IRIB - A l'appel des fédérations des Argentins d'origine arabe, des cérémonies antisionistes ont eu lieu à Buenos Aires, à l'occasion du 62ème anniversaire de la création du régime factice israélien. Les participants aux cérémonies marquant la Nakbat dans la capitale de l'Argentine ont dénoncé le plan de compromis avec le régime sioniste qu'on appelle aussi le plan de paix arabo- américain. "Accepter l'initiative arabo-américaine pour créer deux Etats en terre de Palestine c'est comme quoi on aurait accepté presque un demi-siècle d'oppression et d'agression des Sionistes", a affirmé l'un des intervenants, lequel a plaidé, en revanche, pour la proposition du Président iranien Mahmoud Ahmadinejad, "car, il réclame le rapatriement des réfugiés palestiniens et la tenue d'un référendum libre dans le sens de la création d'un Etat sur tous les territoires palestiniens", a-t-il argué.
lundi 17 mai 2010
Argentine: Cérémonies antisionistes à Buenos Aires
17 Mai 2010 09:31
Le groupe "les amis de la Palestine" appelle le nouveau Premier ministre britannique à soutenir les droits des Palestiniens
16 Mai 2010 19:09
IRIB - Des personnalités politiques de renom et des intellectuels britanniques ont exigé du régime sioniste de mettre fin à la violation des droits des Palestiniens et des règles internationales. D'après le reporter d'Al-Alam, des personnalités britanniques ont adressé une lettre au Premier ministre, David Cameron, pour lui demander de soutenir les droits du peuple palestinien et d'appeler Israël à mettre un terme à la violation des règles internationales, dans les territoires occupés. Le chef du groupe "les amis de la Palestine", Martin Linton, a dit au journaliste d'Al-Alam, que le régime israélien viole, quotidiennement, les règles internationales, à Qods et à Gaza, et qu'il poursuit la colonisation, malgré les protestations de la Communauté internationale. "Si nous laissons ce régime faire tout ce qu'il veut, nous serons les complices de ses actes inhumains.", a averti le chef du groupe "les amis de la Palestine".
Demande aux réfugiés palestiniens
dimanche 16 mai 2010 - 11h:12
Eytan Bronstein - Zochrot
Réfugiés palestiniens, vous mes sœurs et mes frères, nous sommes le 15 mai, le jour de la Naqba, je vous fais une demande ; une demande du fond du cœur d’un fils d’occupant, occupant lui-même à ceux qui paient le prix de l’occupation.
Non, je ne vous demande pas de pardonner l’occupation, ni la destruction, ni les expulsions de la Naqba de 1948. Je ne peux pas attendre le pardon pour ces horreurs, pas dans le sens de ce qu’est un vrai pardon, le sens religieux ou spirituel. Et puisque, en vérité, ce pardon ne viendra pas, la réconciliation israélo-palestinienne ne peut venir que d’un accord politique et culturel, qui nous permettra d’arrêter les tueries et la peur mutuelle (ce qui ne veut pas dire symétrique, parce qu’il n’existe aucune symétrie entre les deux parties). Le pardon au sens religieux est, donc, d’une autre dimension, une dimension irréelle, utopique au dernier degré. C’est peut-être une idée platonicienne ou un principe final qui nous indique la direction que nous devons poursuivre sans l’atteindre jamais.
Aussi ma demande est-elle modeste, et j’espère que vous pourrez y agréer car, sans cela, je ne serai plus capable de continuer à espérer et à croire qu’il est possible de vivre sur cette terre. Et quand je dis « vivre », je veux dire une vraie vie, au sens plein - de cette terre, parler la langue, connaître l’histoire, et pas juste la conquérir, raconter un mythe, y avoir peur, et désirer aller ailleurs, sur une autre terre, dès que l’opportunité se présentera, de fuir à l’étranger (toujours vers l’ouest) dès que possible.
Ma demande est donc que vous persistiez, que vous n’abandonniez pas votre droit au retour. C’est un peu étrange, parce que, qui suis-je pour vous demander d’insister sur vos droits à vous, le droit fondamental d’un peuple chassé de sa terre et de sa maison. Malgré ça, malgré l’absurdité et la maladresse de cette demande, malgré qu’il se puisse qu’elle soit un piège, j’y insiste. S’il vous plaît, que ni vous, ni vos enfants ne renoncent au droit au retour. Pas seulement pour vous, mais aussi pour moi. Comprenez-vous ? Si vous renonciez à ce droit, toute chance d’une vie juste sur cette terre serait perdue et je serais condamné à la vie honteuse d’un occupant éternel, armé de la plante des pieds aux tréfonds de l’âme, et toujours effrayé, comme tous les colonisateurs. Des choses dangereuses pourraient nous arriver à nous Israéliens, je pense, s’il vous arrivait, à vous les réfugiés palestiniens, de renoncer à votre droit au retour. Si ce jour arrive, ce jour où vous renonceriez à votre droit au retour, ceux qui détestent les Juifs pourront fêter leur victoire finale. Quand les Juifs d’Israël seront vus pour toujours comme des conquérants et des porteurs de malheur, ceux qui détestent les Juifs auront la preuve qu’ils avaient eu raison de les accuser d’être des humains fondamentalement malfaisants. Notre humanité dépend de votre droit au retour. Le jour où nous vous avons chassés de votre terre, vous en avez emmené une part dans vos bagages. Ce n’est qu’avec votre retour que nous pourrons la retrouver. On ne peut plus continuer ainsi, avec une humanité appauvrie. Je ne dis pas que toute humanité nous a quittés, mais, vous le savez, ici nous restent avant tout la vulgarité, la prétention, le militarisme et la peur. Oui nous avons beaucoup de belles choses, mais de l’humanité en tant que telle, l’occupant ne peut même pas en rêver. Pourtant, ce rêve pourrait devenir possible, une vie de coopération avec vous sur cette terre partagée, un rêve beau et émouvant.
Dans mon rêve, je me vois vivre en coopération avec mes amis les réfugiés palestiniens, qui sont devenus très nombreux, exponentiellement nombreux, depuis que j’ai commencé à apprendre et à enseigner la Naqba.
Depuis elle, bien des lieux ici sont captifs, réduits à être (uniquement) des terrains d’entraînement pour l’armée, des forêts du Fond National Juif, des parcs nationaux, d’anciennes cités juives, des forteresses croisées, des villes libérées, des villages pittoresques, ou des lieux retournés à l’état sauvage.
Miska, Qula, Bir’im, Saffuriyya, al-Ghabisiyya, ‘Ayn Ghazal, Yaffa, Haïfa, Tabaria, Ijzim, Dair Yassin, Safsaf, Ijlil, Qaqun, ‘Innaba, al-Lajjun, al-Ghubayyat, et d’autre encore - Israël a détruit toute une vie, toute une page de la civilisation en détruisant ces endroits. Pour moi ces endroits ont un vrai visage, que j’ai vu de mes yeux, et beaucoup de réfugiés demandent à avoir le droit d’y revenir.
Quand vous reviendrez, ces villes et ces villages vides seront pleins de gens, ils bruisseront de vie, et cesseront de n’être que les témoins de morts et de tristes mémoires qu’ils sont depuis 62 ans. Remplir ces espaces sera aussi remplir l’espace vide au cœur de mon humanité.
Votre droit au retour est ma chance, et celle de tous les Israéliens, de restaurer notre humanité.
Zochrot ( Elles se souviennent ) est une association israélienne qui s’occupe de conserver, restaurer et faire connaître en Israël la mémoire des villes et villages palestiniens effacés par l’histoire sioniste depuis 1948, afin que le récit historique israélien en soit modifié, condition à une paix dans la justice.
News : BOYCOTT FRANCE ISRAËL - Israël soucieux
dimanche 16 mai 2010 - 07h:12
Israel Valley
Les militants anti-Israël ne baissent pas les bras. Nous avons sélectionné deux articles qui font le point sur des manifestations qui ont eu lieu en France. La première a eu lieu à Lyon devant le magasin H&M et la deuxième à Lille dans un magasin Carrefour.
PREMIERE PARTIE - Revue de Presse
(http://www.lyoncapitale.fr) : "Samedi 27 mars, à 16h, des militants pro-palestiniens issus de plusieurs associations lyonnaises ont manifesté à l’intérieur du magasin H&M situé au 31 rue de la République. Durant cette action, une centaine de personnes ont protesté contre l’installation d’une boutique de la marque dans un quartier de Jérusalem Est. Brandissant une banderole en forme de mur, des étendards de la paix arc-en-ciel et des drapeaux palestiniens, ils ont appelé au boycott de l’enseigne scandinave. Selon les organisateurs, cette implantation en territoire occupé serait en désaccord avec le code d’éthique de la marque. Cette dernière est membre du « Pacte mondial de l’Onu », groupement de multinationales ayant pour premier principe de promouvoir et respecter les droits de l’homme.
Face à cette marée humaine, les responsables de la boutique ont rapidement choisi d’évacuer les lieux puis de fermer les portes. Les manifestants sont alors restés devant l’entrée pour informer les passants sur leur action tout en empêchant une éventuelle réouverture. Vers 18h20, une dizaine de policiers sont venus effectuer des relevés d’identités sans toutefois procéder à des interpellations. Après des discussions posées entre le lieutenant et certains participants, le cortège s’est progressivement dispersé dans le calme tandis que la boutique demeurait fermée. Cette manifestation pacifique s’inscrivait dans le cadre de la Journée de la Terre - Palestine et de la campagne « Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) visant à forcer Israël à respecter le droit international ». Joint à 19h20, le responsable de la boutique s’est refusé pour l’instant à tout commentaire".
DEUXIEME PARTIE : Lille est devenue une ville assez spéciale pour ce qui concerne les manifestations anti-Israël. Un article de lavoixdunord.fr : « À bas les occupants qui font couler le sang depuis soixante ans ; Israël boycott ! » Les slogans surprennent, hier après-midi dans le centre de Lille, et bousculent un peu la quiétude des promeneurs-acheteurs. ...
Entre trois et cinq cents manifestants parcourent les rues piétonnes, dénonçant « la colonisation et l’occupation de la Palestine par Israël ». Et ils invitent cette fois la population à boycotter les produits « made in Israël ». Mais pour les exclure du cabas, il faut d’abord les repérer. La manifestation débute donc vers 15 h par une visite au Carrefour-Euralille. « On y est entrés à une vingtaine, on a été très bien reçus, explique une jeune femme, drapeau palestinien sur les épaules. On y a trouvé des pamplemousses, de la menthe, de la ciboulette, du coca ou des lingettes pour bébés fabriqués en Israël. On a sifflé ces produits, ils viennent d’un pays qui ne respecte pas le droit international, qui pense qu’il peut faire tout ce qu’il veut. »
Sifflets aussi rue Neuve et rue de Béthune ensuite, lorsque le cortège croise des enseignes d’habillement et même un fast-food jugés trop proches de l’État hébreu. Dans les boutiques visées, on ferme les portes, et la marche reprend pour s’arrêter finalement place de la République. Là, nouvelle cible : Veolia, qui exploitera un tram à Jérusalem, et est candidat pour la reprise du réseau... Transpole.
Bernadette, de l’association France-Palestine Solidarité, dit s’engager plus simplement. « Quand je fais mes courses, je regarde les pancartes, surtout pour les tomates, cerises, avocats, ou les jus de fruits. Certains ont été produits en Israël. Et si je croise des gens devant les étals, je leur dis : “Vous savez d’où ça vient ? Vous avez entendu parler des massacres à Gaza ?” Et là, on me répond : “Ah oui, je n’avais pas fait attention, désormais j’y penserai”. »
En route pour Athènes
dimanche 16 mai 2010 - 07h:30
Gilad Atzmon
La semaine prochaine, je me rendrai à Istanbul, Athènes et Nicosie. J’y donnerai des concerts et des conférences, en soutien à la flottille Free Gaza. Ces derniers jours, j’ai accordé plusieurs interviews à des journaux grecs. Je vous en communique un ici. A mes yeux, il résume ce que je pense d’Israël, du sionisme, de l’identité juive, de la Palestine, de Gaza et de la mission Free Gaza.
Question journaliste [Q] : Où êtes-vous né et où avez-vous passé les années de votre enfance ?
Gilad Atzmon [GA] : Je suis né en Israël, en 1963. Il m’a fallu bien des années pour prendre conscience du fait qu’en réalité, c’est en Palestine occupée que je suis né.
Q : Vous êtes musicien, compositeur, militant, philosophe - laquelle de ces identités vous va le mieux ?
GA : Je suis musicien de jazz. Idéalement, j’aimerais me percevoir comme une personne se réinventant elle-même, tous les jours. C’est évidemment là un rêve rose, une tâche presque impossible à mener à bien. Mais c’est quelque chose à quoi l’on peut aspirer. J’ai reçu une formation universitaire en philosophie et je pense que la philosophie allemande donne un cadre idoine pour une pensée qui soit à la fois claire, idéologique, éthique et universelle. Je suis aussi auteur, mais je ne me considère pas moi-même comme un militant. Je n’ai jamais compris ce qu’est, au juste, le militantisme. Je pourrais mentionner par la même occasion que je ne m’intéresse pas à la politique, mais bien plutôt à la signification et aux implications de l’activité et de la réflexion politiques.
Q : Pourquoi êtes-vous opposé à votre identité juive et israélienne ?
GA : Mais non, je ne suis pas opposé à l’identité juive, ni même à l’identité israélienne. Je suis opposé, en revanche, à toutes les formes que peut prendre la politique juive, et même d’ailleurs, toute politique identitaire. Pour une raison très simple. L’identité juive étant racialement déterminée, toute manifestation de la politique juive est raciste jusqu’à la moelle, et je suis totalement opposé au racisme. De fait, Israël et le sionisme étaient, originellement, une tentative de sauver les juifs en les soustrayant à leur orientation politiquement raciste et racialement politique. Le sionisme a inventé la nation juive (ou les juifs en tant que nation). Les premiers sionistes ont tenté de présenter les juifs comme un peuple parmi d’autres, et non pas en tant que race distincte. Cette idée semblait séduisante, sur le papier, mais la réalité de l’Etat juif démontre qu’Israël est la forme la plus radicale du chauvinisme juif. Le système judiciaire israélien est totalement discriminatoire envers les non-juifs. La politique israélienne ne diffère en rien des lois raciales des nazis.
Q : Qu’est-ce qui vous a si terriblement blessé, pour que vous déclariez publiquement que vous combattez l’Israélien qui est en vous-même ? Ne pensez-vous pas que c’est là une déclaration extrêmement brutale ? Une affirmation qui traduit de la colère ?
GA : Oui, c’est ça - je suis effectivement en colère. Voir un million et demi de Palestiniens réduit à la famine à Gaza, cela me met en colère. Voir l’armée israélienne balancer des bombes et du phosphore blanc enflammé sur des vieillards, des femmes et des enfants venus se mettre à l’abri dans une base de l’organisation de l’Onu chargée de protéger les réfugiés, cela me met en colère. Voir la manière dont la Terre sainte et saucissonnée par une muraille géante de séparation, cela me met en colère. Voir la Palestine transformée en bunker juif, ça me met en colère. Rencontrer des réfugiés palestiniens qui ne peuvent même pas venir visiter leurs villages, cela me met en colère. La prise de conscience du fait qu’un million et demi d’Irakiens sont morts à cause d’une guerre mondiale sioniste mise en scène par le Ziocon Wolfowitz me rend furieux. Voir les sionistes prôner le massacre de musulmans au nom de l’interventionnisme moral me met hors de moi. Voir la manière dont l’Aipac fait la promotion des guerres et de la violence me fait bouillir le sang.
Q : Les Israéliens ou les juifs n’ont-ils pas droit à disposer d’un foyer national, d’un foyer national en sécurité, je veux dire ?
GA : Si l’on parle dans l’absolu, la réponse est non. Si les juifs avaient eu quelque moment un droit à disposer d’un foyer national, ils ont perdu ce droit il y a fort longtemps. Comme nous le savons, le sionisme a célébré la renaissance nationale juive sur le dos du peuple palestinien.
Permettriez-vous qu’une bande de fanatiques italiens envahisse votre maison, à Athènes, simplement parce qu’ils sont convaincus que votre habitation a fait partie de l’Empire roman ? Ils pourraient affirmer que votre maison appartenait à vos ancêtres romains. Manifestement, ces Italiens ne s’en tireraient pas à si bon compte. C’est pourtant ce que les sionistes ont réussi à faire, tout du moins pendant un certain temps.
Il n’y a pas de place pour un Etat raciste célébrant ses symptômes racistes au détriment d’autrui. Il n’y a pas de place pour Israël parmi les nations.
Q : Quelles concessions devraient-elles être faites pour que les Palestiniens puissent vivre libres et prospérer ?
GA : C’est très simple : Israël doit devenir l’Etat de tous ses citoyens. Actuellement, un juif de Brooklyn a plus de droits, en Palestine, qu’un Palestinien qui, pourtant, y est né.
Q : Pourquoi les Israéliens devraient-ils renoncer à leurs armes ? L’augmentation de leur équipement militaire n’est-elle pas due à leur sentiment d’insécurité, étant donné qu’ils sont cernés par les Arabes ?
GA : Peu importe, désormais, qu’Israël réduise ou non son armement. La défaite d’Israël est inévitable. En 2006, toute l’armée israélienne a été humiliée par une petite organisation paramilitaire, le Hezbollah. En 2009, Israël n’a atteint aucun de ses objectifs militaires, en dépit du déploiement massif d’unités de l’armée israélienne et de la punition collective infligée à de civils en recourant à des mesures militaires extrêmes contre des civils, y compris des armes de destruction massive. Les Israéliens emploient de plus en plus de force, ils s’enfoncent de plus en plus dans des crimes de guerre d’ampleur colossale, la légitimité de l’Etat juif est un sujet d’étude pour historiens. Le sort fatal d’Israël est, comme dans la Bible, écrit sur le mur.
Q : Pensez-vous que les juifs se sentent toujours indésirables, bien que plusieurs décennies se soient écoulées depuis l’Holocauste ?
GA : Il m’est difficile du parler du peuple juif, car je ne connais pas tous les juifs. Toutefois, les hommes politiques juifs mettent en permanence l’accent sur leur crainte de l’antisémitisme. Absolument toutes les formes de la politique juive comportent diverses méthodes pour élever des barrières entre les juifs et les autres ; le sionisme vise à séparer les juifs des goyim, le Bund (mouvement socialiste juif) a aussi pour fonction de séparer les juifs de la classe ouvrière ; la gauche juive n’a d’autre fonction que d’inscrire une tribu d’Elus parmi les pacifistes.
Q : Les Israéliens et les Palestiniens peuvent-ils vivre en paix ?
GA : Non, certainement pas, même pas dans un million d’année. La notion de paix et de réconciliation est totalement étrangère à l’idéologie, à la politique et à l’identité israéliennes. Quand un Israélien dit Shalom, cela ne veut pas dire, en réalité, « la paix », cela veut dire : « la sécurité, pour les juifs ». Cet ethnocentrisme a été dénoncé par le Christ, il y a de cela deux millénaires. Aime ton prochain et tend l’autre joue, ça, c’était la leçon donnée par Jésus. Israël, au contraire, recherche la gratification collective au travers de la revanche. Selon le Jerusalem Post, 94 % des Israéliens juifs ont soutenu les raids aériens de l’armée israélienne contre les civils palestiniens. Rien ne permet de rendre compte de ce fait, si ce n’est en tant que forme extrême de barbarie d’un tribalisme mortel.
Pour pouvoir vivre en paix, ils doivent effectuer un saut de conscience qualitatif, et non pas une simple évolution politique.
Q : En quoi l’opération « Un bateau pour Gaza » peut-elle aider à résoudre le conflit israélo-palestinien ?
GA : Cette opération n’entend pas régler le conflit. Elle a été mise sur pied, avant tout, pour apporter une aide absolument nécessaire à la population de la bande de Gaza. Ensuite, elle sert à élever la conscience des médias et de l’opinion publique au sujet des crimes de guerre monstrueux perpétrés par Israël à l’encontre de l’humanité.
J’ajouterai que les Palestiniens sont au premier front de la guerre contre le mal contemporain. Free Gaza n’est pas simplement une opération humanitaire de plus, c’est, en réalité, un appel émanent de l’humanité toute entière, qui nous rappelle ce qu’est l’humanisme.
Q : Vous avez fondé « The Orient House Ensemble » ; quelle en est la philosophie ?
GA : Initialement, je voulais "palestiniser" des airs juifs. Naïvement, je pensais que si nous jouions des airs israéliens et des airs juifs au sujet du « retour des juifs chez eux » en recourant à des modes musicaux arabes, les juifs et les Israéliens allaient ouvrir leur cœur à la cause palestinienne. De fait, quelques juifs et quelques Israéliens ont suivi. Toutefois, beaucoup de gens, au Royaume-Uni et dans le monde, ont compris ce que nous cherchions à faire. Notre message n’a pas percé, en Israël, mais nous avons trouvé beaucoup d’oreilles attentives dans le monde entier. Cela va faire bientôt dix ans que nous faisons de la musique ensemble. Nous n’avons pas l’intention d’arrêter...
Q : Comment le peuple grec peut-il, à votre avis, faire face à sa nouvelle réalité imminente ?
GA : Je voyage dans le monde entier, et je puis vous rassurer : les Grecs sont au tout premier plan pour ce qui est du soutien à la Palestine. S’opposer à Israël est une priorité morale. Tout ce que nous avons à faire, c’est dire ce que nous pensons et ne pas avoir peur de le dire avec force et fierté.
* Gilad Atzmon est écrivain et musicien de jazz, il vit à Londres. Son dernier CD : In Loving Memory of America.
14 mai 2010 - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.gilad.co.uk/writings/on-...
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
http://www.gilad.co.uk/writings/on-...
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
Nous penserons à l’option d’un seul Etat
16 Mai 2010 21:54
ISNA - Le négociateur en chef de l’Autorité palestinienne, Saeb Erekat, a déclaré, dans un entretien avec le quotidien jordanien "al-Dustour", que l'option de l’Autorité palestinienne est la solution à deux Etats, dans le cadre des négociations indirectes prévues, pour 4 mois, a rapporté l’Agence ISNA. "Si Israël tentait d’écarter cette option, alors nous suivrions l’option d’un seul Etat.", a-t-il ajouté, avant de souligner que les dirigeants palestiniens, Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne, en tête, ne faisaient pas confiance à Israël pour faire la paix. "La paix n’est pas le problème, c’est Israël qui se sert de la paix, comme d'un instrument, pour réaliser ses objectifs.", a-t-il constaté.
1 tué et 1 blessé alors que les tanks Israéliens attaquent le nord de la Bande de Gaza
Ecrit par PNN / trad : Monique Poupon
16/05/2010
16/05/2010
Gaza - PNN - Un homme Palestinien a été tué et un autre blessé durant des bombardements séparés qui ont visé la ville de Jabalyia dans la partie nord de la Bande de Gaza samedi.
Mohamed Abu Mattar, 76 ans, a été trouvé mort par les paramédicaux Palestiniens dans des terres fermières près de la frontière avec Israël.
Pendant ce temps, Mohamed Abu Warda, 22 ans, a été blessé quand des troupes stationnées à la frontière voisine lui ont tiré dessus. Abu Warda a subi plusieurs blessures modérées, ont rendu compte les docteurs.
Plus tôt dans la journée, des tanks Israéliens stationnés aux frontières du sud de la Bande de Gaza avec Israël ont bombardé samedi les maisons de résidents de la ville de Rafah.
Les résidents ont dit que les tanks utilisaient de lourdes armes d'artillerie et qu'ils ont visé des maisons de gens, causant des dommages à la propriété, aucun blessé n'a été rapporté.
L'armée Israélienne attaque les zones frontalières de Rafah fréquemment et attaquent les maisons de gens et les terres agricoles. Tard vendredi soir, des tanks Israéliens et des bulldozers ont envahi les frontières sud de la zone tampon.
Pendant que les tanks ouvraient le feu sur des maisons de résidents, des bulldozers ont déraciné des oliviers et ont détruit des plantations, ont rendu compte des sources locales.
Mohamed Abu Mattar, 76 ans, a été trouvé mort par les paramédicaux Palestiniens dans des terres fermières près de la frontière avec Israël.
Pendant ce temps, Mohamed Abu Warda, 22 ans, a été blessé quand des troupes stationnées à la frontière voisine lui ont tiré dessus. Abu Warda a subi plusieurs blessures modérées, ont rendu compte les docteurs.
Plus tôt dans la journée, des tanks Israéliens stationnés aux frontières du sud de la Bande de Gaza avec Israël ont bombardé samedi les maisons de résidents de la ville de Rafah.
Les résidents ont dit que les tanks utilisaient de lourdes armes d'artillerie et qu'ils ont visé des maisons de gens, causant des dommages à la propriété, aucun blessé n'a été rapporté.
L'armée Israélienne attaque les zones frontalières de Rafah fréquemment et attaquent les maisons de gens et les terres agricoles. Tard vendredi soir, des tanks Israéliens et des bulldozers ont envahi les frontières sud de la zone tampon.
Pendant que les tanks ouvraient le feu sur des maisons de résidents, des bulldozers ont déraciné des oliviers et ont détruit des plantations, ont rendu compte des sources locales.
Les tactiques d'intimidation d'Israël ne nous arrêterons pas
Ecrit par PNN / trad : Monique Poupon
16/05/2010
16/05/2010
Londres - PNN - Le MV Rachel Corrie, un cargo de 1 200 tonnes, partie de la flotte de 8 bâteaux Freedom Flotilla (la Flottille de la Liberté), part d'Irlande pour son chemin vers la Mer Méditerranée. Là-bas, des bateaux de Turquie et Grèce la rejoindra, puis partiront pour Gaza.
Cette semaine, des rapports d'Israël ont indiqué que les autorités Israéliennes ne permettront pas à la Freedom Flotilla d'atteindre Gaza avec son cargo de matériel de reconstruction très nécessaire, son équipement médical, et ses fournitures scolaires. Selon les sources de presse Israéliennes, des ordres clairs ont été diffusés pour empêcher les bateaux d'atteindre Gaza, même si cela nécessite la violence militaire.
Le Mouvement Free Gaza, qui a lancé 8 autres missions marines à Gaza, confirme qu'Israël a essayé ces sortes de tactiques de menace et d'intimidation avant pour essayer d'arrêter les missions avant qu'elles ne commencent. "Ils ne nous ont pas découragés avant et ne nous découragerons pas maintenant", a dit l'un des organisateurs.
Bateau pour Gaza - La Suède, un partenaire de la coalition Freedom Flotilla, ensemble avec le Parlementaire Mehmet Kaplan (Parti Vert), ont demandé hier une audience avec le Ministre des Affaires Etrangères de Suède, Carl Bildt, pour discuter des mesures que le gouvernement Suédois et l'Union Européenne prendront pour protéger le voyage humanitaire pacifiste de la Freedom Flotilla.
Plus tôt cette semaine durant une rencontre avec la Campagne Européenne pour Finir le Siège à Gaza, un autre partenaire de la coalition, le Premier Ministre Turc Tayyib Erdogan a exprimé son soutien pour casser le siège oppressif sur la Bande de Gaza, ce qui est au sommet de la liste des priorités Turques.
Les partenaires de la coalition, Bateau pour Gaza Grèce et l'organisation humanitaire Turque IHH, ont accentué le fait que les bateaux, passagers et cargos seront contrôlés à chaque port de départ, rendant clair que nous constituons pas une menace à la sécurité d'Israël.
Les menaces d'Israël d'attaquer les civils non-armés à bords des vaisseaux portant de l'aide de reconstruction sont outrageuses et indicatrices de la nature violente et cruelle des politiques d'Israël envers Gaza. La Freedom Flotilla agit en ligne avec les principes universels des Droits de l'Homme et de justice en définissant un blocage identifié comme illégal par les NU et d'autres organisations humanitaires. Les Palestiniens de Gaza ont un droit aux milliers de fournitures basiques qu'Israël interdit d'entrer, dont le ciment et les livres d'école, aussi bien que l'accès au monde extérieur.
La coalition de la Freedom Flotilla appelle tous les signataires de la Quatrième Convention de Genève à faire pression sur Israël pour adhérer à ses obligations sous la loi humanitaire internationale, pour finir le blocage meurtrier de Gaza, et pour le réfréner d'attaquer son convoi pacifique.
Cette semaine, des rapports d'Israël ont indiqué que les autorités Israéliennes ne permettront pas à la Freedom Flotilla d'atteindre Gaza avec son cargo de matériel de reconstruction très nécessaire, son équipement médical, et ses fournitures scolaires. Selon les sources de presse Israéliennes, des ordres clairs ont été diffusés pour empêcher les bateaux d'atteindre Gaza, même si cela nécessite la violence militaire.
Le Mouvement Free Gaza, qui a lancé 8 autres missions marines à Gaza, confirme qu'Israël a essayé ces sortes de tactiques de menace et d'intimidation avant pour essayer d'arrêter les missions avant qu'elles ne commencent. "Ils ne nous ont pas découragés avant et ne nous découragerons pas maintenant", a dit l'un des organisateurs.
Bateau pour Gaza - La Suède, un partenaire de la coalition Freedom Flotilla, ensemble avec le Parlementaire Mehmet Kaplan (Parti Vert), ont demandé hier une audience avec le Ministre des Affaires Etrangères de Suède, Carl Bildt, pour discuter des mesures que le gouvernement Suédois et l'Union Européenne prendront pour protéger le voyage humanitaire pacifiste de la Freedom Flotilla.
Plus tôt cette semaine durant une rencontre avec la Campagne Européenne pour Finir le Siège à Gaza, un autre partenaire de la coalition, le Premier Ministre Turc Tayyib Erdogan a exprimé son soutien pour casser le siège oppressif sur la Bande de Gaza, ce qui est au sommet de la liste des priorités Turques.
Les partenaires de la coalition, Bateau pour Gaza Grèce et l'organisation humanitaire Turque IHH, ont accentué le fait que les bateaux, passagers et cargos seront contrôlés à chaque port de départ, rendant clair que nous constituons pas une menace à la sécurité d'Israël.
Les menaces d'Israël d'attaquer les civils non-armés à bords des vaisseaux portant de l'aide de reconstruction sont outrageuses et indicatrices de la nature violente et cruelle des politiques d'Israël envers Gaza. La Freedom Flotilla agit en ligne avec les principes universels des Droits de l'Homme et de justice en définissant un blocage identifié comme illégal par les NU et d'autres organisations humanitaires. Les Palestiniens de Gaza ont un droit aux milliers de fournitures basiques qu'Israël interdit d'entrer, dont le ciment et les livres d'école, aussi bien que l'accès au monde extérieur.
La coalition de la Freedom Flotilla appelle tous les signataires de la Quatrième Convention de Genève à faire pression sur Israël pour adhérer à ses obligations sous la loi humanitaire internationale, pour finir le blocage meurtrier de Gaza, et pour le réfréner d'attaquer son convoi pacifique.
Des ministres israéliens s’en prennent à la communauté arabe
17/05/2010
Les Palestiniens commémorent la Nakba en affichant leur volonté d'unité.Plusieurs ministres israéliens ont vivement reproché hier aux représentants de la communauté arabe d'Israël de soutenir le « droit au retour » des réfugiés palestiniens. « Les Arabes israéliens constituent notre principal problème, car ils aspirent à un État binational, et c'est très dangereux », a déclaré le chef de la diplomatie, l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, avant le début du Conseil des ministres hebdomadaire à Jérusalem. « Tous les dirigeants arabes israéliens ont participé à des manifestations en réclamant le droit au retour », a déploré M. Lieberman en faisant allusion aux Palestiniens qui ont été poussés à l'exil lors de la création d'Israël le 15 mai 1948 et la première guerre israélo-arabe qui a suivi. Le ministre des Finances, Youval Steinitz, du parti Likoud (droite), a de son côté estimé « qu'il faut songer à priver de leur nationalité israélienne ceux qui menacent l'existence de l'État et appellent à la violence contre les forces de sécurité ». Tous deux ont ainsi critiqué les manifestations organisées vendredi et samedi par les Arabes d'Israël pour marquer la « Nakba » (catastrophe), qu'a été pour les Palestiniens l'exode massif des réfugiés.
La communauté des Arabes israéliens, descendants des 160 000 Palestiniens restés sur leurs terres après la création de l'État hébreu en 1948, compte 1,3 million de personnes, soit près de 20 % de la population totale d'Israël. Répondant à l'appel du Mouvement islamique israélien, des milliers d'Arabes israéliens se sont rassemblés vendredi soir à Kafr Kanna (Galilée) pour marquer la « Nakba » en scandant « La Palestine aux Palestiniens », selon des témoins.
La communauté des Arabes israéliens, descendants des 160 000 Palestiniens restés sur leurs terres après la création de l'État hébreu en 1948, compte 1,3 million de personnes, soit près de 20 % de la population totale d'Israël. Répondant à l'appel du Mouvement islamique israélien, des milliers d'Arabes israéliens se sont rassemblés vendredi soir à Kafr Kanna (Galilée) pour marquer la « Nakba » en scandant « La Palestine aux Palestiniens », selon des témoins.
Parallèlement, les divers mouvements palestiniens ont affiché samedi leur volonté d'unité à l'occasion de la commémoration de la « Nakba ». À Gaza, près de 4 000 manifestants ont défilé depuis le Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) jusqu'à la représentation des Nations unies, à l'appel de l'ensemble des mouvements palestiniens, notamment le Fateh du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas. Les deux mouvements sont à couteaux tirés depuis que les islamistes se sont emparés de Gaza en juin 2007, mais ont voulu afficher leur entente sur le droit au retour des réfugiés palestiniens. « Le droit au retour est sacré », a affirmé Ismaïl Radouane, un dirigeant du Hamas, lors d'une conférence de presse devant les locaux de l'ONU. Les habitants de Cisjordanie occupée ont, pour leur part, observé une minute de silence alors que des sirènes retentissaient à travers le territoire.
Comment Israël a pillé le programme nucléaire militaire américain
publié le dimanche 16 mai 2010
Grant Smith
Grant Smith
Depuis les années 60 Israël a pillé l’arsenal nucléaire militaire américain sans que les US n’interviennent sérieusement pour y mettre fin.
Des armes nucléaires US incontrôlées en Israël
Israël a envoyé cette semaine (début avril conférence d’Obama ndlt) son ministre responsable des services secrets Dan Meridor au sommet sur la sécurité nucléaire. Cette initiative US pour sécuriser les stocks nucléaires vulnérables contre des acteurs non étatiques est à la fois observée de près et furieusement talonnée. Israël a évité d’exposer son premier ministre Netanyahou à un questionnement pointu et embarrassant sur l’arsenal d’armes nucléaires clandestines du pays.
C’est pour cette raison comme l’a trompété le New York Times qu’Israël a envoyé une délégation de bas niveau. Une enquête menée depuis longtemps portant sur la manière dont de l’uranium utilisé pour l’ armement nucléaire a disparu de Pennsylvanie montre pourquoi l’Amérique est incapable de protéger ses propres matériaux nucléaires et son savoir faire de menaces internes. Le futur de cet uranium pourrait être déterminant dans le succès ou l’échec de l’effort de non prolifération de l’administration Obama.
David Lowenthal était membre de l’organisation clandestine de la Haganah - précurseur des forces armées israéliennes - et a combattu pendant la guerre d’Israël en 48 sous Meir Amit, qui est devenu plus tard le chef des services secrets israéliens. Lowenthal était un ami proche de David Ben Gourion le premier des premier ministres d’Israël. Au milieu des années 40 alors qu’il dirigeait l’Agence Juive Ben Gourion a mis en place un financement clandestin massif d’armes conventionnelles, un réseau de vol et de contrebande [1]aux Etats Unis détournant vers la Palestine des armes de petit calibre, de puissantes mitrailleuses, des machines pour fabriquer des munitions, des avions des bateaux et des tanks destinés au rebus américain après la seconde guerre mondiale.
Sur le front du nucléaire, Lowenthal a financé l’achat de l’usine de la société Apollo Steel en Pensylvannie pour 450 000 $. Le fondateur et président le Dr Zalman M. Shapiro, un inventeur génial et à la tête pendant un certain temps d’une organisation locale de la ZOA (Zionist Organisation of America) a incorporé la NUMEC (Nuclear Materials and Equipment Corporation) dans Apollo en 1956. Lowenthal a capitalisé en 1957 NUMEC via une offre d’actions et l’affaire a démarré - propulsée grâce au savoir crucial de scientifiques de très hauts niveaux.
Le co fondateur de NUMEC, le dr Leonard P. Pepkowitz avait auparavant travaillé sur le projet clandestin de Manhattan en 1944 ayant produit les premières bombes nucléaires de l’Amérique. Pepkowitz a plus tard dirigé le Laboratoire National de chimie analytique de Los Alamos au Nouveau Mexique. NUMEC a régulièrement reçu de grandes quantités d’uranium hautement enrichi et de plutonium des géants de l’industrie Westinghouse et de la Marine US pour transformation en combustible nucléaire pour sous marin et d’autres utilisations spéciales. Shapiro a été méticuleux dans la gestion des finances de la société trouvant des banques acceptant les demandes complexes de NUMEC qui se développait rapidement.
Au début des années 60, l’AEC ( Atomic Energy Commission) a commencé à noter des lacunes suspectes dans la sécurité de NUMEC, des comptes négligemment tenus, et une présence continuelle d’un grand nombre d’Israéliens à l’usine. En 1962 l’AEC a envisagé de suspendre la « fabrication d’armes secrètes » à NUMEC. En 1965 un audit de l’AEC a découvert que NUMEC avait perdu la trace de 110 Kg d’uranium hautement enrichi. En 1966 le FBI a ouvert une enquête - nom de code du projet DIVERT - et a commencé à surveiller la gestion de NUMEC et les visiteurs israéliens. Le 10 Septembre 1968, 4 Israéliens ont visité NUMEC pour discuter d’« engins thermoélectriques avec Shapiro » selon un courrier cherchant à obtenir le consentement officiel de l’AEC pour la visite du directeur de la sécurité de NUMEC. Parmi les visiteurs agrées il y avait Rafi Eitan. Après la visite d’Eitan, 293 Kg d’uranium hautement enrichi ont été inscrits comme manquants.
L’ancien chef du directoire de science et technologie de la CIA, Carl Duckett, a dit que l’agence avait conclu en 1968 que « le matériel de NUMEC avait été détourné par les Israéliens et utilisés pour fabriquer des armes nucléaires ». Un témoin visuel a fourni un témoignage au FBI portant sur une soirée tardive en 1965 quand il a trouvé plusieurs employés de NUMEC chargeant une camionnette avec des matériaux nucléaires. C’était inhabituel d’avoir un transport de matériel de ce type tard le soir. De plus ces employés particuliers (leurs noms ont été censurés des documents de 2654 pages du FBI obtenus grâce au Freedom of Information Act) « n’ont jamais eux-mêmes chargé la camionnette ». Le témoin a dit qu’ »il était sûr que c’était des produits à base d’uranium hautement enrichi à cause de la taille et de la forme du container et de l’étiquetage ». Un garde armé a chassé le témoin ; il a plus tard été menacé afin qu’il ne révèle pas ce qu’il avait vu sur le quai de chargement.
Le FBI, la CIA, le Congres, le GAO et l’AEC ont passé des décennies à enquêter sur les détournements sans résultat. Le FBI a insisté pour que des enquêteurs en criminalité nucléaire puissent déterminer si la radioactivité d’échantillons de terre collectés aux alentours de Dimona en Israël avait une signature évoquant NUMEC. Mais ce n’est que quand l’analyste de la Marine US Jonathan Pollard a été arrêté pour espionnage pour le compte d’Israël en 1985 que l’importance de Rafi Eitan a réellement été comprise. En 1986 des enquêteurs ont découvert qu’Eitan qui est entré à NUMEC en 1968 avait la même date de naissance - 23/11/1926 - que l’agent qui dirigeait Pollard. Selon Anthony Cordesman « Eitan n’avait aucune autre raison d’aller à l’usine Apollo si ce n’est pour les matériaux nucléaires ». Depuis Eitan a été démasqué comme l’un des agents principaux d’espionnage économique pour LAKAM une organisation secrète d’Israël impliquée dans de nombreuses opérations contre des cibles US. Le rôle du Lobby d’Israël qui n’a jamais été exploré en profondeur par les enquêteurs de l’affaire Pollard apparaissait en toile de fond. Un agent de la Business Fondation US-Israël a fourni à Washington DC une cachette où les documents volés par Pollard étaient copiés et secrètement transférés en Israël.
Mais la condamnation de Pollard à la prison à vie qui a suivi est une exception à la règle - les crimes commis pour Israël (même le détournement du nucléaire) ne sont pas punis par l’Amérique. Comme d’habitude l’enquête sur le détournement par NUMEC de l’uranium a disparu dans les années 90. DIVERT a rapidement été transformé en une enquête futile portant sur le fait de savoir si Zalman Shapiro avait une connaissance anticipée ou était impliqué personnellement dans les simagrées et les manières dont les responsables dans les institutions du Département d’Etat au AEC ont saboté toute garantie d’application de la loi pour Israël et le fait qu’il ait des comptes à rendre. A ce jour, tous les cerveaux du détournement d’uranium, les financiers, et les bénéficiaires ont échappé à toute poursuite criminelle alors même que les contribuables US ont financé le nettoyage des déchets nucléaires de l’usine Apollo de feu NUMEC .
Les US sont une vraie passoire pour l’espionnage sur le nucléaire par Israël cela est très bien documenté. En 1988 le GAO ont déterminé que les laboratoires nucléaires du ministère de l’énergie étaient bien trop ouverts aux visiteurs étrangers de « pays tels le Pakistan et Israël identifiés comme sensibles par le DOE car ils constituent un risque sécuritaire et ou de prolifération ». Les leçons du cas Eitan ont été ignorées. Le rapport a trouvé que « sur les 637 visiteurs de pays tels l’Inde, Israël et le Pakistan, le DEO n’a exigé des vérifications sur leurs antécédents que de 77 d’entre eux. » En plus de recueillir un savoir crucial d’autres technologies nucléaires connues pour avoir été détournées des US vers Israël incluent des technologies duelles de détonation, klystrons et klytons.
Cela n’aurait jamais du se passer comme cela. Au début des années 60 alors même qu’ont démarré les problèmes avec NUMEC le président J.F Kennedy a lancé une opération sérieuse de non prolifération et d’application de la loi stricte. Il a demandé que les US inspectent l’usine de fabrication d’armes nucléaires de Dimona en Israël pour empêcher Israël de se doter d’armes nucléaires. Kennedy a simultanément ordonné au Lobby américain pour Israël de se déclarer comme agence travaillant pour un gouvernement étranger pour rendre public leurs activités. Mais Israël et le Lobby aux US ont finalement eu le dessus sur ces deux points. [2]
En faisant pression publiquement sur Israël pour qu’il signe le TNP et en demandant un gel de la colonisation et des négociations de paix, l’administration Obama suit les traces de Kennedy. Mais le Lobby d’Israël a néanmoins ses propres priorités dominantes. Alors que Zalman Shapiro et les élites du Lobby tel le néo conservateur cette peste de Frank Gaffney se rassemblaient lors de soirées de ZOA à la veille de l’invasion de l’Irak par les US, diriger l’armée US d’Irak vers la Syrie et l’Iran était la priorité des priorités. Le Lobby a également travaillé jours et nuits pour maintenir les portes d’entrée et de derrière de l’Amérique ouvertes pour des transferts massifs d’aide et de préférences commerciales, polissant son image en extirpant ses agents aux prises avec l’application de la loi- allant même jusqu’à obtenir des pardons présidentiels pour faire table rase ou exalter d’autres évènements historiques malheureux qui remettaient en question la « relation spéciale » entre les US et Israël. Le journaliste d’investigation Seymour Hersh a fait remarqué que la totalité du comité exécutif d’AIPAC (conférence des présidents) est en faveur de la libération de Jonathan Pollard le justifiant en disant que « ses crimes ne sont pas de la haute trahison contre les US car Israël était alors et reste un allié proche ». Ces politiques dissimulées et imposées font que les prérogatives israéliennes vont directement à l’encontre de la sécurité nationale américaine, de la gouvernance et du respect de la loi - elles le sont souvent par des moyens illégaux. Tandis qu’Israël accroit ses efforts pour son propre « projet de détournement » pour obliger d’autres pays à se confronter à l’Iran signataire du TNP (tout en faisant dérailler toute négociation importante entre Israël et les Palestiniens) le reste du monde fait preuve de réel engagement pour la non prolifération nucléaire en envoyant des hauts diplomates au sommet américain.
Israël a simplement envoyé un espion.
C’est la raison pour laquelle les US doivent exiger plus que la signature par Israël du TNP. C’est seulement en récupérant tous les matériaux nucléaires volés qu’Obama pourra faire en sorte qu’on fasse confiance à l’Amérique quant à son propre engagement pour contrôler des bombes atomiques laissés sans surveillance.
14/04/2010 - www.antiwar.com
[1] voir pdf]url :http://www.irmep.org/ila/slater/091...
[2] Un lien avec l’assassinat de J.F Kennedy peu de temps après ? ndlt
14/04/2010 - publié par antiwar.com
et en français par Planète non violence
Myriam Abraham titre introduction traduction et note
Morin : « Aucune information » sur la présence de Scud au Liban-Sud
17/05/2010
Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, qui a effectué une visite au Liban durant le week-end avant de regagner Paris, a affirmé hier qu'il ne disposait d' « aucune information particulière » sur la présence de missiles Scud au Liban-Sud.
Dans une conférence de presse à l'AIB avant son départ, M. Morin a affirmé n'avoir « aucune information particulière permettant d'accréditer l'idée qu'il y ait aujourd'hui des Scud au Liban-Sud »,
« J'ai interrogé mon homologue libanais, qui n'a pas d'informations sur ce sujet. Les membres de la Finul, pas plus. Si Israël a des éléments particuliers d'informations à nous donner, qu'il nous les donne », a poursuivi le ministre.
Hervé Morin, qui s'est par ailleurs rendu sur la base de Deir Kifa - le QG du contingent français au Sud-, s'est félicité du calme relatif régnant dans la région méridionale depuis la fin du conflit ayant opposé l'armée israélienne au Hezbollah en 2006.
« À l'heure actuelle, la situation me semble stable et sereine (...). Je rentre avec l'idée que le gouvernement libanais et l'ensemble des acteurs politiques libanais souhaitent faire en sorte que la stabilité du Liban soit préservée », a déclaré M. Morin, arrivé vendredi à Beyrouth et qui s'est entretenu avec le président de la République, Michel Sleiman, le Premier ministre, Saad Hariri, ainsi qu'avec son homologue, Élias Murr.
Devant la presse, le ministre français a toutefois rappelé que le sud du Liban était « une région par nature instable, compte tenu des enjeux considérables (au Moyen-Orient) qui peuvent (y) avoir des répercussions ».
« Je pense aux discussions israélo-palestiniennes et à la pression internationale sur le programme nucléaire iranien », a-t-il ajouté.
Selon lui, la Finul doit « faire en sorte que les forces armées libanaises prennent leur essor et leur place dans cette région du Liban » et « faire en sorte que cette zone soit (...) dépourvue d'armes ».
Il a indiqué que la France était « prête à livrer des hélicoptères pour permettre de donner aux forces armées libanaises des moyens aéroportés significatifs », ajoutant que des discussions techniques étaient « en cours » sur ce plan.
Dans une conférence de presse à l'AIB avant son départ, M. Morin a affirmé n'avoir « aucune information particulière permettant d'accréditer l'idée qu'il y ait aujourd'hui des Scud au Liban-Sud »,
« J'ai interrogé mon homologue libanais, qui n'a pas d'informations sur ce sujet. Les membres de la Finul, pas plus. Si Israël a des éléments particuliers d'informations à nous donner, qu'il nous les donne », a poursuivi le ministre.
Hervé Morin, qui s'est par ailleurs rendu sur la base de Deir Kifa - le QG du contingent français au Sud-, s'est félicité du calme relatif régnant dans la région méridionale depuis la fin du conflit ayant opposé l'armée israélienne au Hezbollah en 2006.
« À l'heure actuelle, la situation me semble stable et sereine (...). Je rentre avec l'idée que le gouvernement libanais et l'ensemble des acteurs politiques libanais souhaitent faire en sorte que la stabilité du Liban soit préservée », a déclaré M. Morin, arrivé vendredi à Beyrouth et qui s'est entretenu avec le président de la République, Michel Sleiman, le Premier ministre, Saad Hariri, ainsi qu'avec son homologue, Élias Murr.
Devant la presse, le ministre français a toutefois rappelé que le sud du Liban était « une région par nature instable, compte tenu des enjeux considérables (au Moyen-Orient) qui peuvent (y) avoir des répercussions ».
« Je pense aux discussions israélo-palestiniennes et à la pression internationale sur le programme nucléaire iranien », a-t-il ajouté.
Selon lui, la Finul doit « faire en sorte que les forces armées libanaises prennent leur essor et leur place dans cette région du Liban » et « faire en sorte que cette zone soit (...) dépourvue d'armes ».
Il a indiqué que la France était « prête à livrer des hélicoptères pour permettre de donner aux forces armées libanaises des moyens aéroportés significatifs », ajoutant que des discussions techniques étaient « en cours » sur ce plan.
Les négociations ne servent que les intérêts sionistes
[ 16/05/2010 - 00:13 ] |
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Cisjordanie – CPI Les négociations entre des Palestiniens et l’Entité sioniste vont reprendre. Les avis des habitants de la Cisjordanie sont mitigés envers cette reprise. La colère est mélangée à la moquerie. La plupart des gens croient que cette reprise vient à l’encontre de la volonté populaire. Pour beaucoup, ces négociations ne servent que les intérêts sionistes. Omar Abdou Al-Aal trouve drôle les propos de Saïb Oraïqat, le grand négociateur de l’autorité palestinienne de Ramallah. Celui-ci a dit : « Nous négocions avec les Américains et non avec les Sionistes ». Ce n’est qu’un subterfuge pour ne pas avoir à justifier l’inutilité de ces négociations. Ces derniers temps, ajoute-t-il, les responsables de l’autorité n’arrêtent pas de se répéter, en disant que leurs négociations ne sont pas menées avec l’occupation israélienne qui continue la colonisation, mais avec l’administration américaine. « Ils se foutent de nous, continue-t-il. Leurs visages ne peuvent cacher leur embarras lorsqu’ils sont obligés d’en parler devant les médias. » Par ailleurs, un officier des services de sécurité de l’autorité de Ramallah, continue à répéter que les négociations sont dans les intérêts des Palestiniens, dans le dessein de contrecarrer une nouvelle révolte, une troisième Intifada. Les hommes de l’autorité considèrent, dit-il, tout acte de résistance contre l’occupation israélienne comme une conspiration contre elle. Et que la négociation est un acte politique exceptionnellement intelligent. Ils profitent de l’ignorance des membres des services de sécurité pour vendre ces idées, croit-il. De son côté, Salem Afana dit que chaque nouveau gouvernement israélien reprend les négociations à la case départ. Il ne les reprend pas du point où était arrivé le cabinet précédent. Un temps volontairement perdu. Durant deux décennies, les négociations n’ont rien donné. Peuvent-elles donné quelque chose maintenant, parce qu’elles se font sous un autre titre ? Maintenant, un état de mécontentement et de dégoût et un état de moquerie et de plaisanterie règnent chez les Palestiniens, même chez les sympathisants de l’autorité. Tout le monde est convaincu d’inutilité de ces négociations qui ne servent que les occupants israéliens, souligne-t-il. Pour sa part, Khaled Abou Khayzaran est certain que les Israéliens ne veulent que montrer au monde entier qu’ils se sont engagés dans des négociations avec les Palestiniens. J’ai vécu plusieurs années en Europe, dit-il. Là-bas, s’il y a des négociations, les Européens croiront que la région est calme. L’absence de négociations est pour eux synonyme de tensions et de problèmes. Il est sûr que l’autorité de Ramallah et l’Entité sioniste vont à ces négociations pour des intérêts partisans. Les deux partis ne voudraient pas voir la résistance éclater à leur visage. De son côté, Waïl Oda pense qu’il est absurde de parler de négociations indirectes, au moment où une coopération sécuritaire se trouve entre l’autorité de Ramallah et l’Entité sioniste. Il appelle Mahmoud Abbas à stopper cette coopération, s’il est vraiment sincère dans sa protestation contre la colonisation, au lieu d’aller se cacher derrière les Américains. Enfin, il remarque qu’on veut à tout prix garder en vie cette maigre autorité de Ramallah, même si ce prix est des captifs, des réfugiés, de la terre, des lieux saints. |
Six jeunes Palestiniens de Rahat accusés de violations sécuritaires
[ 16/05/2010 - 10:47 ] |
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Arabes 48 – CPI Selon des informations, les services de renseignements sionistes du "Shabak" ont arrêté dernièrement 6 jeunes palestiniens de Rahat, au Néguev ouest, en les accusant d'avoir formé un groupe terroriste et d'avoir planifié pour effectuer des crimes, en plus du lancement des bouteilles Molotov sur des voitures israéliennes, près de la ville de Bir Saba. Des masses médias sionistes ont dit que les 6 jeunes palestiniens n'ont pas plus de 20 ans et parmi eux des mineurs qui ont moins de 16 ans. Les familles des 6 jeunes ont nié que leurs fils ont été arrêtés à cause des actes sécuritaires, mais pour des raisons politiques qui entrent dans le cadre des campagnes sionistes contre les Palestiniens qui habitent dans les territoires occupés en 1948. L'avocat d'un des accusés a dit que les familles des 6 captifs n'ont pas rencontré leurs fils depuis plus de deux semaines, en considérant que le Shabak viole les droits des captifs. |
Un nouveau bateau rejoint le convoi de «La Liberté»
[ 16/05/2010 - 11:14 ] |
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Gaza - CPI Le député et président du comité populaire contre le blocus, Djamel Al Khoudari, a affirmé que l’association turque de secours et des droits de l’homme (IHH) a acheté un nouveau bateau pour l’envoyer avec le convoi humanitaire «Liberté», ce qui prouve que les militants sont déterminés à réaliser leur acte humanitaire pour soulager la souffrances et la grande tragédie des habitants de la Bande de Gaza assiégés par l’occupation israélienne depuis plus de 4 ans consécutifs. Lors d’une déclaration de presse, Al Khoudari a indiqué, le samedi 15/5, lors de son discours de l’achat du nouveau bateau qui va transporter 4400 tonnes d'aides humanitaires, que le nombre a atteint 9 bateaux qui vont se diriger vers la Bande de Gaza, d’ici le début du mois prochain. Notons qu'un bateau qui participe à cette mission humanitaire en portant le nom de «Rachell Corie», une activiste américaine anti-sioniste qui a été écrasée jusqu’à la mort par un bulldozer sioniste, a repris hier son trajet de l’Irlande, après un retard de plus de 48 heures pour des raisons logistiques, et va rejoindre le convoi humanitaire anti-blocus qui va se diriger vers Gaza. Le chef de l’association turque (IHH), Bülent Yildirim, a affirmé que les militants internationaux sont convaincus d’accomplir leur mission humanitaire, en dépit des menaces sionistes pour contrarier leur convoi maritime. |
Des manifestations au Néguev pour protester contre la démolition des maisons
[ 16/05/2010 - 11:31 ] |
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Saout al-Haq – CPI Le conseil régional des villages non reconnus, au Néguev, a lancé des activités durant "le début des séries de protestations", aux carrefours et routes pour protester contre la démolition des maisons et la confiscation des terres par les forces occupantes. La première campagne de protestations a été organisée au carrefour de " Rahat Lahafim", qui témoigne d'un grand mouvement quotidien, notamment durant les heures de l'organisation de cette manifestation. Les manifestants ont distribué aux passagers des manifestes politiques, en langue arabe et hébreu, qui expliquent la politique oppressive des démolitions des maisons et des confiscations des terres, dans le cadre d'une campagne contre les prétentions de l'occupation et le gouvernement d'extrême droite. Le président du conseil régional des villages non reconnus, Ibrahim al-Wakili, a dit dans un entretien que cette campagne vient pour exprimer le refus des Palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 aux opérations répétées de démolition des maisons et de la confiscation des terres, ainsi que les prétentions dangereuses du gouvernement d'occupation. |
De nouveaux projets coloniaux aux alentours d’Al Aqsa
[ 16/05/2010 - 11:57 ] |
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Al Qods occupée - CPI Le journal hébreu «Yedioth Ahronoth» a rapporté que la commission d’organisation et de construction, à Jérusalem (Al Qods occupée), va discuter, cette semaine, des nouveaux projets massifs, aux alentours d’Al Aqsa, dans les alentours du soi-disant mur de lamentation «mur d’Al Bouraque», ainsi que l’entrée des Magrébins et d’autres endroits aux environs de la mosquée sainte. Le journal a souligné dans son édition, de dimanche 16/5, que ces projets coloniaux comportent l’instauration d’une habitation sur l'endroit des parcs de voitures, près de la porte des Magrébins, ainsi que l'aménagement de la place du mur d’Al Bouraque et la construction d'un toit, en plus d'un poste de police dans la région connue sous le nom de «Chetraouce». |
Une marche massive à Al Qods pour commémorer la 62 année de la Nakba
[ 16/05/2010 - 12:15 ] |
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Al Qods occupée - CPI Une marche massive a été organisée, le samedi 15/5, dans la ville occupée d’Al Qods, pour commémorer la 62 année de la Nakba, avec la participation de célèbres personnalités nationales et religieuses, sous des restrictions sécuritaires sionistes renforcées. Les manifestants ont porté les drapeaux palestiniens, en répétant des slogans qui affirment l’aspect arabo-islamique de la ville d’Al Qods occupée, tout en dénonçant la politique raciste, d’apartheid, de nettoyage ethnique, d’expulsion et d’extermination pratiquée par les autorités sionistes contre les habitants des territoires palestiniens occupés en 1948. La marche a démarré du boulevard de Naplouse vers le quartier de Cheikh Jarrah, où les manifestants ont prononcé des discours, dont la parole d'Awad Abdel Fattah, le député Jamal Zahalka, Hatem Abdel Kader, Cheikh Abbas Zakour, la député Hanine Zoubi qui ont tous souligné que ce qui se passe aujourd'hui, à Jérusalem «Al Qods occupée», est une deuxième Nakba, et que la ville sainte est le titre de la souveraineté des Palestiniens, et que sans cette ville, il n’y aura pas de souveraineté", tout en insistant sur le droit au retour des réfugiés palestiniens à leurs maisons confisquées par l’occupation. |
Les captifs du Hamas avertissent de la continuation des agressions sionistes contre les leaders
[ 16/05/2010 - 13:04 ] |
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Al-Qods occupée – CPI Le haut comité de la direction des captifs du mouvement Hamas dans les prisons de l'occupation a mis en garde de la continuation des agressions et mesures punitives pratiquées par la direction de la prison de Nafha contre les captifs et du mouvement des captifs. Le comité a appelé dans un communiqué, le samedi soir 15/5, les organisations juridiques et humaines à dévoiler les mesures punitives sionistes contre les captifs palestiniens. Il a affirmé que la direction de la prison de Nafha effectue une campagne de transfert contre les captifs leaders, dont Yahia al-Sinouar, le chef du haut comité des leaders captifs du mouvement du Hamas. Il a averti aussi des nouvelles mesures sionistes contre les leaders du mouvement palestinien des captifs dans le but de paralyser leur efforts pour améliorer les situations dans les prisons sionistes, sous l'ombre de cette étape d'escalade entre la direction et les captifs palestiniens. |
En commémorant la Nakba : un sit-in devant le siège du gouvernement à Londres
[ 16/05/2010 - 14:07 ] |
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Londres - CPI A l’occasion de la commémoration de la 62ème année de la Nakba (l'occupation de la Palestine historique par l’entité sioniste), le forum Palestinien a organisé, le samedi 15/5, un sit-in devant le siège du gouvernement britannique, à Londres, en coopération avec la campagne britannique de solidarité avec le peuple palestinien et l’initiative islamique, en Grande Bretagne. Des dizaines de représentants des associations et des hommes célèbres qui soutiennent le peuple palestinien opprimé de ses droits légitimes depuis plus de 62 ans d’occupation israélienne ont remis une lettre au premier ministre britannique, David Cameron, en appelant son gouvernement d’œuvrer pour mettre fin à l’occupation et arrêter les crimes et violations sionistes contre les lois, chartes, règles internationales et humanitaires, en stoppant le colonialisme et levant immédiatement le blocus arbitraire et injuste qui frappe cruellement, depuis plus de 4 ans consécutifs, les palestiniens dans la Bande de Gaza. "Les manifestants ont appelé à mettre en exécution les normes juridiques et renforcer la justice pour emmener les coupables dirigeants sionistes qui ont perpétré des crimes de guerre sauvages contre la population civile de la Bande de Gaza, en tuant des milliers d’innocents, dont des centaines de femmes et d’enfants", a souligné une source des activistes dans ce sit-in. Le porte-parole du Forum, Zaher Birawi, a déclaré que les manifestants appellent le gouvernement britannique à rectifier l'image historique de son pays qui a donné l'avantage à l’entité sioniste, durant le mandat britannique sur la Palestine aux dépends des droits du peuple palestinien, en soulignant que la Grande Bretagne avait participé à la tragédie et aux grandes souffrances des Palestiniens et qui se poursuivent jusqu’à maintenant, depuis plus de 62 ans de la Nakba. En appelant David Cameron à adopter une position courageuse, sérieuse et efficace pour la récupération des droits palestiniens, les manifestants ont demandé dans leur communiqué de contestation contre la politique raciste à une intervention internationale pour obliger l’occupation à respecter les lois et conventions internationales et rendre justice au peuple palestinien sinistré. |
Al-Attar : On doit soutenir la résistance contre les agressions sionistes
[ 16/05/2010 - 15:08 ] |
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Damas – CPI La vice-présidente de la république syrienne, Najah al-Attar, a critiqué fortement les pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec l'entité sioniste, soient ceux qui ont signé des accords de paix ou ceux qui n'ont pas signé. Elle a averti que notre nation est au début d'une bataille qui va déterminer notre existence. Dans son discours durant l'ouverture du congrès de "l'Arabisme et l'avenir", qui a eu lieu, le samedi 15/5, dans la capitale syrienne, Damas, al-Attar a averti du dépassement des services de renseignements sionistes dans plusieurs pays arabes pour former des avant-postes d'espionnages. "Les sangs arabes qui ont coulé durant les batailles avec l'occupation sioniste sont devenus négligés par certains pays arabes qui ont renoncé à leurs position en créant des relations économiques, culturelles et sociales avec l'entité sioniste, en répondant aux désirs israéliens et son gardien américain qui représente l'allié stratégique des sionistes, en conséquence, ces pays sont devenus des pacifistes malgré qu'ils savent que la paix n'est qu'une illusion avec l'occupation israélienne", a ajouté al-Attar. Elle a déclaré également Damas a organisé ce congrès après avoir constaté la dimension de la catastrophe et la situation critique de notre Nation, en soulignant qu'on est aujourd'hui au début d'une bataille de sort et d'existence. Enfin, elle affirmé que la Syrie n'accepte, ni la capitulation, ni le marchandage ou les solutions injustes, en montrant qu'on doit soutenir la résistance et la lutte pour faire face aux agressions sionistes. |
Washington : Des Palestiniens et des américains commémorent la Nakba
[ 16/05/2010 - 17:56 ] |
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Washington – CPI Des palestiniens et des pacifistes américains ont célébré, le dimanche 16/5, la 62e commémoration de la Nakba dans la capitale américaine, Washington, où des organisations et associations concernées par la question palestinienne ont organisé une marche, en appelant à mettre fin à l'occupation israélienne. Les manifestants ont porté des messages clairs au monde entier, dont l'appel à la fin de l'occupation et la garantie des droits palestiniens, en considérant les crimes sionistes dans les territoires palestiniens sous l'ombre du silence international comme une autre Nakba. |
Liebermann attaque la Russie et la Turquie pour leur position envers le Hamas
[ 16/05/2010 - 19:36 ] |
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Al-Qods occupée – CPI Le ministre sioniste des affaires étrangères, l'extrémiste Avigdor Liebermann a condamné fortement la Russie et la Turquie à cause de leur position envers le mouvement du Hamas. Lors de ses déclarations à la radio sioniste, Liebermann a dit, le dimanche 16/5, que la Russie, la Turquie et d'autres pays prennent un genre de politique qui fait la différence entre le bon et le mauvais terrorisme, celui qui vise "Israël", et un autre qui frappe une autre région, selon ses prétentions. "Nous avons publié un communiqué à propos de cette rencontre, où nous avons exprimé notre déception de la position de la Russie, alors qu'on attendait d'elle une autre position, pour cela nous avons adressé ce message à tous les niveaux et responsables russes", a ajouté Liebermann. Liebermann a lancé ces déclarations en réponse à une question autour de la rencontre du président russe Dimitri Medvedev avec le chef du bureau politique du mouvement du Hamas, Khaled Mechaal, la semaine dernière, selon l'AFP. |
Al-Zahhar : la résistance est notre choix stratégique
[ 16/05/2010 - 19:54 ] |
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Gaza – CPI Le membre du bureau politique du mouvement du Hamas, Dr. Mahmoud al-Zahhar a appelé à renoncer au choix des négociations avec l'ennemi sioniste, en les qualifiant de rencontres inutiles qui contribuent à la perte des patries. "Ceux qui donnent confiance à l'ennemi sioniste en croyant qu'ils vont, de cette façon, pouvoir reprendre nos territoires, rêvent vraiment, alors que nous n'avons d'autres choix que la résistance et le Djihad qui représentent le seul moyen pour libérer la Palestine et garantir le retour de tous les réfugiés palestiniens vers leurs maisons et terres occupées depuis 1948", a ajouté al-Zahhar, lors d'un festival organisé, le dimanche 16/5, par le conseil des étudiants à l'université islamique pour célébrer la 62e commémoration de la Nakba palestinienne. Il a appelé les factions palestiniennes qui croient au choix de la paix prétendue avec les sionistes à retourner vers leur peuple. Le leader du Hamas a dévoilé l'existence des contacts continuels de son mouvement avec le Fatah pour arriver à un vrai consensus, en ajoutant que toute réconciliation doit rejeter les coordinations sécuritaires avec l'occupation et construire les sociétés de la résistance. Al-Zahhar a appelé également à la création d'une armée palestinienne pour répondre au désir de notre peuple qui souffre jusqu'à maintenant à cause de l'occupation. Il a montré que les leaders et les grands martyrs Palestiniens ont fait leurs études à l'université islamique de Gaza. De son côté, le vice-président de l'université et chargé des affaires des étudiants, Dr. Kamal Ghouneim, a déclaré que la Nakba est devenue station ainsi qu'une grande leçon pour nos futures générations. |
Un bateau algérien rejoint la flotte "Liberté"
[ 16/05/2010 - 20:06 ] |
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Alger – CPI Le convoi d'aide turque pour casser le sévère blocus sioniste imposé injustement contre la Bande de Gaza à annoncé qu'un d'un bateau algérien de cargaisons a rejoint la flotte "Liberté" qui va se diriger vers la Bande de Gaza, en transportant des aides humanitaires, ainsi que des matières de construction et des maisons mobiles, dans une tentative pour casser le blocus à travers la mer. Le porte-parole du convoi d'aide turque, Ziad al-Aloul, a dit que le peuple algérien défie les menaces sionistes en envoyant un bateau de cargaisons qui va rejoindre la flotte "Liberté" pour briser le blocus contre Gaza. Il a souligné que le mouvement algérien de la paix a offert ce bateau au nom du peuple algérien. Al-Aloul a déclaré que l'affiliation du bateau algérien a levé le nombre des embarcations qui vont participer à cette flotte à neuf bateaux, tout en saluant le rôle du peuple algérien pour soutenir la question palestinienne et ses efforts pour briser le blocus sioniste. Il a averti aussi de toute agression sioniste contre la flotte de la Liberté qui va se diriger, le 23 ou 24 mai prochain, vers la Bande de Gaza, en soulignant que l'occupation porte la responsabilité totale de la vie de plus de 500 solidaires qui accompagnent cette flotte. |
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