones d’un pays voisin – résonne de façon fami­liè­rement sinistre. C’est l’exacte réplique de la pré­tention d’Hitler en 1938 à pro­téger les Alle­mands des Sudètes des monstres tchèques.
Mais Poutine a pour lui une cer­taine logique. Sébas­topol – la scène de sièges héroïques tant pendant la guerre de Crimée qu’au cours de la seconde guerre mon­diale, est essen­tielle pour ses forces navales. L’association avec l’Ukraine est un élément important des aspi­ra­tions de puis­sance mon­diale de la Russie.
Diri­geant à sang-​​froid, cal­cu­lateur, d’une espèce désormais rare dans le monde, Poutine utilise les cartes qu’il a, mais il est très attentif à ne pas prendre trop de risques. Il gère la crise avec finesse, tirant parti des avan­tages évident de la Russie. L’Europe a besoin de son pétrole et de son gaz, lui a besoin des capitaux et du com­merce de l’Europe. La Russie joue un rôle majeur en Syrie et en Iran. Les États-​​Unis appa­raissent tout d’un coup en position de spectateurs.
Je présume qu’il y aura un com­promis à la fin. La Russie conservera une position dans la future direction ukrai­nienne. Les deux parties crieront vic­toire, comme il se doit.
(À propos, à l’intention de ceux qui croient à la “Solution à un État” : un autre État mul­ti­cul­turel semble en train de se défaire.)
CELA VA-​​T-​​IL laisser Nétanyahou ?
Il a gagné quelques mois ou quelques années sans le moindre mou­vement en direction de la paix, et dans le même temps il peut pour­suivre l’occupation et construire des colonies à un rythme effréné.
C’est la stra­tégie sio­niste tra­di­tion­nelle. Le temps c’est tout. Chaque remise à plus tard fournit des occa­sions de créer de nou­veaux faits sur le terrain.
Les prières de Nétanyahou ont été exaucées. Dieu bénisse Poutine.

N’oublions pas les femmes palestiniennes

Le 8 mars, c’est la journée internationale des droits des femmes.
Depuis 1967, 15 000 femmes pales­ti­niennes sont passées par les geôles de l’armée israé­lienne. 21 y sont encore actuel­lement. Le Groupe de Travail Jeu­nesse de l’AFPS a décidé, pour l’occasion, d’organiser quelques actions de sen­si­bi­li­sation dans Paris. L’idée était simple : à défaut d’un point fixe, se foca­liser sur quatre lieux où une même action fut reproduite.
Un grand drapeau pales­tinien étendu sur le sol, dix militant(e)s age­nouillés, yeux bandés, mains dans le dos, alignés sur le drapeau.
Autour d’eux, une autre dizaine de mili­tants inter­pellent les pas­sants, en leur dis­tri­buant des tracts expli­quant l’action et appelant ces der­niers à rejoindre la cam­pagne de par­rainage des pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens, initiée par l’AFPS. Pas de slogans, ni d’hurlements, mais sim­plement la lecture, dans un méga­phone, de la lettre du pri­sonnier Samer Issawi.
Parvis de la gare Saint-​​Lazare, Tro­cadéro, Cité Uni­ver­si­taire, Châ­telet… l’action ne durait pas plus de vingt-​​cinq minutes, le temps pour nous de lire la lettre deux à trois fois, en français et en anglais, et d’éviter tout conflit avec les poli­ciers pré­sents sur les lieux. Concrè­tement, le temps que l’on soit inter­pellé sur notre pré­sence « non auto­risée », puis qu’ils attendent de recevoir des ordres, nous étions déjà partis sur un autre point.

Ligne 2, 6, 9, RER B et RER A… Entre chaque point, nous avons pour­suivi notre action dans les trans­ports, en bandant les yeux de mili­tants, qui se tenaient debout dans les rames du métro, tandis que d’autres lisaient le tract.

A chaque reprise, l’accueil fut excellent. Le caractère paci­fique, et sym­bo­lique, de l’action, ridi­cu­li­saient lit­té­ra­lement les quelques excités (très peu) qui nous repro­chaient notre action en faveur du peuple pales­tinien. Beaucoup de monde s’arrêtaient pour prendre des photos, filmer, écouter la lecture de la lettre (qui fut à chaque reprise vivement applaudie), et nous avons eu beaucoup de demandes de contacts. Le fait que le tract soit lu à la fois en français, et en anglais, nous a permis de toucher éga­lement les nom­breux tou­ristes pré­sents sur les dif­fé­rents lieux.
Cerise sur le gâteau, toutes les photos été envoyées simul­ta­nément à nos par­te­naires pales­ti­niens. Elles ont ainsi pu être affi­chées, le soir-​​même, dans le camp de réfugiés de Dheisheh, et par le biais de la Croix Rouge Inter­na­tionale, ache­minées, si tout va bien, aux pri­son­niers pales­ti­niens, les vrais cette fois.
Une vidéo arrive prochainement. Une dynamique est lancée… A suivre !

Lettre ouverte de Judith Butler et Rashid Khalidi

Que l’on soit ou pas en faveur de BDS ( Boycott, Dés­in­ves­tis­sement et Sanc­tions) comme outil pour changer la situation qui a cours en Palestine, il est important de recon­naître que le boycott est une forme d’expression poli­tique affirmée inter­na­tio­na­lement et consti­tu­tion­nel­lement protégée.
En tant qu’instrument non violent visant à un chan­gement poli­tique, le boycott ne peut être interdit sans que soit piétiné le droit d’expression poli­tique, qui est consti­tu­tion­nel­lement protégé.
Les per­sonnes qui sou­tiennent le boycott ne doivent pas être sou­mises à des repré­sailles, de la sur­veillance ou de la censure quand elles choi­sissent d’exprimer un point de vue poli­tique, même si ses détrac­teurs peuvent le trouver offensant.
Nous voyons actuel­lement des efforts ren­forcés pour court-​​circuiter la parole d’individus et mener contre eux des actions de repré­sailles sur la base de leurs opi­nions ou asso­cia­tions poli­tiques, notamment le soutien à BDS. Nous demandons aux ins­ti­tu­tions cultu­relles et édu­ca­tives d’avoir le courage et la position de principe de défendre et sau­ve­garder les prin­cipes mêmes de la liberté d’expression et du libre échange d’idées qui rendent ces mêmes ins­ti­tu­tions pos­sibles. Ceci implique le refus d’accepter les pres­sions, l’intimidation et les menaces qui visent à baîl­lonner des ora­teurs, au pré­texte de leurs opi­nions sup­posées ou avérées. Cela implique aussi le refus d’imposer un contrôle poli­tique à des ora­teurs ou des artistes invités à parler ou montrer leur oeuvre.
Nous demandons aux ins­ti­tu­tions édu­ca­tives et cultu­relles qu’elles s’engagent à nouveau à main­tenir les prin­cipes d’un débat ouvert et qu’elles restent les lieux où exprimer une palette d’idées, y compris sujettes à controverse.
C’est seulement en refusant de devenir la main de la censure et de la calomnie, en rejetant la chasse aux sor­cières, l’intimidation et la dis­cri­mi­nation à l’encontre de cer­tains points de vue que ces ins­ti­tu­tions seront fidèles à leur raison d’être : des centres d’éducation et de culture.
Signataires :
Judith Butler Professor, UC Berkeley
Rashid Khalidi Edward Said Pro­fessor in Modern Arab Studies, Columbia University
Etienne Balibar Eme­ritus Pro­fessor, Paris-​​Nanterre
Natalie Zemon Davis Professor of History
Deborah Eisenberg Writer
Eve Ensler Playwright/​Activist
Samera Esmeir Associate Professor, University of California, Berkeley
Khaled Fahmy Professor, The American University in Cairo
Katherine Franke Isidor and Seville Sulz­bacher Pro­fessor of Law, Columbia Law School
Paul Gilroy London
Naomi Klein Author and Journalist
Jacqueline Rose Professor of English, Queen Mary University of London
Mariam C Said Individual
Joan W Scott Institute for Advanced Study
Professor Lynne Segal University of London
Wallace Shawn Writer
Lila Abu-​​Lughod Columbia University
Sara Ahmed Goldsmiths, University of London
Udi Aloni Filmmaker and writer
Richard Appelbaum MacArthur Foun­dation Chair, Global & Inter­na­tional Studies, UCSB
Elsa Auerbach Professor Emerita, UMass Boston
Lisa Baraitser Birkbeck, University of London
Yael Bartana Artist
Rosalyn Baxandall SUNY Old Westbury Distinguished Prof Emeritus
Joel Beinin Donald J McLachlan Professor of History, Stanford Univerrsity
Emanuela Bianchi New York University
Omri Boehm New School for Social Research, Assistant Professor
John Borneman Princeton University
Nicolas Bousserez Research Associate, University of Colorado at Boulder
Sarah Bracke Harvard Divinity School
Naomi Braine Brooklyn College
Laurie A. Brand University of Southern California
Renate Bridenthal Professor, retired from CUNY
Wendy Brown UC Berkeley
Shale Brownstein Retired psychiatrist HHC
Susan Buck-​​Morss Distinguished Professor, CUNY Graduate Center
Eduardo Cadava Princeton University
Margaret Cerullo Hampshire College
Sally Charnow Hofstra University, Professor of History
Alexandra Chasin New School for Social Research
Eric Cheyfitz Professor, Cornell University
Kandice Chuh Professor of English, CUNY Graduate Center
Ilene Cohen Editor
Elliott Colla Georgetown University
Christopher Connery Professor, University of California Santa Cruz
Stuart Davis Cornell University
Walt Davis Retired minister/​professor
Ashley Dawson Professor, English Department, CUNY
Colin Dayan Vanderbilt University
Brett de Bary Pro­fessor, Asian Studies and Com­pa­rative Lite­rature, Cornell University
Beshara Doumani Professor of History, Brown University
Lisa Duggan Professor, New York University
Nancy du Plessis Artist
David Eng University of Pennsylvania
Darlene Evans Cornell University
Sara Farris Assistant Professor, Goldsmiths, University of London
Leila Farsakh Associate Professor, University of Massachusetts Boston
Pnina Feiler Physicians for Human Rights
Kathy E. Fer­guson Pro­fessor, Depart­ments of Poli­tical Science and Women’s Studies, Uni­versity of Hawai’i
Elle Flanders Filmmaker
Jeff Fort University of California, Davis
Cynthia Franklin Professor of English, University of Hawaii
Carla Freccero Professor
Jamie Fuller Artist
Jennifer Gaboury Hunter College, CUNY
Ellen Gruber Garvey Ph.D.
Michael Gilsenan Prof. Michael Gilsenan
Neve Gordon
Samira Haj Professor
Lisa Hajjar Professor of Sociology, University of CA-​​Santa Barbara
J. Halberstam Professor of American Studies and Ethnicity, USC
Sondra Hale Research Professor, University of California, Los Angeles
Abdellah Hammoudi Professor , Princeton University
Beth Harris Associate Professor, Ithaca College
Professor Emerita, Princeton University
Salah D. Hassan Associate Professor, MSU
Gail Hershatter University of California, Santa Cruz
Neil Hertz Johns Hopkins University
Marianne Hirsch Professor, Columbia University
Andrew Hsiao Verso Books
Elizabeth Ingenthron Graduate Theological Union
Margo Jefferson Writer
Joseph Jeon Pomona College
Jeanette Jouili College of Charleston
Moon-​​Kie Jung University of Illinois
Ann Jungman Writer
Amy Kaplan University of Pennsylvania
Carolyn L. Karcher Professor Emerita, Temple University
Suvir Kaul A M Rosenthal Professor, University of Pennsylvania
Elizabeth Kendall Associate Professor, New School
Arang Keshavarzian Faculty member, New York University
Dr. Gail Lewis Reader in Psychosocial Studies, Birkbeck College
Risa Lieberwitz Professor, Cornell University
Audrea Lim Verso Books
David Lloyd University of California, Riverside
Zachary Lockman New York University
Ania Loomba Professor, University of Pennsylvania
Miriam R. Lowi Professor, The College of New Jersey
Sandra R Mackie Reverend
Saba Mahmood UC Berkeley, Associate Professor
Harriet Malinowitz Professor of English, Long Island University, Brooklyn
Curtis Marez Associate Professor, University of California, San Diego
Mario Martone Cornell University
Barry Maxwell Senior Lecturer, Cornell University
Rela Mazali Author & Independent Scholar
Jeffrey Menlick University of Massachusetts Boston
Brinkley Messick Columbia University
Jennifer Miller Circus Amok, Director
University of Southern California
Susette Min University of California, Davis
Chandra Talpade Mohanty Syracuse University
Aurora Levins Morales Writer
Fred Moten University of California, Riverside
Yasser Munif Emerson College
Tad Mutersbaugh Professor of Geography, University of Kentucky
Chiara Nappi
Manijeh Nasrabadi New York University
David Palumbo-​​Liu Louise Hewlett Nixon Professor, Stanford
Lizabeth Paravisini-​​Gebert Professor, Vassar College
Rosalind Pet­chesky Dis­tin­guished Pro­fessor Emerita, Hunter College & the Gra­duate Center CUNY
Silvia Posocco Birkbeck, University of London
Vijay Prashad Trinity College
Sara Pursley Associate Editor, International Journal of Middle East Studies
Bruce Robbins Columbia University
Corey Robin Brooklyn College and the CUNY Graduate Center
Andrew Ross New York University
Dr. Catherine Rottenberg
John Carlos Rowe
Rachel Rubin Professor, University of Massachusetts Boston
Leticia Sabsay Birkbeck College, Univeristy of London
Neil Saccamano Cornell University
Ilan Safit Dept. of Philosophy and Religious Studies, Pace University
Josefina Saldaña Professor, New York University
Paul Sawyer Cornell University
James Schamus Columbia University
C. Heike Schotten Asso­ciate Pro­fessor of Poli­tical Science, Uni­versity of Mas­sa­chu­setts Boston
Sarah Schulman Dis­tin­guished Pro­fessor of the Huma­nities CUNY College of Staten Island
Sherene Seikaly Director of Middle East Studies Center, Ame­rican Uni­versity in Cairo
Karen Shimakawa Associate Professor
Lincoln Shlensky University of Victoria
Marc Siegel Ast. Professor, Goethe University, Frankfurt, Germany
Victor Silverman Chair, Department of History, Pomona College
David Simpson U of California-​​Davis
Jeffrey Skoller Professor, UC Berkeley
Darryl A. Smith Associate Professor, Pomona College
Alisa Solomon Professor, Columbia University
Dov Waxman Professor
Robert Warrior University of Illinois, Urbana-​​Champaign
Kathy Wazana Documentary filmmaker
Max Weiss Princeton University
Laura Wernick Fordham University
Lisa Westarp Grace Memorial Episcopal Church
John M. Willis Assistant Professor, University of Colorado
Dagmawi Woubshet Cornell University, Associate Professor
Rachel Zolf Writer
http://www.france-palestine.org

De jeunes Israéliens refusent le service militaire pour protester contre « l’occupation »

Un groupe de 50 jeunes Israéliens ont publié une lettre ouverte au Premier ministre Benjamin Netanyahu, expliquant qu'ils refusaient d'effectuer leur service militaire pour ne pas cautionner l'occupation des territoires palestiniens. Le service militaire, de trois ans pour les hommes et de deux ans pour les femmes, est obligatoire en Israël, et s'y soustraire est puni par de la prison ferme.
« Notre opposition à l'occupation des territoires palestiniens par l'armée israélienne constitue la principale raison de notre refus de servir », indique la lettre, publiée au cours du week-end dernier sur la page Facebook de l'organisation pacifiste d'extrême gauche Yesh Gvul (Il y a une limite). Les signataires dénoncent « les violations des droits de l'homme » en Cisjordanie, les « exécutions, la construction de colonies, les détentions administratives (de Palestiniens), la torture, les punitions collectives et une répartition injuste de l'eau et de l'électricité. Tout service militaire perpétue la situation actuelle et, de ce fait, nous ne pouvons prendre part à un système qui se livre à de tels actes », ajoutent les signataires. Le Parlement doit discuter, à partir de demain, d'un projet de loi prévoyant de mettre fin à l'autorisation pour des dizaines de milliers de religieux ultraorthodoxes d'être exemptés du service militaire s'ils étudient à plein temps dans une yeshiva (école talmudique). Plus de 300 000 juifs ultraorthodoxes ont manifesté contre ce projet de loi début mars, le qualifiant de « persécution religieuse ». 
Pas de gel
Cet incident intervient en pleins pourparlers de paix israélo-palestiniens, qui butent sur de nombreux obstacles de part et d'autre. Ainsi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de nouveau exprimé hier son opposition à un gel de la colonisation en Cisjordanie occupée réclamée par les Palestiniens pour faire avancer les négociations de paix parrainées par les États-Unis. Selon des statistiques officielles israéliennes, le nombre de mises en chantier de logements dans les colonies juives de Cisjordanie a plus que doublé en 2013 par rapport à 2012.
De même, M. Netanyahu estime qu'un éventuel accord de paix avec les Palestiniens ne pourra pas être conclu avant au moins un an si tant est que les deux camps acceptent le « cadre des négociations » proposé par Washington pour maintenir les négociations en vie. De retour des États-Unis, le Premier ministre a insisté sur le fait que les lignes directrices sur lesquelles travaille le secrétaire d'État, John Kerry, sont « un document américain reflétant les positions américaines ». En prenant ainsi ses distances, Benjamin Netanyahu compte notamment ménager les susceptibilités des ministres de son gouvernement les plus favorables à la colonisation dans les territoires occupés sur lesquels les Palestiniens entendent créer leur futur État.
Dans ce contexte, la Ligue arabe, en accord avec le président palestinien Mahmoud Abbas, refuse de reconnaître Israël comme un « État juif », une concession que suggéraient les États-Unis pour faire progresser les négociations de paix. Ce refus a été exprimé dans un communiqué des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe réunis hier au Caire.
http://www.lorientlejour.com

Plan de guerre israélien contre la Syrie?!!

IRIB -  "Asserla" est le nom d'une opération militaire qui aurait du être déclenchée contre la capitale syrienne Damas non pas depuis la Jordanie voisine ainsi que le prétendent ces jours-ci les médias mais bel et bien depuis les hauteurs du Golan occupé par Israël. selon Al Nashra qui y consacre un article, "le Hezbollah et les commandants de l'armée syrienne ont compris depuis longtemps l'importance stratégique de la bataille de Qalamoun et ils savent qu'il s'agit d'une bataille dirigée avant tout contre le régime sioniste et ses intérêts. quant à Israël, il comprend lui aussi l'importance de cette bataille qui devrait déboucher sur la chute de Yabroud d'où d'ailleurs des messages sans cesses envoyés par Tel -Aviv au Hezbollah via des canaux arabes, lesquels messages menacent la résistance de riposte, si celle-ci "s'empare" de Yabroud. le raid israélien contre les collines de Nabi Cheith dans la vallée de Békaa a envoyé en ce sens  un pré casus belli israélo-golfien au Hezbollah. mais qu'est-ce qui se passe en ce moment à Qalamoun? en dépit des avertissements sionistes, les soldats de l'armée nationale arabe ainsi que les combattants du Hezbollah mènent de violents combats pour éliminer les alliés takfiris d'Israël , ceux du front Al Nosra, , du front islamique, et de Ahrar al Chaam .or ces terroristes constituent l'échine dorsale d'Israël dans la bataille qu'il appelle " bataille de Damas" ou "mère des batailles". les succès militaires de l'armée arabe syrienne et de ses alliés iranien, hezbollahis et russes sur tous les fronts sont francs bien que les médias mainstream veuillent à tout moment les mettre en doute. mais la campagne anti Assad n'enlève rien de ce qui est la réalité sur le terrain des combats . d'où un changement "apparent" de plan du côté de l'axe américano-arabo -sioniste : les stratèges de la guerre ont décidé de lancer la fameuse bataille non pas depuis le Golan mais depuis la Jordanie . or la Jordanie, en dépit des informations évoquant son implication directe dans les opérations militaires , va en rester au stade d'une simple appuie logistique, la vraie bataille devant être déclenchée depuis les hauteurs du Giolan car le Golan est plus proche de la capitale syrienne que Daraa. Quelques 60 kilomètres séparent le Golan de Damas alors que la capitale syrienne est située à 90 kilomètres des frontières jordaniennes, si on passe par Daraa. Depuis que la crise sévit en Syrie, on ne cesse d'évoquer le rôle des takfiris libanais et leur ingérence dans la guerre contre la Syrie. les commandants militaires d'Assad disposent sans doute de larges renseignements sur les dangers que représenteraient le maintien de la présence des terroristes à Yabroud pour le Liban en général et ses régions du sud en particulier. il y a deux semaines, l'armée syrienne a lancé une vaste offensive contre la localité de Yabroud , une offensive qu'elle a remportée , fortifiant de la sorte les frontières libanaises contre tout attaque éclaire de la part des terroristes takfiris. donc le point de départ de la future bataille contre Damas ne sera pas la Jordanie vu les craintes d'Amman de toute ingérence anti syrienne directe et la possibilité qu'il y a à ce qu'un tollé soit déclenché en Jordanie contre les politiques bellicistes du roi. une guerre réveillerait des centaines de cellules takfiries dormantes qui guettent en Jordanie l'occasion de se manifester puis de se proliférer. pour la Syrie et le Hezbollah le point de départ de la future bataille anti Damas serai Israël . le régime sioniste tenterait effectivement de créer une zone tampon sur ses frontières avec la Syrie , une décision qui remonte à 2013 quand les américains ont compris ne plus pouvoir éliminer Assad par la voie des armes. une récente réunion sécuritaire à Washington à laquelle prenaient part les Etats Unis, Israël, la France et l'Arabie saoudite et la Grande Bretagne et évidemment Israël, ce dernier a été autorisé à livrer une quantité importante de missiles Law aux terroristes takfiris , missiles achetés par les pétrodollars saoudiens . Après cette réunion, le régime sioniste s'est mis à brouiller les communications entre les différentes unités de l'armée syrienne depuis les hauteurs de Harmoun et ses environs. les démineurs sionistes ont déminé les régions frontalières pour faciliter le transit des terroristes takfiris via ces régions. Israël s'est désormais pleinement engagé aux côtés des takfiris pour renverser Assad .. 

Hamas /Washington : le rapprochement?

IRIB -  Certains pays arabes dont le Qatar et la section internationale de l’Organisation des Frères musulmans tentent de faire rapprocher le Hamas aux Etats-Unis.
Selon le quotidien palestinien Al-Manar, citant des sources anonyme, des canaux de communication actifs ont été mis en place entre des services d’Etat à Washington et les leaders du Mouvement Hamas. Les nouvelles positions prises par le Hamas ont contribué à réactiver ses contacts. « Ces nouvelle positions intitulées « changement de cap dans les politiques et les visions » visent plutôt à satisfaire les Etats-Unis et à venir en conformité avec les politiques de la Maison Blanche au Moyen-Orient », a indiqué Al-Manar. Selon les mêmes sources, certains pays arabes dont le Qatar et le service international de l’Organisation des Frères musulmans ont essayé d’établir un réseau de communication entre le Hamas et Washington. La question est dès lors la suivante : le Hamas est-il prêt à renoncer à la Palestine et à accepter le plan Kerry? 

Une visite qui a fait trembler Israël

IRIB - Ma présence en Iran montre la volonté de l'UE d'avoir des relations meilleures et plus efficaces en même temps que les négociations nucléaires», a répondu Mme Ashton
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a mis en garde hier, à Téhéran contre tout excès d'optimisme dans le règlement global du dossier nucléaire iranien, affirmant que les négociations étaient difficiles et sans «garantie de succès». L'Iran et les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) ont conclu en novembre à Genève un accord intérimaire de six mois qui expire le 20 juillet. De nouvelles négociations ont été lancées en janvier, les Occidentaux cherchant à obtenir un accord global garantissant la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien. La prochaine session est prévue le 17 mars à Vienne. «Nous sommes engagés dans des négociations difficiles, avec des défis, et il n'y a pas de garantie de succès» mais «nous devons nous fixer pour objectif d'aboutir» à un accord, a dit Mme Ashton, qui effectuait sa première visite en Iran depuis sa nomination à la tête de la diplomatie européenne. Mme Ashton, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, joue un rôle central dans les négociations. Israël tremble et craint apparemment de perdre son statut de seule puissance nucléaire dans la région. Aussi accuse-t-elle l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire. Et l'Etat hébreu a maintes fois dit son hostilité à tout accord avec l'Iran, son ennemi juré. A l'évidence, Israël a critiqué la visite de Mme Ashton en Iran. «Je me serais attendu à ce que Catherine Ashton annule, ou au moins reporte, sa visite à Téhéran», a dit le ministre chargé des Renseignements, Youval Steinitz. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est lui interrogé si Mme Ashton avait «l'intention de poser des questions à ses hôtes iraniens sur la fourniture d'armes à des groupes terroristes et, si elle ne le fait pas, lui demander pourquoi?» L'Iran a démenti les accusations israéliennes. Durant la conférence de presse à Téhéran, M. Zarif a réaffirmé que l'Iran était «déterminé à aboutir à un accord» nucléaire final, qui pourrait selon lui être conclu dans les quatre ou cinq prochains mois. «Nous avons montré notre bonne volonté et avons accompli ce que nous devions faire dans le cadre de l'accord intérimaire», a-t-il dit, ajoutant que Téhéran «n'acceptera une solution que si ses droits (en matière nucléaire) sont reconnus». Lors de son entretien avec Mme Ashton, le président Hassan Rohani a dit souhaiter «nouer des relations nouvelles avec l'UE», notamment «des liens stratégiques dans le domaine énergétique et le transit» commercial, selon l'agence Isna. Les deux parties peuvent aussi «coopérer sur la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue, sur l'Afghanistan, l'Irak ou encore la Syrie», a-t-il ajouté. L'Iran est l'un des rares alliés du président syrien Bachar al-Assad. «Ma présence en Iran montre la volonté de l'UE d'avoir des relations meilleures et plus efficaces en même temps que les négociations nucléaires», a répondu Mme Ashton. Pour parvenir à un accord final, plusieurs questions sensibles demeurent, en particulier la taille du programme d'enrichissement iranien, le site d'enrichissement de Fordo et le réacteur à eau lourde d'Arak. L'Occident demande la fermeture de ces deux sites, mais Téhéran refuse. La visite de Mme Ashton a été facilitée par le réchauffement des relations après l'élection de M. Rohani, un modéré, et l'accord nucléaire intérimaire qui prévoit un gel de certaines activités sensibles iraniennes en échange d'une levée d'une petite partie des sanctions occidentales qui étranglent l'économie du pays. Mme Ashton a par ailleurs souligné sa «fierté» d'avoir rencontré des «activistes féministes» samedi à Téhéran à l'occasion de la Journée internationale de la Femme. «J'ai discuté avec M.Zarif des possibilités d'un dialogue sur les droits de l'homme à l'avenir». La question des droits de l'homme est un sujet de discorde régulier, les Occidentaux critiquant l'usage fréquent de la peine de mort en Iran et les emprisonnements d'opposants politiques. 

Un Palestinien tué par des soldats de l'occupation au passage frontalier de Karame

Par ISM-France
Raed Alaa Addin Ziete, 38 ans, de Naplouse, a été assassiné ce matin par les forces de l'occupation qui tiennent le passage de Karame, entre la Jordanie et la Cisjordanie occupée.
Un Palestinien tué par des soldats de l'occupation au passage frontalier de Karame
L'occupation a prétendu que Zuaiter a essayé de se saisir du fusil des mains d'un des soldats, et que c'est pour cette raison que les autres lui ont tiré dessus.
Les témoins ont rapporté que l'armée d'occupation a fermé le passage frontalier après le meurtre et que le corps du martyr allait être transféré dans sa ville natale pour y être enterré.

Il faut sauver la mosquée Al-Aqsa

lundi 10 mars 2014 - 06h:54
Ramzy Baroud - Al-Jazeera
La droite politique et l’extrême-droite religieuse israéliennes ont l’objectif d’annexer la mosquée Al-Aqsa.
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Les excavatrices israéliennes ont creusé sous la Vieille Ville et le complexe d’Al-Aqsa, recherchant depuis longtemps n’importe quelle preuve d’un temple qui remonterait à plusieurs millénaires, écrit Baroud – Photo : AP 
  Le 25 février 1994, Baruch Goldstein - extrémiste juif né aux États-Unis – est entré dans la Mosquée d’Ibrahimi dans la ville palestinienne d’Al-Khalil (Hebron) et a feu ouvert. Son but était de massacrer autant de personnes qu’il pourrait.
À ce moment-là, presque 800 croyants musulmans étaient agenouillés pendant la prière de l’aube en cette période de Ramadan, le mois le plus saint du calendrier musulman. Il a assassiné jusqu’à 30 personnes et en a blessé plus de 120. Exactement 20 ans après, l’armée israélienne envahissait la mosquée d’Al-Aqsa, le troisième site musulman le plus saint, et ouvrait le feu. Cette synchronisation n’avait rien d’accidentel.
Al-Khalil, comme le reste de la Cisjordanie, est confronté au double défi des colons juifs armés et des soldats dse l’occupation israélienne, ces derniers imposant l’occupation militaire tout en assurant la protection des colons. Les colons extrémistes de la colonie illégale de Kiryat Arba agressent régulièrement les résidents palestiniens de la ville, dans une totale impunité. Un fait intéressant, une large part des colons de Kiryat Arba sont américains. Baruch Goldstein était l’un d’eux.
Ce n’était pas assez que que les soldats israéliens placés à proximité de la mosquée d’Ibrahimi aient permis à Goldstein - armé d’un fusil de Galil et d’autres armes - d’accéder à la mosquée, mais ils ont ouvert le feu sur les croyants pendant que ceux-ci essayaient de se sauver. Les soldats israéliens ont assassiné 24 personnes de plus et ont blessé encore d’autres. Goldstein, aujourd’hui un héros aux yeux de beaucoup de monde en Israël, est souvent le seul accusé du massacre dans Al-Khalil. Mais en fait, c’était une opération conjointe entre Goldstein et l’armée israélienne.
Stratégie colonialiste
Cette symbiose entre l’armée et les colons, qui remonte en 1967 aux débuts de l’occupation israélienne de Jérusalem, de la Cisjordanie et de Gaza, se poursuit aujourd’hui. Le gouvernement israélien veut renforcer son occupation, pour la rendre définitive. Les colons, qui jouent un rôle important dans la stratégie colonial d’Israël, guettent inlassablement les opportunités de voler plus de terre, occupant des collines stratégiques et convoitant des lieux saints appartenant aux musulmans et aux chrétiens.
Tandis que les bulldozers israéliens ravagent la terre palestinienne dans la journée, nivelant des monticules de la terre et détruisant des oliveraies pour l’expansion des colonies juives, de puissantes excavatrices creusent sous la Vieille Ville d’Al Quds [Jérusalem] la nuit. Les israéliens recherchent les preuves de ce qu’ils pensent être les temples juifs antiques, prétendument détruits en 586 avant J.-C et 70 après J.-C.
Pour que la « prophétie » s’accomplisse, les extrémistes juifs considèrent qu’un troisième temple doit être construit. Mais naturellement, il y a le fait dérangeant qu’n cet endroit même se trouve un des sites les plus saints de l’Islam : le Noble Sanctuaire, ou al-Haram al-Sharif. C’est un lieu de prière exclusivement musulman depuis maintenant 1300 ans.
Le Noble Sanctuaire, situé dans la Vieille Ville de Jérusalem, héberg la Mosquée d’Al-Aqsa et le Dôme du Rocher. Le site est sous de constantes menaces et victime d’attaques réelles, avec des incendies criminels et une violence militaire qui dure depuis presque cinq décennies. Les quelques responsables religieux musulmans - appartenant à l’institution de la Confiance Islamique et qui contrôlent le secteur avec la responsabilité de la Jordanie - sont parfaitement conscients de la menace israélienne qui ne se cache pas et qui prend souvent un tour meurtrier.
Ce n’était aucunement une surprise que le défunt dirigeant israélien Ariel Sharon ait choisi cet endroit précis pour effectuer sa « visite » provocatrice sur le complexe d’Al-Aqsa en septembre 2000. Sharon a envahi Al-Aqsa, au milieu d’un millier de policiers et de soldats. Le chef de la droite israélienne s’était promis d’annexer le site musulman en faveur des juifs.
Beaucoup de Palestiniens, désarmés et en grande partie des croyants, sont morts ce jour-là. Des milliers sont morts durant les mois et les années qui ont suivi, alors que intégralité des territoires occupés et des villes palestiniennes à l’intérieur d’Israël explosaient dans fureur sans précédent. Sharon, avec le support de la droite et des ultra-nationalistes a plus tard été élu premier ministre d’Israël.
La même combinaison dangereuse – des politiciens de droite alliés à des fanatiques religieux - est à l’œuvre une fois de plus. Les mêmes guettent le moment de s’approprier Al-Aqsa, tandis que le gouvernement israélien s’active plus que jamais pour annexer de manière définitive de larges secteurs de la Cisjordanie occupée, en prévision de n’importe quel futur accord avec l’Autorité Palestinienne de l’ex-président Mahmoud Abbas.
La Knesset (le parlement israélien) a choisi le 20ème anniversaire du massacre par Goldstein des Palestiniens dans Al-Khalil, pour entamer une discussion au sujet du statut du complexe d’Al-Aqsa. L’extrême-droite - qui constitue la plus large part dans le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu – veut que le gouvernement israélien impose sa « souveraineté » sur le site musulman, qui est administré par la Jordanie dans le cadre du traité de paix jordano-israélien de 1994. Le député israélien Moshe Feiglin est l’homme à l’origine de l’initiative, mais il n’est pas seul.
Feiglin appartient au Likud de Netanyahu, et il dispose d’un puissant soutien dans son parti, comme au gouvernement et à la Knesset. On trouve parmi ses défenseurs Yehuda Glick, un fanatique né aux Etats-Unis.
Ce qui s’annonce est sinistre
Bien que Glick - président du Temple Mount Heritage Fund – s’était vu interdire par les autorités Israéliennes dans le passé d’entrer dans le complexe musulman, il y a pénétré dans le le dimanche 2 mars, avec ses semblables extrémistes et escorté par la police Israélienne. Comme c’était prévisible, les fidèles palestiniens ont voulu s’y opposer, criant Allahu Akbar (Dieu est le plus grand). Vu la discussion en cours à la Knesset et la multiplication des provocations conjointes entre la police de l’occupation et les extrémistes juifs, il n’est guère douteux que le gouvernement israélien a quelque chose de sinistre en tête.
Un autre des principaux soutiens de l’initiative de Feiglin est Miri Regev, également de l’extrême droite du Likud. Bien que les croyants juifs aient accès au Mur Occidental, où ils mènent leurs prières, Regev exige que le gouvernement établissent des temps distincts de prière pour les juifs et les musulmans dans le complexe d’Al-Aqsa lui-même. Le modèle qu’elle souhaite reproduire n’est rien d’autre que celui de la mosquée d’Ibrahimi.
« Nous atteindrons une situation où l’Esplanade des mosquées sera comme la Caverne des Patriarches, des jours pour les juifs et des jours pour les musulmans, » a-t-elle dit.
Naturellement, Regev n’a fait aucune mention du fait qu’il y a 20 ans jour pour jour, un extrémiste juif et des soldats israéliens avaient assassiné ou blessé des centaines de Palestiniens au moment de leur prière.
Mais pour Regev, la question n’est pas totalement religieuse mais également stratégique, ou peut-être autant l’un que l’autre. Elle comprend bien l’importance des lieux saints de Jérusalem pour les musulmans et les chrétiens. Pour elle comme pour beaucoup d’autres à la Knesset, toute forme de la souveraineté palestinienne sur leur propre terre, même si symbolique, est totalement inacceptable.
Ainsi, il n’est pas surprenant que ce soit Regev qui ait parrainé le 29 décembre un projet de loi pour annexer les colonies illégales dans la vallée du Jourdain et lever les restrictions sur les constructions, en totale violation du droit international. Le projet de loi a été adopté par le Comité ministériel pour la législation, par un vote de 8 contre 3. Sans la vallée du Jourdain, il ne peut y avoir aucune frontière de la Palestine à l’est.
Et comme une frontière arbitraire d’Israël ainsi que les blocs massifs de colonies continuent de croître à l’ouest le long de l’immense mur israélien d’apartheid, ce qui reste de la Palestine ne représente que quelques points sur une carte en constante évolution.
Pour Regev et les autres fanatiques qui contrôlent la politique israélienne, annexer de la vallée du Jourdain et « faire respecter la souveraineté israélienne » sur le complexe al-Aqsa correspond à un seul et même objectif : nier les droits des Palestiniens sur l’esplanade des Mosquées, qu’il y ait accord ou non avec l’Autorité Palestinienne [AP] d’Abbas.
Il faut sauver la mosquée Al-Aqsa
Le jour qui a suivi le débat israélien sur l’annexion d’al-Aqsa, un bruit de tonnerre a été entendu vers 3h du matin dans le quartier Wadi Hilweh de Silwan, situé au sud de la vieille ville de Jérusalem. L’agence Ma’an a rapporté que les habitants du quartier ont entendu des « bruits de machines lourdes creusant sous leurs maisons pendant la nuit ». Puis un grand mur s’est soudainement effondré, tandis que quelques maisons subissaient des dommages.
Curieusement, personne n’a semblé surpris, des machines israéliennes creusant sous la Vieille Ville et le complexe al-Aqsa depuis longtemps, cherchant des éléments de preuve d’un temple qui remonterait à plusieurs millénaires. Le réseau souterrain de tunnels est de plus en plus étendu, et certains de ces tunnels relient Wadi Hilweh au Mur occidental à al-Aqsa.
Bien que le danger d’un effondrement d’al-Aqsa effondrement soit bien réel, c’est une parfaite illustration de la mentalité qui règne en Israël : celle de l’annexion et de l’occupation militaire, sans aucun égard pour ce qui est le site le plus sacré de la Palestine, et qui est également vénéré par plus de 1,6 milliard de musulmans à travers le monde.
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* Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est un journaliste international et le directeur du site PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Résistant en Palestine - Une histoire vraie de Gaza (version française), peut être commandé à Demi-Lune. Son livre, La deuxième Intifada (version française) est disponible sur Scribest.fr
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6 mars 2014 - Al-Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.aljazeera.com/indepth/op...
Traduction : Info-Palestine.eu - Claude Zurbach

La Ligue arabe refuse de parler d’"Etat juif" pour "Israël"

La Ligue arabe, en accord avec le président palestinien Mahmoud Abbas, refuse de reconnaître « Israël » comme un « Etat juif », une concession que suggéraient les Etats-Unis sous prétexte de faire progresser les négociations de paix.
« Le Conseil de la Ligue arabe confirme son soutien aux autorités palestiniennes dans leur effort pour mettre fin à l’occupation israélienne des terres palestiniennes et souligne son refus de reconnaître Israël comme un Etat juif, précisent dans un communiqué les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe réunis dimanche au Caire.
Pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, les pays arabes doivent reconnaître "Israël" en tant qu’ "Etat juif" s’ils veulent voir aboutir les discussions de "paix".
Les dirigeants de l’Autorité palestinienne estiment que cette reconnaissance conduirait à établir une discrimination envers les Palestiniens vivant dans les territoires occupés en 1948, qui représentent 21% de la population totale de l’entité sioniste.

Le village antique de Deir Samaan dévoré par les colons sionistes

Silfit – CPI
Les occupants sionistes volent tout en Palestine, annexent tout, falsifient tout. Ils falsifient l’histoire et la civilisation palestiniennes et créent des mots nouveaux pour soutenir cette falsification. Ils se permettent une mainmise sur l’archéologie partout en Palestine. Le village de Deir Samaan n’en est qu’un exemple. En effet, les habitants de la colonie sioniste de Lishm ont mis la main sur le village archéologique de Deir Samaan, l’ont isolé et ont rasé ses alentours afin de construire plus d’unités résidentielles coloniales.
La colonie de Lishm et le village archéologique de Deir Samaan se trouvent sur les terrains de deux villages de Kafr Ad-Dik et Deir Balloutt, à l’ouest de la ville de Silfit. Les agriculteurs de ces deux villages ont confirmé que les colons sionistes ont fermé Deir Samaan à trois reprises et y ont mené des fouilles et ont volé beaucoup de pièces antiques dont deux colonnes historiques. Les colons ont ouvert deux routes isolant le village.
Un village romain
Pour sa part, le chercheur palestinien Khaled Maali dit que le village antique de Deir Samaan a été construit il y a plus de 1600 années, à l’époque de l’ancien empire romain. Le village contient des puits, des étangs, des maisons gravées dans ses roches, des presses de raisins et d’olives. Même ses rues sont pavées de mosaïques. C’est un magnifique tableau naturel.
Les accords mortels
Le chercheur Maali attire l’attention sur le fait que le village antique de Deir Samaan a la malchance de se trouver dans les zones classées "C" par l’accord d’Oslo. Ainsi, les colons sionistes ont plus de liberté pour le dévorer. Ils ont apporté leurs engins et ont cassé ses rochers pour paver les rues de leur colonie de Lishm.
Tous ces agissements viennent à l’encontre de toutes les lois et conventions internationales dont le traité de La Haye de 1954, le traité de l’UNESCO et tous ces traités qui obligent à protéger les sites archéologiques : tout repère historique ne devra pas être changé.
Les colons pourraient bientôt prétendre, souligne Maali, que ce site de Samaan appartient à leurs ancêtres, comme cela a été le cas pour le village de Kifl Hares, au nord de la ville de Silfit.
Dépouiller l’histoire palestinienne
Tous ces agissements font partie de la guerre totale menée par les occupants sionistes en général et leurs colons en particulier contre l’identité, la civilisation et l’histoire palestiniennes. Ils ont mis la main sur la terre ; et ils veulent aussi confisquer l’histoire.
Selon les statistiques palestiniennes, plus de 22 mille sites antiques sont répandus partout en Palestine historique. Sous l’occupation sioniste, ils ont le malheur d’être dévastés, fouillés, falsifiés, dépouillés…

Haniyeh apprécie le soutien du Qatar

Gaza – CPI
Le Premier ministre palestinien à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a apprécié le soutien officiel fourni par le Qatar au peuple palestinien et de se tenir au côté de la Bande de Gaza assiégée politiquement, financement et médiatiquement.
Dans un coup téléphonique avec l'Emir du Qatar, le Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, le dimanche 9/3, Haniyeh a exprimé son remerciement et celui du peuple palestinien et les habitants de la Bande de Gaza au Qatar pour ses positions nobles et son soutien dans les différents domaines en Palestine et pour les peuples arabes.
Il a souligné que le gouvernement effectue encore les projets résidentiels et les projets de l'infrastructure soutenus par le Qatar à l'ère de l'Emir Tamim qui marche sur le chemin de son Père Emir, où ces positions renforcent la fermeté du peuple palestinien.
"Malgré les difficiles conditions, nous attacherons à nos positions stables et notre bataille restera avec l'occupation jusqu'à la création de notre Etat avec la capitale éternelle qui est la ville occupée de Jérusalem, en plus du retour des réfugiés et la libération des prisonniers", a-t-il ajouté.
A son tour, l'Emir Tamim a confirmé la centralité de la question palestinienne, assurant à Haniyeh que le Qatar restera un donateur à Gaza et la Palestine e et qu'il n'y a aucun changement dans les positions stables du Qatar envers la cause palestinienne et le soutien à Gaza.
Il a insisté que ce principe persiste stable, soulignant à la difficulté de l'actuelle phase vécue par la région arabe.

Abou Zouhri apprécie la position libyenne envers la cause palestinienne

Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a apprécié les déclarations du ministre libyen des affaires étrangères, Mohamed Abdul-Aziz, que la Palestine restera la cause centrale de la nation.
Dans une déclaration de presse dont notre CPI a reçu une copie le dimanche 9/3, Abou Zouhri a considéré que les déclarations du chef de la diplomatie libyenne représentent une correction des déséquilibres auprès de certains qui considère l'ennemi israélien comme ami alors que la résistance palestinienne est devenue leur ennemi.
Le ministre libyen Mohamed Abdul-Aziz a déjà déclaré dans son discours lors de la réunion des ministères arabes des affaires étrangères dans le siège de la Ligue arabe au Caire que la Palestine restera la cause centrale des Arabes.

Nord de Ramallah: L'occupation transforme une maison palestinienne en une caserne militaire

Ramallah – CPI
Les forces militaires de l'armée de l'occupant israélien ont occupé une maison palestinienne près du camp de Galzoun, au nord de la ville de Ramallah dans le centre de la Cisjordanie occupée, en la transformant à une caserne militaire.
Des sources palestiniennes ont déclaré que les forces armées occupantes ont pris d'assaut, plus tard la nuit dernière, une maison appartient au citoyen palestinien Faiz Jaber et situe près du camp de Galzoun, où les soldats israéliens se sont stationnés sur son toit, en la transformant à une caserne militaire.
Les sources ont souligné que les forces armées occupantes confisquent encore dans la maison.
Les sources ont attiré l'attention que la région ciblée a récemment vu une escalade significative dans la taille des attaques de l'occupant israélien contre les habitants de la région et leurs biens.

Jérusalem: 13 Palestiniens arrêtés et 3 autres blessés dans une marche matée par l'occupant

Jérusalem occupée – CPI
Notre correspondant a déclaré que les Arabistes appartiennent à l'armée de l'occupant israélien et des colons extrémistes ont attaqué la marche organisée en protestation contre la confiscation d'environ 1 000 dunums des terres des citoyens palestiniens, en blessant 3 citoyens et arrêtant 13 autres.
Les manifestants contre le plan colonialistes "E1" ont été attaqués par les colos, ainsi que les soldats israéliens ont lancé les bombes du gaz lacrymogène et assourdissantes sur eux.
Mohamed Salama, le membre du conseil villageois d'Anata a déclaré à notre correspondant qu'un colon juif a attaqué les terres du village d'Anata qui s'étendent à la région de Khan Ahmar et dont la superficie est 35 000 dunums et que l'objectif de l'activité est d'arrêter le colon juif, même si par la force.

Les colons juifs envahissent les esplanades d'el-Aqsa

Jérusalem occupée – CPI
Le rabbin extrémiste Yahud Gelick a pris d'assaut, le dimanche 9/3, la mosquée bénie d'el-Aqsa à la tête d'un group de colons juifs, via la porte de Maghrébins.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que Gelick a présenté des explications sur la raconte et la légende du prétendu temple sur les ruines d'el-Aqsa, où les colons ont intensifié leurs invasions dans des petits groupes et ont effectué des tournées provocatrices dans les établissements et les esplanades de la mosquée.
Les centaines des élèves des écoles de Jérusalem se sont dirigés vers la mosquée sainte d'el-Aqsa, depuis le matin, et ont mis en œuvre des activités éducatives et exploratoires dans les établissements de la mosquée.
Il est à noter que les fidèles et les étudiants de la mosquée se sont trouvés dans la mosquée, au milieu des mesures renforcées de la police israélienne contre l'entrée des jeunes hommes dans la mosquée.

54 ordres d'arrestation administrative en Février

Ramallah – CPI
Le club a déclaré dans un communiqué le dimanche 9/3, qu'une augmentation significative s'est produit sur le nombre des prisonniers administratifs a atteint 200 prisonniers administratifs.
Il a attiré l'attention que 26 prisonniers ont été condamnés à 6 mois de la détention administrative arbitraire, 17 autres à 4 mois, 6 captifs condamnés à 3 mois et deux autres condamnés à 5 mois administrativement et 3 autres pour deux mois également.
En commentaire à l'escalade de la politique de la détention administrative, le président du club du captif, Qadora Fares, a déclaré qu'Israël répond à ceux qui critiquent la détention administrative au sien de la communauté internationale et les organisations par l'escalade de cette politique et adresse un message à la communauté internationale que leurs remarques sont toujours en vain et inadmissibles.

Khalil el-Hayya: La réconciliation se base sur la réponse du mouvement du Fatah

Gaza – CPI
"La réconciliation palestinienne se base sur la réponse du mouvement du Fatah aux questions portées par la délégation du comité central du mouvement qui a visité la Bande de Gaza, il y a plusieurs semaines", a affirmé Dr. Khalil el-Hayya, le membre du Bureau politique du mouvement du Hamas.
Dans ses déclarations à l'Agence gouvernementale de presse "Ar-Rai", le dimanche 9/3, Khalil ek-Hayaa a souligné; "En cas de la réponse claire du mouvement du Fatah à ces questions, il y aura une compréhension commune pour la réconciliation et donc nous s'avancerons en pleine crédibilité", 
Dans le cadre de sa réponse à une interrogation sur les préparations du président de l'AP, Mahmoud Abbas, de prolonger les négociations avec l'occupant israélien, el-Hayya a déclaré: "Les négociations continues dans le secret absolu avec l'absence de toutes les factions palestiniennes, contribuent à la perte de la cause et conduisent à brouiller son identité".
Il a appelé le négociateur palestinien à se retirer et à ne pas accepter tout ce qui touche les principes du peuple palestinien, confirmant le refus de son mouvement à toute décision qui sera prise sans avoir été discutée par toutes les factions de l'action nationale.
A l'égard de la décision prise par la justice égyptienne d'interdire les activités du mouvement du Hamas, Dr. Khalil el-Hayya a décrit cette décision comme politique par excellence et qu'il ne sert ni l'Egypte ni la cause palestinienne, ainsi qu'elle vient en vue d'une nouvelle agression sioniste contre Gaza, appelant à l'annuler immédiatement.

L’autorité de l'énergie à Gaza : Reprise du programme de 6 heures

Gaza-CPI
L'autorité de l'énergie et des ressources naturelles dans la bande de Gaza a confirmé l’arrêt de la situation de l’électricité, la semaine prochaine, et la reprise du programme de 6 heures, à la suite de la rupture des quantités d’essence qui leur y était alloué. Le vice-président de l’autorité de l’énergie Fathi Cheikh Khalil a déclaré lors d'une conférence du bureau médiatique du gouvernement, ce dimanche matin 9 mars, que la subvention Qatarienne en carburant a pris fin aujourd'hui à cause de l'insistance du ministère des finances, à Ramallah, pour maintenir la taxe sur la valeur ajoutée sur le carburant afin de fonctionner la station.
Cheikh Khalil a expliqué que l'autorité de l'énergie ne peut pas se permettre le coût du carburant dans lequel le ministère des finances à Ramallah continue le maintien des taxes, en appelant à la nécessité d'annuler la taxe ajoutée sur le carburant.
La bande de Gaza souffre à cause de la rupture continue d’électricité, pendant de longues heures,  chaque jour suite à l’interdiction de l'autorité, de Ramallah, l’importation de carburant pour faire fonctionner la seule station dans la bande et elle a augmenté le montant de la taxe.
"La bande de Gaza a profité de la subvention Qatarienne pour fonctionner la station d’électricité après la tempête qui a frappé la bande de Gaza, la fin de l'année dernière pour revenir au programme de huit heures d'électricité et huit heures de coupure, en soulignant que le Qatar a payé un impôt de 32 millions de shekels, alors à Gazaa 42 millions de shekels ont été versés", a-t-il ainsi précisé.
L’autorité de l'énergie dans la bande de Gaza a prévenu la manque de la subvention Qatarienne en carburant nécessaire au fonctionnement de la station d’électricité.
L'État du Qatar a fait un don de 40 millions de litres de diesel alloués à fonctionner la centrale électrique de la bande de Gaza, il y a quelques mois.

Gaza: l'Etat des Emirats arabes unsi annule le financement du projet de la ville des ex-détenus

Gaza-CPI
Le ministre des travaux publics et du Logement Youssef Alghariz a confirmé que l'état des Emirates Arabes Unis a annulé le projet de la ville des ex-prisonniers libérés  dans la bande de Gaza.
Alghariz a déclaré dans un communiqué cité par l'agence gouvernemental "l’opinion" ,ce dimanche 9 mars, que : « l'état des Emirats Arabes Unis nous a informé l’arrêt du travail du projet, il y a quelque temps, et depuis nous communiquons avec les responsables là-bas pour retirer cette décision, mais sans résultat».
Il a précisé que les Emirats Arabes Unis n'ont pas montré de raisons pour l'arrêt de travail pour construire le projet qui aide une large gamme de prisonniers libérés.
Ahlghariz a souligné que les comités techniques ont  achevé 70% des plans nécessaires à la construction de la ville, mais ils ont été surpris par la décision d'arrêt du travail sur le projet.
Les Emirats ont donné, au début du mois de Janvier de l'année dernière, une somme de 50 millions de dollars pour la construction de la ville du Cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, au centre de la bande de Gaza sur une superficie estimée à 100 hectares pour les ex-prisonniers libérés.
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Hammad : Makadmah a crée une génération pour libérer Jérusalem

Gaza-CPI
Le ministre palestinien de l'Intérieur Fathi Hammad a déclaré que le penseur et le martyr Ibrahim Makadmah est l'un des piliers intellectuels du mouvement de la  résistante islamique en Palestine. Il était toujours prêt à se forger la personnalité islamique forte et sur des bases solides, afin de la préparer sur le plan éducatif et mathématique.
Hammad a ajouté lors d'une réunion organisée par le mouvement de la résistance islamique Hamas, dans le camp de réfugiés de Maghazi au centre de Gaza, hier, que le penseur Makadmah a crée une génération de résistants pour combattre pour la libération de Jérusalem, il a également parlé sur les vertus du martyr.
Il est à noter que la réunion a eu lieu à la mosquée d’Assahaba, au camp de Maghazi, en présence d'une masse de gens du camp, ainsi que les chefs du mouvement.  

Organisation juridique: l'occupation viole les droits des prisonnières palestiniennes

Londres – CPI
L'Organisation arabe pour les droits de l'homme en Grande-Bretagne a fermement condamné l'arrestation continue d'un certain nombre des femmes palestiniennes par les autorités de l'occupant israélien qui leur traitent d'une manière cruelle et violent les droits fondamentaux de l'homme.
L'organisation a confirmé dans un communiqué à l'occasion de la journée mondiale de la femme, que 24 captives palestiniennes souffrent énormément dans les prisons israéliennes, y compris la mère, l'épouse et l'étudiante et ceux qui souffrent des différentes maladies, de la torture et du mauvais traitement.
"La femme palestinienne dans les territoires occupés s'expose à plusieurs violations, y compris les restrictions imposées sur la liberté de la circulation, le travail et l'éducation et l'arrestation du principal soutien de la famille, en plus du ciblage des femmes avec le meurtre et l'arrestation, parce que la politique de l'arrestation est adoptée par les forces armées occupantes depuis les années d'occupation", a souligné le communiqué.
L'organisation a poursuivi dans son communiqué que selon les statistiques, l'occupation israélienne a arrêté plus de 15 000 femmes palestiniennes, depuis 1967, et que la femme palestinienne souffre du mauvais traitement lors de l'arrestation, notamment durant les enquêtes.

Jénine et Naplouse: Campagne d'invasions et d'arrestations

Cisjordanie – CPI
Les forces armées de l'occupant israélien ont pris d'assaut, le lundi à l'aube10/3, le village de Yaboud au sud de Jénine et ont effectué des ratissages, en provoquant les citoyens dans le cadre des opérations de la répression quotidienne contre les habitants du village.
Des sources ont souligné que les forces armées occupantes ont pénétré, la nuit dernière, dans un café dans la vieille ville et y ont interrogé tous les citoyens, alors qu'elles ont poursuivi l'installation des barrages hasardeux dans les environs du village.
Elles ont également kidnappé un citoyen palestinien du village de Jouba'a, sur le barrage militaire de Hamra, en l'emmenant vers une direction inconnue.
D'autre part, les soldats israéliens ont poursuivi leurs harcèlements contre les habitants du village de Madma au sud de Naplouse pour le cinquième jour consécutif.
Des témoins oculaires ont déclaré que les forces armées occupantes se sont trouvées? la nuit dernière, dans l'entrée occidentale du village à la proximité de l'école des filles, et que les soldats israéliens ont fouillé toute la région, en arrêtant le vice-président du conseil villageois, Talat Zyada et perquisitionné sa voiture durant plus d'une heure.
Les forces armées occupantes ont égaleemnt arrêté le correspondant de la chaîne d'el-Aqsa, Tariq Abou Zaid, en lui empêchant d'entrer dans le village pour préparer un rapport de presse sur les pratiques israéliennes contre la ville et ont kidnappé un autre jeune homme de la rue de Taawan à Naplouse.