mercredi 23 novembre 2011

Le Quartette presse Israël de dégeler les fonds dus aux Palestiniens

23 novembre 2011
Agence France-Presse
Jérusalem
Le Quartette (É.-U., UE, Russie, ONU) a pressé mercredi le gouvernement israélien de débloquer «sans délai» des fonds dus à l'Autorité palestinienne et qu'il a gelés, selon un communiqué de son envoyé au Proche-Orient.
«Je demande avec insistance au gouvernement israélien de débloquer sans délai et de transférer régulièrement à l'Autorité palestinienne les fonds qui lui sont dus», a affirmé M. Tony Blair.
Après l'admission de la Palestine à l'UNESCO, Israël avait annoncé le 1er novembre la construction de 2000 logements supplémentaires pour les colons et le gel des transferts de fonds dus aux Palestiniens.
Ces fonds correspondent au remboursement des taxes et droits de douane perçus par Israël sur les produits transitant via ses ports à destination de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, soit environ 100 millions de dollars par mois selon les estimations de l'ONU.
«Ces fonds sont indispensables au fonctionnement de l'Autorité palestinienne. En raison de leur blocage, quelque 180 000 de ses employés, y compris les responsables palestiniens oeuvrant à la sécurité en Cisjordanie, risquent de ne pas recevoir leurs traitements», a ajouté M. Blair.
Selon son porte-parole, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a également demandé mardi au premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou de verser les fonds dus par Israël aux Palestiniens.
M. Ban Ki-moon a en outre demandé qu'Israël mette un terme à la colonisation des Territoires palestiniens occupés, soulignant «le besoin de désescalade (...) afin de créer un environnement propice à la reprise de négociations directes entre Israéliens et Palestiniens».
Les négociations de paix israélo-palestiniennes sont dans l'impasse depuis plus d'un an, Israël ayant refusé de proroger un moratoire de dix mois de la construction dans les colonies comme l'exigent les Palestiniens.
Le Quartette s'efforce de relancer les négociations depuis que le président palestinien Mahmoud Abbas a déposé le 23 septembre une demande d'adhésion à l'ONU d'un État de Palestine.
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Ramallah solidaire de Tahrir : "Depuis Manara, nous saluons les yeux de Ahmad Harara"

Ramallah - 23 novembre 2011
Par Bikyamasr
Mardi soir 22 novembre, un grand nombre de Palestiniens se sont rassemblés à Ramallah pour exprimer leurs inquiétudes et leur soutien à ceux qui protestent contre le régime militaire agressif Place Tahrir, au Caire. S'appuyant sur une fière tradition de protestation à voix hautes et fermes, les citoyens de Ramallah se tiennent aux côtés des activistes égyptiens dans leur cinquième jour d'affilée de combats de masse entre les protestataires et les forces de la sécurité d'Etat. Mardi en fin de journée, le nombre de victimes au Caire était de 71, avec des milliers de blessés au Caire, à Alexandrie et à Suez.
Ramallah solidaire de Tahrir : 'Depuis Manara, nous saluons les yeux de Ahmad Harara'
Les chants et les slogans étaient nombreux, ainsi que les pancartes, tandis que les Palestiniens ont parcouru les rues froides de Ramallah.
"Depuis Manara, nous saluons les yeux de Ahmad Harara !", ont entonné les manifestants, faisant référence au militant égyptien qui a perdu un œil le 28 janvier dans la bataille qui a réussi à faire tomber l'ancien président Moubarak, et l'autre le 19 novembre, lors de la répression violente des forces de l'armée et de la police qui a toujours cours, principalement autour de la Place Tahrir, depuis vendredi.


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Ahmad Harara, qui a écrit sur chacun de ses yeux la date à laquelle il l'a perdu (photo blog The Arabist)
"Nous sommes dans les rues, la manifestation est très puissante," dit un tweet envoyé depuis la manifestation à Ramallah mardi soir.
La manifestation avait été lancée la veille, les activistes appelant les Palestiniens "à soutenir nos frères et sœurs, qui sont à nos côtés pour Jérusalem." Les organisateurs ont dit vouloir rendre la pareille aux activistes égyptiens, dont le soutien à la lutte palestinienne est particulièrement fort depuis le dégagement de Moubarak et la fin d'une époque de soutien politique à Israël.
L'information que le président palestinien Mahmoud Abbas devrait rencontrer officiellement jeudi le maréchal égyptien Hussein Tantawi, le chef du conseil militaire au pouvoir en Egypte, n'a pas été confirmée.
Abbas doit rencontrer le chef du Hamas Khaled Meshaal au Caire dans quelques jours, et des rumeurs courent selon lesquelles il saluerait également l'infâme chef de l'armée égyptienne.
Cette perspective a mis en colère les activistes palestiniens, qui ont déclaré que "la 'direction' palestinienne qui va rencontrer Tantawi jeudi ne nous représente pas."
Source : Bikyamasr
Traduction : MR pour ISM
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Aruri: «Deuxième lot» de la transaction de prisonnier aura lieu la fin du mois prochain

[ 23/11/2011 - 16:33 ] 
Damas - CPI
Le cheikh Saleh Aruri, membre du Bureau politique du Hamas, a déclaré que de contacts intensifs sont en cours pour compléter la transaction et la libération de 550 prisonniers palestiniens inclus dans la transaction, prévoyant leur libération et la fermeture de leurs dossiers à la fin du mois prochain.
« L'occupation a rejeté une demande récemment présenté par le côté Egyptien, à rouvrir les discussions de la seconde tranche de l'opération d'échange de prisonniers, et d'y élever les normes », a souligné Aruri.
Aruri a confirmé lors d’une déclaration, mercredi 23/11, au site Web "Ressala » (Message) que la demande égyptienne pour renégocier sur le deuxième lot de l'opération d'échange, a été absolument rejetée par l’ennemi occupant sioniste,  il y a une semaine, soulignant que l'occupation a confirmé que le dossier et tous entretiens sont complètement fermés et il est inacceptable d’être examiner de nouveau.
En effet, en ce qui concerne la nature de la condamnation des prisonniers prévus d’être libérés selon la transaction, Aruri a noté, que l'occupation contrôle tous les noms de ceux qui seront libérés, refusant dans le même temps que l'accord d'inclure un tel prisonnier condamné comme criminel.
Dans un contexte lié, l’adjoint du président du bureau politique du Hamas, « Moussa Abou Marzouk » a dit dans une déclaration antérieure que les prisonnières palestiniennes dans les geôles sionistes seront libérés dans la deuxième phase de l'opération d'échange qui a eu lieu récemment entre le Hamas et l’occupation israélienne
Notons que la première tranche de l'affaire « Fidélité des libres » avait libéré 450 prisonniers palestiniens à l’encontre du soldat sioniste Gilad Shalit.

Haniyeh: la montée des attitudes des peuples inquiète l'occupation

[ 23/11/2011 - 18:17 ] 
Gaza - CPI
Le Premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh a accueilli, mercredi le 23/11, une délégation du convoi « printemps arabe », à nouveau pour leur souhaiter la bienvenue au nom du gouvernement et du peuple palestinien, soulignant que leur visite à Gaza a beaucoup d’intérêt pour les hauts responsables politiques et à cause de ce qu'elle porte des dimensions et grands objectifs, ajoutant que le peuple palestinien a ressenti l'étreinte internationale à sa souffrance et sa cause, au moment où il a reçu le convoi du « printemps arabe » qui comprend des militants de plus de 40 pays.
Haniyeh a déclaré: «Nous voyons un changement profond et positif dans les attitudes des peuple envers les peuples opprimés, en particulier le peuple palestinien, et nous voyons que cela a inquiété l'occupation, alors que ses réactions étaient sur terrain où ses appareils guerriers ont bombardé des sites civils de Gaza aujourd'hui à l’aube, cherchant à perturber la visite à travers l'escalade, et je pense qu'ils (les occupants israéliens) ne réussissent pas car cette visite avait plus d’intérêt politiques et médiatiques ».
De son côté, le chef de la délégation Clare Short, l’ancienne ministre britannique pour le développement a remercié le premier ministre du gouvernement et le peuple palestinien pour leur chaleureux accueil et leur généreuse hospitalité, saluant le peuple palestinien et sa fermeté face à la continuation de l'agression, le siège et l’occupation.
«Ce que nous avons vu de la part du peuple palestinien ; de la dignité ; la fierté et la fermeté, nous fait tenir humble devant lui, nous offrons aussi des excuses pour l’engagement de nos gouvernements qui encouragent l'occupation sur l'exercice de son agression, mais avec la renaissance arabe et la grande sensibilisation va pousser les gouvernements occidentaux à changer leurs positions sur la question de Palestine", a ainsi souligné l’ancienne ministre (Short).
Short a souligné qu'elle et ses collègues dans le convoi « Printemps arabe » seront témoins de la question palestinienne et ce que l'occupation sioniste perpètre, en se référant à la croyance que l'occupation disparaîtra bientôt.
En répondant aux diverses questions des membres de la délégation, Haniyeh a répliqué en attirant l’attention que l’ennemi occupant est l’unique acteur des souffrances de tous les Palestiniens, insistant que l’ennemi n’a aucun concept pacifique, mais contrairement réagit sur tous les niveaux par agressivité, racisme et perpètre ses violations projetées pour l’extermination du peuple palestinien, notamment à el-Qods occupée, rejetant à travers ses pratiques de statu quo, même l’idée à deux états sur les frontières de 1967.
En effet, le premier ministre a donné beaucoup d’importance, en répondant aux questions, sur la stratégie nationale destinée à être adoptée lors de la réunion Abbas-Mechaal, qui aura lieu, Caire, demain le 24/11, confirmant l’obstination des deux côtés(Hamas et Fatah) à ouvrir une nouvelle page d’unité et de consensus sur les principaux dossiers, dont la libérations de plus de 6 000 prisonniers dans les geôles de l’ennemi occupant, le droit au retour des réfugiés à leurs foyers que leur nombre a dépassé les 6 millions, la lutte contre les agendas criminels de l’occupation dont l’agression, l’assassinat, l’arrestation, judaïsation des lieux saints, le colonialisme très étendu.
 Haniyeh a appelé le monde entier à boycotter les produits de l'occupation comme une forme de solidarité avec le peuple palestinien et le rejet de l'injustice, réclamant la fin du blocus et l’ouverture des passages pour ranimer de l'économie palestinienne, en soulignant que les meilleurs types de roses et de fraises, qui sont exportés vers l'Europe sont en provenance de la Palestine, et plus particulièrement de la bande de Gaza.
Finalement, Haniyeh a honoré le chef de la délégation en visite, qui comprenait des députés européens, chefs des partis politiques et personnalités publiques, tout en renouvelant qu’ils sont toujours accueillis à tout moment en Palestine.

Réconciliation :Arrivée des Palestiniens au Caire (Hamas et Fatah)

[ 23/11/2011 - 20:11 ] 
Caire - CPI
Ezzat Rasheq, un éminent dirigeant du Hamas a annoncé l'arrivée du chef du bureau politique du Hamas  Khaled Mechaal, au Caire, à la tête d’une haute  délégation, en préparation pour le sommet palestinienne avec le président de  l’Autorité Mahmoud Abbas et la délégation du Fatah.
 « La délégation comprenait à côté de Mechaal,  Moussa Abou Marzouk,  Ezzat Racheq,  Khalil el-Hayya, Nizar Awadallah, Mohamed Nasr et Saleh Aruri », a souligné le dirigeant du Hamas.
Une source bien informée proche du Hamas a confirmé que le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal se réunira plus tard, aujourd’hui, le mercredi, avec le chef des renseignements égyptiens, le ministre  Mourad Mowafi pour discuter du dossier de la réconciliation.
De sa part, le président du Centre d’études palestiniennes en Egypte, Ibrahim el-Drawi a affirmé dans des déclarations exclusives pour le correspondent ,  de notre Centre palestinien d'information (CPI), le mercredi 23/11, que la délégation du Fatah dirigé par Mahmoud Abbas est arrivé, mardi, et a eu des entretiens avec des responsables égyptiens sur l'achèvement de la réconciliation palestinienne.
 Tandis que la délégation du Hamas, sous la présidence de Mechaal est arrivée, au Caire, mercredi soir, pour que le sommet s’organisera entre Mechaal et Abbas jeudi (demain).
El- Drawi a assuré  que le sommet discutera de la stratégie de sortie de la crise actuelle palestinienne, à la lumière de l’impasse des négociations, de s’entendre sur le renforcement de l'Organisation de la libération palestinienne (OLP) et le programme commun du prochain gouvernement, ainsi que les procédures pour la mise en œuvre de la réconciliation.
Notons que la délégation de Fatah comprend Azzam al-Ahmad, le Dr. Saeb Erekat, le général Majid Faraj, et le sommet « Mechaal-Abbas » sera parrainé par l'Egypte et en présence prévue du général égyptien Murad Mowafi

L'ONU demande à Israël de reprendre le transfert des revenus fiscaux palestiniens

22 novembre 2011 –
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s'est entretenu mardi au téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour souligner la nécessité de désamorcer la situation tendue actuelle afin de créer un environnement propice à la reprise des négociations directes entre les Israéliens et les Palestiniens.
« Le Secrétaire général a encouragé le Premier ministre Netanyahou à reprendre immédiatement le transfert des revenus de TVA et de droits de douanes palestiniens conformément aux obligations légales d'Israël », a indiqué son porte-parole dans un compte-rendu de la conversation téléphonique.
Le gouvernement israélien avait décidé de geler le transfert de ces revenus après l'admission de la Palestine comme Etat membre à part entière par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Le Secrétaire général a rappelé qu'Israël est dans l'obligation de verser ces fonds qui appartiennent à l'Autorité palestinienne.
Ban Ki-moon a également fait part de sa profonde préoccupation concernant l'annonce israélienne d'étendre les colonies dans les territoires occupés, y compris à Jérusalem-Est, ce qui sape les efforts actuels pour arriver à un accord de paix et viole le droit international.
Le Secrétaire général a salué la décision d'Israël de permettre de nouveaux projets de construction de l'ONU à Gaza d'une valeur de 5,5 millions de dollars, et il a encouragé le gouvernement israélien à lever le blocus de Gaza comme le demande la résolution 1860 du Conseil de sécurité, a précisé son porte-parole.
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Israël menace les activités de l'UNRWA en Palestine

Ecrit par Thiry   
24.11.11
Israël cherche à fermer l’agence des Nations Unies qui vient en aide aux réfugiés palestiniens. Ceci vient s’ajouter à un contexte peu favorable pour les organisations internationales qui se voient menacées de sanctions financières  de la part des Etats-Unis en cas d’adhésion de la Palestine en leur sein.
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Une rue du camp de réfugiés d'Aida à Bethléem, un des 59 camps gérés par l'UNRWA
Dans le même temps, l’UNRWA annonce la création de deux nouvelles cliniques dans la bande de Gaza qui prendront en charge plus de 175,000 réfugiés. Ces infrastructures sont financées à hauteur de 2 millions de Dollars par le Gouvernement du Japon. Tokyo est le 9ème bailleur de fonds de l’organisation. Cette aide, est non négligeable étant donné la forte concentration d’exilés à Gaza.
L’UNRWA vient en aide aux réfugiés palestiniens depuis sa création en 1949 en fournissant  un accès aux soins, et en favorisant l’emploi des populations déplacées. L'organe est présente en Syrie, en Jordanie, au Liban, en Cisjordanie et à Gaza où cette dernière doit gérer 8 camps de réfugiés surpeuplés.
L’initiative visant à faire cesser les activités de l’agence est menée par la député, Einat Wilf, représentante du parti Indépendance, à la Knesset. Dans un article paru aujourd’hui dans le quotidien Hayom, cette dernière affirme qu’aucun autre peuple ne jouit du statut de réfugiés génération après génération. Les activités de l’UNRWA sont selon elle, contre productives et nuisent au processus de paix. 
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Mahmoud Zahar exprime des doutes quant au succès de la rencontre Abbas-Mechaal

Ecrit par Pierre Tiercin   
24.11.11
Mahmoud al-Zahar, l'un des co-fondateur et leader du mouvement du Hamas, a indiqué ce mercredi au journal al-Hayat basé à Londres qu'il doutait que l'avancée de la réconciliation du Hamas et du Fatah soit conséquente. 
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Mahmoud Zahar, co-fondateur et haute figure du mouvement du Hamas, estime que la rencontre Abbas-Mechaal n'est qu'une ''rencontre protocolaire''
M. al-Zahar est l'une des trois principales figures du Hamas, avec Khaled Mechaal et Ismaïl Haniyeh. Il a expliqué ce mercredi que la mise en oeuvre de la réconciliation était vouée à l'échec si le Fatah ne fournissait pas de véritables garanties à l'issue de la rencontre de Khaled Mechaal et de Mahmoud Abbas qui prendra place demain au Caire.
"Nous voulons la garantie que des élections libres seront organisées, et la garantie que les termes de l'accord de réconciliation seront entièrement appliqués", a-t-il affirmé à al-Hayat. "Selon mon expérience avec Abu Mazen [Mahmoud Abbas], il serait inopportun d'être optimiste à son propos. Il est aujourd'hui obligé d'avancer sur le terrain de la réconciliation, mais ce n'est que parce que toutes les autres portes lui sont désormais closes et qu'il ne lui reste pas d'autre option".
"Nous souhaitons également que l'Autorité Palestinienne arrête de pourchasser les soldats de notre organisation en Cisjordanie", a ajouté M. al-Zahar.
Selon M. al-Zahar, il ne s'agirait demain que d'une "rencontre protocolaire" dans laquelle il ne faudrait pas placer trop d'espoir. Il a également nié toute entente sur la nomination d'un futur Premier Ministre d'unité nationale, bien que le quotidien al-Sharq al-Awsat ait rapporté aujourd'hui que les factions se seraient entendues autour de la personne de Mohammed Mustafa, président du conseil d'administration du Fond d'Investissement Palestinien.
Nabil Shaath, du bureau central du Fatah, avait déjà expliqué hier à la Voix Palestinienne que la question la plus importante de la rencontre serait celle de la mise en oeuvre des garanties. Il a ajouté que la seule objection légale ayant été levée contre la candidature palestinienne lors de son vote au Conseil de Sécurité avait été la division palestinienne et l'absence d'une administration unie de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza.
Benjamin Netanyahu a de nouveau refusé de procéder au transfert des taxes douanières perçues par Israël pour l'Autorité Palestinienne, bien que la demande en ait été expressément formulée par la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton. Il a indiqué que la question serait réétudiée lorsque les conclusions de la rencontre Abbas-Mechaal seront publiées. Bien que son gouvernement soit largement en faveur du maintien du gel, le quotidien Haaretz a révélé hier que les services de renseignements israéliens craignent que la rétention de cette ressource budgétaire ne génère des troubles dans les territoires occupés palestiniens.
M. Abbas, à la tête du Fatah, et K. Mechaal, numéro un Hamas, se rencontreront toute la journée de demain pour discuter des termes de la réconciliation et de sa probable mise en oeuvre. Ils rencontreront également le chef des services de renseignements égyptiens, Murad Muwafi, ainsi que le très controversé chef du Conseil Suprême des Forces Armées égyptiennes, le Maréchal Hussein Tantawi, dont l'autorité est aujourd'hui contesté par les manifestants. 
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"The Breaker", film-documentaire de Wesam Mousa sur les enfants de Gaza

Paris - 23 novembre 2011
Par Proche-Orient : que peut le cinéma ?
le 9 décembre 2011 à 18h au Cinéma Les 3 Luxembourg à Paris, dans le cadre du Festival "Proche-Orient : ce que peut le cinéma" (du 30 novembre au 13 décembre 2011).
'The Breaker', film-documentaire de Wesam Mousa sur les enfants de Gaza
"Alkasara est le titre de mon film, en anglais, "The Breaker", en référence aux activités du film qui montre de la réalité de la vie dans la Bande de Gaza. Le film parle de la souffrance de sa population et de la situation difficile à laquelle elle est confrontée tous les jours à cause du siège israélien sur Gaza.
Le siège oblige beaucoup de Palestiniens de Gaza à travailler dur pour trouver un morceau de pain pour eux et leurs enfants. Mon film parle donc de ces gens-là, en particulier des enfants qui ont quitté l'école pour ces boulots durs, ils vont dans les colonies qu'ont laissées les Israéliens pour y ramasser des pierres, puis ils les emmènent à l'usine "al-Kasara" pour les transformer afin de s'en servir pour la construction, parce qu'ici à Gaza, les matériaux de construction ne sont pas autorisés à entrer ; la seule solution est de les faire entrer par les tunnels depuis l'Egypte, mais ils ne sont pas de bonne qualité. Les matériaux que les enfants et les autres personnages du film ramènent des colonies israéliennes sont de bonne qualité, parce que les colonies israéliennes étaient construites sur le sable et les matériaux utilisés étaient solides.
Dans mon film, je décris le travail très dur du personnage principal, qui reflète la réalité de la population de Gaza. Beaucoup de ces enfants sont des gamins, comme Mohammed et Ali, qui travaillent du matin au soir et ne peuvent plus aller à l'école. Ils aident ainsi leurs familles, même si ce qu'ils gagnent de ce travail harassant n'est pas suffisant pou subvenir à leurs besoins, mais ils n'ont pas d'autres choix.
" Wesam Mousa (photo ci-dessous)
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Pour ceux qui ne pourront pas voir le film lors du festival :
"Al-Kasara", 30', en arabe, sous-titres en anglais
Seront projetés également :
"Blagues à Part", de Vanessa Rousselot, le 7 décembre 2011 à 20h30
"My Land", de Nabil Ayouch, le 30 novembre 2011 à 20h
et beaucoup d'autres.

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Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair envisageraient de refaire leur vie en Israël

Israël - 23 novembre 2011
Par Midi Libre
C'est le site très bien informé sur la vie israélienne JSS.com (1) qui raconte que Dominique Strauss-Kahn pourrait devenir gouverneur de la Banque d'Israël et songerait à s'installer dans le pays.
Une visite très discrète la semaine dernière
L’ancien directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, était la semaine passée en visite en Israël. Il a passé deux jours en compagnie de sa femme Anne Sinclair et de l’homme d’affaire Jean Friedman avant de retourner vers Paris dans la plus grande discrétion.
Jean Friedman a été une personnalité proche des milieux du parti socialiste en France et du président Mitterrand. En Israël, Jean Friedman est un proche du Parti Travailliste. C’est Friedman qui a financé le rassemblement en faveur du processus d’Oslo le samedi soir le 4 novembre 1995, où fut tué le Premier ministre Itzhaq Rabin.
Du FMI à la Banque d'Israël ?
Plusieurs sources israéliennes affirment que DSK pourrait assurer la relève de Stanley Fischer au poste de Gouverneur de la Banque d’israël. “Ils ont préféré se mettre un peu au vert, quitter la place des Vosges et les paparazzi”, expliquait un confident au Journal du Dimanche. “Anne a décidé de prendre les choses en main, de faire une pause.”
(1) http://jssnews.com/2011/11/21/dominique-strauss-kahn-en-visite-en-israel/

Source : Midi Libre
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Al Baqa’a : La lutte d'une famille dans une vallée menacée de nettoyage ethnique

Hébron - 23 novembre 2011
Par Alistair George
Alistair George est milite avec ISM. Son nom a été changé.
"Les Israéliens espèrent que les jeunes partiront, que les vieux mourront et qu'ils pourront ensuite s'emparer de la terre et des maisons," dit Sami, un activiste travaillant à Al Baqa'a, une vallée balayée par le vent à quelques kilomètres à l'est d'Al-Khalil (Hébron). Ce que vit la famille Jaber à Al Baqa'a est semblable à ce que vivent beaucoup d'autres Palestiniens dans le secteur, une pression extraordinaire et quotidienne de la part des militaires israéliens et des colons installés dans le voisinage.
Al Baqa’a : La lutte d'une famille dans une vallée menacée de nettoyage ethnique

Atta et Rodni Jaber
Rodni Jaber est mère de trois filles et d'un fils. Vêtue d'une veste rose et d'un foulard fleuri, elle est volubile et impatiente de raconter l'histoire de sa famille.
"Ils ont démoli notre maison deux fois, c'est notre troisième maison. Nous avons vécu sous une tente pendant six mois et après une décision de justice disant que nous pouvions vivre sur ce domaine dans 150m², nous avons démarré la construction de cette maison."
Rodni et Atta Jaber sont agriculteurs, ils cultivent des vignes, des framboises et des tomates pendant les mois doux et des radis et des navets l'hiver. Des rangées nettes de choux-fleurs poussent près de leur maison en pierre située à mi-hauteur de la colline face à Al Bwayre à l'est, et les colonies israéliennes illégales de la montagne Al Bwayre.
La famille est propriétaire de 31 dunums de terre (1 dunum - 1000m²). Bien qu'elle possède des documents datant de l'époque de l'Empire Ottoman prouvant que la terre lui appartient, la maison est pourtant menacée par un ordre de démolition.
"Nous sommes allés au tribunal et nous avons obtenu un report de la destruction de cette maison," dit Rodni. "Nous ne sommes pas ici légalement, selon le droit israélien - mais ils nous laissent vivre ici pour le moment."
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La maison de la famille Jaber à Al Baqa'a
900 Palestiniens environ vivent dans la vallée de Al Baqa'a. Beaucoup des maisons de la région sont menacées par des ordres de démolition, les autorités et les colons israéliens tentant de rendre la vie des Palestiniens impossible pour étendre les colonies israéliennes. Les habitants de la région et des militants affirment être en possession d'une carte sur laquelle des tracés en rouge délimitent les secteurs dans la vallée de Al Bwayre et Al Baqa'a que des ingénieurs israéliens destinent à la construction de 500 nouvelles unités de logement pour des colons israéliens. La plus grande partie du secteur est actuellement habitée par des Palestiniens et devra être "nettoyée" pour faire place à l'aménagement envisagé.
En plus des démolitions de maisons et du harcèlement de l'armée, la famille Jaber a fait l'objet d'attaques répétées des colons israéliens des colonies voisines d'Al Bwayre et de Qiryat Arba, et de divers avant-postes.
Les colons ont attaqué la maison et la terre de la famille il y a environ un mois. L'armée israélienne est arrivée en jeep mais a refusé d'intervenir pendant que les colons tentaient de mettre le feu à la maison. Rodni Jaber explique :
"Les colons n'étaient là que pour protéger les colons. Les colons nous ont dit de quitter la maison, que 'c'est notre terre'. Ils ont même commencé à se plaindre aux soldats et à leur demander de nous chasser de la maison en disant que 'la terre est pour Abraham, pas pour eux', en faisant pression sur les soldats... Ils [les colons] ont essayé de mettre le feu à la maison et je me suis mise à les pousser pour les arrêter. J'ai même appelé la police israélienne pour qu'elle vienne voir ce que faisaient les colons. Toute la famille a fui tant nous avions peur d'être brulés dans la maison.
Mais ils n'ont pas réussi à incendier la maison. C'était juste un nouvel incident dans une longue série d'attaques contre la famille depuis des années. J'ai perdu un bébé après une attaque de colons. J'étais enceinte de 4 mois à l'époque, ils m'ont attaquée et je l'ai perdu. Les colons m'ont attaquée de nombreuses fois, et j'ai été à l'hôpital de nombreuses fois.
Il y a neuf ou dix ans, la résistance palestinienne a fait une 'opération' contre les colons, là, sur l'autoroute. Ensuite, les colons se sont rassemblés à Qiryat Arba et sont venus ici. Ils ont enfoncé la porte, sont entrés dans la maison et y ont mis le feu... Je suis partie, pieds nus et en pyjama. Les colons ont empêché notre famille de rentrer chez nous pendant trois jours... Puis les soldats ont occupé la maison pendant 40 jours. Une décision de justice nous a permis de revenir, et tout était cassé à l'intérieur. A l'époque, des colons sont allés chez mon frère, qui vit près d'ici, et ils lui ont tiré dans l'estomac. Il a survécu, mais maintenant il a un estomac en plastique."
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Ruines d'une maison détruite par l'armée israélienne à Al Baqa'a
Les habitants de Al Baqa'a vivent sous contrôle israélien civil et militaire total, en Zone C ; comment peuvent-ils donc se protéger lorsque les soldats restent les bras croisés et facilitent les attaques de colons contre leurs familles ?
Rodni raconte que "le chef de la police est venu et a dit 'en cas de problème, appelez-moi'. Le DCO (District Coordination Office) nous a remis un document qui dit que les soldats israéliens doivent protéger cette maison. Nous l'avons obtenu lorsque nous avons été attaqués en 2001. Mais ils ne font rien - ce n'est qu'un morceau de papier... La plupart des Palestiniens, dans cette zone, sont de ma famille, alors nous essayons de nous protéger les uns les autres. Si une maison est attaquée, nous allons la protéger."
Un cousin de la famille a été attaqué la semaine dernière alors qu'il circulait avec un âne dans la vallée ; les colons l'ont frappé à la tête avec une barre métallique. Il a été hospitalisé et il a dû avoir des points de suture. Heureusement il n'a pas été trop grièvement blessé.
Comment la famille supporte-t-elle les pressions psychologiques des menaces d'attaques constantes ? Rodni sourit et déclare, "Je suis très forte... et si quelque chose arrive, je me dis ‘Al Hamdullilah’".
Si les expériences de la famille sont souvent terrifiantes et brutales, elles sont aussi quelquefois absurdes. En 1998, Raja', le fils de Rodni, est né. Peu de temps après la naissance, des colons ont attaqué la maison ; un colon s'est plaint à la police que quelqu'un appelé "Raja" avait menacé de le tuer en pointant un couteau sur sa poitrine.
"Quelques jours après, les soldats sont arrivés pour arrêter mon fils, qui avait 40 jours," dit Rodni. "Ils avaient entendu parler de mon fils Raja', ils sont arrivés et ont demandé, 'Où est Raja' ?'. Je leur ai montré mon fils... je leur ai montré son extrait de naissance parce qu'ils ne croyaient pas que c'était Raja'."
Mais l'incident ne s'est pas arrêté là.
"Ils ont dit que Raja' devait venir au tribunal - alors qu'il avait 50 jours, j'ai dû l'emmener au tribunal. Ils ont dit 'Où est l'accusé Raja' ?' Je leur ai montré mon fils... Le juge a décidé que lorsqu'il aurait 16 ans, il devrait revenir au tribunal !"
Il est clair que lorsque l'affaire viendra au tribunal et qu'il sera évident que Raja' ne pouvait même pas s'asseoir ni tenir sa propre tête droite au moment de l'incident, et encore moins menacer quelqu'un, la situation sera grotesque. Rodni rit et convient que ce sera extrêmement embarrassant pour les Israéliens, mais la décision judiciaire court toujours. Raja' a maintenant 12 ans et dans quatre ans, il devra aller au tribunal pour expliquer son rôle dans l'incident !
Pendant que nous discutons avec Rodni, son mari Atta revient du travail, la tête couverte d'un bonnet de laine contre le froid de l'automne. Il parle avec éloquence de l'histoire de la Palestine et raconte ses souvenirs de la vallée de Al Baqa'a pendant la Guerre de juin 1967.
"J'avais cinq ans quand ils ont occupé la Cisjordanie . Je me souviens encore de ce jour-là. Les Israéliens bombardaient la population et l'armée jordanienne ici, ils ont tué peut-être 150 personnes. Tout le monde avait mis un keffieh blanc, comme un drapeau blanc, pour montrer que c'était une zone pacifique."
Après avoir parlé de l'histoire de la région et des menaces des colons et de l'armée israélienne, Atta décrit les défis de la vie de tous les jours dans la vallée de Al Baqa'a.
"Nous avons beaucoup de problèmes, ici ; il n'y a pas d'école pour nos enfants, nous n'avons ni clinique ni hôpital. Nous n'avons pas d'eau, alors que les colons ont de l'eau 24h/jour. Nous avons raccordé des tuyaux à la colonie après avoir fait tout une série de demandes à l'administration israélienne et aux compagnies d'eau. En 1998, nous avons fait une demande à la compagnie pour avoir de l'eau mais Israël l'a empêché. Selon les Conventions de Genève, vous êtes responsables de ceux que vous occupez, mais ils veulent nous faire partir de cette région, même si nous sommes les propriétaires de la terre depuis des centaines d'années."
Atta et Rodni refusent de se laisser abattre par les problèmes auxquels ils sont confrontés. Lorsqu'on l'interroge sur ce que réserve l'avenir pour sa famille, Atta ne répond pas directement à la question, mais en termes plus larges.
"Ce n'est pas que mon avenir, c'est l'avenir de tous les Palestiniens. Leur tragédie et leur souffrance s'amplifient tous les jours."
Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM
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Boycott Israël : encore une instrumentalisation de la justice, à Pontoise

mercredi 23 novembre 2011
Heureusement pour certains que le ridicule ne tue plus : sept militant(e)s de la région parisienne sont poursuivis par le ministère public pour avoir organisé une parodie de tribunal dans le magasin Carrefour de Montigny, dans le Val d’Oise (vidéo).

Communiqué de presse :
Sept militants de la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) : Laurent Alcini (PCF , Front de gauche), Alima Boumédiene-Thiery (EELV, ex-sénatrice), Serge Groswak (Fase), Nicolas Shahshahani (Europalestine), Omar Slaouti (NPA), Sylvette Amestoy (EELV), et Sylvain Desmet (EELV), sont cités à comparaître devant le tribunal de Pontoise, sur requête du procureur, ce dernier agissant lui-même sur ordre d’un gouvernement complètement aligné sur les officines israéliennes sévissant en France.
Les faits ? Le 26 juin 2010, nos camarades s’étaient rendus, aux côtés d’une centaine d’autres sympathisants de la cause palestinienne, dans l’hypermarché Carrefour de Montigny-lès-Cormeilles (Val d’Oise), pour y dénoncer, sur un mode humoristique, d’une part la vente de produits israéliens alors que les droits du peuple palestinien ne sont pas respectés, et d’autre part la complicité du gouvernement français, avec les crimes de l’Etat israélien.
Il s’agissait de tourner en ridicule une première procédure judiciaire intentée contre deux des animateurs de la campagne BDS dans le Val d’Oise, Alima Boumédiene-Thiery (EELV) et Omar Slaouti (NPA). Et pour cause : quelques mois plus tard, le 17 octobre 2010, le tribunal de Pontoise prononçait lui-même la nullité des poursuites contre Omar et Alima, envoyant procureur et officines sionistes dans les cordes.
La vidéo tournée le 26 juin 2010 dans l’enceinte de l’hypermarché de Montigny (voir ci-dessous) a été reprise par de nombreux sites sur internet, où elle a connu un franc succès.
Depuis, tandis que la campagne citoyenne et pacifique de boycott du régime israélien ne cesse de s’étendre en France et dans le monde, la justice a eu à connaître d’autres cas, discutés cette fois sur le fond : le 8 juillet 2011, le tribunal de Paris a ainsi relaxé Olivia Zémor (présidente de l’association Europalestine), à propos d’une action similaire conduite dans un hypermarché d’Evry (Essonne), et il a jugé que les actions de boycott visant l’Etat d’Israël, tant que celui-ci privera le peuple palestinien de ses droits élémentaires, étaient parfaitement légales.
Les « Sept du Val d’Oise » attendent donc avec sérénité et détermination leur comparution devant le tribunal de Pontoise, dont ils feront une tribune pour la défense du droit, et la critique de l’instrumentalisation de la justice par le gouvernement de Sarkozy, Mercier et consorts.
Les 7 militants se rendront à l’audience le 28 novembre à 13h30 au TGI DE Pontoise, et tiendront une conférence de presse avec le soutien des organisations suivantes :
Les Alternatifs 95 , BDS Val d’Oise , EELV95, EuroPalestine, La FASE 95, NPA ; PCF95, PG 95.
Argenteuil le 23 nov. 2011

Boycott Israel : Tous coupables !! by belkacem_93
CAPJPO-EuroPalestine
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Divulgation de secrets militaires : une jeune Israélienne incarcérée

AFP | 23/11/2011
Une Israélienne de 24 ans, Anat Kam, condamnée à quatre ans et demi de prison pour espionnage et divulgation de documents militaires secrets au quotidien israélien Haaretz, a été incarcérée mercredi. Ancienne soldate, Anat Kam, condamnée fin octobre, est entrée dans la prison de Neve Tirza à Ramleh, près de Tel-Aviv, a constaté un photographe de l'AFP. L'appel qu'elle avait présenté auprès de la Cour suprême a été rejeté.
Elle avait été reconnue coupable en février d'avoir divulgué à un journaliste des informations militaires classées secrètes, alors qu'elle effectuait son service militaire. La jeune femme, assignée à résidence depuis décembre 2009, avait admis avoir "pris illégalement possession de documents classifiés et les avoir divulgués".
Selon l'accusation, Anat Kam a profité de ses fonctions de secrétaire du général Yaïr Naveh, alors chef de la région militaire centrale --qui couvre la Cisjordanie occupée-- pour s'emparer de 2.000 documents entre 2005 et 2007.
Grâce à ces documents, un journaliste du Haaretz (gauche), Uri Blau, avait publié une série d'articles sur les méthodes controversées de l'armée. L'un d'eux indiquait que les soldats avaient reçu pour directive de mener des assassinats ciblés contre des militants du groupe radical palestinien Jihad islamique, alors qu'il aurait été possible de les arrêter, en contradiction avec un arrêt de la Cour suprême.
Anat Kam avait affirmé que son acte délibéré était idéologique et qu'elle voulait exposer au grand jour la politique de l'armée israélienne dans les Territoires palestiniens.
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Israël: un ministre espère que Tantaoui évitera un "chaos général" en Egypte

AFP | 23/11/2011
Le ministre israélien chargé de la Défense passive Matan Vilnaï a exprimé mercredi l'espoir que le chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) égyptiennes le maréchal Hussein Tantaoui parviendra à éviter le "chaos général" en Egypte.
"La situation (en Egypte) est problématique, sensible et pas claire. Tantaoui tente d'éviter le chaos et de transmettre le pouvoir de façon la plus ordonnée possible. Nous espérons qu'il va réussir et les Egyptiens doivent aussi l'espérer, sinon ce sera le chaos général et ce sera très mauvais pour l'Egypte", a affirmé M. Vilnaï à la radio militaire.
"Nous sommes en contact permanent avec eux (les membres du CSFA) et Tantaoui que je connais et qui n'a aucune aspiration à rester au pouvoir", a ajouté le ministre.
"Le chaos actuel va apparemment aboutir en fin de compte à une majorité pour les islamistes car ils sont organisés, solides financièrement et implantés dans toute l'Egypte, c'est notre principal sujet d'inquiétude", a souligné M. Vilnaï.
Interrogé sur une éventuelle annulation du traité de paix entre Israël et l'Egypte, il a estimé "qu'actuellement et j'insiste sur le mot actuellement, une telle annulation n'est pas d'actualité".
"Mais à partir du moment où le pouvoir se stabilisera après un long processus électoral qui devrait durer six mois, nous nous attendons à ce qu'il soit porté gravement atteinte à cet accord", a-t-il ajouté.
"Nous sommes prêts à faire face à tout scénario, nous prenons toutefois soin de ne pas prendre des décisions prématurées, mais pour le moment tout cela ne paraît pas bon", a ajouté cet général.
L'armée, qui dirige l'Egypte depuis la chute de Hosni Moubarak en février, a promis mardi une présidentielle avant la fin juin 2012 et un possible référendum sur le transfert du pouvoir, face à des dizaines de milliers de manifestants réclamant son retour dans les casernes.
Le général de réserve Nati Sharoni, président du conseil pour la paix et la sécurité, a pour sa part affirmé à la radio publique que l'accord de paix conclu en 1979 ne sera pas annulé par l'Egypte. "Cet accord tiendra bon non pas pour l'amour d'Israël, mais parce qu'il sert les intérêts fondamentaux de l'Egypte", a prédit M. Sharoni.
Le quotidien Haaretz indique pour sa part que "des hauts responsables égyptiens" dont le chef des services de renseignements, le général Murad Muwafi, ont fait savoir ces derniers jour à leurs interlocuteurs israéliens que l'accord de paix ne sera pas mis en cause.
Le journal précise également que la situation en Egypte et en Syrie avait été au coeur de la présentation annuelle mardi au cabinet de sécurité des différentes estimations et analyses du Mossad (service de renseignements), du Shin Beth (service de sécurité intérieure) et du service de renseignements de l'armée.
L'Egypte est le seul pays arabe, avec la Jordanie, à avoir signé en 1979 un traité de paix avec Israël. 
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USA: le républicain Romney irait en Israël pour son 1er voyage de président

AFP | 23/11/2011
Mitt Romney, l'un des favoris à l'investiture républicaine pour la présidentielle, a promis mardi lors d'un débat avec ses rivaux qu'il se rendrait en Israël pour son premier voyage en tant que président s'il était élu à la Maison Blanche en 2012.
Les huit candidats à l'investiture républicaine débattaient mardi soir, à Washington, de la sécurité nationale des Etats-Unis.
"Si je suis président des Etats-Unis, mon premier voyage à l'étranger ce sera d'aller en Israël pour montrer au monde que nous sommes concernés par ce qui arrive dans ce pays et dans cette région", a déclaré M. Romney.
Traditionnellement, les présidents américains nouvellement élus se rendent au Canada et au Mexique, pays limitrophes, lors de leur premier voyage à l'étranger.
Les candidats s'exprimaient sur la politique à adopter face à la menace nucléaire que l'Iran est accusé de faire peser. Ils étaient plus précisément interrogés sur le soutien qu'ils apporteraient à Israël si leur allié s'attaquait à Téhéran.
"Ce dont nous sommes en train de parler, c'est de l'incapacité du président (Barack) Obama à mener une politique forte. Et c'est la raison pour laquelle nous en arrivons à évoquer l'éventualité d'une intervention d'Israël pour arrêter le programme nucléaire iranien", a déclaré M. Romney.
"Le bon comportement à adopter à propos d'Israël est de montrer que nous nous préoccupons d'Israël, qu'ils sont nos amis, que nous serons à leur côté", a souligné l'ancien gouverneur du Massachusetts.
Herman Cain, l'ancien patron d'une chaîne de pizza, a quant à lui déclaré qu'il "soutiendrait Israël si la mission était claire et si on s'entendait sur ce qui constituerait une victoire".
Le libertarien et parlementaire du Texas, Ron Paul, a déclaré qu'il "ne soutiendrait pas Israël" dans ce scénario. Selon lui Israël ne va pas s'attaquer à l'Iran mais "s'ils décidaient de bombarder quelque chose, ce serait leur affaire et ils auraient alors à en assumer les conséquences".
De son côté, le gouverneur du Texas Rick Perry a estimé que la priorité était de sanctionner le banque centrale iranienne pour obliger Téhéran à abandonner son programme nucléaire.
Des responsables israéliens ont agité ces dernières semaines la menace d'une attaque contre les installations nucléaires iraniennes, alors que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait part de ses "sérieuses inquiétudes" quant à une "possible dimension militaire" du programme nucléaire iranien.
Les dirigeants iraniens qui réfute la dimension militaire de leur programme nucléaire, ont affirmé que Téhéran répondrait "de toute sa force" à toute agression ou même simple menace militaire de la part des Etats-Unis et d'Israël. 
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Pour la préventive, la projet de reconciliation n'est qu'un leurre !

[ 22/11/2011 - 21:17 ] 
Les derniers jours ont enregistré une escalade dans l’activité des convocations adressées à des cadres et des dirigeants du Mouvement Hamas dans les différentes régions de la rive occidentale, concomitantes avec des déclarations positives concernant la rencontre Mechàal-Abaas au Caire à la fin de la semaine courante en vue d’examiner la conclusion de la réconciliation.
Quelques cadres du Mouvement Hamas ont relaté à nos correspondants les circonstances de ces convocations qui ont comportés des messages claires que, les appareils sécuritaires ne permettraient aucune activité au Mouvement Hamas sur la rive occidentale.
Un des convoqués rapporte que, l’officier qui lui a tenu compagnie lui a confié : nous sommes avec la réconciliation, mais il ne sera pas autorisé a « Hamas » de se déployer librement ; et nous ne changerons pas les normes sécuritaires qui étaient en usage avec Hamas.
 Un autre a signalé que, les appareils sécuritaires l’ont informé qu’il ne doit avoir aucune activité, et qu’il ne faut pas qu’il croit que le discours relatif, à la réconciliation vaut une autorisation d’action au mouvement Hamas, ils l’ont aussi averti que les appareils sécuritaires, ne lâcheraient pas la prise à ce propos que, la réconciliation ait lieu ou non.
Un autre convoqué cite les propos suivants d’un officier de la sécurité préventive qui a dit : « Nous avons une décision des plus hautes instances qu’il n’y aurait aucun changement en matière de politique sécuritaire dans l’avenir en cas de conclusion de l’accord entre les mouvements Fath et Hamas ; par conséquent il ne faut pas que Hamas interprète d’une façon erronée le message et, qu’elle croit possible de reprendre ces activités sur la rive.
Il a ajouté, qu’il a reçu un  avertissement après cette rencontre lui interdisant de participer à quelconque activité ou organisation, ou quelconque activités du mouvement Hamas ; ceci succède à un interrogatoire sur les activités auxquelles il a participé concernant les acteurs de la Transaction Challit.
Une source au sein du Mouvement Hamas, a signalé que, la dernière période a été marquée par de nouvelles campagnes sécuritaires dans différents départements de la rive occidentale, surtout à, Naplouse, Jenin et El Khalil, sous le prétexte de dévoiler les tentatives de Hamas de reconstruire l’organisation; ceci a engendré une large campagne d’arrestation et de convocation.
La même source a annoncé la plupart de ces arrestations ont été accomplies sur l’indication du coté sioniste surtout dans les départements d’El Khalil et Beit Lahm parce que, le coté sioniste a fait croire aux appareils sécuritaires de l’Autorité que, des maillons sont occultés au sein de nouvelles cellules du Mouvement Hamas, et qu’il faut les découvrir ; ceci a incité les appareils sécuritaires à montrer les dents.
Ces campagnes ont incité quelques observateurs à briser le silence tout en pressentant le danger de ces pratiques sécuritaires à l’encontre de la réconciliation. Le premier secrétaire du président de l’assemblée législative, Hassen Khricha, a mis en garde contre l’existence de sphère sécuritaire sur la rive occidentale qui cherche par leur pratique à faire obstruction à la réconciliation.
Docteur Hassen Kacem a également averti de son coté que la poursuite de la coordination sécuritaire de cette manière conduira à l’échec de la réconciliation et réclama son arrêt immédiatement.
De même, les députés islamiques sur la rive ont condamné cet escalade sécuritaire, au moment où, l’on parle de réconciliation ; et assure que, l’escalade pourrait faire échouer cette dernière. Il presse le président de l’Autorité Mahmoud Abbas, d’observer une attitude ferme à l’égard de ces pratiques et, de prendre les mesures nécessaires pour contenir ces courants sécuritaires.

Le libéré Abou Jalbouch, une vie au service des détenus palestiniens

[ 22/11/2011 - 23:50 ] 
Jénine, Safa – CPI
Waïl Abou Jalbouch, du village de Marka, au sud de Jénine, au nord de la Cisjordanie, a été libéré grâce à la transaction d’échange de prisonniers effectuée par la résistance palestinienne, le mouvement de la résistance islamique Hamas en particulier. Un mois plus tard, deux questions l’occupent pour les jours à venir : il cherche son âme sœur, puis il travaille pour suivre la question des captifs palestiniens enfermés dans les prisons de l’occupation israélienne.
Abou Jalbouch a été condamné à une perpétuité et trente ans de prison ferme, accusé d’avoir participé à plusieurs opérations de résistance de qualité contre l’occupation. Il confirme qu’il consacrera tous ses efforts au service des captifs palestiniens. Il insiste à dire qu’il a compris que la vie ne connaîtra pas le désespoir.
C’est le 12 octobre 2002 qu’il a été arrêté par l’armée de l’occupation israélienne, après une longue poursuite durant laquelle il avait été blessé, avant d’être transféré vers l’hôpital Al-Afoula où il est resté seize jours, enchaîné.
La nouvelle de la libération
Waïl Abou Jalbouch nous a parlé du moment où il avait su que son nom était sur la liste des détenus palestiniens libérables selon la transaction : « Au début, j’avais appris que mon nom n’était pas sur la liste de la transaction. J’ai remercié Allah (le Tout Puissant) et j’étais content pour mes collègues détenus qui seraient libérés. J’avais des sentiments mitigés, une joie mélangée à de l’amertume ».
« Le lendemain, ajoute-t-il, le journal hébreu Maariv est arrivé avec une liste de 450 noms de détenus libérables. Les captifs ont remarqué que j’étais sur la liste, portant le numéro 25. Soudain, j’ai entendu les détenus m’appeler à voix haute pour me dire que j’allais être libéré. »
C’étaient des moments difficiles pour lui : « Je n’ai pu me retenir, ni retenir mes larmes, mon corps, mes sentiments. Je me suis prosterné devant Allah (le Tout Puissant), le remerciant pour cette libération ».
Mais sa joie s’est transformée en une grande tristesse lorsqu’il a découvert que son ami Salah Abou Jalbouch n’était pas sur la liste.
Lorsque le soldat Shalit est tombé dans la captivité, Waïl Abou Jalbouch ne pensait pas qu’il serait libérable : « Nous étions persuadés que c’étaient seulement les femmes, les enfants et les malades qui seraient libérés. Je ne m’attendais pas à ce que quelques collègues et moi soyons libérables. »
Il confirme encore une fois que les captifs palestiniens libérés ont catégoriquement refusé de signer des documents les obligeant à ne plus retourner à la résistance.
La poursuite et l’arrestation
Le captif libéré Waïl Abou Jalbouch se rappelle de sa poursuite et de son arrestation : « Au début de l’Intifada d’Al-Aqsa, j’ai participé aux affrontements et j’ai mené plusieurs opérations de qualité contre l’occupation ».
Et le 20 octobre 2002, les forces israéliennes d'occupation ont encerclé sa maison dans le village Marqa, et quand il a essayé de fuir, elles l’ont blessé au niveau des pieds. Il est resté seize jours à l’hôpital, les mains et les pieds enchaînés.
Et en dépit de ses blessures et de son état de santé, les occupants israéliens ont pratiqué sur lui toutes sortes de pressions psychologiques. Mais il a bien tenu durant l’interrogatoire qui a duré trente-cinq jours.
Les trois ans de son enfermement, sa famille a été interdite de lui rendre visite. Cette interdiction a beaucoup joué sur la santé de sa mère Om Kamal, 68 ans. Les maladies ont commencé à ronger son corps : diabète, rhumatisme, tension.
Maintenant, malgré toutes les douleurs, sa mère est très contente de voir son fils libre. Elle croit que cette libération n’est autre qu’un miracle, un miracle qui pourra se produire pour tous les captifs palestiniens.
 Rapport paru sur le site www.Safa.ps, le 19 novembre 2011, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

Raids aérien et maritime sionistes ainsi qu'une incursion au sud de Gaza

[ 23/11/2011 - 08:38 ] 
Gaza – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont intensifié, le mardi soir 22/11, leurs agressions contre le peuple palestinien dans la sud de la Bande de Gaza, lançant de nombreux bombardement par l'air et la mer, sans aucun blessé.
Le correspondant du Centre Palestinien d'information (CPI) a déclaré que les vedettes militaires sionistes ont ouvert le feu de leurs armes lourdes sur les barques de pêche en mer, au large de Khan Younès, dans le sud du secteur, causant un état de la panique parmi les pêcheurs qui sont obiligés à quitter la mer.
Dans le même temps; des troupes armées sionistes ont pris d'assaut une distance limitée à l'Est de Rafah dans le sud de la Bande de Gaza.
Des sources locales ont dit au correspondant du CPI que trois chars militaires et deux bulldozers ont quitté la porte de Nahdeh à l'est de Rafah et ont pris d'assaut la région en distance limitée, commençant des actes de creusements sous le survol intensif des drones sionistes dans les cieux de la zone sud.
L'aviation militaire sioniste avait déjà bombardé un poste des brigades d'el-Nasser Salah Eddine, la branche militaire des comités de la résistance à Rafah.
Des sources locales ont assuré à notre correspondant que les avions de guerre sionistes ont lancé au moins un missile sur le site d'Abou Attaya à l'ouest de Rafah, sans de victimes signalées.

Jérusalem: L'occupation intensifie ses violations contre les citoyens à Selwan

[ 23/11/2011 - 09:00 ] 
El-Qods occupée – CPI
L'administration des impôts sioniste a commencé, hier mardi 22/11, une vaste campagne dans le village de Selwan au sud de la mosquée bénie d'el-Aqsa, dans le cadre de harcèlements contre les citoyens Maqdissins.
Des sources locales ont déclaré qu'une campagne arbitraire menée par l'administration des impôts sioniste en aide des soldats et policiers de l'occupation sioniste qui ont fermé toutes les entrées du village par les barrages d'inspection, confirmant que tous les véhicules ont reçu de hautes irrégularités financière.
Les sources ont ajouté que la campagne a compris jusqu'à présent l'arrêt d'un certain nombre de véhicules et de citoyens, sous prétexte des dettes accumulées sur eux pour la taxe de l'occupation.
Cette campagne vient au moment où les autorités de l'occupation sioniste ont pris des énormes mesures dans la ville, y compris l'évacuation de plusieurs maisons en faveur des groupes colonialistes extrémistes et l'achèvement de la démolition de la route de la porte des Maghrébins près de Selwan.
D'autre part, les forces occupantes ont enlevé deux enfants jérusalémites du village de Selwan à leur retour de l'école.
Le centre d'information de Wadi Helwa a décalré que les forces occupantes ont arrêté l'enfant Omar Amer Abou Madhi, 11 ans, et Alaa Salah Abou Madhi, 11 ans, du quartier central, en les emmenant au centre de police de Salah Eddine dans la ville, sans aucune justification.
Le centre a ajouté que l'occupation a créé un état de la panique et de terreur au sein de petits écoliers

Crainte sioniste croissante du groupe des "Frères Musulmans" en Egypte

[ 23/11/2011 - 09:08 ] 
El-Qods occupée – CPI
Des sources militaires ont révélé, le mardi 22/11, les craintes croissantes sionistes de l'augmentation de la force du groupe des "Frères Musulmans" en Egypte, en particulier avec les prochaines élections, et l'impact de cette force sur la relation avec l'occupation, et l'augmentation des tentatives d'effectuer des opérations du Sinaï, attirant l'attention à une grande état d'incertitude en Egypte, selon leurs allégations.
Le Commandement de la région sud à l'armée sioniste a décidé la création d'un bataillon dont sa mission est de recueillir des informations de renseignements dans la région du Sud sur les frontières de l'Egypte, suite aux derniers événements égyptiens, et la possibilité de détériorer la situation dans le sud, où il prépare les soldats du bataillon pour être des guerriers qui utilisent des moyens de renseignements, en soulignant que ces soldats travailleront sur les frontières avec l'Egypte et la Jordanie.
Dans le même contexte, et selon les nouvelles publiées par le site Web de l'armée de l'occupation sioniste, les sources ont prévu que la construction du mur sur les frontières égyptiennes sera achevée à la fin de 1012, en effet, les frontières seront complètement fermées entre les deux pays.

Refus palestinien à l'ouverture du passage militaire du camp de Chifat

[ 23/11/2011 - 09:24 ] 
Jérusalem (Qods occupée) – CPI
Le comité national contre la colonisation dans la région du camp de Chifat, Ras Khamis et Ras Chahada a refusé dans une conférence de presse tenue le mardi soir 22/11, l'intention des autorités de l'occupation sioniste d'ouvrir le nouveau passage militaire près du camp de Chifat, considérant que cela vient dans le cadre de la judaïsation de la ville sacrée et l'isolement de 50 000 Maqdissins de la ville d'el-Qods.
Dr.Tala Abou Afifa a fermement condamné les mesures sionistes visant à assiéger la ville d'el-Qods et l'interdiction à plus de 50 000 citoyens palestiniens qui portent l'identité Maqdissine dans cette région d'entrer dans leur ville.
Il a explique les dégâts causés par la construction de ce mur les dimension humaine et sociale des  résidents de la région, confirmant qu'ils sont une partie principale de la ville occupée d'el-Qods et que tout citoyen de cette zone a le droit à atteindre Jérusalem facilement sans obstacles.
Il a déclaré que la construction du barrage du camp de Chifat aura des grands dégâts sur les résidents du camp, en particulier les commerçants, les travailleurs et les étudiants, où 20 000 citoyens entrent chaque jour dans la ville d'el-Qods et seront confrontés par des énormes obstacles.
Abou Afifa a demandé d'enlever le mur construit autour d'el-Qods, car il ne réalise pas la sécurité pour les forces occupantes, mais renforce les restrictions sur le peuple palestinien.
De son côté, le Cheikh Abdullah Alkam, président du comité de réforme de Jérusalem, a mis en garde contre l'ouverture de ce passage qui renforcera le contrôle sur la région, soulignant que les habitants du camp de Chifat et Ras Khamis et Ras Chahadeh, souffrent des pratiques sionistes injustes qu'on doit les faire face et repousser.
"Nous vivons dans une réelle crise, une injuste et une souffrance", a-t-il ajouté, confirmant que les agressions de l'occupation ne s'arrêtent pas, exigeant au même temps à l'unité pour affronter l'injuste et l'oppression sionistes.
Il a poursuivi que l'installation du nouveau barrage empêchera les résidents de la région d'entrer dans la ville sacrée, appelant les Associations internationales et les Nations unies, les pays amis dans le monde entier et les organisations des droits de l'homme à visiter la région pour constater l'ampleur tragique causée par les obstacles des autorités de l'occupation sioniste.
De plus, Khader Dabas, président du comité du mur dans la zone, a déclaré qu'il y a 11 barrages militaires établis autour la ville d'el-Qods et que l'objectif est de judaïser la ville et imposer le contrôle sioniste.

L'administration pénitentiaire sioniste punit les détenus d'Ashkelon pour les empêcher de prier

[ 23/11/2011 - 09:33 ] 
Ramallah – CPI
L'administration pénitentiaire sioniste a imposé des nouvelles sanctions sur un certain nombre des prisonniers palestiniens dans le département N° 18 après avoir refusé de couper la prière pour les compter.
Dans un communiqué publié le mardi 22/11, le club du captif a déclaré qu'une force d'inspection est entré dans le département lorsque les prisonniers accomplissaient la prière et que l'officier sioniste a demandé de couper la prière immédiatement et s'asseoir pour les compter, mais les détenus ont refusé cela, ce qui a provoqué la colère de l'administration qui a considéré qu'ils refusent les ordres de la prison, annonçant l'état d'alerte immédiatement.
Le club a ajouté que l'administration pénitentiaire sioniste a décidé d'imposer de plusieurs sanctions, y compris la privation de la Cantine et des visites pour un mois, en plus d'une amande coûtant 150 de Shekels sur chaque prisonnier, parce que les prisonniers font leurs rites religieux.
Le représentant des détenus, Nasser Naji (Abou Hamid) a déclaré que les prisonniers ont pris plusieurs mesures de protestation en réponse à ces sanctions et qu'il est décidé de tenir une séance qui rassemblera l'administrations avec les représentants des prisonniers pour discuter de cette cause, confirmant que les détenus refusent ces graves violations.
Naji a ajouté que l'atmosphère de tension règne sur la prison, alors que l'administration pénitentiaire pratique une politique visant à imposer plus de restrictions sur les prisonniers.

Gaza: Lancement de l'"Annonce Universelle pour le refus du blocus des peuples"

[ 23/11/2011 - 10:16 ] 
Gaza – CPI
Des parlementaires de la Palestine, d'Europe et des militants arabes et internationaux qui sont arrivés à la Bande de Gaza dans le cadre du convoi "Printemps de la liberté", ont lancé l'Annonce Universelle pour le refus du blocus sur les peuples", dans une énorme cérémonie organisée à Gaza, le mardi soir 22/11.
Les participants ont assuré leur refus au blocus des peuple et la continuation du sévère blocus sioniste imposé sur la Bande de Gaza, appelant les gouvernements et les organisations des droits de l'homme dans le monde entier à la nécessité d'exploiter tous les moyens pacifiques pour obliger l'occupation de mettre terme à son injuste embargo.
Dans son discours, le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr, a déclaré que le Quartet international dirigé par les Etats-Unis impose un embargo injuste sur le peuple palestinien comme une punition pour ses choix démocratiques.
Il a confirmé que les Etats-Unis soutiennent encore l'occupation dans son blocus inhumain et immoral imposé contre notre peuple, exprimant que ce blocus a causé la mort de 600 malades des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Dr. Bahr a appelé la communauté internationale à l'importance de punir les dirigeants de l'état de l'occupation devant les tribunaux internationaux afin de les empêcher de poursuivre leurs crimes contre les Palestiniens partout.
De son côté, le chef de la campagne européenne pour la levée du blocus sioniste imposé sur Gaza, Arafat Madhi, a déclaré que c'est le premier convoi en termes de nombre de parlementaires qui sont arrivés à la Bande de Gaza pour soutenir ses résidents et participer à la conférence internationale intitulée "L'Annonce Universelle pour le refus du blocus des peuples".
Dans le même contexte, Dr. Salah Sultan a confirmé dans le discours de la ligue des Sunnites que ce convoi vise participer à la délégation parlementaire pour briser le blocus et l'occupation, tout en appelant la nation arabe et islamique à la nécessité de chercher à divulguer un jugement islamique contre le blocus sioniste continu sur les Gazaouis.
De plus, la députée, Penny Tim, membre du parlement britannique, a fermement condamné, la participation de la communauté internationale à l'embargo sioniste sur Gaza et son rejet aux choix démocratiques du peuple palestinien dans les élections législatives de 2006, montrant que la majorité des peuple du monde occidental refusent les politiques de leurs gouvernements.

Protection d'el-Qods: Le Djihad islamique appelle à une marche massive

[ 23/11/2011 - 10:29 ] 
Gaza – CPI
Le mouvement du Djihad islamique en Palestine, se prépare pour organiser une massive marche, le vendredi prochain 25/11, dans la ville de Gaza pour demander la protection de la ville occupée d'el-Qods, en coïncidence avec des marches de million qui seront organisées dans plusieurs pays en solidarité avec le peuple palestinien.
Il est prévu que la marche aura commencé, après la prière de vendredi, à partir de la mosquée d'Omari dans le centre de la ville de Gaza, où le prisonnier libéré Maqdissin, Fuad el-Razem, qui a été libéré dans le cadre de l'opération d'échange des prisonniers sera l'orateur de la prière de vendredi.
Selon les organisateurs de la marche, le choix d'el-Razem comme orateur porte une indication importante pour confirmer que les prisonniers libérés poursuivent leur rôle à appeler la nation pour libérer Jérusalem.
Le dirigeant du Djihad islamique, Mohamed Harazin, a déclaré que son mouvement s'est concentré dans son invitation à cette marche sur la considération qu'elle est une activité nationale, confirmant  que tous les Palestiniens vont y participer.
Dans une déclaration de presse écrite distribuée par le bureau d'information du mouvement du Djihad islamique, Harazin a déclaré que les musulmans dans le monde entier veulent libérer la mosquée bénie d'el-Aqsa et y accomplir la prière.
"Les agressions de l'occupation contre la ville sacrée d'el-Qods et el-Aqsa représentent une provocation pour tous les musulmans jaloux et ces marches seront un cri de colère et un avertissement aux Sionistes", a-t-il ajouté.
Il a souligné à la nécessité de ces marches et manifestants qui viennent en coïncidence du printemps arabe qui porte les signes de la libération proche de la Palestine et au moment où l'occupation intensifie ses campagnes visant à judaïser la ville sacrée, en particulier la porte des Maghrébins.

Soutien à "el-Qods" : Préparatifs accomplis de la manifestation de « Million » vers Jérusalem

[ 23/11/2011 - 14:54 ] 
Amman - CPI
L’occupation israélienne et ses services de renseignements se mettent actuellement en état d’alerte sur tous les niveaux, militaires, sécuritaires, en particulier médiatique, notamment  avant la mise en œuvre du lancement de la marche de « Million » en destination de la ville sainte d’el-Qods occupée, alors que les préparatifs à cet égard ont été réellement achevés.
L’entité sioniste est en état d'alerte, où une escalade significative des appels aux occupants sionistes d'organiser des marches  contre la manifestation de « Million » prémédité vers el-Qods occupée, à travers les appels sur les pages du site de réseautage social « Facebook » organisées par des militants sionistes, en plus de la campagne des pirates sionistes sur la page principale de la mobilisation de « Million » sur le « Facebook ».
La radio a cité une source militaire sioniste que l’armée de l’occupation poursuit ces activités prévues et convenablement préparée à y faire face.
De sa part, le soi-disant «Centre d'information de renseignements et terrorisme israélien» a souligné dans son rapport périodique que les militants islamiques planifient une messe d’une manifestation massive à la frontière de la « Jordanie – Palestine », le 25 novembre,  pour marquer la résolution de partition de 47, ajoutant que la manifestation s’inscrit dans une série d'activités visant à «saper la légitimité d'Israël", selon le rapport sionsite.
Les participants à cérémonie de « Million » ont répondu aux menaces de l'occupation, portant les slogans «Par Millions nous allons martyrs vers Jérusalem (el-Qods) ", où Tariq Ziad, l’un des participants répond sur les menaces de l'occupation, en déclarant: "Vous ne pourrez pas nous menacer, nous irons à Jérusalem victorieux ou martyrs», alors que la participante Doua Salem réagit aux menaces en disant: «Je suis impatiente de vendredi, c'est le jour de Dieu (Allah), enfin, nous irons à el-Aqsa », décrivant la simple pensée d’organiser la manifestation de millions d’une mesure qui mérite le respect et l'appréciation.
Pour sa part, le comité populaire jordanien pour la défense de Jérusalem affirme que la manifestation est « pacifique»... a un haut objectif sacré pour la mobilisation vers el-Qods, et ne cherchera pas à atteindre ou se rapprocher de la frontière, afin de préserver la sécurité de tout le monde.
Le Comité a confirmé que les comités de supervision du processus ont terminé toutes les dispositions pour la réussite de l'activité et à son meilleur, ajoutant que "cette mobilisation vers Jérusalem est plus significative de ce que suivra plus tard, et si elle est actuellement à proximité de Jérusalem, l'avenir prédit que de telle mobilisation se stabilisera dans les murs de Jérusalem".
Il est à noter que la mobilisation fait partie d'une campagne mondiale organisée par les organes et organismes publics dans les pays arabes, islamiques, de la solidarité européenne à Jérusalem, pour commémorer la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien; au moment où des manifestations s’organiseront dans différents pays comme l'Egypte, Tunisie, Liban, Algérie, Indonésie, Territoires Palestiniens de 48, en plus de la Jordanie qui a pris l’initiative.

BDS : merci au gouvernement suédois ! (Vidéo)

mardi 22 novembre 2011 
La "communauté juive" de Suède serait en "émoi" parce que le gouvernement suédois a financé la publication d’une brochure qui démontre la situation d’apartheid et de racisme instaurée par l’Etat d’Israël. La même communauté, et ses relais israéliens, n’ont en revanche pas contesté les faits qui sont énoncés dans la brochure et qui ont été établis par des associations israéliennes des droits de l’homme.
CAPJPO-EuroPalestine
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