dimanche 26 juillet 2009
Téhéran menace de bombarder des sites nucléaires israéliens en cas d'attaque
Clinton débloque 200 millions de dollars pour l'Autorité palestinienne
25/07/2009 almanar.com |
Sans preuves, Israël accuse Caracas de proposer de faux documents à des Iraniens
25/07/2009 almanar.com |
ONU: Le Hezbollah viole la résolution 1701. Aucune mention à "Israël".
25/07/2009 almanar.com |
John Dugard appelle la Cour Pénale à enquêter sur les crimes israéliens dans la Bande de Gaza
[ 25/07/2009 - 10:22 ] |
New York - CPI Le chef de la commission nommée par la ligue arabe pour enquêter sur les crimes de l’occupation contre les habitants civils de la Bande de Gaza, John Dugard, a appelé à la cour pénale internationale, à accepter d’enquêter sur ces crimes pour qu'elle ne soit accusée de pratiquer la politique de "deux poids, deux mesures". Dans son article paru, le vendredi 24/7, sur le journal américain «New York Times», Dugard a affirmé que 1400 palestiniens ont été tués lors des opérations israéliennes qui avaient duré 23 jours consécutifs, dont au moins 900 civils, alors que plus de 5000 personnes ont été blessées, ainsi que 3000 maisons, des dizaines d’établissements gouvernementaux, des écoles, des universités, des mosquées, des usines et des hôpitaux ont été détruits. En attirant l’attention de l’opinion publique et internationale aux crimes sionistes très horribles contre la population civile de la Bande de Gaza, Dugard a appelé l’autorité palestinienne à déposer une plainte à la cour pénale internationale pour enquêter sur les crimes de l’occupation, en révélant que le procureur général de la Cour Pénale Internationale doit prendre des mesures juridiques qui condamnent les dirigeants sionistes coupables, et de renforcer la loi et les règles internationales, afin que la cour pénale ne soit pas accusée de traiter les affaires juridiques en utilisant la politique de "deux poids, deux mesures". |
Raed Salah : les palestiniens ne reconnaîtront jamais un état juif en Palestine
[ 25/07/2009 - 12:17 ] |
Oum al Fahm - CPI Le chef du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, Cheikh Raed Salah, a affirmé que les tentatives oppressives de l’occupation sioniste, dont la démolition de leurs maisons et leur biens ne vont jamais pousser les palestiniens à reconnaître une entité à caractère juive. Dans ses déclarations au cours de la prière de vendredi, Cheikh Salah a dit en s'adressant à l’état de l’entité sioniste : «vous avez tenté au nom de la loi d’imposer la reconnaissance d’un état juif, et nous allons être très clairs avec vous, en affirmant qu'on ne va jamais reconnaître cet état juif». «Faites ce que vous désirez faire, démolissez tout ce qu'il vous plaît, mais nous changerons jamais notre peau, et nous ne renoncerons jamais à notre civilisation arabe et islamique», a dit Salah en soulignant que toutes les tentatives de l'occupation vont échouer. Cheikh Salah a estimé que les occupants sionistes vivent actuellement des tentions plus élevées que celles confrontées par la grippe porcine, en soulignant que la décision sioniste de suspendre l’expression de la Nakba des livres scolaires palestiniens, n’est qu’une tentative pour s'engouffrer dans le labyrinthe des violations et crimes contre tout ce qui est humain et légal, tout en précisant que les palestiniens ne vont jamais se soumettre aux décisions illégitimes de l’occupation. |
Le centre d'études des captifs affirme l'escalade des campagnes de fouille contre les captifs
En appelant les organisations juridiques à démasquer les violations sionistes |
[ 25/07/2009 - 17:55 ] |
Al Qods occupée – CPI Le centre d'études des captifs a affirmé que la direction des prisons sionistes a préparé des unités spéciales pour attaquer les captifs dont l'unité de Nahchoun et de Mitsada qui portent des armes à effet très dangereux, en terrorisant les détenus sans les tuer. Le centre a déclaré dans un communiqué que ces unités spéciales armées et masquées envahissent les chambres durant la nuit et terrorisent les captifs palestiniens en les frappant, insultant et confisquant leurs biens particuliers. Il a indiqué aux nombreuses et différentes sortes de fouilles contre les captifs, alors que leurs familles sont fouillées, plusieurs fois, durant leur visite, sur les portes, sur les barrages, avant d'entrer à la prison et dans la chambre des visites. Le directeur du centre, Raafat Hamdouna a appelé les organisations juridiques et les institutions qui s'occupent des affaires et droits des captifs à démasquer les violations sionistes contre les détenus palestiniens. |
Sous les décombres, Kholoud réussit ses examens
[ 25/07/2009 - 22:52 ] |
Gaza - CPI L’élève Kholoud Abou Askar n’a pu se retenir lorsqu’elle a entendu la nouvelle de sa réussite. Elle a obtenu le BAC avec mention Excellent. Elle s’est mise tout de suite à genoux, signe de reconnaissance envers le Seigneur. Kholoud a raison de remercier Allah, le Tout Puissant. En effet, elle a eu cet étonnant résultat dans un climat de feu, de sang, de désolation, de destruction, de bombardement, d’assassinat. La maison même de sa famille a été explosée par les forces de l’occupation israélienne. Son frère et un de ses oncles ont été tués par les mêmes forces. Les parents, les amis, les voisins se sont rassemblés, dès que la nouvelle s’est répandue. C’était une occasion de retrouvaille, surtout pour ces Palestiniens qui avaient vécu la terreur de la guerre agressive israélienne menée contre Gaza et qui vivent toujours le blocus imposé sur eux depuis trois. Kholoud était là pour semer, par sa réussite et sa jeunesse, la joie, le sourire, l’optimisme. Une ambiance bon enfant a rendu le sourire à tout le monde. Une réussite malgré les difficultés Kholoud a eu 90,3% de moyenne, dit-elle à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Pendant et après la guerre, il y a eu une période de flottement. « Bien que j’aie perdu ma maison, deux frères et un oncle, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes en reprenant mon travail. J’ai décidé de sonner la joie chez ma famille en réussissant avec excellence ». Le 6 janvier 2009 était un jour fatidique. La vie de toute une famille a changé. Les occupants israéliens leur ont ordonné de quitter leur maison, dans le quartier Al-Falchora, au nord de Gaza. Ils voulaient la bombarder. En un rien de temps, la maison est partie, tous les souvenirs avec. Le jour même, quelques heures seulement après, ces occupants ont commis leur crime contre l’école Al-Fakhoura où son frère Khalid, 19 ans, son frère Imad, 14 ans, et son oncle Rafat, 30 ans, ont laissé la vie. A savoir qu’elle a auparavant perdu son autre oncle Ahmed Abou Askar, en 2006. Souffrances et réussite Déménager d’une maison à une autre a beaucoup perturbé ses études. Plus d’un mois et demi d’un déséquilibre et de souffrances inhumains. « Mais j’ai décidé de faire régner la joie dans ma famille ». Avec l’aide d’Allah et grâce à une volonté d’acier et un sincère encouragement de la part de sa famille Kholoud, elle a réussi son pari et a obtenu son BAC avec excellence. Maintenant, elle veut faire des études universitaires dans la presse et les médias, pour mettre sous la lumière du jour les souffrances de son peuple palestinien. Un message de volonté Le père de cette fille travailleuse est un chef local du Hamas au nord de la Bande. Il souligne combien sa fille a pu laisser un fort air de joie dans cette famille qui a beaucoup souffert de l’occupant, de son blocus et de ses guerres. De son coté, le groupe « Changement et Réforme » du Conseil législatif palestinien a adressé à la famille un message de félicitations pour la formidable réussite de sa fille, une réussite réalisée dans des conditions vraiment exceptionnelles. |
Pour l’humanité
Palestine - 25-07-2009 |
Hussin Ramadan est un jeune palestinien qui vit dans le camp de réfugiés de Dheisheh, Bethléem, en Palestine occupée. On peut le joindre par email à : the.godfather87@hotmail.com. Il participe activement à la Campagne pour Libérer Ahmad Sa’adat.
Beaucoup de Palestiniens sont morts pour la Palestine, et beaucoup d’autres mourront, mais les prisonniers souffrent chaque jour. Ils acceptent une vie inhumaine pour la cause palestinienne, pour la liberté, pour le retour des réfugiés, et ils paient tous les jours, comme prix de leur lutte, des conditions de vie misérables, des traitements immoraux et injustes, la négligence voulue de leur santé par les autorités d’occupation.
Ahmad Sa’adat est un dirigeant élu du peuple palestinien. Il n’est pas un « terroriste », il est un défenseur de la cause de tout le peuple palestinien. Il est un dirigeant qui croit à la liberté, à la dignité, à l’humanité, à un Etat sans occupation, au retour des réfugiés et de tous les principes fondamentaux du peuple palestinien, des principes en lesquels croient tous les Palestiniens.
Il porte notre message en tant que Palestiniens et en tant qu’Arabes, et en tant que peuple de par le monde qui croient en la justice, et nous devons le soutenir jusqu’au bout.
Pour toutes ces raisons, nous, ici en Palestine, refusons ces conditions et ces politiques, et nous exigeons la liberté et la justice pour nos prisonniers, et nous sommes déterminés à informer les peuples du monde sur ce qui se passe ici, exactement.
Et pour toutes ces raisons, nous nous impliquons dans la campagne pour libérer Ahmad Sa’adat.
Ahmad Sa’adat refuse d’accepter les ordres de l’occupation en prison et les mauvais traitements des prisonniers ; il refuse d’accepter les tribunaux illégitimes, les procès et les prisons de l’occupant. Il a entrepris une grève de la faim pour que l’occupation entende haut et fort le message que nous sommes des humains, pas des animaux, pour être traités de cette façon.
Nous ne pouvons pas le laisser seul, face à l’obscurité de la prison. Nous devons ressentir ce que nous ressentons et le soutenir de toutes les manières, nous devons retrouver notre dignité et notre humanité sous les décombres de l’occupation.
Nous savons que nous avons des droits, nous croyons en notre cause, et nous nous tiendrons debout pour elle et nous acceptons de souffrir pour elle, comme Ahmad Sa’adat souffre tous les jours pour que nous vivions comme des êtres humains à part entière.
Il est très important que le monde sache ce que nous pensons et nous sommes déterminés à faire savoir aux gens le prix que paient les prisonniers tous les jours, de leurs vies, pour la liberté et pour nous. Personne ne souhaite vivre dans les conditions que subit Ahmad tous les jours, mais Ahmad continue de lutter, il nous donne de l’espoir et nous resterons sur sa voie de la justice et de la liberté, parce que nous ne le laisserons pas tomber, ni lui ni tous nos prisonniers.
Parce que nous avons la foi d’Ahmad, et l’âme d’Ahmad, nous continuerons à lutter jusqu’au bout pour libérer tous les prisonniers des geôles et des centres de détention. C’est la voie que nous choisissons, et c’est pourquoi il est si important que nous soutenions la campagne pour libérer Ahmad Sa’adat.
Liberté pour Ahmad Sa’adat et tous les prisonniers, et pour tous les défenseurs de la liberté !
The Campaign to Free Ahmad Sa'adat
Source : Campagne pour la libération d'Ahmad Saadat | |
Traduction : MR pour ISM |
Le général Mohammad Ali Jafari : les missiles iraniens peuvent atteindre tous les territoires occupés
Le commandant en chef des Gardiens de la révolution, le général Mohamad Ali Jafari, a prévenu samedi « les missiles iraniens pourront atteindre les territoires occupés si le régime israélien entreprend une attaque contre la République Islamique d’Iran ».
Le général Mohamad Ali Jafari a averti que « nous ne sommes pas responsables des actes idiots du régime sioniste et des pays ennemis de l’Iran mais dans ce cas, l’un des points forts de l’Iran c’est qu’il ripostera de manière précise et ferme à toute agression.
Evoquant les tirs d’essai de missiles israéliens récents, il a souligné qu’effectivement le régime sioniste et des pays ennemis peuvent mais d’une façon limitée par des boucliers anti-missiles contrer les missiles iraniens mais dans le cas de tirs d’un grand nombre de missiles, ils ne pourront riposter.
Il a en même temps qualifié d’improbable une menace militaire contre l’Iran et a tenu à préciser que les pays ennemis doivent savoir que le temps des menaces militaires est désormais révolu. « Ils doivent savoir que plus les menaces militaires augmentent plus la nation iranienne s’unifie.
Gaza : L'UNWRA dénonce toute allégation de contrôle par le Hamas
24 juillet 2009 – L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a catégoriquement rejeté toute allégation selon laquelle le Hamas contrôlerait l'assistance humanitaire à Gaza et selon laquelle son directeur John Ging aurait dû quitter Gaza pour cause de menaces de mort.
« Ces allégations sont totalement fausses », a déclaré un porte-parole du Secrétaire général, Farhan Haq, lors du point de presse à New York.
« M. Ging n'a jamais fui Gaza et son comportement face aux menaces et attaques commises par le passé est bien connu. Toute suggestion selon laquelle le Hamas aurait une influence ou un contrôle quelconque sur l'UNRWA est aussi dépourvu de tout fondement », a dit le porte-parole.
L'UNRWA rappelle qu'elle est guidée par les principes et valeurs des Nations Unies et qu'elle distribue l'assistance directement aux réfugiés en fonction de leurs besoins, quelles qu'en soient les difficultés.
« Le gouvernement de fait du Hamas n'a aucune influence quelle qu'elle soit sur le choix des destinataires de l'aide et a respecté l'indépendance de l'UNRWA », a-t-il ajouté.
Le porte-parole a fait observer que le Quatuor pour le Moyen-Orient, composé des États-Unis, de la Fédération de Russie, de l'ONU et de l'Union européenne avait par ailleurs appelé à un accès sans entrave aux fournitures d'assistance et de reconstruction pour Gaza.
un.org
Le FDLP appelle à la réconciliation palestinienne
25 Juil 2009 | |
Damas / Le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) a appelé, lors d'une manifestation organisée aujourd'hui à Gaza, les deux mouvements Fateh et Hamas à s'unifier afin de mettre un terme à la souffrance du peuple palestinien. "Cette manifestation constitue une opportunité permettant aux centaines de Palestiniens y participant de démontrer leur unité et aux deux mouvements de faire prévaloir l'intérêt national", a dit à la chaîne satellitaire al-Manar M. Ramzi Rabah, un des leaders du FDLP, mettant l'accent sur la nécessité d'accomplir ce qui a été approuvé au cours des séances du dialogue interpalestinien, notamment en ce qui concerne les élections présidentielles et législatives. Ayant pris part à cette manifestation, l'acteur syrien Doreid Lahham a indiqué que les missiles israéliennes n'enfonceraient pas les murs de la résistance ni ne pourraient expulser les Palestiniens de leur terre, affirmant que c'est "la volonté de la résistance nationale palestinienne qui crée l'équilibre stratégique dans les territoires palestiniens occupés". A.A. / Gh.H. sana.sy |
De père en fils
Christophe Kantcheff
Écrit à partir des souvenirs d’enfance et d’adolescence d’Elia Suleiman, ajoutés à ceux de son père quand il était jeune adulte, les armes à la main, The Times that remains (le Temps qu’il reste) aurait pu se réduire au récit familial, celui de Palestiniens devenus des Arabes israéliens en 1948, à la création de l’État d’Israël, récit recoupant ainsi l’histoire du Proche-Orient. Une sorte de Porte du soleil – le film de Youri Nasrallah adapté du roman d’Elias Khoury –, mais dans une tonalité toute différente, très personnelle, intimiste, archi-stylisée, et dont l’action se déroule à l’intérieur des frontières du nouvel État. Précisément : à Nazareth.
Mais The Times that remains est aussi un film au présent, où le cinéaste interprète son propre personnage, interrogeant implicitement celui qu’il est devenu par rapport à son pays, et de quelle manière il s’y inscrit. La superbe séquence d’ouverture est, de ce point de vue, réellement troublante. Installé à l’arrière d’un taxi qui l’a pris en course à l’aéroport, Elia Suleiman, à peine discernable, se tient dans la pénombre tandis que le chauffeur, au premier plan, finit par se perdre alors que s’abat un violent orage, et par demander de l’aide dans son émetteur radio en répétant : « Où suis-je ? » Derrière lui, la silhouette d’Elia Suleiman reste de marbre, comme s’il fallait comprendre que l’homme qui revient dans son pays, et dans ses souvenirs, est littéralement un revenant, un spectre, un fantôme, embarqué dans ce taxi tel un bateau malmené, puis échoué. La vision a quelque chose d’apocalyptique, qui restera comme une ombre portée sur la suite.
1948, les années 1960, les années 1970, et aujourd’hui sont les quatre moments sur lesquels s’arrête le film. Même s’il est le plus dramatique, le premier est aussi le plus glorieux, parce qu’il est le temps de l’action. C’est le moment où le courage et les convictions ne se discutent pas. Elia Suleiman montre la résistance palestinienne à Nazareth, dont son père (Saleh Bakri) a fait partie jusqu’à son arrestation et à ce qu’il soit laissé pour mort. Il le fait à sa manière, avec des plans très composés, épurés, souvent saisissants, qui ne dédaignent pas le détail comique, mais sans la distance ironique qui se renforcera ensuite. On y voit, par exemple, des soldats israéliens grimés en Palestiniens tuer à bout portant une femme. On y entend que les Israéliens chassent les populations locales vers les frontières, ce qui contredit la vulgate officielle selon laquelle les Palestiniens sont partis de leur plein gré.
Dans les décennies suivantes, les Palestiniens d’Israël sont devenus des citoyens de seconde zone, suspects, qu’on cherche à assimiler, comme l’évoquent les séquences du jeune Elia à l’école, parmi les plus réussies : celle où sa classe de petits Arabes reçoit le premier prix de chant hébraïque ; ou quand il se fait réprimander par son instituteur pour avoir dit que l’Amérique était un pays colonialiste ou impérialiste… Des idées qu’il tient évidemment de ses parents. Implicitement, The Time that remains est un film sur la transmission. La famille d’Elia partage la même colère rentrée face à l’humiliation lancinante. Et lors de l’annonce de la mort de Nasser, les mêmes larmes coulent sur le visage du père, de la mère et du jeune garçon. Mais il s’agit d’une transmission symbolique, qui, sans être explicite, et encore moins théorique, forme une vision critique, politique, mais pas un combattant.
En effet, si l’image qui ressort de la famille du cinéaste est celle de parents aimants, où la tendresse n’est jamais épuisée, la figure héroïque du père contraste avec celle du fils, que l’on retrouve à l’âge adulte posant un regard impassible sur l’absurdité des situations et l’évolution du monde, témoin plutôt qu’acteur, constamment muet et souvent vêtu d’un humble pyjama.
The Time that remains n’est pas un film militant, et Elia Suleiman n’est pas le porte-parole ou l’historiographe du peuple dont il est issu. Son arme est l’ironie cinglante et l’imaginaire son échappatoire. Quand par exemple, à Ramallah, il filme la disproportion des forces, avec un char pointant son canon sur un jeune Palestinien occupé à téléphoner dans la rue et à préparer sa sortie en boite de nuit ; ou, dans cette fameuse scène où il saute à la perche au-dessus du mur dit « de sécurité ». Elia Suleiman n’imagine pas qu’il le perce ou le fait exploser : il le dépasse, l’annihile. Et explore ici les ressources du cinéma avec un geste exutoire, fantasmatique, libérateur. Le fils, alors, se hisse à la hauteur du père.
En salle le 12 août.
publié par Politis
Na’lin commémore la mort de 3 manifestants
«Nous poursuivons la lutte et la manifestation pour les martyrs», a dit le cheikh du village Salah Taya Al-Khawaja. Hier l’action non-violente commémorait le meurtre de Ahmed Moussa, 10 ans, de Yousef Amira, 17 ans, et la fin du deuil de quarante jours pour Akil Srour.
Ahmed avait été tué par les soldats israéliens après une manifestation, le mardi 29 juillet 2008. Yousef a été tué par balles le jour d’après, le mardi 30 juillet 2008, après les funérailles de Ahmed. Amené à l’hôpital de Ramallah en coma, sa mort a été déclarée le 4 août 2008.
Comme les villageois ont marché vers le mur, les soldats israéliens ont attaqué les gens en tirant du gaz lacrymogène et l’«eau sioniste» puante.
Personne n’a été arrêté. (PNN)
ISRAEL KIDNAPPE UN JOUEUR DE FOOT DE L’ÉQUIPE NATIONALE PALESTINIENNE
Publié le 25-07-2009
Al- Sarsak fait partie de l’équipe nationale de football palestinienne. Deux de ses co-équipiers qui l’accompagnaient n’ont pu passer le check-point d’Erez et ont été renvoyés dans la bande de Gaza, alors que les trois joueurs avaient informé bien en avance les autorités israéliennes qu’ils se rendaient à Naplouse pour une rencontre avec le Club de Ballata.
Après 8 heures d’interrogatoires des sportifs, Al-Sarsak a été emmené à la prison d’Ashkelon où il se trouve en détention.
Les dirigeants israéliens ne supportent même pas l’idée que Les Palestiniens puissent continuer à faire du sport, y compris dans ces conditions épouvantables d’occupation et de répression. De même qu’ils entravent leur activités culturelles, leur enseignement.
Aucun lien avec la "sécurité", bien entendu.
Que ceux qui s’interrogent sur le rapport entre le sport et la politique, ou encore la culture et la politique, le comprennent : ce sont tous les compartiments de la vie des Palestiniens qui sont entravés. Les Palestiniens ne sont pas des êtres humains. "Un bon Palestinien est un Palestinien mort", comme on peut lire sur des murs en Israël.
Sources :
news.xinhuanet.com/english/2009-07/23/content_11761757.htm
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine