mardi 25 mai 2010

25 mai 2000 : première victoire de la résistance libanaise‏

Liban - 25-05-2010
Par Nadine Acoury 
10 ans après sa première victoire, dirigée sur le terrain par Imad Mughniyeh, qui a mis fin à 22 ans d'occupation sioniste du sud Liban (al Janoub), la résistance libanaise continue de faire trembler le camp USA-Europe-sionistes et leurs alliés arabes, libanais et palestiniens.

















24 mai 2000 - Kfar Tibnit, sud Liban

Aujourd'hui l'entité sioniste nucléaire procède à sa énième simulation d' « attaque régionale » avec des populations terrées dans les abris, sous prétexte que la « seule démocratie du Proche-Orient » est menacée dans son existence-même de toutes parts par des terroristes barbares armés jusqu'aux dents, mais en réalité dans l'intention de faire peur à la résistance ou de faire peur de la résistance.
Blindé depuis des années contre ces vieilles menaces, le peuple libanais s'apprête à célébrer ses héros et à fêter en fanfare le 25 mai, journée fériée de la libération au Liban, après une décennie de résistance et de lutte de libération nationale, qui s'est reconfirmée le 14 août 2006, et qui se poursuivra jusqu'à la victoire et la reddition définitive de l'ennemi, inchallah.
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Le retour des héroshttp://www.ism-france.org/news/article.php?id=13842&type=temoignage&lesujet=R%E9sistances

Lieberman espère le renforcement de la confiance entre la Russie et Israël

TEL AVIV, 24 mai - RIA Novosti
Au vu du rapprochement entre la Russie et Israël dans la sphère économique et touristique, la confiance politique entre les deux pays manifeste un certain retard, a annoncé dimanche à Jérusalem lors de l'ouverture du Congrès mondial de la presse russe le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman.
"Il est regrettable que les rythmes de notre rapprochement dans l'économie, la culture et le tourisme ne coïncident pas avec le niveau de confiance et de compréhension mutuelle dans la sphère politique… Ce n'est pas à moi, humble travailleur de l'Orient, d'évaluer toute la complexité et le multilatéralisme de la politique russe, bien des choses dépendent du lieu, de l'entourage et des interprétations", a-t-il déclaré dans son discours.
Ayant blâmé en public il y a deux semaines les rapports entre les autorités russes et le mouvement islamiste palestinien Hamas et les nouveaux contrats de fourniture d'armes à la Syrie, M.Lieberman s'est abstenu cette fois de critiquer plus concrètement Moscou.
Au lieu de cela, le chef de la diplomatie israélienne a cité le dernier ambassadeur de l'URSS et le premier de Russie en Israël, Alexandre Bovine, qui dans ses mémoires avait mentionné et mis en doute les sympathies proarabes observées au sein de la diplomatie russe. M.Bovine avait alors exhorté à élaborer les nouveaux paramètres de la politique proche-orientale et proposé d'organiser un brainstorming à l'intention des employés du ministère des Affaires étrangères.
"Cette année Alexandre Bovine aurait eu 80 ans. Il est peut-être temps de tenir une telle conférence en Russie ou en Israël? Elle pourrait déboucher sur plus de compréhension mutuelle si ce n'est pas au niveau de nos peuples, au moins au niveau de nos diplomaties", a conclu Avigdor Lieberman.

L’ennemi virtuel et l’opposition réelle

Edition du 25 mai 2010
C’est comme dans un jeu de magie, mais malheureusement ce n’est nullement le cas, la réalité étant autrement plus dramatique. Effectivement, quand l’opinion internationale se prend à évoquer Ghaza, elle reçoit autre chose comme écho. L’Iran par exemple, puisque ce sujet occupe peut-être même à son corps défendant, la une de l’actualité. Ou encore le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais présentés comme des alliés et même des exécutants de la politique du premier. Et ça marche grâce au réseau de complicités. La bonne vieille tactique de l’ennemi extérieur rien que pour refuser tout processus de paix, même si depuis peu, les alliés d’Israël avancent des arguments inédits, comme la menace que la persistance du conflit palestinien fait peser sur leurs intérêts nationaux. Ou encore, cette autre vérité qui vient des justices européennes — pas toutes — à travers des listes de dirigeants israéliens désormais interdits d’accès dans ces pays, car recherchés pour crimes.
Et depuis peu, ce sont les dirigeants israéliens eux-mêmes qui ouvrent d’autres pistes menant au danger qui pèse sur leur politique. Et cela vient de l’intérieur même d’Israël et des milieux juifs à travers le monde. Les propos du ministre israélien des Affaires stratégiques, Moshé Yaalon, en sont la preuve la plus éloquente, lui qui a dénoncé une nouvelle fois en termes virulents, ceux qui contestent la politique de son gouvernement dans les universités, les traitant d’« ennemis de l’intérieur ». Il ne s’agit plus des Palestiniens qui ont refusé l’exil et vivant toujours sous la menace d’une déportation massive. « Au sein même des universités israéliennes et étrangères certains éléments se mobilisent contre l’Etat d’Israël », a ainsi déclaré l’ancien chef d’état-major et responsable du Likoud du premier ministre Benjamin Netanyahu. Ce n’est pas un coup de gueule, mais une politique bien définie tendant à étouffer les voix de plus en plus nombreuses qui ne sont pas spécialement préoccupées par la satisfaction des droits des Palestiniens, mais plutôt convaincues qu’une telle démarche préserverait Israël.
Effectivement, M. Yaalon avait déjà provoqué un tollé, il y a plusieurs mois, en traitant le mouvement israélien anti-occupation, La Paix Maintenant, de « virus » et accusant les défenseurs des droits de l’homme de « détruire Israël de l’intérieur ». Même l’Australie « un proche ami » d’Israël, selon les propos de son premier ministre Stephen Smith, a fini par exprimer son ras-le-bol à l’égard de la politique israélienne, dans son volet liquidation physique des dirigeants palestiniens, en annonçant l’expulsion d’un diplomate israélien, à la suite d’une enquête ayant montré que des passeports australiens avaient été utilisés par le commando auteur de l’assassinat, en janvier à Dubaï, d’un cadre du mouvement palestinien Hamas. L’opinion s’attendait probablement à plus, puisque de tels éléments établissent clairement la responsabilité du Mossad et au-delà de tout le gouvernement israélien dans cette politique d’assassinats de Palestiniens jusque dans leur exil, ou encore partout dans le monde sans le moindre respect pour la souveraineté et les symboles de nombreux pays, même les plus proches alliés. Et ces pays se rendent compte, eux aussi, qu’ils ont une opinion à gérer. Il était temps.
Par Mohammed Larbi

Elle a remis le document de l’accord tripartite à l’AIEA : L’Iran désarme les Etats-Unis et leurs alliés

Edition du 25 mai 2010
L’Iran a finalement tenu parole. Téhéran a en effet notifié hier à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) l’accord irano-turco-brésilien sur un échange d’uranium.

Cela suffit-il pour rassurer le club nucléaire en embuscade ? Pas si sûr. Mais pour la communauté internationale, l’Iran a fait un pas, un grand pas même aux yeux de Lula et Erdogan. Hier donc, des diplomates iraniens ont remis la lettre de notification de l’accord tripartite signée par le chef de l’Organisation de l’énergie atomique iranienne, Ali Akbar Salehi, au cours d’une réunion à la résidence du directeur général de l’AIEA, le Japonais Yukiya Amano, à Vienne. Des diplomates turcs et brésiliens étaient présents au cours de cette rencontre d’une quarantaine de minutes. Dans ce document, Téhéran stipule que « la République islamique d’Iran annonce son accord avec le contenu de la déclaration tripartite (Iran-Turquie-Brésil), et affirme que ses différents articles sont liés entre eux et que chacun a une importance particulière », selon des extraits publiés par l’agence de presse iranienne Irna. Téhéran s’est ainsi acquitté de sa mission. Reste maintenant la lecture qui sera faite sur les « permanents » du conseil de sécurité eux qui ont déjà brandi la menace de sanction au lendemain même de la conclusion de cet accord tripartite.

Ban Ki-moon souffle …

Le secrétaire général de l’ONU semblait optimiste hier dans sa conférence de presse. « …Cet accord, s’il est agréé par l’AIEA, peut constituer une importante mesure de confiance de nature à ouvrir la voie à une solution négociée du problème nucléaire iranien », a-t-il glissé. Mais Ban Ki-moon sait qu’il n’y peut rien quand bien même cet accord lui paraît être un début de solution. C’est donc naturellement qu’il s’en est remis aux vrais décideurs qui, eux, obéissent à d’autres logiques que celle qui consiste à dire le droit international sans partie pris. Mais aux yeux du monde, c’est tellement important que le SG des Nations unis dise ce qu’il pense de cet accord en tant que personnalité morale censée défendre la paix dans le monde. Les autres, sous la bannière étoilée des Etats-Unis, peuvent évidemment frapper qui ils veulent et quand ils veulent avec l’étendard de l’ONU, n’en déplaise à Ban Ki-moon, et avant lui Koffi Annan quand il s’est agi de l’invasion de l’Irak. Cela étant dit, l’accord irano-turco-brésilien, signé le 17 mai à Téhéran, prévoit l’échange en Turquie de 1200 kg d’uranium iranien faiblement enrichi (3,5%), contre 120 kg de combustible enrichi à 20% fourni par les grandes puissances et destiné au réacteur de recherche nucléaire à des fins médicales de Téhéran.

En attendant l’oracle …

L’Iran devra maintenant attendre de l’Agence, conformément à l’article 6 de la déclaration, d’informer le groupe de Vienne (Etats-Unis, Russie, France) pour connaître la réponse de ce groupe. Si c’est positif, cela enclenchera les négociations sur les détails de l’échange du combustible, comme l’a expliqué hier Ali Akbar Salehi dans sa lettre à l’AIEA. Dans le cas contraire, ce serait tout simplement une nouvelle impasse dont il est difficile de deviner les développements. Le vice-président du Parlement, Mohammad Reza Bahonar, avait averti le 20 mai que Téhéran dénoncerait l’accord si le Conseil de sécurité lui infligeait de nouvelles sanctions.
Pour cause, malgré la nouvelle offre, les Etats-Unis sont parvenus la semaine dernière à convaincre la Chine et la Russie de soutenir un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU prévoyant une quatrième série de sanctions contre l’Iran. Instigateur de l’accord avec Téhéran, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a estimé que la remise du document prouvait la bonne volonté de Téhéran dans ce dossier. Dans une déclaration, le ministère turc des Affaires étrangères a appelé pour sa part l’AIEA et les pays du groupe de Vienne à donner une réponse positive à cet accord. La balle est désormais dans le camp des puissants.

L'Australie expulse un diplomate israélien, Israël déplore

24/05/2010  
L'Australie a demandé à "Israël" de retirer un diplomate du pays, après avoir établi que les services secrets israéliens ont utilisé quatre passeports australiens falsifiés pour procéder à l'assassinat du responsable du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, c'est ce qu'a affirmé le ministre des affaires étrangères australien Stephen Smith.
"Israël n'a pas agi comme un ami" a assuré le ministre à propos de l'assassinat perpétré, le 20 janvier dernier, à Dubaï, sous couvert de passeport australien. 
"La haute qualité de ces faux passeports est indicative de l'implication d'un service de renseignement d'Etat", a précisé le ministre Stephen Smith, qui a révélé que ce n'était pas la première fois qu'"Israël" se servait de faux documents de voyage australiens.  
Cependant ''Israël" a déploré et regretté la mesure australienne. Selon Yossi Halevy, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, "cette mesure ne se concilie pas avec les relations bonnes et proches entre Jérusalem et Canberra''.  
Rappelons que Londres avait également expulsé un diplomate israélien, affirmant qu'il existait des "raisons convaincantes de croire qu'Israël est responsable" de l'utilisation de faux passeports britanniques dans l'assassinat d'un responsable du Hamas à Dubaï par des membres du Mossad.  
Jugeant "scandaleux" le détournement de passeports britanniques, le ministre des affaires étrangères David Miliband avait dénoncé "un profond mépris pour la souveraineté du Royaume-Uni". "Le fait que cela ait été fait par un pays qui est ami, avec des liens diplomatiques, culturels, commerciaux et personnels importants avec le Royaume-Uni, ne fait qu'ajouter l'insulte à l'injure", avait-il alors déclaré.

Neturei Karta : la mauvaise conscience des sionistes !

lundi 24 mai 2010 - 22h:15
Djerrad Amar - Liberté
“Bien sûr, car la Palestine appartient aux Palestiniens. L’idée d’une solution provisoire avec deux États côte à côte n’est ni juste ni viable. Et les sionistes ne sont pas les représentants des juifs. Ce sont des imposteurs ! Une fois l’État d’Israël démantelé, nous sommes convaincus que les citoyens de toute confession auront leur place dans le nouvel État, s’ils respectent les lois.”
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Contrairement à ce que l’on peut penser, ces propos émanent du rabbin new-yorkais Yisroel Dovid Weiss, membre de l’organisation dénommée Neturei Karta (gardiens du Temple).
L’Humanité, dans son évolution perpétuelle, a pour but la quête du bien-être et le salut de l’Homme. Dans cette recherche, l’homme est confronté au paradoxe que posent le bien et le mal. Dès lors, une lutte permanente est engagée entre ces deux natures, que mènent des individus avec des attitudes morales souvent antagonistes. L’égoïsme et la perfidie face à l’altruisme et la loyauté.
L’homme s’est toujours appuyé sur la religion et la philosophie pour trouver explication, justification et prétexte à ses attitudes et actions. Chacun s’organise pour assurer son bien-être ; qui pour dominer, qui pour se libérer, qui pour se défendre. Dans cette lutte, l’humanité renferme, heureusement, suffisamment d’hommes de bonnes volontés, des éclairés, des mécènes - qui sacrifient leur vie pour mettre “l’autre au-dessus de soi” - sans qui toutes les féodalités, toutes les dictatures, tous les totalitarismes, toutes les colonisations ne seraient pas tombés.
Parmi les organisations qui luttent activement en ce XXIe siècle, il en existe une, paradoxalement juive, qui lutte au côté du peuple palestinien pour se défaire du joug colonial israélien, “État” né d’une forfaiture légalisée par l’ONU. Il s’agit de l’organisation dénommée Neturei Karta qui regroupe des juifs, depuis 1938, qui refusent le sionisme, prône un État palestinien et le démantèlement de “l’État d’Israël” qu’ils considèrent contraire à l’enseignement de la Torah.
Ces juifs se défendent d’être des parias ou une secte. Ils sont des centaines de milliers dans le monde (principalement à New York) et en Israël. Son leader, le rabbin Moshe Hirsch, gendre du Rav Aharon Katzenelbogen, fondateur du mouvement, est décédé récemment, dimanche 2 mai à El-Qods (Jérusalem), à l’âge de 79 ans. Moshé Hirsh, qui vivait dans le fief juif orthodoxe à Jérusalem, dans les années 1960, était devenu l’un des dirigeants de ce groupe en 1974 après la mort du rabbin Amram Blau. Proche de Yasser Arafat, il avait été son ministre des Affaires juives de son premier gouvernement.
Hirsh, qui qualifiait le dirigeant palestinien de “frère et ami”, soutenait mordicus la cause palestinienne. À la mort de Arafat, il a déclaré : “Je suis très triste, c’était un grand dirigeant qui a toujours fait la différence entre le peuple juif et le sionisme.”
Un rabbin juste et fidèle à ses principes
Ce rabbin, véritablement religieux, juste et fidèle à ses principes, a, toute sa vie durant, été aux côtés des Palestiniens contre le sionisme, cette funeste idéologie qu’il considérait comme une tromperie qui s’abrite sournoisement derrière la religion juive. Il se déclare, avec ses fidèles, foncièrement antisioniste et pour la libération totale de la Palestine. On dit de lui, dans les milieux antisionistes, “un homme d’étude, de prière et de paix”. Son engagement est tel qu’un colon sioniste l’a aspergé d’acide au visage, le rendant aveugle d’un œil. Le Parti anti sioniste (PAS) de Yahia Gouasmi le considère comme “le rabbin qui incarne les vertus religieuses, morales et humanistes les plus hautes” dans son communiqué annonçant son décès.
Dans leur “fief” à El-Qods, ils se regroupent principalement dans un vieux quartier, au nord de la ville construit hors muraille, dénommé Méa Shéarim. Les gens de ce quartier (mais aussi de Mnebrak), bastion du judaïsme orthodoxe, se déclarent avec leur mouvement farouchement antisionistes, contre la création de “l’État israélien”.
Weiss considère que ‘l’idée même d’une souveraineté temporelle juive est contraire à l’enseignement de la Torah”.
Leur refus de ‘l’État israélien’ va jusqu’à ne pas aller au Mur, refuser de payer les impôts, refuser l’argent de l’État, conserver leurs passeports d’origine, user de faux nom, refuser de faire l’armée en s’inscrivant dans les “yeshivas” qui donnent le droit d’être exempté ou carrément faire de la prison. Certains refusent d’avoir de l’électricité, “pour n’avoir aucun lien avec ‘l’État’”. Beaucoup envisagent plutôt de s’installer dans un pays arabe en cas de conflit ; une idée qui a prévalu pendant la guerre de 1967 chez les séfarades, contrairement aux ashkénazes considérés “comme non religieux et sans aucune racine”.
Ces Juifs disent qu’“être juif, ici, ça veut dire essentiellement contester le régime, accepter le refus de l’État. Ce qui marque les juifs, c’est que dans une première période, Dieu leur a donné la Terre ; dans une deuxième période, Dieu les retire de la Terre... Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des juifs sur la Terre... Mais que le rapport à la terre est différent, ce qui suppose, encore une fois, de ne pas avoir d’État, de ne pas dominer”. “La grande tentation sioniste, c’est de faire comme si l’on n’avait jamais quitté la Terre.” Leur antisionisme, selon le mouvement, entretient qu’“un état juif ne peut être recréé que par le messie” et de prôner le “démantèlement” d’Israël.
Des liens avec des mouvements palestiniens
L’engagement de cette organisation va jusqu’à nouer des amitiés, voire des liens avec les mouvements de résistance palestiniens comme avec le président iranien Ahmadinejad, mais aussi avec Dieudonné en France.
Ainsi, à l’occasion des élections en Palestine, une lettre de félicitations des rabbins Weiss et Cohen a été envoyée au Hamas sur laquelle on peut lire :
“Fidèles aux préceptes de la Torah, nous avons toujours reconnu et accepté que les Palestiniens gouvernent l’ensemble de la Palestine. Les juifs fidèles à la Torah ont toujours été profondément peinés par la souffrance du peuple palestinien, causée par la création de l’État sioniste...
Toute tentative de créer notre propre État, dans notre présent exil de décret céleste, est expressément interdite... en fabriquant l’idéologie sioniste et en créant... l’État soi-disant d’‘Israël’... ils soumettent et oppriment inlassablement et impitoyablement les Palestiniens restés sur place et les juifs religieux, dans l’ensemble de la Palestine, depuis près d’un siècle...
Puisse le Tout-Puissant avoir pour volonté que vous méritiez de voir le démantèlement prochain et rapide de l’entité sioniste... et la dévolution de la gouvernance sur l’ensemble de la Terre sainte, y compris, bien entendu, à Jérusalem, à ceux à qui il revient légitimement de l’exercer, c’est-à-dire au peuple palestinien. Alors, nous pourrons de nouveau vivre... en bons voisins, Arabes et Juifs, comme nous l’avons fait pendant de si nombreux siècles jusqu’à l’apparition du sionisme...”
En juillet 2009, des membres américains de Neturei Karta se rendent à Gaza, où ils ont déclaré : “C’est votre terre, elle est occupée de manière illégitime et injuste par des gens qui l’ont volée, kidnappée au nom du judaïsme et de l’identité juive.”
Bons rapports avec Mahmoud Ahmadinejad
Quant au président iranien, qui a reçu des membres du mouvement à New York, il leur a réaffirmé les droits civils dont jouissent les juifs et autres minorités religieuses en Iran. La réponse de Weiss - dont des membres de son organisation se sont rendus en Iran en 2006 où ils ont rencontré des dirigeants iraniens - est que “l’Iran a toujours défendu le Vrai, au grand dam des campagnes mensongères des médias occidentaux”. Nous avons toujours soutenu que l’objectif de l’Occident n’est pas, à proprement parler, “le nucléaire iranien”, que l’on soupçonne militaire, mais bien empêcher ce pays - et d’autres pays du Moyen-Orient riches en matières premières, sauf leur gendarme - de se développer technologiquement. Il les préfère ignorants pour imposer son hégémonie et accaparer leurs richesses.
Ce qui est net pour l’heure, c’est que l’Occident, sous l’influence et domination des lobbies sionistes, ne voudra pas de solution à l’état de guerre et d’instabilité dans cette région. Il trouvera toujours un prétexte, on le perçoit déjà ces derniers temps, pour torpiller toutes les initiatives menant vers l’apaisement ou la paix qui sont antinomiques avec l’alibi permettant au sionisme d’exister et de durer pour coloniser encore plus la Palestine, voire les pays voisins, mais aussi de dominer les gouvernements occidentaux.
Le sionisme, ennemi de la paix
Point de paix donc avec le sionisme, à voir les affirmations de Weiss : “Les tentacules du sionisme sont telles que les pays occidentaux sont ses laquais... les hommes politiques américains sont soumis à des pressions ou menaces de toutes les calomnies s’ils ne sont pas suffisamment loyaux... à Israël...
Ils leur font faire des guerres et organiser des embargos en fonction des retombées éventuelles sur Israël.” “Ils ont créé des organisations juives qui prétendent contrôler les peuples, les nations et les autres religions, sous prétexte de défendre les intérêts juifs.” “(...) S’emploient à dicter à des groupes raciaux ou ethniques ce qu’ils doivent dire ou ne pas dire, croire ou ne pas croire et qui passent leur temps à humilier et à exiger des excuses... des réparations financières.” “... Les sionistes ont envisagé de faire couler des fleuves de sang pour atteindre leurs buts. La terreur et la contre-terreur, les expropriations, la guerre dès qu’une guerre se termine, voilà ce qu’est devenue la vie quotidienne des Juifs et des Arabes.”
Au sujet de l’antisémitisme, l’organisation constate qu’il peut être réel, apparent ou bien fabriqué par les sionistes là où il n’existerait pas, en assénant : “Voilà pourquoi et comment Israël est devenu le pays le plus dangereux au monde pour les juifs.” Terminons avec l’idée en cours consistant en l’acceptation de deux États que rejette l’organisation : “Juifs et Arabes ont vécu en bonne entente durant des siècles. Le seul problème est apparu avec la création d’Israël... L’idée d’une solution provisoire avec deux États côte à côte n’est ni juste ni viable... L’État d’Israël doit être démantelé pacifiquement et sans plus tarder. Nous demanderons pardon aux Palestiniens... et humblement l’autorisation de séjourner parmi eux.”
Cette opposition juive à l’idéologie sioniste - qui n’est pas la seule à travers l’Occident, notamment en Allemagne, en France, en Autriche et à Londres - semble décidée à affronter le sionisme, car, selon elle, c’est “une négation de l’essence spirituelle du peuple juif et de la providence divine quant aux affaires humaines”, et de souhaiter son effondrement comme toutes les idéologies dominatrices ou tyranniques, “le système soviétique s’est écroulé en une nuit. Il en sera de même pour le sionisme”, assure-t-elle avec détermination.
Si Mea Shearim, selon un de ces hommes, c’est la mauvaise conscience d’Israël, Naturei Karta ne peut être que la mauvaise conscience des sionistes !
23 mai 2010 - Liberté-Algérie - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.liberte-algerie.com/edit...
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8757

La carrière de Shimon Péres, Le roi des hypocrites d’Israël

publié le lundi 24 mai 2010
Rannie Amiri

 
"Le vrai hypocrite est celui qui ne se rend plus compte qu’il est un hypocrite, celui qui ment en toute sincérité" - André Gide
"Car je t’ai cru pur et lumineux, toi qui es plus ténébreux que l’enfer, plus sombre que la nuit" - William Shakespeare
Cela fait longtemps que la communauté internationale s’est entichée du président actuel et ancien Premier ministre d’Israël, Shimon Péres. Il a la réputation d’être une voix raisonnable et pacifique comme la colombe au milieu de faucons intransigeants et il tempère les inquiétudes et calme les critiques par des paroles apaisantes mais vides préconisant le dialogue et la création d’un état palestinien. En réussissant à faire croire au monde entier qu’il existe une différence notable entre sa position " de gauche " et l’extrême droite israélienne, il a démontré qu’il était le roi des fourbes.
Péres a recommencé la semaine dernière lors de sa rencontre le Président Dimitri Medvedev après la célébration du Jour de la Victoire à Moscou et avant la première visite officielle du leader russe en Syrie. Il n’a pas raté l’occasion de travestir à nouveau la vérité en affirmant que des missiles Scuds étaient envoyés au Liban tout en soutenant, sans se rendre compte de la contradiction, qu’Israël n’avait aucun intérêt à exacerber les tensions avec la Syrie.
Avant le début des " négociations de proximité " sous arbitrage des USA, il a aussi demandé à l’envoyé spécial au Moyen Orient Georges Mitchell que les " questions de sécurité " soient prioritaires dans les négociations " étant donné que depuis que l’armée (israélienne) et les colons ont évacué Gaza des milliers de roquettes sont lancées sur les communautés israéliennes "
Gaza
En revenant sur le retrait israélien du territoire occupé de Gaza à la fin de 2005, Péres a oublié de mentionner ce qu’Israël a fait ensuite à la population la plus dense de la planète. Après les élections parlementaires libres, démocratiques et incontestées de janvier 2006 (qui donna au Hamas la majorité des sièges au Conseil Législatif Palestinien) Israël a fermé ses frontières hermétiquement.
Quand il est devenu clair que la faction du Fatah de l’Autorité palestinienne du Président Mahmoud Abbas - le leader de Cisjordanie dont les Israéliens appréciaient la souplesse et la collaboration- ne contrôlerait plus Gaza, un siège terrible et inhumain a été imposé à la petite enclave. Les produits de première nécessité comme la nourriture, le fuel, l’électricité, l’eau potable, l’huile de cuisson, les vêtements et les médicaments ont été interdits d’accès. Ce fut une forme odieuse de punition collective qui est considérée par la Convention de Genève de 1949 comme un crime de guerre. Mais Péres, prix Nobel de la paix, n’a aucun état d’âme a ce sujet.
L’écrasant embargo a duré 18 mois. La malnutrition des enfants augmentant avec le désespoir des habitants de Gaza, est-il surprenant que ceux qui étaient maintenus captifs dans cette prison à ciel ouvert - avec des réserves de nourriture et d’eau potable diminuant sans cesse- lancent des roquettes rudimentaires et aveugles sur leurs geôliers ? De fait, ils les envoyaient le plus souvent en réponse aux provocations des Forces de Défense Israéliennes (IDF). En comparaison des armes sophistiquées de l’IDF, les roquettes de fabrication artisanale qui carburent aux fertilisants étaient de simples catapultes. Elles n’ont pas occasionné la moindre perte à Israël tout au cours de l’année dernière.
Et faut-il rappeler la sauvage attaque de Gaza par Israël en décembre 2008, avec l’utilisation illégale de bombes au phosphore blanc, le meurtre délibéré de civils (dont beaucoup agitaient des drapeaux), la destruction des bâtiments et des réserves de nourriture de l’ONU, des mosquées, des écoles, des ponts, des ambulances, des postes de police et en fait de toute l’infrastructure civile ? Il suffit de lire les rapports de Richard Falk, Rapporteur Spécial de l’ONU pour les Droits Humains dans les Territoires Occupés de Palestine, et du juge Richard Goldstone qui a mené la Délégation d’Etudes sur le Conflit de Gaza de l’ONU.
Inutile de préciser que les conséquences ont été catastrophiques : plus de 1400 personnes tuées - principalement des civils dont un tiers d’enfants ; 100 000 réfugiés ; 500 000 personnes sans eau potable ; 4000 maison complètement détruites et 45 000 endommagées ; 1 500 fabriques et locaux commerciaux ainsi que les immeubles de l’ONU (y compris 4 écoles) et presque 50% de la terre cultivable inutilisable (chiffres de 2009 d’après le Bureau Central Palestinien de Statistiques, le Centre Palestinien des Droits de l’Homme et différentes ONG).
Le blocus israélien dure toujours avec quelques " aménagements ". En mars, pour la première fois en trois ans, Israël a autorisé 10 camions de chaussures et de vêtements à entrer à Gaza. Les matériaux de construction, les crayons de couleur pour les enfants et les livres sont toujours interdits d’accès.
L’exigence de Péres, que la " sécurité d’Israël soit le point central des négociations indirectes " surtout avec en toile de fond le retrait de l’armée israélienne de Gaza [2005] ", est absurde et insultante ; comme si le démantèlement de colonies illégales était un acte si héroïque qu’on pouvait fermer les yeux sur les crimes de guerre commis par la suite. Quelle sécurité reste-t-il à sauvegarder quand les Palestiniens de Gaza manquent toujours de nourriture, d’abri et de vêtements ?
L’impudence d’invoquer Gaza pour illustrer les besoins de sécurité d’Israël mise à part, Peres demeure une source intarissable de désinformation et d’obscures manipulations.
Il s’est fait le porte-parole le plus diligent d’Israël pour colporter l’assertion infondée que la Syrie a envoyé des missiles Scuds au Liban. Il persiste aussi à mettre en avant la prétendue menace de l’énergie nucléaire naissance de l’Iran tout en refusant d’envisager qu’Israël puisse signer le Traité de non prolifération nucléaire.
Le père du programme nucléaire militaire d’Israël
C’est lui en effet qui fut l’architecte du développement de l’arme nucléaire d’Israël. En 1953 le Premier Ministre Ben Gourion a nommé le jeune Péres Secrétaire Général du Ministre de la Défense. Au cours des réunions dont le but était de rédiger le Protocole de Sèvres de 1956, Péres a obtenu le concours de la France pour construire un Centre de Recherche Nucléaire dans le Negev.
Le rôle capital qu’il a joué dans le développement de la capacité nucléaire israélienne est développé dans le livre "Shimon Péres - Une biographie", de l’historien Michael Ben Zohar. Selon l’agence de presse Reuters "le livre... détaille la manière dont Péres a servi officieusement d’architecte à la puissance nucléaire israélienne, en se procurant des armes en secret et en achetant un réacteur nucléaire à la France".
Grâce à Péres, et plusieurs dizaines d’années avant que l’Iran n’enrichisse un seul gramme d’uranium, c’est Israël qui a introduit le premier l’arme atomique dans l’instable Moyen-Orient [1].
Le massacre de Qana
Le Massacre de Qana a eu lieu pendant la guerre du Liban "Raisins de la Colère" en 1996 et sous l’œil du Premier Ministre Péres.
Pour échapper aux combats, 800 civils libanais s’étaient réfugiés dans une enclave de l’ONU près du village de Qana. Avec un mépris total pour l’ONU autant que pour les civils que l’ONU abritait, l’IDF a bombardé les bâtiments, tuant 106 innocents et en blessant plus de 100.
Une investigation de l’ONU a conclu qu’il était peu probable que le bombardement soit dû à de grossières erreurs techniques ou de procédure, comme Israël l’avait d’abord prétendu. Après avoir avancé plusieurs justifications successives, Péres finit par accuser le Hezbollah, en utilisant l’excuse éculée du "bouclier humain". D’autres investigations furent moins complaisantes. Un enquête d’Amnesty International aboutit à la conclusion que l’attaque avait été "intentionnelle et devait être condamnée". De même l’organisation pour les droits humains, Human Right Watch a écrit dans son rapport "nous déclarons que ce fut un massacre intentionnel avec usage de missiles et explosifs de la plus haute précision".
Les spécialistes du Moyen-Orient qui reconnaissent la nature expansionniste et néo-coloniale d’Israël constatent que les principaux partis politiques - le Likoud, le labor ou Kadima- défendent ou promeuvent les colonies, les expropriations de terre palestinienne, l’expulsion de leurs habitants et l’exacerbation délibérée des tensions entre les différents pays de la région.
Bien que l’attitude de Péres dans cette affaire soit souvent comparée à celle d’un loup déguisé en mouton, les observateurs intelligents ne s’y trompent pas. Ils voient un loup, un vrai.
Rannie Amiri est un commentateur indépendant spécialiste du Moyen-Orient.
publié par Counterpunch
et en français par Le Grand Soir
Traduction D. Muselet
ajout de note : C. Léostic, Afps

Aaron le mécréant

publié le lundi 24 mai 2010
Gilles Paris

 
Il s’agit d’une douche glaciale à l’attention de tous ceux qui, à commencer par les signataires de “l’appel à la raison” de JCall, estiment que des pressions internationales pourraient débloquer le conflit israélo-palestinien.
Publié par Foreign Policy , il vient d’un expert, Aaron Miller, un vétéran de l’administration américaine , présent dès la conférence de Madrid (1991) et tout au long d’Oslo. Il a jeté aux orties, début mai, son ancienne foi dans le processus de paix israélo-palestinien :
Aaron Miller, comme dans une note pour un secrétaire d’Etat, décline ses arguments. Son tableau des handicaps actuels du processus de paix n’est pas à proprement parler nouveau :
1) s’engager dans un processus de paix a toujours été risqué, or aucun des principaux acteurs (israélien, palestinien, syrien) ne semble être prêt aujourd’hui à le payer de sa vie.
2) les décisions importantes ne peuvent être prises que par des responsables puissants, mais il n’y en a pas actuellement en place.
3) rapportés aux percées diplomatiques du passé, les enjeux futurs (Jérusalem, les frontières, les réfugiés) sont immenses…
Ce tableau assez déprimant, estime Aaron Miller, pousse de nombreuses voix à demander une plus grande implication américaine. Mais c’est se bercer d’illusion, assure l’ancien diplomate :
1) les Etats-Unis ne peuvent pas imposer la paix à des protagonistes qui n’en veulent pas.
2) l’aura quasi-mystique de négociateur de Washington est dissipée, et pour longtemps, tout comme son image de superpuissance.
3) les contingences politiques américaines (les midterms) interdisent l’échec qui suivrait une offensive diplomatique précipitée.
4) Washington pliera toujours face à Benyamin Nétanyahou (à l’été 2009 sur la colonisation comme en 2010 sur Jérusalem-Est), pronostique Aaron Miller, à moins de faire exploser l’actuelle coalition israélienne.
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"

L'amie Facebook des soldats israéliens était une espionne

Ecrit par Rue 89
24/05/2010
Soutirer des informations en faisant appel à des jolies filles, la technique est sans doute vieille comme l'espionnage. Le faire via Facebook, c'est plus récent et c'est ce qu'aurait réussi le Hezbollah en créant un profil avenant d'une jeune femme israélienne. A en croire le portail d'information israélien MySay.co.il, dont l'information est relayée par le Spiegel, une certaine Reut Zukerman aurait ainsi convaincu 200 soldats ou réservistes israéliens de devenir ses « amis » sur Facebook et leur aurait soutiré nombre d'informations confidentielles :
« Les hommes auraient rapporté à leur copine Facebook des noms de soldats, du jargon, des codes secrets et des descriptions détaillées des bases militaires, d'après le rapport [du site MySay, ndlr].
Ce n'est qu'un an après que certaines des victimes de Zukerman auraient commencé à trouver bizarre le nombre de militaires d'élite sur sa liste d'amis. Ils auraient alors prévenu leur hiérarchie, et en janvier les militaires auraient lancé une enquête. »
La page Facebook de Reut Zukerman aurait été effacée par ses auteurs. Le Hezbollah apparaît comme le principal suspect.
Pourtant, poursuit le Spiegel, l'armée israélienne était déjà consciente de ce type d'utilisation de Facebook.

Les soldats ne respectent pas les consignes

Les services secrets israéliens y ont eux-mêmes recours pour racoler des informateurs. Fin avril, le quotidien arabe « Aschark Al-Awsat » rapportait que les services secrets israéliens avaient utilisé Facebook et Twitter pour recruter des informateurs palestiniens dans la bande de Gaza.
L'armée israélienne a déjà été victime de tentatives d'espionnage via les réseaux sociaux, l'an passé, en provenance du Liban. Des dizaines de milliers de soldats ont alors reçu une lettre les alertant au sujet des amitiés liées sur Internet. En janvier, l'armée a créé une « unité Facebook » dans le but de mieux utiliser les médias sociaux.
Des actions dont les résultats se font attendre, note le Spiegel :
« Pour les forces de défense israéliennes, la faille dans la sécurité serait particulièrement embarrassante, elle montrerait que les membres de l'armée ne respectent pas les consignes explicites dès qu'une jolie fille est en jeu. »
 
Source : Laurent Mauriac pour Rue 89, 23 mai 2010, http://www.rue89.com/2010/05/23/lamie-facebook-des-soldats-israeliens-etait-une-espionne-152233
http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=4848

Jaffa, sous le soleil la misère

Ecrit par Monique Poupon
24/05/2010
Cette semaine, PNN a suivi les volontaires du séminaire de terrain organisé par le Centre d'Information Alternatif de Beit Sahour, près de Bethléem. Jeudi 13 mai le groupe se trouvait à Jaffa pour un tour politique de la ville.
ImageJaffa, une ville Israélienne située au sud de Tel Aviv, est considérée comme l'un des ports les plus anciens du monde situés sur la côte Est de la mer Méditerranée. Au 19ème siècle, la ville est principalement Arabe, avec seulement une minorité Juive, ce qui au fil du temps va provoquer des heurts réguliers.
C'est la guerre entre Arabes et Juifs et 1948 qui déterminera le sort de la ville, autrefois célèbre pour ses oranges mais qui aujourd'hui n'en produit plus une seule. Les habitants Arabes de Jaffa quittent en masse la ville afin de se réfugier loin des bombardements, pensant revenir dans quelques semaines récupérer leurs biens. Hélas, la victoire Israélienne les maintient hors le Jaffa pendant de bons mois, et la vieille ville reste désertée de ses habitants. Au retour de certains, toutes les maisons Arabes, à part celles de près de 4 000 propriétaires qui étaient restés, passent sous le contrôle Israélien. Certains ne pourront jamais entrer de nouveau dans leur demeure, malgré leur clé, preuve de leur propriété mais désormais preuve d'un passé révolu où les Arabes étaient chez eux en Israël. La vieille ville reste abandonnée pendant des décennies, les Juifs d'Europe arrivant par vagues de plus en plus nombreuses après la Seconde Guerre Mondiale préférant se répartir dans les quartiers à dominantes moins Arabe. Ce n'est que récemment que Jaffa a commencé à se reconstruire à tout va, devant l'affluence nouvelle de Juifs dans cette ville où encore de nombreuses familles Palestiniennes résident.
A Jaffa, ville mixte donc, les Arabes peuvent acheter des terrains, des maisons, mais les prix sont si élevés que très peu y arrivent, se faisant donc dominer par une majorité très claire de Juifs. 500 familles Palestiniennes sont en ce moment menacées d'expulsion, leur maison étant considérée depuis la guerre de 1948 comme propriété de l'état d'Israël. L'une de ces familles n'avait pas bougé en 1948: aujourd'hui, elle se trouve au beau milieu d'un quartier bourgeois Juif et la municipalité de Tel Aviv fait tout son possible pour les expulser afin de construire des immeubles de luxe.
Le groupe du camp politique du CIA a pu rencontrer le représentant de la communauté Arabe de Jaffa à la municipalité de Tel Aviv, Sami Aboa Shenadeh. Il nous a expliqués qu'il y a de moins en moins de communautés Arabes à Jaffa, les gens préférant fuir devant tant de pressions de la part du gouvernement et devant les problèmes de logement et de travail. En effet, jusqu'à 3 familles peuvent habiter dans 70 mètres carré du fait d'expulsions à répétition, et les seuls emplois auxquels peuvent prétendre les Arabes sont la gestion de restaurants et de garages... De plus, bientôt il risque de ne plus y avoir assez d'enfants Arabes pour garder un jardin d'enfants Arabe, ce qui peut couper ces enfants de leurs racines et de leur culture.
Depuis 2007 à Jaffa existe un Comité Populaire dont notre interlocuteur est le responsable, créé afin de répondre aux déclarations de la municipalité de Tel Aviv qui disait qu'il n'y avait aucun problème de logements à Jaffa: suite à cela, il y a eu de nombreuses manifestations d'organisées, avec un succès du Comité Populaire dans l'unification des activistes, et dans la propagation des nouvelles. Depuis trois ans en effet, les journaux parlent des problèmes de logements à Jaffa, ce qui est une victoire pour eux. Désormais, le Comité Populaire est à même de payer un travailler social, avocat, qui défend et conseille les familles menacées d'expulsion sans les faire payer un sou. Et devant leurs récents succès, le Comité Populaire a également réussi depuis deux ou trois mois à employer une personne chargée d'organiser et de défendre le travail du Comité. Désormais, ils pensent à recruter quelqu'un pour organiser un nouveau plan de la ville à proposer à la municipalité de Jaffa, un ingénieur qui trouverait des solutions équitables aux problèmes de logements.
Peut-être que grâce à plus d'inittiatives comme celles-là, les expulsions forcées et les démolitions des maisons Arabes cesseront d'être considérées comme des banalités en Israël.

Assad : Les États-Unis n’ont plus d’influence dans le processus de paix

25/05/2010
Les États-Unis ont perdu leur influence dans le processus de paix au Proche-Orient, décevant les espérances suscitées par Barack Obama, a déclaré le président syrien Bachar el-Assad dans un long entretien publié hier par le quotidien italien La Repubblica. Les États-Unis « n'ont pas d'influence parce qu'ils ne font rien pour la paix. Mais ils restent l'unique grande puissance », a-t-il estimé. « Le président américain (Barack) Obama avait suscité des espérances mais nous ne pouvons plus attendre (...) Une nouvelle ère est née, une entente entre les puissances du Moyen-Orient est en train de redessiner l'ordre de la région », a-t-il ajouté. « J'assiste à un changement d'époque, et pas seulement dans la région. Il y a des pays comme la Chine et le Brésil qui n'attendent plus que les États-Unis distribuent les rôles », a-t-il dit, soulignant qu'il y a une « prise de conscience d'une réalité : l'échec de l'Amérique et de l'Europe dans la résolution des problèmes dans notre région ». « Tout le monde veut avoir un rôle dans cette région » et « la Russie aussi a ses intérêts », a-t-il jugé. « La Russie est en train de réaffirmer son rôle. Et la guerre froide est la réaction normale à la tentative américaine de dominer le monde », a-t-il précisé. Sur les relations avec Israël, M. Assad a déclaré que « si Israël est prêt à nous rendre le Golan, nous ne pourrons pas dire non à un traité de paix ». « Mais seul un accord de paix complet apportera une paix véritable (...) Un accord qui ne résoudrait pas la question palestinienne relèverait plus de la trêve que de la paix », a-t-il dit. « La paix arrivera à un moment ou un autre. Mais elle n'arrivera pas dans un futur proche, Israël n'est pas prêt en ce moment à un accord », a-t-il prévu. La société israélienne est « allée trop à droite », a-t-il conclu. 

La « route de l’apartheid » rouverte aux Palestiniens

25/05/2010
La route 443 relie Jérusalem à Tel-Aviv en passant par le territoire occupé. Les usagers israéliens ne sont pas rassurés.
Les Palestiniens vont pouvoir emprunter à nouveau l'une des principales routes reliant Jérusalem à Tel-Aviv, baptisée « route de l'apartheid » parce qu'elle leur est interdite depuis 2000, mais cette nouvelle ne rassure pas les Israéliens. Pendant près de dix ans, un barrage israélien empêchait les villageois de Beit Sira d'emprunter la route 443, construite sur leurs terres, pour rejoindre d'autres localités de Cisjordanie occupée. Mais, dans quelques jours, ils auront à nouveau accès à la plus grande portion de cet important axe routier, à la suite d'une récente décision de la Cour suprême israélienne. Ils pourront désormais atteindre en 20 minutes Ramallah, la capitale politique de la Cisjordanie, au lieu de perdre des heures à faire un long détour, comme jusqu'à présent.
« Ils ont construit cette route sur nos terres, sur les champs des paysans et nous n'avions pas le droit de l'utiliser », s'indigne Ibrahim, un villageois de Beit Sira. Mais si les Palestiniens sont soulagés de pouvoir reprendre la route 443, les conducteurs israéliens qui l'utilisent par dizaines de milliers chaque jour craignent pour leur sécurité. « Je vais continuer à rouler sur la 443 car je n'ai pas d'autre choix » à cause des restrictions de circulations sur les autres axes, confie Moshe Sasson, un chauffeur routier. « Mais je ne permettrai pas à ma femme ni à mes enfants de le faire, surtout la nuit, à cause des jets de pierres et de bouteilles incendiaires », ajoute-t-il.
Protégée par des barbelés, des murs et des clôtures, la route longe des villages palestiniens, des champs d'oliviers, des bases militaires et un centre de détention près de Ramallah. La 443 est interdite d'accès aux Palestiniens depuis le début de la seconde intifada, en 2000, alors qu'une partie de leurs terres avaient été réquisitionnées pour sa construction « dans l'intérêt du public ». Toutes les routes secondaires menant à des villages palestiniens le long de la 443 sont également barrées. L'interdiction a été justifiée par des tirs palestiniens visant des véhicules israéliens ainsi que des jets de cocktails Molotov, des attaques parfois mortelles.
En décembre 2009, la Cour suprême, saisie notamment par l'Association israélienne des droits civils (ACRI), a finalement ordonné à l'armée israélienne de lever l'interdiction. La Cour a donné cinq mois à l'armée pour lever les barrages et appliquer de nouvelles mesures de sécurité afin de contrôler la circulation des Palestiniens sur la portion de route (une quinzaine de kilomètres) qui passe en Cisjordanie. Si le terme n'a pas été utilisé par la Cour suprême, les juges ont clairement signifié leur opposition à une véritable « route de l'apartheid ». Leur décision a couronné une longue bataille juridique, les représentants de l'armée, des colons israéliens voisins et d'organisations d'extrême droite exigeant le maintien de l'interdiction.
« En principe, les Israéliens n'ont pas le droit de se rendre en Cisjordanie et d'emprunter cette route, les Palestiniens si. Or c'est le contraire qui s'est produit. L'armée a fait fi de la loi et de la morale pour permettre aux Israéliens de circuler librement et de limiter les mouvements des Palestiniens », explique un avocat de l'ACRI, Dan Yakir. Le porte-parole de l'administration militaire, le commandant Peter Lerner, assure quant à lui que l'armée « va appliquer la décision de la Cour conformément aux règles de la démocratie ». Il souligne qu'il s'agit d'un axe routier « d'importance stratégique ». C'est en effet la seule route à grande circulation entre Jérusalem et Tel-Aviv, avec l'autoroute n° 1, souvent engorgée à la sortie de la Ville sainte mais qui ne traverse que le territoire israélien.
En outre, l'armée israélienne va également ouvrir un passage près de la ville de Hébron et lever 60 autres points de blocage.Dans un communiqué, l'armée qualifie ces mesures de « gestes de bonne volonté » et précise qu'elles seront mises en œuvre « dans un avenir proche ». Les restrictions à l'entrée des touristes à Bethléem seront également assouplies, a ajouté une source militaire. 

Controverse autour d’un échange d’armes nucléaires israéliennes avec l’Afrique du Sud

25/05/2010
Une ancienne soldate jugée pour divulgation de secrets militaires.
Le président israélien Shimon Peres a catégoriquement démenti hier avoir proposé à l'Afrique du Sud, alors sous le régime de l'apartheid, un échange d'armes nucléaires lorsqu'il était ministre de la Défense en 1975. « Il n'y a aucun fondement réel aux allégations publiées ce matin par le Guardian selon lesquelles Israël avait négocié en 1975 un échange d'armes nucléaires avec l'Afrique du Sud », a dit M. Peres. « Israël n'a jamais négocié un échange d'armes nucléaires avec l'Afrique du Sud. Il n'existe aucun document ou signature israéliens prouvant que de telles négociations ont eu lieu », a-t-il ajouté. L'article a été écrit sur la base d'une « interprétation sélective de documents sud-africains et non pas sur la base de faits réels », a expliqué M. Peres.
Ce démenti répond au quotidien britannique The Guardian qui cite, dans son édition d'hier, le compte rendu d'une série de rencontres secrètes durant lesquelles Shimon Peres, alors ministre de la Défense, aurait offert à son homologue sud-africain P.W. Botha « d'échanger des armes nucléaires de trois tailles différentes ». Le quotidien britannique s'appuie sur des documents révélés par un chercheur américain, Sasha Polakow-Suransky, dans le cadre d'une enquête sur les liens entre Israël et l'Afrique du Sud de l'apartheid. Si ce document, obtenu auprès des autorités sud-africaines postapartheid, est avéré, il s'agira de la première confirmation officielle qu'Israël possède l'arme atomique.
Israël n'a jamais confirmé, ni infirmé, disposer d'un arsenal nucléaire, mais des experts étrangers affirment que l'État hébreu dispose de 100 à 300 ogives nucléaires. Les dirigeants israéliens pratiquent la doctrine dite de « l'ambiguïté délibérée », qui consiste à affirmer que leur pays ne sera pas le « premier à introduire l'armement nucléaire au Moyen-Orient ».
Les spéculations relatives à une coopération entre Israël et l'Afrique du Sud ne sont pas nouvelles. En 1979, un satellite américain avait enregistré un mystérieux flash lumineux au-dessus de l'océan Indien. La chaîne de télévision américaine CBS avait affirmé qu'il s'agissait d'un essai nucléaire mené conjointement par les deux pays. Dans un document écrit en 1980 mais diffusé seulement en 2004, la CIA, l'agence centrale du renseignement américain, souligne que les services américains n'ont pas pu déterminer « avec certitude la nature et l'origine de cet événement ».
Par ailleurs, le procès d'une jeune Israélienne, accusée « d'espionnage aggravé » pour avoir divulgué aux médias des informations militaires classées secrètes, s'est ouvert hier à huis clos devant le tribunal de district de Tel-Aviv. Anat Kam, 23 ans, risque une peine de prison à perpétuité pour « divulgation de documents secrets avec l'intention de porter atteinte à la sécurité de l'État » durant son service militaire obligatoire entre 2005 et 2007. La première audience a été consacrée, comme c'est la règle, à la lecture de l'acte d'accusation. Le procès doit reprendre en juillet. En attendant, la jeune femme, assignée à résidence depuis cinq mois, ne pourra pas sortir de son domicile.
Mlle Kam est accusée d'avoir profité de ses fonctions de secrétaire du général Yaïr Naveh, alors chef de la région militaire centrale - qui couvre la Cisjordanie occupée -, pour s'emparer de quelque 2 000 documents classés « Top secret ». Elle reconnaît avoir agi pour des motifs idéologiques. « Il était important pour moi de porter à la connaissance du public les méthodes de l'armée. Au regard de l'histoire, ceux qui ont mis en garde contre des crimes de guerre ont été pardonnés », a-t-elle confié aux enquêteurs. Selon son avocat, Avigdor Feldman, la jeune soldate « avait libre accès à l'ordinateur personnel du général Naveh, et y avait découvert des consignes contraires à un arrêt de la Cour suprême » et qui heurtaient sa conscience. Me Feldman a expliqué lundi que sa cliente avait reçu des promesses d'immunité, mais que l'État n'avait pas respecté cet accord.

Les contradictions des Israéliens comme des Arabes font barrage à la paix

Par Émile Khoury | 25/05/2010
Un diplomate européen en poste à Beyrouth relève que les positions des dirigeants arabes et des leaders israéliens par rapport à la conclusion d'un accord de paix ou à la reprise de la guerre sont pareillement étranges. Les premiers affirment qu'Israël ne veut pas de la paix, mais ne font rien du tout à ce propos. Ils rejettent d'une part un arrangement qui équivaudrait, selon eux, à une capitulation face à l'État hébreu. Et, d'autre part, ils ne sont pas désireux, pour régler le problème une fois pour toutes, de se lancer dans une guerre qu'ils pensent perdue d'avance. En outre, il est manifestement illusoire de miser sur les Palestiniens pour une guerre de harcèlement qui ferait mordre rapidement la poussière à l'ennemi. Le moindre des réalismes voudrait que les Arabes suivent une politique du possible, en base d'échanges confortant leurs positions, en attendant que les circonstances leur permettent de récupérer tous leurs droits.
Quant aux Israéliens, ils se disent inquiets de l'armement sophistiqué livré au Hezbollah au Liban et au Hamas dans la bande de Gaza. De même au sujet de la possibilité de voir l'Iran se doter de la bombe atomique. Mais, en même temps, ils refusent de consentir les concessions minimales permettant à une paix équitable, unique garantie de sécurité pour tous, de frayer son chemin dans la région. Si Israël croit qu'il reste assez fort pour ne rien céder, il devra en bonne logique imposer ses conditions aux Arabes, qu'ils le considèrent ou non comme une capitulation. Et s'il pense, comme ses appréhensions l'indiquent, qu'il existe effectivement un équilibre de la terreur, il devra alors, pour se prémunir, agir pour l'application des résolutions de l'ONU qui prévoient une paix juste.
Cependant, en termes d'actualité, la balle est maintenant dans le camp des Arabes. Ce sont eux d'ailleurs qui l'ont voulu en fixant un délai de quatre mois, expirant début octobre, pour faire face à l'obstination israélienne. La question qui se pose dès lors est de savoir ce qu'ils ont préparé à cet effet, avec les Palestiniens, pour leur prochain sommet. Sont-ils d'accord sur une stratégie unifiée ? Sont-ils convenus d'exiger des médiateurs, ainsi que des Israéliens, le démarrage de pourparlers autour de l'initiative qu'ils avaient proclamée lors du sommet de Beyrouth en 2002 ? Dans le même esprit, sauront-ils déterminer ensemble une fourchette de temps raisonnable pour l'aboutissement, ou le constat d'échec, de telles négociations ? Songent-ils, toujours ensemble, à la suite en cas d'impasse ?
C'est douteux. Car les Arabes ne sont même pas d'accord sur la validité de leur initiative. Certains d'entre eux soutiennent qu'elle est devenue caduque et que ses paramètres ne sauraient assurer une paix juste dans la région. Ils laissent entendre que seul le recours à la force doit désormais être envisagé, en reprenant le slogan de Nasser : ce qui a été pris par la force ne peut être repris que par la force. Et l'on sait ce que cela avait donné. Ce qui porte d'autres Arabes à continuer à défendre l'initiative de 2002, la voie militaire ne pouvant, de toute évidence, mener ni à la paix ni à la récupération des territoires encore occupés par l'ennemi.
Les déclarations du prochain sommet arabe seront-elles assez habilement tournées pour dissimuler le fait que les souverains et chefs d'État concernés ne parlent pas d'une seule voix, ne sont pas sur une même longueur d'onde ? Il ne faut pas être grand clerc pour supposer qu'en l'absence d'unité dans les rangs arabes, l'administration Obama ne pourra pas, dans le laps de temps qui lui reste, imposer le principe dit des deux États, c'est-à-dire la consécration d'un État palestinien aux côtés de l'État hébreu. Washington peut certes se rabattre sur une échappatoire provisoire, comme le redémarrage des négociations syro-israéliennes, voire l'ouverture du volet libanais, parallèlement, si possible, à des pourparlers indirects palestino-israéliens. Mais avec du colmatage de fortune, tout peut sauter à n'importe quel moment. C'est-à-dire que rien ne garantirait qu'Israël ne décide une frappe préventive contre l'Iran ou contre le Hezbollah, ce qui aurait dans la région des conséquences incalculables, dont une guerre généralisée.
Perspective que souligne le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, en affirmant que ceux qui pensent que la Syrie pourrait jouer un rôle positif, en se détachant de l'Iran et du Hezbollah, sont bien naïfs. Le mot de la fin et de la logique revient au chef des forces américaines, le général David Petraeus, qui rappelle que le nucleus du problème régional réside dans le conflit israélo-palestinien et qu'il faut donc le traiter en premier. Et en toute priorité. 

Le respect des résolutions internationales et l’initiative de paix au centre des entretiens Obama-Hariri

25/05/2010
C'est une visite particulièrement importante pour le Liban que le Premier ministre Saad Hariri a entamée hier aux États-Unis, compte tenu de la précarité de la situation régionale. Une visite - la première pour le Premier ministre à Washington depuis la formation du cabinet d'union nationale en novembre dernier - marquée par une rencontre avec le président des États-Unis, Barack Obama.
Selon des sources proches de la délégation, l'ensemble de cette première journée, notamment la rencontre avec le président Obama, s'est déroulé « dans un climat particulièrement positif et calme ».
Selon ces sources, le bilan de cette journée peut être résumé en cinq points fondamentaux. D'abord, les responsables US ont réaffirmé à M. Hariri leur engagement à faire avancer le processus de paix par le dialogue et les négociations. Ils ont par ailleurs renouvelé leur engagement en faveur du respect et de la préservation de la souveraineté et de l'indépendance du Liban, lesquels ne sauraient payer le prix d'un quelconque développement régional. Il s'agit là désormais d'une constante américaine concernant le Liban. L'accent a ensuite été mis sur l'application des résolutions internationales comme condition sine qua non pour parvenir à la réalisation d'une paix juste et globale. Quatrième point fondamental qui se dégage des pourparlers du Premier ministre hier à Washington : les résolutions internationales constituent le fondement sur base duquel tous les problèmes peuvent être réglés, notamment la question des armes extralégales. Enfin, dernier point crucial : le rejet commun de la violence, qui ne saurait aboutir à un résultat quelconque. En ce sens, MM. Obama et Hariri se sont mis d'accord hier sur le fait que la stabilité du Liban passe par la stabilité de la région, et que, réciproquement, il ne peut y avoir aucune stabilité dans la région si le Liban ne reste pas lui-même stable. Dans ce cadre, la position US a toutefois été ferme : la paix signifie que tout afflux d'armes vers le Liban doit cesser.
À ces points fondamentaux, il convient de relever deux faits : d'une part, le satisfecit accordé par le FMI à la politique économique et financière haririenne, qui a été reconnue comme un « modèle », en raison notamment de sa capacité à faire face à la crise internationale, en dépit des crises intestines qui ravagent le Liban depuis des années. « Quand je visite le Liban, j'y vois l'avenir », a ainsi déclaré un responsable US hier, louant le miracle économique libanais. Par ailleurs, il convient de noter l'engagement ferme des États-Unis pour que le Tribunal spécial pour le Liban, dont le rôle est fondamental, rende justice dans l'affaire des assassinats politiques et juge les meurtriers de Rafic Hariri et de l'ensemble des martyrs de la révolution du Cèdre.
 Barack Obama
C'est un entretien plus long que prévu qui a regroupé hier Barack Obama et Saad Hariri, en présence notamment du ministre de la Défense, Élias Murr. L'occasion pour le président US d'évoquer la « menace » que représenterait un transfert d'armes au Liban.
Le président Obama « a insisté sur (...) la menace représentée par un transfert d'armes au Liban en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU », selon le communiqué publié par la Maison-Blanche (voir par ailleurs).
« Nous avons discuté de l'état actuel du processus de paix au Proche-Orient, dossier qui a dominé nos entretiens », a expliqué pour sa part M. Hariri dans un communiqué en anglais diffusé par ses services après la rencontre avec M. Obama, un texte qui ne faisait pas mention directe du dossier des armes du Hezbollah, sinon en rappelant l'engagement du Liban à appliquer la résolution 1701.
« J'ai exprimé ma conviction profonde qu'un Liban stable et prospère dépend en fin de compte d'une solution de paix juste dans la région », a souligné M. Hariri, en saluant l'activisme « évident » du président Obama dans ce dossier.
Affirmant que « les Arabes sont prêts » à une paix avec Israël, M. Hariri a indiqué que « le temps est venu pour une paix régionale qui permette aux Palestiniens de revenir dans un État qui soit le leur, avec Jérusalem pour capitale ».
« Oui, nous pouvons y arriver », a-t-il ajouté, en clin d'œil au slogan de campagne « Yes, we can » (oui, nous le pouvons) de M. Obama.
Jeffrey Feltman
Auparavant, le Premier ministre avait reçu le secrétaire d'État adjoint pour les Affaires du Proche-Orient, l'ambassadeur Jeffrey Feltman, en présence de l'ambassadrice des États-Unis, Michelle Sison, du ministre des Affaires étrangères, Ali Chami, du chef de cabinet du Premier ministre, Nader Hariri, et de ses conseillers Mohammad Chatah, Hani Hammoud et Amal Moudallali.
Au terme de la rencontre, l'ambassadeur Feltman a déclaré : « Notre entrevue aujourd'hui a fourni l'opportunité de réaffirmer notre solide engagement en faveur du partenariat et du travail en commun. Depuis les premiers jours de cette administration, le président Obama et la secrétaire d'État Clinton ont démontré leur soutien continu et inébranlable au peuple libanais, en faveur d'un Liban prospère, démocratique, stable et souverain. »
« J'ai exprimé le soutien et l'engagement continus des États-Unis au Tribunal spécial de l'ONU. Nous avons également discuté des grandes responsabilités du Liban, en sa qualité de membre du Conseil de sécurité, dans la sauvegarde et l'instauration de la paix et de la sécurité. Par ailleurs, nous avons discuté du rôle-clé du Liban dans les efforts à long terme en faveur de l'édification d'une paix durable et globale au Moyen-Orient. Atteindre ce but permettra à la région d'aller de l'avant et de jouir d'une plus grande prospérité et stabilité. L'importance de parvenir à cet objectif est claire pour tout le monde. L'envoyé spécial Mitchell et son équipe ont travaillé - et continueront à travailler - sans répit pour veiller à ce que les pourparlers demeurent constructifs et ouvrent la voie à une paix durable. Il ne peut y avoir de solution durable aux dépens du Liban », a poursuivi M. Feltman.
« Comme l'a confirmé l'envoyé spécial Mitchell au Premier ministre Hariri lors de leur rencontre à Beyrouth le 19 janvier, les États-Unis ne soutiendront nullement la naturalisation forcée des réfugiés palestiniens au Liban », a par ailleurs indiqué Jeffrey Feltman.
Strauss-Kahn et le FMI
Plus tôt dans la matinée, le Premier ministre avait reçu la vice-présidente pour les Affaires gouvernementales et directrice de la commission des Affaires du Congrès, Rita Lewis.
M. Hariri s'est également rendu au siège du Fonds monétaire international, où il a rencontré le directeur général, Dominique Strauss-Kahn, et les hauts responsables, en présence notamment du directeur exécutif du FMI pour le Liban et les pays voisins, Chakour Chaalan, et de la ministre des Finances, Raya el-Hassan.
« Ce qui est rassurant au sujet de cette rencontre, c'est que le FMI a considéré le Liban comme l'un des pays les plus avancés de la Méditerranée sur le plan économique, et ce à un moment où nombre d'autres économies font face à des difficultés », a indiqué Saad Hariri à l'issue de la rencontre.
« Selon les dires du FMI, le Liban est envié par d'autres pays en raison de la croissance qu'il enregistre. Nous avons évoqué ce point, ainsi que la politique financière du pays ; et les responsables du FMI ont exprimé leur soutien à nos démarches. Ils espèrent que le budget 2010 sera ratifié le plus tôt possible pour aider l'économie libanaise », a souligné le Premier ministre.
« La relation entre le FMI et le Liban est aujourd'hui différente de ce qu'elle a été ces dernières années : elle était passée par une phase difficile en quelque sorte. Mon devoir est de sauvegarder le Liban et sa stabilité, notamment à un moment où la région a traversé beaucoup de guerres. Nous voulons que cette région progresse sur la voie du processus de paix depuis Madrid en 1991 jusqu'aux résolutions de l'initiative arabe en 2002. Essayons de voir comment sera la région dans 10 ans si la paix n'est pas établie... Seules la paix et la restitution des droits peuvent engendrer le progrès », a-t-il conclu.
Signalons enfin que le Premier ministre avait entamé sa visite officielle aux États-Unis en recevant le secrétaire américain au Transport, Ray LaHood, pour un examen des relations bilatérales. Il s'est également entretenu par téléphone avec le nouveau Premier ministre britannique, David Cameron.

La mort d'un vieux palestinien malade lève le nombre des victimes du blocus à 372 martyrs

[ 24/05/2010 - 10:38 ]
Gaza – CPI

 Le ministre de la santé a annoncé la mort d'un vieux Palestinien malade qui habite la ville de Gaza après qu'il a été interdit par les forces occupantes d'aller se soigner à l'étranger et l'imposition d'un sévère embargo contre la Bande de Gaza pour la quatrième année successive, en levant le nombre des victimes du blocus à 372 martyrs.
Dans un communiqué publié, le dimanche 23/5, le ministère de la santé a annoncé la mort du vieux Palestinien, Mohamed Omar al-Najjar, 74 ans, l'un des habitants de la ville de Gaza, après une longue souffrance.
Il a appelé les égyptiens à la nécessité d'ouvrir le passage frontalier de Rafah, de façon continuelle, pour faciliter les mesures du voyage des malades palestiniens qui se trouvent dans les hôpitaux de Gaza.

Al Ahrar appelle à un soulèvement populaire et une campagne internationale pour défendre les captifs

[ 24/05/2010 - 13:06 ]
Gaza - CPI

 Le centre «d'al Ahrar» qui s'occupe des études des captifs et des droits de l’homme a appelé à la création d’un lobby d’organisations et d'institutions juridiques pour défendre les droits légaux des captifs palestiniens et faire face aux violations solennelles de l’occupation israélienne.
«Il faut arrêter la soi-disant loi de Chalit qui stipule le renforcement des restrictions et agressions contre les captifs palestiniens dans les geôles de l’occupation», a contesté le directeur du centre, Fouad Al Khafache, le dimanche 23/5, contre la sauvagerie des autorités sionistes qui violent toutes les lois, règles et chartes internationales et humaines.
En répliquant à la nouvelle décision sadique et aux déclarations nazies et racistes de Danny Danon, notamment contre les captifs alliés au Hamas, le leader palestinien a mis en garde contre la politique sauvage des autorités occupantes qui torturent les captifs et violent d’une manière flagrante le minimum de leur droit sacré, tout en indiquant que le centre a adressé des centaines de messages aux institutions et organisations locales, régionales et internationales pour les informer des grands dangers de cette décision raciste et injuste.

Les forces occupantes arrêtent 10 palestiniens en Cisjordanie

[ 24/05/2010 - 11:09 ]
Cisjordanie – CPI

Les forces de l'occupation ont arrêté, le lundi à l'aube 24/5, dix Palestiniens en Cisjordanie occupée, en prétendant qu'ils sont recherchés à cause de leur participation dans des attaques contre des buts sionistes.
Le journal hébreu, "Yediot Ahronot", qui a publié cette nouvelle dans son site Web a dit que les forces occupantes ont envahi la ville de Jénine, Qalqilia, Ramallah, Bethléem et al Khalil, en enlevant 10 Palestiniens.

L'Australie expulse un diplomate sioniste

[ 24/05/2010 - 10:57 ]
Canberra – CPI

Le gouvernement australien a annoncé sa décision pour expulser un diplomate sioniste qui travaille à l'ambassade de l'entité sioniste, dans la capitale australienne, Canberra, à cause de l'utilisation des passeports australiens falsifiés dans l'assassinat du leader du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, à Dubaï, avant plusieurs mois.
Le ministère australien des affaires étrangères a déclaré, le lundi 24/5, que ces mesures doivent être exécutées durant une seule semaine, en soulignant que les enquêtes ont montré que l'occupation est responsable des passeports australiens falsifiés qui ont été utilisés dans l'assassinat d'al-Mabhouh.
Le ministre australien des affaires étrangères, Stephen Smith, a dit au parlement que le gouvernement a demandé l'expulsion d'un membre de l'ambassade sioniste à Canberra sans de dévoiler son identité.
Il a ajouté que les enquêtes ont affirmé que les quatre passeports australiens utilisés dans l'assassinat d'al-Mabhouh sont falsifiés.
La Grande Bretagne avait expulsé également un diplomate sioniste à cause de la même question, avant deux mois.

Bahr condamne l'accord américain de financer le système sécuritaire sioniste "Dôme de fer"

[ 24/05/2010 - 13:41 ]
Gaza - CPI

Le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr a condamné fortement l’approbation du Sénat Américain au financement du système «Dôme de fer» pour la protection des colonies sionistes, en affirmant que la politique des Etats-Unis envers la question palestinienne est totalement inacceptable car elle est complice avec l’occupation israélienne.
Bahr a souligné, le dimanche 23/5, dans un communiqué que la direction américaine provoque solennellement et d’une manière officielle le peuple palestinien, en encourageant et donnant le feu vert aux bourreaux sionistes pour qu'ils commettent plus de crimes.
«En négligeant complètement les droits légaux du peuple palestinien et ses aspirations légitimes pour la libération de ses territoires, la politique américaine offre régulièrement à l'entité de l'occupation des armes puissantes et renforce sa stratégie sécuritaire pour qu'elle continue  d'exterminer les Palestiniens et les pourchasser de leurs maisons natales», a contesté le leader palestinien contre la politique discriminatoire de la direction américaine, présidé par Barak Obama qui avait promis avant de travailler pour améliorer la situation des peuples opprimés au monde entier, notamment dans la région du Moyen-Orient.

Un officier égyptien soupçonné d’espionnage arrêté à Gaza

[ 24/05/2010 - 14:07 ]
Gaza - CPI

Le ministre de l’intérieur au gouvernement d’entente, Fathi Hammad a révélé que les services sécuritaires, à Gaza, ont arrêté un officier égyptien soupçonné d’espionnage en faveur de son pays, en l'accusant de tenter d'espionner contre les dirigeants et résistants palestiniens, tout en appelant la direction égyptienne à former une commission sécuritaire pour des coopérations communes.
Lors d’une interview avec «Palestine en ligne», le dimanche 23/5, Hammad a condamné fortement la continuation des autorités égyptiennes à détenir les captifs palestiniens innocents en les torturant d’une manière très cruelle, sans avoir commis aucun crime contre les territoires égyptiens et leur sécurité, tout en demandant au Caire de libérer les détenus palestiniens saints et saufs et sans aucune condition.
«Les pratiques des autorités égyptiennes sont totalement illégales, injustes, et loin des normes, principes et valeurs de l’Islam, ainsi que les droits du voisinage», a protesté le leader Palestinien contre les pratiques des soldats égyptiens qui torturent brutalement les détenus palestiniens dans les prisons égyptiennes.
Hammad a dévoilé qu’il existe encore une querelle politique et diplomatique entre son gouvernement, le Hamas et la direction égyptienne qui n’a pas voulu rendre justice aux droits légitimes du peuple palestinien qui soutient la résistance et appelle les hommes libres, au monde entier, à aider et appuyer les Palestiniens pour récupérer leurs droits confisqués par l’occupation israélienne qui poursuit violement ses agressions et crimes contre les Palestiniens.

Une tentative sioniste échouée pour lier l’entrée de la flotte à Gaza avec la libération de Chalit

[ 24/05/2010 - 14:29 ]
Al Nassera - CPI

Le ministre sioniste du tourisme, Isaac Herzog, a affirmé le refus de son gouvernement à l’entrée de la flotte "Liberté" qui transporte des aides humanitaires pour les habitants de Gaza assiégés, sauf après une promesse qui garantira la libération du soldat Gilad Chalit en échange de l’entrée du convoi maritime.
La radio hébreu a rapporté, le dimanche 23/5, que le ministre Hertzog a dit que la flotte humanitaire ne sera pas autoriser d’entrer, à Gaza, sauf après une promesse des organisateurs de ce convoi maritime à propos de la libération de Chalit.
Le ministre sioniste a qualifié l’acte symbolique et humanitaire de cette flotte pour lever le blocus injuste d'une provocation contre son gouvernement, en prétendant que la Bande de Gaza assiégée totalement, depuis plus de 4 ans consécutifs, ne vit pas une crise humanitaire.

Cheikh al-Khatib affirme l'échec du projet sioniste pour effacer l'identité des Palestiniens

[ 24/05/2010 - 15:04 ]
Qods presse – CPI

Le vice-président du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, Cheikh Kamal al-Khatib, a affirmé l'échec du projet sioniste visant à effacer l'identité des Palestiniens qui habitent dans les territoires occupés en 1948, en considérant que la célébration de la 62e commémoration de la Nakba montre cet échec.
Al-Khatib a insisté sur le droit de retour de tous les réfugiés palestiniens, en qualifiant les années qui sont venues après la Nakba sont les plus mauvais durant l'histoire du peuple palestinien, notamment les habitants palestiniens qui sont restés dans les territoires occupés en 1948.
Il a ajouté que les gouvernements de l'occupation ont tous adopté des projets pour judaïser la région.

Des colons sionistes rasent des terres agricoles à Nahline près de Bethléem

[ 24/05/2010 - 15:15 ]
Bethléem – CPI

Des colons sionistes ont attaqué, le lundi 24/5, des terres agricoles dans le village de Nahline, près de la ville de Bethléem, où ils ont rasé des surfaces agricoles en extorquant les Palestiniens sous la protection des forces de l'armée de l'occupation israélienne et les bulldozers militaires.
Des sources locales ont dit que les colons sionistes ont rasé des terres agricoles dans la montagne d'Abou Kiroune, où on a vu des dizaines de colons qui encerclaient le lieu et empêchaient les fermiers palestiniens d'arriver à leurs terres, en déracinant les arbres fruitiers.
Les sources ont ajouté que les bulldozers sionistes rasent les terres agricoles palestiniennes dans cette région pour élargir les colonies qui entourent le village.