N°14 – Novembre 2014
La résistance palestinienne se poursuit et s’accentue dans la ville occupée d’al-Quds. Les opérations menées par les martyrs Abdel Rahman Shaloudi, Mu’tazz Higazi et Ibrahim Akkari, en l’espace de dix jours, témoignent de la colère des Maqdissis et des Palestiniens en général, contre les mesures coloniales de plus en plus sévères imposées par l’occupant dans la ville occupée. Enfants, jeunes, femmes et hommes, tous les maqdissis participent à un soulèvement qui a débuté juste après l’assassinat de Mohamad Abu Khdayr, pendant le mois de Ramadan. Aucun quartier de la partie de la ville occupée en 1967, y compris la mosquée al-Aqsa, n’est à l’abri de ce soulèvement, et les médias sionistes le reconnaissent. Ils critiquent même leurs dirigeants politiques qui n’osent avouer que la colonie sioniste vit des moments difficiles, frappée au cœur de son projet de judaïsation et de nettoyage ethnico-religieux. Malgré le silence de la communauté internationale, y compris le monde arabo-musulman, les Palestiniens Maqdissis résistent et sont en train de briser le silence qui a longtemps enveloppé cette ville sainte et meurtrie par la colonisation. Les quelques déclarations internationales dénonçant les pratiques criminelles des sionistes ne sont là que pour revenir au « calme » colonial, et non pour soutenir les justes revendications des Palestiniens. Ne nous méprenons pas, l’occident impérialiste ne peut soutenir la lutte des peuples pour leur libération. Il veut juste maîtriser le cours des événements.
I - Al-Quds occupée : asphyxie et purification ethnico-religieuse
Sous le titre (« la situation présente dans al-Quds » toujours en mouvement pour entériner la souveraineté juive) le centre d’études Atlas (Gaza) a publié une courte étude dans laquelle il explique que cette phrase dite et répétée par les sionistes signifie en fait une progression de la judaïsation, en profitant au maximum du temps. Il n’y a jamais eu de « situation » stable, mais depuis 1967, la partie Est de la ville passe entre les mains des sionistes. Ceux-ci, de gauche ou de droite, s’accordent sur le projet final, la judaïsation de la ville, mais diffèrent entre eux sur le rythme à adopter (certains pensent que le gouvernement actuel va trop vite et risque de faire face à des résistances multiples) ou sur la manière de traiter les Palestiniens Maqdissis (la gauche voulant limiter la politique de ghettoïsation suivie par le gouvernement actuel). Mais qu’ils soient de gauche ou de droite, ou même extrémistes, tous les sionistes passés au pouvoir ont entrepris de judaïser la ville sainte, sans être inquiétés par la communauté internationale.
Le gouvernement sioniste a annoncé début novembre son intention de construire 500 unités locatives dans la colonie Ramat Shlomo (Tal She’fat), située dans al-Quds. Selon dr. Hanna Issa, secrétaire du conseil islamo-chrétien pour le soutien à al-Quds et les lieux saints, cette décision témoigne de la folie qui a atteint le gouvernement de l’occupation.
Pendant plusieurs jours, les policiers et services municipaux de l’occupation ont procédé à des mesures punitives contre les échoppes et magasins tenus par les Palestiniens dans plusieurs endroits de la ville : des marchandises ont été abimées, des fleurs piétinées, des contraventions dressées. L’occupant veut démoraliser les Maqdissis, fiers d’avoir des résistants en leur sein.
Les bulldozers de l’occupation ont démoli un immeuble dans Selwan, comprenant deux appartements, et abritant 11 personnes, sous le prétexte que le propriétaire n’a pas obtenu un permis de construire. Ils ont également démoli une maison à Jabal Zaytoun, appartenant à Hassan Hadra. Fin octobre, les autorités de l’occupation ont démoli une partie de la maison de la famille Sharif, dans le centre.
Le journaliste sioniste de gauche Meron Rapoport a récemment écrit dans une revue anglaise que 100 ans de « fouilles » dans Selwan menées par les pseudo-scientifiques de l’entité coloniale n’ont pas pu prouvé la présence juive revendiquée par les sionistes dans la ville d’al-Quds. Il a considéré que les colons ont commencé à s’y installer pour des raisons purement politiques.
II – Al-Quds occupée : répression
Les campagnes d’arrestation des Maqdissis se sont poursuivis tout au long du mois d’octobre et début novembre. Le 2 novembre, 22 Maqdissis ont été arrêtés, dont deux enfants et un ancien prisonnier libéré. Ahmad Abu Mas’ab, président du comité des parents des prisonniers a déclaré que les policiers et services de renseignements sionistes ont investi de nombreuses maisons dans Jabal Mukabber, al-Tour, Sour Baher et l’ancienne ville et arrêté 20 Palestiniens. L’ancien prisonnier libéré Mahmoud Jaber (19 ans) a été arrêté dans le camp de She’fat.
Les mesures répressives adoptées par l’occupant sioniste ressemblent de plus en plus à celles de l’OAS en Algérie, à la fin de l’occupation. Il entend légiférer la peine de prison de 20 ans pour toute personne accusée d’avoir lancé des pierres contre les soldats et colons. De plus, ce sont les familles des enfants « lanceurs de pierre » qui sont emprisonnées, et non seulement les enfants. C’est ce que les sionistes appellent « agir avec responsabilité ».
Un enfant de 12 ans, de la famille Ramadan, a été enlevé à Beit Hanina et retrouvé plusieurs heures plus tard dans la partie occidentale d’al-Quds occupée, évanoui. Il a été agressé et torturé. L’enfant a été transporté à l’hôpital (4 novembre).
Des drônes au-dessus d’al-Quds : pour contrôler la vie et les déplacements des Maqdissis, les sionistes ont posé des drônes au-dessus de plusieurs quartiers d’al-Quds : Beit Hanina, Selwan, Ras al-Amoud, She’fat et Jabal al-Mukabbar. Ces drônes permettent de filmer la vie des Maqdissis dans ses moindres détails.
Les tribunaux de l’occupation ont renouvelé l’arrestation de 15 enfants maqdissis, pour deux jours supplémentaires. Ces enfants ont été arrêtés et accusés d’avoir lancé des pierres contre l’occupant (4 novembre).
Suite aux opérations bénies de la résistance, les autorités de l’occupation ont empêché les familles de recevoir les condoléances des amis et des Palestiniens en général. Elles ont empêché la famille du martyr Abdel Rahman Shaloudi dans Selwan de tenir une tente pour les condoléances, comme elles ont empêché les maqdissis de participer aux cérémonies funèbres. Mais les Maqdissis, et notamment les jeunes, n’ont pas plié : au lieu des 45 personnes autorisées à suivre le convoi funèbre du martyr Mu’tazz Higazi, ce sont plusieurs centaines de jeunes qui y ont participé en prêtant serment de poursuivre le chemin de la résistance. La police sioniste a dû laisser faire avant de foncer sur les manifestants : les affrontements ont duré pendant plusieurs heures.
III - Al-Quds occupée : les lieux saints
Pour la première fois depuis son occupation par les sionistes, la mosquée al-Aqsa a été fermée par les colons officiels, devant les fidèles. Mesure extrême qui montre que les sionistes, non seulement ne respectent pas les religions et les pratiques religieuses des fidèles musulmans ou chrétiens, en Palestine, mais qu’ils ont commencé à appliquer la « souveraineté sioniste » sur un des plus prestigieux sites musulmans dans le monde. Mais cela a à peine secoué la conscience des musulmans.
Juste après la déclaration de Netanyahu concernant le statu quo qu’il entend préserver dans la mosquée al-Aqsa, c’est-à-dire poursuivre les incursions des groupes sionistes mais autoriser les musulmans à y entrer, un ministre de son gouvernement a affirmé que ce statu quo ne saurait tenir, car il faut détruire la mosquée al-Aqsa pour bâtir le temple juif à sa place, temple dont les sionistes ont inventé l’histoire afin de justifier leur présence en Palestine.
Les incursions et profanations de la mosquée al-Aqsa sont quotidiennes, que ce soit par les responsables politiques ou religieux sionistes. Les incursions sont majoritairement accompagnées par les hommes et femmes armées de l’occupation, sinon, elles ne pourraient se dérouler. C’est par la force des armes que l’entité sioniste et ses colons essaient d’imposer la judaïsation de la mosquée al-Aqsa, comme c’est par les armes que l’entité coloniale s’est installée dans le pays. Le 3 novembre, la ministre ajointe du transport a profané la mosquée, ce qui a donné lieu à la poursuite des musulmans qui s’y trouvaient et à des arrestations.
Au cours d’une seule semaine, au mois d’octobre, 1350 extrémistes juifs ont profané la mosquée al-Aqsa, et parmi eux, le maire sioniste de la ville occupée, Nir Barakat.
La police sioniste interdit au ministre palestinien chargé d’al-Quds, Adnane al-Husseini, d’entrer dans la mosquée al-Al-Aqsa et l’agresse, le 5 novembre. La police a également interdit à Hanine Zo’bi, Ibrahim Sarsou et Kamal al-Khatib, tous les trois responsables politiques des Palestiniens de 48, d’y entrer. Au même moment, des colons et des touristes (200) y sont entrés et ont profané la mosquée.
IV - Al-Quds occupée : résistance palestinienne
3 opérations bénies de la résistance en l’espace de dix jours ! Des Maqdissis résistants âgés entre 25 et 48 ans (Akkari, père de 5 enfants) ont défié l’ordre sioniste et exprimé par leurs actes la volonté de libération du peuple palestinien. Les fidayins palestiniens ont écrasé des colons et tiré sur le rabbin Glick, symbole de la profanation de la mosquée al-Aqsa. L’ensemble du peuple palestinien, par la voix de ses organisations, a salué ces opérations courageuses, et le président Mahmoud Abbas a même envoyé une lettre de condoléances à la famille de Mu’tazz Higazi. « Touchez pas à al-Quds » est le mot d’ordre qui rassemble ces opérations. Les Maqdissis ont longtemps patienté, ils ont attendu les gestes de la communauté internationale, ou des pays arabes et musulmans, ou même de l’Autorité palestinienne. Mais rien n’est arrivé, tout le monde s’est écrasé devant la puissance arrogante de l’entité coloniale, faisant des déclarations par là mais poursuivant par çi les relations et les contrats, sur le dos des Maqdissis et du peuple palestinien.
Les nombreuses déclarations de responsables de la résistance et de représentants religieux ou politiques du peuple palestinien témoignent de l’unanimité palestinienne soutenant toute forme de résistance, et notamment armée ou violente. De côté des sionistes, c’est la volonté de vengeance qui s’affirme, prenant le pas sur l’avis de quelques journalistes et écrivains libéraux, ou sur des personnalités politiques un peu moins aveugles que les colons extrémistes et Netanyahu. L’équipe de ce dernier accuse déjà le président Abbas d’être responsable de ces opérations, puisqu’il a refusé de se soumettre entièrement à Netanyahu, préférant l’arbitrage américain.
Quelques déclarations : le FDLP dit « bénir l’opération héroïque menée dans le quartier sheikh Jarrah dans la ville d’al-Quds, ayant entraîné le martyre de son exécutant et la mort et les blessures d’un nombre d’Israéliens.. Cette opération héroïque est la réponse naturelle et légitime aux crimes incessants de l’occupant israélien… »
Le FPLP a béni l’opération exécutée par Ibrahim Akkari, qui confirme que « les Maqdissis poursuivent leur voie pour défendre leur ville et notre dignité à tous ».
Le mouvement du Jihad islamique a béni l’opération d’écrasement exécutée par un Maqdissi dans le quartier de Sheikh Jarrah… « cette opération est la riposte de notre peuple à l’agression contre la mosquée al-Aqsa et la profanation de son mihrab ». Il affirme que « la guerre se poursuit, et que l’ennemi est responsable de tout acte de profanation qu’il commet ». Quant au plus ancien prisonnier maqdissi, libéré et éloigné vers la bande de Gaza en 2012, Fouad Razem (cadre du Mouvement du Jihad islamique), il a déclaré que les opérations menées dans al-Quds « nous ont donné notre dignité et notre fierté, car il ne peut y avoir ni fierté ni dignité lorsque la mosquée al-Aqsa est profanée. Il n’y a nulle autre voie, ou la soumission et la déchéance, ou la lutte et le martyre ».
Le mouvement Hamas a revendiqué, pour sa part, la dernière opération (martyr Akkari) et a appelé à mener d’autres opérations pour faire cesser les agressions sionistes. Le porte-parole de Hamas, Sami Abu Zuhri, a appelé l’ensemble du peuple palestinien à protéger la mosquée al-Aqsa par tous les moyens dont il dispose.
Les opérations « violentes » contre les colons vont de pair avec un soulèvement de plus en plus général des Maqdissis, et notamment les jeunes, qui affrontent les services sécuritaires et leurs collaborateurs, tous les jours et dans presque tous les quartiers de la ville. Les arrestations opérées par l’occupant ne changent rien, ni les menaces (arrestations des parents et peine de 10 ans de prison pour les lanceurs de pierres). Les femmes maqdissies sont surtout présentes dans la mosquée al-Aqsa, où elles s’opposent vaillamment aux services sécuritaires, au risque de se faire agresser et insulter par les occupants. C’est l’intifada, disent les uns, alors que d’autres parlent de la répétition des événements de 1929, dans al-Quds, qui ont embrasé la ville et la Palestine, à l’époque de l’occupation britannique.
Au cours d’affrontements à Selwan, le 24 octobre, 4 policiers sionistes ont été légèrement blessés par les jets de pierre des Palestiniens.
Les « explosifs servant aux feux d’artifice » sont la nouvelle arme utilisée par les Maqdissis, pour riposter aux agressions des forces sionistes. Cette nouvelle « arme » vient après les pierres. Des milliers de projectiles ont été lancés contre les policiers de l’occupant depuis le mois de juillet dernier, blessant nombre d’entre eux, deux policiers ont même perdu l’ouïe. Cette « arme » serait intéressante, parce qu’elle ne passe pas par des tunnels ou les postes de contrôle de l’occupation, mais qu’elle se trouve bien exposée dans des magasins tenus par les colons et vendus aux Palestiniens. C’est pourquoi l’occupant est en train de réfléchir à la question : le ministre de l’intérieur de l’occupation a récemment proposé de cesser l’importation des explosifs servant aux feux d’artifice.
Les réfugiés dans les camps palestiniens, au Liban et en Syrie (Yarmouk) manifestent leur colère contre les attaques sionistes et soutiennent leurs frères Maqdissis qui défendent leur capitale. De nombreux responsables parmi les réfugiés ont souhaité être dans al-Quds et participer à la résistance.
Le Hamas et le Jihad islamique ont organisé début novembre une manifestation de soutien à al-Quds et al-Aqsa, dans la bande de Gaza.
V- Al-Quds occupée : les plus graves profanations de la mosquée al-Aqsa depuis 1967
Après l’occupation de la partie Est d’al-Quds au mois de juin 67, la mosquée al-Aqsa a été maintes fois profanée par les sionistes, d’abord les officiels de l’entité occupante, puis les colons. Si pendant plusieurs décennies, leurs rabbins avaient maintenu l’interdiction de se rendre à la mosquée al-Aqsa, c’est depuis quelques années que leurs pratiques ont changé, suivant l’évolution politique de l’entité.
Le 7 juin 1967, juste après l’occupation, le général Mordechaï Gour mène une incursion, suivie par ses soldats. Ils y brûlent les livres du Coran et interdisent les fidèles d’y prier. Ils confisquent les clefs de ses portes et plante le drapeau sioniste sur le dôme du Rocher. Les clefs confisquées furent rendues sauf celle de la porte al-Maghariba, afin de garder la possibilité des incursions futures. Le mur al-Bouraq fut pris et transformé en lieu de culte pour les juifs, et les musulmans furent interdits de l’approcher (sauf pour les musulmans mettant la kipa, comme Shalgoumi et d’autres sionistes).
21 août 1969 : le juif extrémiste Denis Douhan profane la mosquée et parvient à mettre le feu au mihrab de la mosquée, ayant l’intention de la détruire. Ce sont les fidèles qui sont parvenus à le feu de s’étendre dans toute la mosquée.
11 avril 1982 : Un soldat de l’occupation, Hary Goldman, investit la mosquée et tire des coups de feu, tuant deux Palestiniens et blessant plus de 60 personnes. Ce qui a provoqué la colère des Palestiniens qui ont vivement protesté.
24 septembre 1996 : alors que les excavations des sionistes près du mur al-Bouraq ont commencé, mettant en danger l’équilibre de la mosquée al-Aqsa, un tunnel est creusé sous le mur occidental. La découverte de ce tunnel a suscité la colère des Palestiniens qui se sont révoltés. Le bilan de la répression sioniste est le martyre de 62 Palestiniens, alors que 1600 autres furent blessés.
9 août 1998 : la police sioniste permet officiellement à des juifs extrémistes de pratiquer leurs cultes devant les portes de la mosquée. 28 septembre 2000 : le premier ministre sioniste Ariel Sharon profane la mosquée. Les fidèles protestent. C’est le début de l’intifada al-Aqsa. Les forces armées sionistes commettent un massacre le 29 du même mois.
30 juin 2004 : la police sioniste investit la mosquée et la profane, pour empêcher les fidèles de restaurer la clinique de la mosquée Marwani qui s’y trouve.
28 septembre 2005 : alors que le creusement des tunnels se poursuit, les autorités de l’occupation inaugurent une sorte de musée souterrain racontant les mythes sionistes concernant la Palestine.
6 juin 2007 : les autorités de l’occupation commencent à détruire la route menant à la porte al-Maghariba et deux pièces se trouvant dans la mosquée al-Aqsa.
13 septembre 2011 : un tunnel est à nouveau inauguré passant de Wadi Helwa dans Selwan en direction de la mosquée, sur 200 mètres environ. (d’après le quotidien assafir).
VI - Al-Quds occupée : solidarité
L’Union mondiale des ulémas musulmans a appelé à la mobilisation générale pour la protection de la mosquée al-Aqsa. Le communiqué a dénoncé les crimes de l’occupation sioniste et sa violation des lois et coutumes internationales en assassinant les maqdissis.
14 députés du parlement jordanien ont réclamé des mesures fermes du pouvoir jordanien pour défendre la mosquée al-Aqsa, lui demandant d’activer les institutions internationales afin de dénoncer les crimes sionistes.
La ligue de la presse islamique, dont le siège est à Beirut, a lancé une campagne médiatique pour la défense de la mosquée al-Aqa : « al-Aqsa est à nous ! ». Le but de la campagne est de conscientiser les musulmans sur le danger de la judaïsation de la mosquée.
Sayyid Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a affirmé, la veille du jour de Ashura, que la mosquée d’al-Aqsa est en danger, qu’il est nécessaire que toute la nation musulmane se mobilise pour la sauver de la judaïsation qui la menace, car la mosquée al-Aqsa est de la responsabilité de tous les musulmans, et non seulement des Maqdissis ou des Palestiniens, ou même des Arabes. C’est aux musulmans et à leurs diverses institutions d’assumer la responsabilité et d’agir pour sauver al-Aqsa, la ville d’al-Quds et ses habitants, chrétiens et musulmans.
Les Palestiniens, arabes et musulmans, ainsi que leurs amis danois, ont organisé une marche au Danemark, le vendredi 31 octobre, en solidarité avec les Maqdissis, à l’appel de l’Union des associations pour la Palestine ».