[ 12/11/2009 - 12:21 ] |
Gaza - CPI Le dirigeant du Hamas, Ismaïl Redouan a affirmé que le défunt et ancien président palestinien, Yasser Arafat, a été assassiné à cause de son maintien immuable aux principes de sa nation et droits légitimes de son peuple, notamment la ville sainte d'Al Qods. Redouan a averti de la stratégie et la démarche honteuse de la politique officielle du successeur d'Arafat, le président sortant, Mahmoud Abbas (Abou Mazen). Lors de ses déclarations, le mercredi 11/11, à l'occasion de la 5ème commémoration de la mort de l'ancien président palestinien, Redouan a confirmé que Yasser Arafat a été assassiné à cause de son fort attachement aux principes, dont la ville sainte d'Al Qods. "Nous étions en désaccord avec Arafat sur le compromis prétendu de paix, mais nous avions les mêmes convergences et nous étions d'accords sur les principes palestiniens, dont le droit à la résistance annulée actuellement par le groupe négociateur palestinien de Ramallah.", a précisé Redouan. "Arafat avait protégé l'union nationale du peuple palestinien et avait appuyé sa résistance", a–t-il souligné, en protestant d'une manière très ferme contre la politique honteuse de l'actuel président sortant, Mahmoud Abbas, qui renonce régulièrement à la résistance nationale. |
vendredi 13 novembre 2009
Redouan : Nous étions d'accords avec le défunt Arafat sur les principes et droits palestiniens
[ 12/11/2009 - 12:21 ] |
Le convoi d’aide européenne est arrivé à Gaza avec un mois de retard
Gaza - 12-11-2009 |
Le groupe apporte à Gaza 100 petits camions chargés d’aide médicale et 260 fauteuils roulants, plusieurs ambulances, 102 voitures pour le transport de handicapés et des ordinateurs pour les écoles endommagées pendant la dernière guerre israélienne.
Sha’th a dit que le convoi était composé de 60 personnes de 10 pays européens différents, qui irait au nord de la Bande pour rencontrer des membres du Conseil Législatif Palestinien, puis à l’hôpital Ash-Shifa, à Gaza-ville, qui porte toujours les marques de la dernière guerre israélienne sur la région en décembre et janvier derniers. Plus tard dans la journée, la délégation rencontrera les familles des prisonniers incarcérés en Israël, puis enfin les membres du gouvernement.
Le Ministre du Travail et des Affaires Sociales, Ahmad Al-Kurd, a déclaré lors d’une conférence de presse après l’arrivée du convoi à Gaza qu’il envoyait un message moral au monde, demandant qu’il « cesse d’assiéger un million et demi de Palestiniens », et qu’il transmettrait, à son retour dans les différents pays, « l’impact humanitaire dévastateur » du siège.
Le docteur Issam Younis, coordinateur du convoi, a dit « Nous sommes venus pour mettre un sourire sur les visages des enfants de Gaza et sur les visages de chaque enfant et de chaque jeune qui a été agressé, pour leur dire qu’ils ont leur vie devant eux, que leur objectif est unique, et que nous sommes avec eux.”
L'Autorité palestinienne reporte les élections prévues en janvier 2010
Des colons israéliens détruisent encore des oliviers
Proche de la grande ville palestinienne de Naplouse, la région de Yitzhar est fréquemment le théâtre d'affrontements entre colons, paysans et militants palestiniens et forces de sécurité israéliennes.
Dans le puzzle proche-oriental, Paris veut jouer la carte syrienne
Israël s'est dit prêt à des négociations de paix sans condition préalable avec la Syrie, alors que le processus de paix avec les Palestiniens est enlisé. Mercredi à l'Élysée, M. Netanyahu a demandé au président Nicolas Sarkozy de transmettre un message en ce sens au chef de l'État syrien Bachar el-Assad qu'il reçoit aujourd'hui à Paris, selon un responsable israélien. Israël applique ainsi la « méthode du balancier » qui consiste à privilégier un autre interlocuteur lorsque le dialogue est bloqué avec le principal partenaire, comme c'est le cas actuellement avec les Palestiniens, relèvent les médias israéliens. Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a déclaré mercredi qu'« il ne faut pas traiter par le mépris les signaux de paix émanant ces derniers temps de Damas ».
Pour l'analyste Gerald Steinberg, professeur de sciences politiques à l'Université Bar-Ilan de Tel-Aviv, « le blocage sur le volet palestinien favorise une relance avec les Syriens ». « Obama a ouvert le jeu avec Damas » et « la France peut aussi assumer un rôle, vu son influence historique au Liban », estime-t-il. « Barack Obama a toujours pensé que des négociations de paix avec Damas isoleraient fatalement l'Iran, ainsi que ses alliés, le Hezbollah et le Hamas ». « Pour M. Netanyahu, il peut être avantageux tactiquement de reprendre des négociations avec Damas. D'autant qu'il ne risque pas de devoir payer le prix de la paix avec les Syriens dans l'immédiat », explique M. Steinberg à l'AFP.
La Syrie s'est dit prête pour sa part à reprendre les négociations de paix avec Israël, mais celles-ci s'annoncent compliquées en raison de l'exigence syrienne d'une restitution intégrale du Golan occupé. « Nous ne posons pas de conditions pour faire la paix, mais nous avons des droits auxquels nous ne renoncerons pas », a affirmé M. Assad mercredi, dans une allusion claire au plateau stratégique du Golan occupé depuis 1967 et annexé en 1981 par Israël. M. Netanyahu s'est déclaré « prêt à rencontrer le président syrien à tout moment et où que ce soit pour reprendre les négociations de paix, sans aucune condition préalable ». « L'occupation et la paix ne peuvent aller ensemble. Les droits, notamment la terre, sont les fondements de la paix », affirme à l'AFP Abdel-Latif Omrane, directeur général et rédacteur en chef du journal du parti au pouvoir en Syrie, al-Baas.
Israël et la Syrie sont formellement en état de guerre depuis 1948, mais ont signé des accords d'armistice et de cessez-le-feu.
Les négociations de paix syro-israéliennes, parrainées par les États-Unis avaient été suspendues en 2000 après avoir achoppé sur le Golan. Si pour la Syrie le Golan n'est pas négociable, elle se dit prête à négocier avec Israël « d'autres éléments de la paix », comme l'eau, la normalisation des relations et les arrangements de sécurité. En mai 2008, la Syrie et Israël ont repris des négociations indirectes par l'entremise de la Turquie. Mais elles ont été interrompues lors de l'offensive israélienne contre Gaza en décembre 2008-janvier 2009, qui a aussi jeté un froid sur les relations avec l'allié turc.
« Depuis 1992, tous les chefs de gouvernement israéliens, hormis Ariel Sharon, ont envisagé d'évacuer le Golan en échange d'un accord de paix, et Ehud Olmert (le prédécesseur de M. Netanyahu) était même prêt à cela », souligne le professeur Moshé Ma'oz, orientaliste à l'Université hébraïque de Jérusalem.
Le convoi humanitaire "Miles for smiles" est entré dans Gaza!
Publié le 12-11-2009
L’Opération « Miles of Smiles », un convoi de 100 minibus chargés de médicaments, de fauteuils roulants et autre matériel médical destinés à la population, a enfin obtenu le feu vert des autorités égyptiennes pour entrer dans la bande de Gaza, indique-ton au CBSP (Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens), qui a affrêté 20 minibus.
Pour rappel, ce convoi humanitaire avait quitté l’Europe le 16 octobre dernier et s’était retrouvé bloqué à Port-Saïd pendant plus de quinze jours. La situation semblant enlisée, le convoi avait fini par emprunter la route vers le port d’El-Arish pour gagner Rafah, seul itinéraire autorisé par les autorités égyptiennes. Après avoir signé un contrat avec un convoyeur syrien, le convoi avait fait route vers El-Arish, atteint il y a tout juste quelques jours.
Cette initiative, qui représente un coût de deux millions de dollars, était très attendue à Gaza. La patience des organisateurs a été récompensée. "Tous les participants sont très motivés et poursuivront l’opération jusqu’à son terme », avait déclaré Malik Sebihi, Président du CBSP.
CAPJPO-EuroPalestine